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[RP] Église Saint-Germain-l'Auxerrois

Asphodelle
Waldrade, le nez vers le sol, a un nuage sombre au-dessus de la tête : elle a les idées tristes...
Lorsque son regard sur le sol croise le pied gauche de sa voisine de droite, elle se rends compte qu'elle est bien proche de quelqu'un à cet instant...

Mmm?

Ses yeux s'accrochent au tombé de la robe et ose remonter le long du tissu.

Arrivée au visage, c'est un choc!!!!

Woaah....

Une jeune femme à l'apparence fragile, se tient près d'elle...elle a de magnifiques cheveux blonds, aussi clairs que les blés mûrs, gorgés de soleil...sa peau au grain serré présente une blancheur pure et fraîche, rehaussée de pommettes légèrement rosées...Ses yeux sont d'un bleu azur qui ressemblent aux lacs cristallins de ces montagnes qu'elle avait vu avec son père, en promenade...sa bouche, couleur pétale de rose, est délicate...son aspect est fin et si gracieux!!! Dans les yeux de Pop, la jeune fille est entourée de lumières scintillantes...
Quelle si belle apparitiooooooooooooooooon!!!

Poppy se compare intérieurement - teint mât de paysanne, cheveux blonds-roux bizarres, maladroite et pas distinguée - et se demande désabusée, tassée sur elle-même :

Mais comment peut-on être de la même famiiiiille?...beuuuuuuh...

Un mouvement attire son regard : c'est le jeune homme qui s'est avancé près de la tombe pour murmurer son adieu à sa mère.
Elle reste bouche-bée : la dernière fois qu'elle l'avait vu, il était adolescent...Comme il a changé en biiiiieeeeeen!!!

C'est sûr, c'était un prince charmant!!
Son allure majestueuse, ses traits réguliers, sa carrure virile...ses yeux doux, et leur expression rempli de sentiments pour sa mère, accentuaient son regard noble et digne...quel homme parfait...quel si bel homme....Elle se souvient de lui mais ne se rappelle pas son prénom.

Une jeune femme s'avance à son tour près de lui : sa princesse...elle paraît être à la fois son égale, et en ce moment même, son soutien le plus cher, son pilier pour ne pas faillir...L'amour qu'elle lui porte semble l'emporter sur la matière, et le soleil lui-même fait bien pâle figure face à ce couple si bien assorti. La vision qu'a Wal de l'ensemble la fait rosir d'émerveillement...Car oui, ils étaient merveilleux!!!

Lancée dans son audace, elle n'arrête pas son regard sur les autres personnes présentes : elle vit Icie...Icie elle se souvient de son prénom parce que plus jeune, elle la regardait parfois avec envie...Icie était belle, avait de l'allure, du caractère, elle représentait pour Poppy "LA" nana épanouie qui pose et en impose...Le genre de femme qu'elle aurait rêvé d'être si elle n'avait été soumise à cette loi inique du "tout-ce-que-je-fais-rate-et-j'ai-deux-mains-gauches"...Icie...de plus en plus belle, et encore plus classieuse...

A ses côtés un homme tout de fière allure portait sur ses solides épaules le poids de l'expérience. On voyait à son visage, qu'il en avait connu des batailles, des bonheurs et des tristesses. Poppy affuta son regard et comprit que cet homme avait été proche de Katou. Il possédait l'intelligence des hommes mûrs, aguerri à la vie et ses coups bas, ayant tant appris des chagrins et des joies. Il avait beaucoup de charme, et devait vraiment plaire aux femmes. Elle aimerait avoir un ami de cette envergure un jour, mais elle savait que cela était impossible, tant elle se savait sotte.

Le jeune homme qui se tenait en face...euh...elle n'en vit pas grand chose : c'était un garçon...et bien qu'ayant eut le courage de poser ses yeux miel sur l'assistance, elle n'avait pas la témérité d'affronter le regard d'un garçon...surtout quand celui-ci était mignon...aussi s'empressa t'elle de regarder ailleurs en rougissant et de tomber sur la pourpre cardinalice : l'effet fut immédiat!! rappel à l'ordre intérieur, et on range ses yeux comme il faut!!

Revenue sur ses chausses, elle pensa que c'était un bien triste jour pour (re)découvrir sa famille, et songeant comme celle-ci était bien belle pour une fille aussi empotée qu'elle, ses yeux s'embuèrent de larmes...ne sachant plus si c'était l'émotion de ses pensées, ou l'adieu à une noble Dame.

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« Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un but »
Leceline.decarpadant
Léceline n’était pas la dernière à fermer la marche. Y’aurait-il comme elle une personne qui ne savait comment réagir en de telles circonstances ? Maladroite comme elle l’était, sa plus grande peur était de faire une gaffe. Il lui suffisait d’ouvrir la bouche et qui sait ce qu’elle pourrait dire. S’il y avait bien une personne qui pouvait à tout moment si elle n’y prenait garde à faire un impair, c’était bien elle.

« J’y vais, je n’y vais pas ? » Que faire en pareil moment, devait-elle aussi ramasser de la terre pour recouvrir le dernier refuge d’une morte ? Son fils et ce qui semblait être sa compagne l’avaient fait alors pourquoi pas elle ? Peut-être y’avait-il un protocole et d’autres devaient le faire avant elle, comme… Comme le grand homme affecté qu’elle avait croisé sur la route ; surement un autre membre de la famille, enfin, elle le saurait surement plus tard ; ou la dame, ou… bref, tout ça pour dire qu’elle ne savait pas si elle devait ou pas.

Tout à ses tergiversations, son regard rencontra celui d’une autre jeune fille. La blonde dessina un pale sourire sur ses lèvres, elle se voulait chaleureuse malgré l’émoi environnant et le malaise qui l’étreignait. Elle aurait tant voulu en cet instant que maman soit là, sentir sa chaleur en une étreinte. Sentir son regard couler sur elle, et surement sa main étreindre la sienne. Mais maman était en chez les nonnes. Soupir.

Elle aurait pu s’attarder sur les personnes alentours mais elle s’abstint. Elle ne pouvait se résoudre à regarder ses chausses, alors, lentement, elle s’approcha de Katou. S’abaissa pour prendre une poignée de terre, se releva avec lenteur, de peur de tomber. Et en la laissant filer dans un bruit de chute, murmura pour celle qui n’était plus.


- Que le Très Haut veille sur vous Cousine, afin que vous puissiez à votre tour, veiller sur votre descendance.

Elle regarda son cousin et sa compagne, inclina la tête avant de revenir se placer aux côtés de la jeune fille. L'air de rien, elle sortie un mouchoir brodé de ses initiales, et le lui tendit.
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Comtesse de Fézensac ; Vicomtesse de Juillac et Montboissier [ban en construction]
Asphodelle
Sa gracile voisine s'était décidée à continuer les pas de danse des funérailles.

Bien que la nymphe au bras du Prince était forte, et lui injectait sa volonté de vivre, le jeune homme avait besoin de l'expression de soutien de sa famille, et de ses proches.

L'air ne suffirait pas à lui permettre de respirer de nouveau pleinement. Et les rayons de l'astre ne pouvaient plus rien faire devant cette ombre enveloppante qui lui était tombée sur les épaules lorsque la mort avait emporté sa mère. Le deuil à présent se battrait avec ses jours, et tenterait d'ombrager ses joies pour les transformer en peine...tel était le dur combat des coeurs qui avaient perdu une âme soeur...

Lorsque la jeune femme revint sur sa position, elle fit un geste qui surprit Poppy : lui tendant un mouchoir, naturellement et discrètement, tel qu'une grande dame saurait le faire.

Wal lève ses grands yeux mouillés vers elle, étonnée, mais surtout profondément touchée.

Lors qu'une larme dévala sa joue, elle se surprit à ne réussir à sortir aucun son de sa bouche...ce "merci" murmuré ne trouvait pas sa vocalise...et ses cordes vocales ne voulaient en aucun cas obéir à sa volonté. Bien que son esprit avait posé l'intonation, et la conduite exacte des mots qui réflétaient les émotions de Waldrade, sa gorge ne réussit pas à mécaniser le tout.
Consciente de cet évident blocage, Poppy exprima de son regard sa reconnaissance troublée.

Portant une main repliée à sa bouche, elle capta un instant le bleu infini des yeux de la jeune fille...Son esprit s'étiola, emportée par la brume des pensées....du bleu...bleu...un bleu sombre...

.........Un éclair zèbre le ciel de tempête...les nuages amoncelés en masse menaçante forme un tourbillon monstrueux...

Il y à deux ans et demi...

Les flots obéissent aux élements furieux et se laissent menés par des forces invisibles terrifiantes. Le vaisseau craque, luttant contre des lois physiques qui auront raison de sa fragile consistance.
Le départ avait été donné lors d'une journée magnifique...le vol des mouettes rieuses s'était pourtant annoncé comme un présage de réussite. Mais parfois il en est ainsi : la roue enclenche un autre destin.

Et le hasard frappa sur l'embarcation, à plus de deux milles lieues des côtes.
Sur le pont, une femme tirait le bras de son époux. Elle craignait de mourrir enfermée, et malgré le vacarme conjugué de l'orage et des vagues géantes, se débattait pour entrainer son mari avec elle, sous l'ombre menaçante des mats qui s'effondraient.
Sur leur visage ruisselant de pluie et d'eau salée, se devinait la conscience d'une mort proche.

Lorsque l'artimon lâcha, il ne vit que les longs cheveux lâches de sa femme tant aimée rejoindre l'écume bouillonnante des dizaines de mètres plus bas. Qu'y avait-il alors, à rester sur cette épave sans elle?

Il plongea, sans un cri. ................... . . . . . . . .



Poppy se souvenait comment elle avait reçu la nouvelle, des années auparavant. Elle se trouvait égoïste de ne penser qu'à elle à cet instant, alors que son cousin souffrait de ce qu'elle connaissait, même si la Grande Mer lui refusa une sépulture sur laquelle se recueillir.

Elle étreignit le mouchoir et s'essuya les yeux.
Faisant un pas vers la fosse, elle se pencha et prit dans ses mains la terre. La lançant sur la tombe, elle se tut, pensant à cette maman qui était partie rejoindre la sienne. Elle se dit alors, que le plus important était maintenant celui qui reste à l'arrière. Celui qui est resté sur le quai.

Se tournant vers le fils, elle s'approcha de lui, et avec fermeté, étreignit son bras droit, assurant de son regard son soutien le plus total.
Elle ne manqua pas de croiser le regard de sa princesse, et de faire comprendre combien elle lui était reconnaissante, et sûre que celle-ci prendrait soin de lui.

Elle reprit sa place, dans un univers plus proche de la réalité qu'elle ne l'avait jamais été.

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« Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un but »
Sebastien


Gardant naturellement sa posture droite, en homme plutôt bien bâti et bien éduqué qu'il est,
Malgré son terrible chagrin qu'il se veut de dissimuler afin d'éviter de laisser transparaitre toute faiblesse,
Sébastien suivait du regard les proches qui se présentaient chacun leur tour face à la tombe, sans dire mots.

Sa Ténébreuse revînt à ses côtés et lui prit la main lui vouant tout son soutien et son affection. Il le sait, il le ressent.
Elle lui apporte grand réconfort et machinalement, Sébastien d'un geste tendre de la main, caresse la joue de sa bien-aimée et lui donne un baiser sur sa tempe en lui susurrant d'une voix calme et posée :

Merci d'êstre là ma Douce amie, merci infiniment ...

Il aimerait lui dire plus, mais sa gorge se noue, le privant de sa force et son assurance habituelle.

Puis une première jeune damoiselle blonde, bien plus jeune que lui visiblement,
Leur adresse un signe courtois du chef envers Triskelle et lui-mêsme.
Une attention charmante et bien perçue de Sébastien qui n'hésite pas à incliner avec une certaine grâce le chef en retour, accompagné d'un léger sourire qui signifie un remerciement sincère.

Suivie d'une seconde jeune femme, plutôt rousse cette fois, qui elle, s'approche de l'héritier Plantagenêt et se permet de lui étreindre le bras pour lui signifier également son soutien.
Le fils endeuillé la fixe silencieusement, cherchant en sa mémoire l'identité de cette jeune femme qui ne lui était pas inconnue mais dont la rencontre remontée certainement à bien des années en arrière.
Bah ! il aura l'occasion de renouer un lien de conversation après les funérailles sans doute !
Pour l'heure, il se contente une nouvelle fois d'incliner la tête et de la remercier poliment pour sa présence et son soutien.

Les longues minutes s'écoulaient de façon interminables et Sébastien scrutait du regard le reste des personnes présentes puis son oncle le Cardinal Tibère de Plantagenêt,
Espérant que la cérémonie prendrait bientôt fin, certainement pas par ennui,
Mais pour éviter de lui infliger davantage la douleur de voir sa défunte mère enfermée là dans ce cercueil, sans vie.
Natale
A vrai dire, il se sentait un peu "l'estranger" parmi tous ces Plantagenest, mais il n'en laissa rien paraître. Il n'en connaissait quasiment aucun, ou pour mieux dire : oh ! qu'un !
La cérémonie tirait à sa fin et l'on passait à la mise en terre. Son Éminence prononça quelques paroles rituelles, puis Sébastien fut le premier à s'avancer, suivi de sa douce, puis d'autres membres de la familles qui suivaient les uns après les autres. il remarqua notamment les deux jouvencelles.

Les mains jointes il suit doucement la file avant de passer par devant la tombe. Le blond adresse une prière silencieuse à celle avec qui il a partagé tant de moments à Toulouse.
Puis, délier ses mains, prendre une poignée de terre et la jeter sur le cercueil. La terre parisienne, celle des cimetières, légèrement grasse et qui laisse une trace fraiche sur la paume de l'Occitan.
Il s'avance ensuite vers son filleul et lui fait l'accolade.

- Je suis de tout cœur avec toi et je partage entièrement ta douleur.
Lui murmure t-il doucement à l'oreille avant de libérer son filleul.
Il passe alors doucement vers Triskelle incline légèrement le chef en direction de l'occitane tout en s'éloignant doucement du tombeau, l'Histoire fini sous terre, digérée par les vers de terre. Et oui, on finira tous comme ça ! C'est ainsi qu'il se trouve à proximité de la blonde et de la rousse... pas forcément facile d'engager le dialogue, surtout en pareille occasion, alors il en profite pour jauger.
Asphodelle
Mais l'esprit de Poppy est comme celui des enfants : une idée vient vite en chasser une autre...
C'est pourquoi, la contemplation muette des personnages autour d'elle l'ayant distraite, le sombre nuage noir au-dessus de sa tête finit par se dissiper.

En fait, l'été lui aussi était revenu...Et de sentir la chaleur du soleil sur sa joue la rappela à de doux souvenirs...
Elle avait hâte à présent de rentrer. Non qu'elle ne put rien ressentir pour les personnes ici présentes, au contraire, mais sa fâcheuse manie de vivre dans un autre univers l'entraînait vers une retraite enchantée qu'elle seule pouvait bien connaître. Car après tout, même aux alentours d'une tombe, les oiseaux chantaient, les fleurs s'épanouissaient, les trilles du merle chanteur répondaient au son étoffé du ruisseau qui courrait dans le fossé de l'autre côté du mur...et tout cela dans une arrogante insolence...un pied-de-nez à la mort, un si joli et si naturel affront...cependant. C'était la vie qui avait le dessus au final.

Et Poppy était après tout sortie de "tôle", où elle passa deux années, et avant ça elle n'avait connu que ses escapades.
La tristesse qui s'était posée sur ce rassemblement reccueilli l'accablait et lui donnait envie de fuir à présent.
Plus par pudeur que par manque d'empathie en réalité...ce genre de sentiments ouverts étaient difficiles à représenter très longtemps en public pour son caractère de sauvageonne qui vivait tout en secret...
Bien qu'elle avait promis son soutien total à son cousin, il paraissait périlleux de tenir sa promesse là tout de suite...Elle s'étonnait d'ailleurs de ce sursaut de courage et d'assurance...sorti d'elle ne sait où...
Mais, tôt ou tard...

A cet instant, elle pensait qu'elle avait envie de rentrer pour récupérer la maison de ses parents. Il devait bien y avoir eut un héritage dont elle n'avait eut connaissance plus tôt du fait de son jeune âge.
Tenir sa maison, et aller de ci de là comme le vent, lui paraissait un bien joli projet d'avenir.

Elle savait bien pourtant, que cette pensée était une douce illusion. Elle se dit que jamais elle n'aurait songé que continuer de rêver en étant adulte fut aussi difficile.

Perdue dans ses réflexions, elle vit de côté une personne s'avancer.
Un coup d'oeil lui fit apparaître la silhouette bien charpentée de l'"ami de Katou"...et semblait-il, il faisait des pas dans sa direction!!...
M'enfin ouf...pas que vers elle : il y avait un élément autrement plus intéressant à son côté...une fée serait plus juste - d'ailleurs, il faudra qu'elle trouve l'occasion de lui rendre gentiment son mouchoir, et la remercier.
Mais, à bien y penser, sa robe rustre de bure noire, ajoutée à cette mine qu'elle se pensait ordinaire, lui donnait un air tellement austère. *Soupir*...

"A bien y penser...il y à une chance sur cent dix milles pour qu'un homme d'une telle prestance adresse la parole à un moineau ébouriffé tel que moi"...

N'empêche...elle s'emballe un chouilla : avant le couvent, elle n'avait eut pour compagnons que ses parents, et les créatures de Dieu...pendant le couvent, elle ne fut entourée dans son épanouissement de jeune femme, que de filles...mais, des filles religieuses...qui donc, ne lui apprirent rien de la vie sociale, exceptées l'étiquette, qu'elle ne parvenait pas à retenir du reste.

L'approche de cet homme était un problème nouveau, lié à son plongeon soudain et forcé dans le monde.
C'était nouveau, et intimidant...mais pas du tout désagréable en réalité...

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« Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un but »
Natale
Soupire, un regard à gauche, puis un regard fuyant vers un cyprès aussi bavard qui lui est près de ses sous. Petite fortune, mais fortune tout de même.
Nouveau soupire.
Que le temps passe lentement.
Bref regard à droite, oui, jeune, blonde, un brin distraite. La jeunesse toujours. Est-il si vieux lui-même !? Nenni, point trop dirons-nous.
Re re soupire.
Un regard vers le Cardinal et soudain *tilt*, l'idée que se fait le parrain, il a des choses à confier à ce dernier, mais est tiraillé par la jeune Plantagenêt qui se trouve tout juste à côté de lui.

Rapprochement stratégique il s'oriente donc vers la blonde tout en faisant face au Cardinal. Effet tenaille. Aucun ne lui échappera c'est sûr et certain. Mais si il a bien envie de causer un brin avec la blondinette, qui lui rappelle feue sa filleule, mais en blonde, il ne sait pas par où commencer. Et de l'autre l'officiant se tient toujours près du tombeau, donc pas facile de l'aborder.
Advienne que pourra.

- Hum
Et donc vous êtes de la famille ?

Question à la blonde, après tout faut bien commencer. De l'autre côté il guette toujours le Cardinal qui doit bientôt avoir fini d'officier.
Erwelyn

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Dimaro
SIIMOOON !! Vite vite, il nous reste plus que quelques heures avant que les invités arrivent !!

Oui sire, je me dépêche ! Mais la charrette est lourde, marguerite n'aurait pas pu nous aider?


S'arrêtant nette, le blondinet manqua de se prendre un valet en plein combat avec une charrette remplit d'alcool et de fleures en tous genre. Il le menaça du regard en dodelinant son doigt devant lui.

Si-mon Si-mon ... Pensez-vous mon cher, que je vais prendre le risque de ramener Marguerite pour quelques mètres séparant l'auberge de l'église?

Ma foi sire ...

Nous sommes d'accord !

.. Et bien il restait tout de même votre cheval non?

Zigzag n'est pas un cheval de trait, quand comprendrez vous cela ! Alors arrêter de gémir, vous n'êtes pas étalon pour autant !

Excusez moi sire...


Et Voilà que le Campiglio fonçait en direction de l'église Saint-Germain l'Auxerrois, un écureuil toujours dans les pattes, poursuivit par un valet maigrichon à moustache aux gémissements très peu masculin.

Dimaro avait eu l'honorable honneur, le privilège privilégié, l'immense immensité, que dis-je, la généreuse générosité de ce voir offrir une offre d'un plaisir plaisant afin d'officier le mariage de son amie de toujours avec euh ... l'autre bourru qui lui servait de porte bague. Même si ce fusse un supplice de concevoir sa sœur de cœur avec le bourreau du même organe, l'amitié avait pris le dessus pour rendre à Lynette ce service ... Puis faut dire qu'on s'impatientait un peu de la voire vieille fille ... Vaut mieux mal marié que seul, non? ... non ... mais dans ce cas de toute façon comme on dit, y'a pas l'choix !

Et le voilà donc, ouvrant en grand les portes grinçantes de l'église afin d'enlever cette odeur habituelle de renfermée mystique. Mais pourquoi toutes les églises sentent les pieds de la mère Michelle? Haa ça c'est un secret de moine ... Pauvres naïfs qui croyez que ceux-ci prient une fois les portes fermées !

Bref, le pas-curé-mais-du-moins-théologien-habilité avait refusé de mettre une soutane ou robe pour vieux pervers renfrognés dans les ordres. Cela lui était pour le coup inconcevable d'officier comme un vulgaire moine au vu de l'ampleur du mariage ! Et aussi car la marque DIM ne fait pas dans les toges de clerc mais dans la haute couture italienne. - Page de Pub: Pour tout article de la marque Dim ou D&C acheté, la bouteille de noisette est offerte pour seulement 1 écus de plus. Offre soumise à condition dans la limite des stocks disponibles - C'est ainsi qu'il c'était vêtue d'une sobre chemise et de braies sur mesures tout de blanc aux coutures dorés. Seul les lacets de sa chemise étaient d'un rose fushia, petit clin d'œil à son amie.

Il attendait quelqu'un pour l'aider à organiser la cérémonie et cette impatience le rendit quelque peu nerveux, ce qui se retourna bien évidement sur son valet.


Siimooon ! ...Où est-il encore ce bougre de gland... Sim..

Je suis
- poussant un tonneaux - iiiici ... fiou ... sire !

Tu as finit de t'amuser avec ces barriques oui ! laisse moi vérifier le vin, toi va compter si il y a bien deux roses sur chaque banc !


Le valet leva la tête et contempla les longues rangées de bancs, avant de lâcher dans un long soupire.

Comme vous voudrez siiiire ...

Oui je le veux ! Alors dépêche toi, les premiers curieux vont bientôt arriver et j'ai même pas encore gouté quel vin je vais pendre ...

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Mu1ere
Elle arriva sur sa charrette tirée par son fidèle mais si vieux canasson, le tout bringuebalant de toute part et révélant ses reflets d'ors et d'argents. La prêtresse descendit avec une énergie vive de la dite charrette, lassant sa canne sur le siège se disant qu'elle pourrait la faire chercher au cas où.

Si Mu était là c'est que l'évènement était de taille.
En effet, elle avait bien pensé que la chose se produirait un jour mais lorsqu'elle voyait Erw a part l'envie irrépressible de lui tirer les couettes, de la prendre dans ses bras en la serrant fort et de ravaler l'envie de lui dire; tu ne changera jamais ma chérie!
Elle se demandait souvent quand la belle a la plume sagace trouverait chaussure a son pied?! Mais au delà de cela qui arriverait a supporter son envie de courir le monde et de soulever les pierres que personne ne voulait qu'elle soulève?!
Donc l'évènement était inespéré et inattendu!
Ce qui valait a la vieille dame ce déplacement et cette fièvre dans tous ses préparatifs et la valeur qu'elle y mettait car a part le fait que son Erw chérie était une de ses n'Enfants, elle était sa marraine, hé oui, elle la grande prêtresse avait choisie Lynette pour marraine et ne l'avait jamais regretté.
Donc Mu était d'une grande inquiétude mais également dans une joie qui la transportait un peu trop selon ses réflexions.

L'Église était ouverte et elle pensa que son fils Dimaro devait être en pleins préparatifs, lorsqu’elle vit quelques tonneaux n'attendant qu'une chose...qu'on les pousse pour mieux les ouvrir plus tard.
Mu réfléchit et se dit que finalement plus tard était une idiotie! Pourquoi laisser gâcher un si bon vin, hein, j'me l'demande! se dit-elle.
Ainsi sortant son gobelet de sa sacoche, elle ouvrit un robinet qui ne demandait qu'a céder et tira un vin aux couleurs vermillon, elle porta le gobelet a sa bouche lorsqu'elle reconnu Dimaro s'adressant a Dieu sait qui mais elle n'aurait pas aimé être a sa place!

Elle gouta le doux breuvage et son palais lui répondit que son fils chéri avait toujours aussi bon gout. Héhé
Alors au détour de la porte du lieu saint, Dimaro arriva d'un pas décidé...
Bonjour mon Dima, viens dans mes bras que je t'y sert et te zouille!
Les bras grand ouvert et toujours le gobelet a la main, la Muman qu'elle était ne demandait qu'a accueillir son blondinet de fils.
Dimaro
Se dirigeant vers les tonneaux éparpillés un peu plus loin dans les bas cotés de la nef, il ne manqua pas de voir une dame en puiser un bon gobelet. Non mais c'est qu'on venait piller ses tonneaux nomého ! Et plus il s'approchait, plus il avait cette impression de déjà vu ... Jusqu'à reconnaitre avec stupeur le visage de ça Muman. Tout sourire et encore plus lorsqu'elle lui tendis les bras.

Bonjour mon Dima, viens dans mes bras que je t'y sert et te zouille!

Oh mon Aristote !!! Mu, Je pensais que tu n'arriverai jamais à temps mais tu me surprendra toujours ! Tu n'a rien dis à Lynette pour la ... "Surprise" ?

Il la serra dans ses bras et la bisouilla généreusement, comme un fils retrouvant sa mère.

Je vois que tu ne perd pas le Nord si je puis dire ainsi d'une sudiste ... A peine arrivée que tu reprend les bonne vieille habitudes d'alcoolique Mayennais ...

Il lui sourit avant d'ajouter.

Tu es radieuse ! Il faut que tu me donne ton secret pour rester aussi jeune !
Sinon, que dis-tu de ce vin là? Pas trop corsé pour commencer l'office? Oui car je comptais partager un vin différents à chaque étapes vois-tu ...


Surexcité par tant d'événement, le mariage, sa sœur qui se marie avec son bourreau, sa muman qui les rejoins, le blondinet ne savait plus où donner de la tête. Mais les préparatifs devaient être finit avant midi. Ni une ni deux, ils goutèrent avec insistance chaque vin, et une fois la vision quelque peu trouble, ils allèrent préparer l'hôtel tant bien que mal.

Un grand drap blanc avait été disposé sur l'hôtel surplombé d'un nappage rose glissant jusqu'à terre pour laisser apercevoir les blasons des deux futurs mariés.

Le pupitre, tout de roses décoré, présentait un livre massif de cuire à la reliure dorée. Le livre des Vertus que Dimaro c'était vu offert par feu son éminence Poltau au séminaire saint-Louis. Des morceaux de vélins avaient été disposé entre les pages afin de lui faciliter la lecture. On pouvait voir sur l'un écrit "moment de la question qui fait douter, 100 points pour un non", un autre avec "C'est là qu'on chante tous ensemble pour pas attendre ceux qui connaisse pas le crédo", ou bien même "Moment du Chateau latour, mais que après le sermon !".

Il était presque midi et les préparatifs semblaient au point à quelques détails près dont Mu se chargeait. Quelle équipe efficace se dit-il. Les invités allaient pouvoirs arriver. Faut-ils encore les prévenirs du commencement ... Oh oui mince il avait failli oublier ! Cherchant son valet des yeux il cria.


SIIIMOOOON !! Vite vite ! monte monte ! Il faut sonner les cloches ! Il faut sonner les cloches !

Simon trainant le pas, se demandant pourquoi son maitre lui disait tout deux fois, il n'était pas cloche pourtant ... mais finit par ouvrir de grands yeux en saisissant avant de répliquer.

Mais .. mais .. je ne sais pas sonner les cloches !

Débrouille toi ! Tu n'as qu'à foncer dedans si il le faut ! Allez ! Et que ça sonne !!
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Mu1ere
après les embrassades, était venu un temps bien plus sérieux, celui de gouter le vin qui servirait pour la cérémonie et là il avait fallu vraiment gouter et gouter car l'indécision était grande et lorsque enfin Dimaro et elle était arrivés a une décision, il lui semblait qu'elle avait peut être trop gouté héhé.
Elle ne savait pas si elle allait donner sa recette de sa "Likeure de châtaignes" mais elle allait y réfléchir... ça dépendrait du nombre de vins auxquels elle pourrait gouter dans la cave de Dimaro...oui, ça dépendrait!
Mais qu'a cela ne tienne, la tête dans un tonneau d'eau qui trainait par là, elle réveilla son esprit légèrement embrumé. Le soleil lui flatta l’œil, elle regarda sa chariote et se dit qu'il était grand temps de se mettre au travail!

Elle avait préalablement pelé quelques roses qu'elle avait gardé au frais sous les torchon dans un panier qu'elle avait joliment décoré... elle le déposa sur un banc a l'entrée de l’Église, pensant qu'une amie de Erwelyn se ferait un devoir de parsemer le chemin de la mariée de pétales roses.
Elle sortie les bougeoirs et les disposa partout dans l’Église.


Elle arrangea a sa façon les bouquets que Dimaro avait déposé au début de chaque banc et partie déposer les cierges décorés qu'elle avait ramené de Bayonne pour l'autel...
Quelques fleurs par ci par là... ... et le tour était joué au moins pour la décoration des fleurs.

Elle déposa ses coupes arrangea par ci par là, balaya, essuya et frotta.
Quand elle se retourna la belle vision qu'elle eut du tout ... oui elle était satisfaite et les cloches pouvaient être sonnées!

Mais elle entendait Dimaro et son..."esclave" disserter sur les cloches a sonner... n'attendant pas la fin de leurs palabres, elle partie dans le clocher, elle adorait sonner les cloches, c'était une joie dont elle ne se passait pas.
Elle prit son mouchoir, l'enveloppa dans sa main droite, sauta et tira de toutes ses forces sur la dite corde en se balançant, se laissant voler par la force de la cloche qui se balançait. C'était le seul moment où elle pouvait se prendre pour l'oiseau qu'elle n'était pas.
Elle vit son corbeau Dokmar se poser sur le clocher, il connaissait le signe de se rassemblement et ne manquait pas d'être présent sachant que son amie était là.
C'est qu'il avait grossit encore le bougre et Mu se demandait où il prenait sa nourriture tellement il devenait gros mais pour le moment l'heure était a la joie et elle sonnait encore et encore...



(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))
Marylune
Toujours à l'auberge de la Truie qui file.

Hiiiiiiiiiiii!

Les cloches sonnaient! Déjà!! Mais où était Vax?
Marylune laissa Lynette de côté. C'est triste, je sais, quand l'une de tes demoiselles d'honneur te laisse tomber pour ton futur mari, mais là, c'était pour son bien.

La rouquine toute vêtue et toute habillée (faut suivre hein! Ça se passe encore à l'auberge!) fila dans le couloir à la recherche de la chambre de son cousin.


Il serait bien du genre à s'être enfermé dans sa chambre pour attirer l'attention celui-là...

Une fois arrivée devant la porte de la chambre en question, Marylune cogna trois coups.

C'est moi! Je peux entrer?

Vous savez ce qui trottinait dans la tête de la rousse? Le fait que Vaxilart devait arriver à l'Église avant la mariée et surtout, le plus rapidement possible. Il était déjà en retard le bougre! Ou alors, c'était Dimaro qui était en avance... Vous avez déjà vu un diacre gâcher le mariage qu'il officialise lui-même? Non? Ben c'est ce qui pourrait se produire quand le diacre a une amie et que cette amie veut épouser son ennemi. Vous commencez à voir le tableau, là, hein? C'était un mariage dangereux... on aurait du prévoir deux gardes du corps au Duc de Saint Fargeau au cas où le diacre attenterait à sa vie en pleine cérémonie. Ou un goûteur aussi! Zut! Pas de goûteur!


Vax?

Pas besoin de ''Votre Grâce'' en privé! Quand même! On est entre cousins!
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En deuil
Aimbaud
[Coche Corbigniesque]

Et c'est ainsi que Robin, l'assistant du Chevalier du Chaos, soudoya l'infâme Teuton-lépreux pour qu'il les mène au repère du Monstro-Trépanateur qu'on leur avait commandé d'occire, pour libérer les villageois de son oppression dévoratrice. Car il faut savoir que la Bête demandait un tribut de 300 jouvencelles par repas, et cela commençait légèrement à dépeupler la région.


Aimbaud cessa un instant le récit pour étouffer un bâillement dans son poing. Puis il jeta un coup d'oeil par la fenêtre du coche où se déroulaient les façades parisiennes, espérant à une prompte arrivée, car il craignait de ne pas trouver de fin au conte que Yolanda lui avait réclamé et qu'il avait cru capable de la faire s'endormir... sans succès... La damoiselle de Molières restait d'ailleurs très attentive et souriante, braquant sur son frère des yeux papillonnants qui réclamaient la suite.

Le Chevalier du Chaos dégaina donc son Épée-fusion — celle qui tranchait les montagnes comme de la margarine — et il entra dans la caverne du Monstro-Trépanateur, suivit de Robin qui, lui, n'était protégé que par un Fléau de poche, à peu près grand comme ça... Mais il trouvait que c'était plus pratique pour les voyages.

L'arme de Robin était l'intelligence, et sur le plan des armes il était essentiel pour l'équilibre de l'histoire qu'il ne vole pas la vedette au Chevalier du Chaos. Parce que merci, mais déjà que les filles avaient tendance à le trouver plus sympa, en raison de ses collants moulants...

Les cahots de la route ralentirent sur les pavés parisiens, signe annonciateur que le cocher était en train de chercher une place pour se garer.


Ils n'avait pas fait quelques pas dans le souterrain que l'infâme Teuton-Lépreux referma la porte sur eux en leur disant "Vous ne sortirez jamais vivants de l'antre du Monstro-Trépanateur ! MUAH Ah ah ah ah."

Aimbaud appuya le rire maléfique en terrifiant sa soeur avec des yeux écarquillés. Puis la porte du coche s'ouvrit, signifiant l'arrivée et le jeune Josselinière sauta à pieds joints à l'extérieur pour éviter de se prendre une beigne de la petite main potelée.

Hin hin hin. Alors ! C'est là le mariage ?

Coup d'oeil alentour. Les voici sur le parvis de l'église.
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Dame Jeanne, ma plus fidèle compagne.
Yolanda_isabel
On aurait dit d’une femme normale qu’elle est alanguie, il est question de Yolanda, qui n’est autre que vautrée tout bonnement. Vautrée de toute sa petite taille sur la banquette entière puisque les domestiques ont été relégués à la place qui est la leur, c'est-à-dire, les communs de l’Hostel Josselinière, alors la banquette est libre en face de celle qu’occupe Aimbaud. Vautrée donc, avec la main en guise de support quand le coude s’enfonce dans les coussins, main qui soutient la petite tête de poupée pour ne pas abîmer la coiffure extravagante qui est la sienne.

Une femme normale aurait bu les paroles de ce jeune homme, beau comme un Dieu, en imaginant une toute autre scène, il est question de l’Etoile angevine, qui quant à elle, considère son frère comme un Dieu au de-là même de sa beauté, mais qui imagine très bien la scène dont il est question, absorbée dans les péripéties du Chevalier du Chaos et de Robin, son acolyte aux collants trop moulants.

Mais là, où la femme normale a de la chance, c’est que le conteur n’est autre qu’un grand frère normal qui se respecte et donc, qui fait suer sa petite sœur. Et c’est bel et bien le cas ici quand il la surprend par ce rire terrifiant qui lui amène des sueurs froides dans le dos, jusqu’à ce qu’elle se reprenne.


-« La vérité, je vais t’maraver ! T’es trop un blair’ ! »

Et la beigne de voler dans l’air quand il s’esquive. La vérité ? Elle l’aime trop pour le frapper vraiment, elle l’aime trop pour se vexer vraiment, et quand elle descend à son tour du coche, le bras de son aîné est recouvert du sien, plus potelé quand celui d’Aimbaud est musclé. La main libre vient lisser le toupet de la plume qui orne les boucles blondes.

Noire la plume, comme la tenue du reste. On ne se refait pas. Même au bras d’Aimbaud, le deuil est là, toujours là. L’étalage de richesses aussi d’ailleurs.
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