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[RP] Église Saint-Germain-l'Auxerrois

Guillaume_de_jeneffe
Non mais, sérieux, pourquoi les gens choisissent toujours les guerres pour se marier, faire des fêtes, bref, tout faire sauf trancher du félon ? Car v'là t'y pas qu'après une cérémonie du lys et une foire aux chevaux, il se trouvait convoqué dans une église parisienne pour le mariage d'un duc de Bourgogne qu'il n'avait jamais rencontré et d'une baronne mainoise croisée à une paire d'occasions. Occasions marquantes, certes, pour le moins, mais tout de même... Bref, heureusement pour la convenance, le chevalier était parvenu à libérer une fenêtre de disponibilité – comme on ne disait pas encore – pour cavaler jusqu'à la capitale du royaume, crevant sous lui une paire de choses qu'on avait osé appeler chevaux.

Heureusement que la tour Saint-Michel conservait, outre un arsenal non-négligeable, une caisse où reposaient certains des vêtements que le Flamand avait l'habitude d'utiliser pour ses visites parisiennes. Le temps d'y faire un saut, de grimper quatre à quatre les escaliers, de choisir un pourpoint d'azur de façon très convenable, d'y ajuster chausses, poulaines et chaperons, d'y déposer le collier du lys et vogue la galère. On allait à Saint-Germain, pas à Saint-Paul-de-Léon. Inutile donc de garder épée, cotte de mailles et autres joyeusetés. Une dague à la ceinture ferait l'affaire.

Puis, hop, direction le Louvre, crochet à dextre, et on y était. Pas la grosse foule. Ouf, ça éviterait de se polir les empreintes digitales à force de serrer les mains d'une tripotée d'inconnus qu'il fallait à tout prix éviter de vexer sans même savoir pourquoi. Oui, car en fait d'assistance nombreuse, chamarée et variée, il n'y avait qu'un coche et deux gosses. On se la joue cérémonie intime dans une des plus grosses églises de Paris ? Pour sûr qu'il avait pas prévu ça en répondant « Oui » à l'invitation, le Guillaume.

Après une seconde d'hésitation – genre « Euh, c'est vraiment ici ? À moins que... on m'aurait pas poser un garenne par hasard ? » –, il glissa de cheval et se dirigea vers les moufflets. Ça lui permettrait toujours de passer le temps.


- Le bonjour, Guillaume de Jeneffe, Grand Escuyer de France, invités des époux. Et vous êtes ?

Comme quoi, il était plus facile d'aborder une baronne en taverne entre deux cruches de jus de chaussettes que les Tourangeaux osaient appeler bière que de faire des civilités sur le parvis d'une église...
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Marineblanche
De nouveau, Marine Blanche pousse un soupir. Qu'est-ce qu'elle a fais d'accepter d'accompagner Angelyque? La Mirandole est tout juste invivable car elle ne cesse de répéter qu'elle n'a pas envie de voir la femme qui va épouser son père, que cette femme veut la mettre au couvent. La gamine, elle doit faire et dire quoi? Rien. Juste se contenter de dire des "oui" ou d'hocher la tête.
Et voila que la Duchesse du Charolais recommence son monologue. Elle n'est pas sortie de l'auberge, cette pauvre gamine. Sans parler que son épaule la fait de nouveau souffrir depuis sa chute de cheval. Il est couume de dire qu'au Moyen Age, les enfants vagabonds ont des carences. C'est le cas de Marine. Son épaule en est la preuve. Combien de fois qu'il la fais souffrir depuis deux ans? Elle ne saurait le dire.

Après avoir hôcher la tête, la gamine regarde autour d'elle. Où elle se trouve cette fichue Eglise? La petite fille se frotte les tempes. Difficile de se concentre quand une Duchesse n'arrête pas de râler et surtout quand elle ne fait rien pour l'aider. Elle appelle un passant et lui demande le chemin. Comme elle n'a jamais de chance, elle tombe sur un italien qui parle tellement fort qu'elle se demande s'il ne l'engueule pas. Nouveau soupir.

Son regard se pose sur une gueuse qui se promène par là. Au vu de ses habits, c'est sans doute une servante. La petite demande. Miracle. Elle sait. La gamine et la Duchesse continuent leur route. En même temps, elle n'aurait pas dû demander son chemin car une Eglise, ça se trouve toujours ou presque.

Enfin, la petite fille met un pied à terre et l'autre ensuite. Sur le parvis de l'Eglise, elle peut voir trois personnes. Bizarre. Ces visages lui disent quelque chose mais elle les a vu où? En tout les cas, il faut qu'elle aille les saluer sinon la Mirandole va encore piquer une crise et là, elle a eu sa dose la môme.

Elle s'approche, avec la Duchesse Angelyque qu'elle a aidé à descendre par ailleurs, des personnes et elle s'incline légèrement en plaquant contre elle l'épaule qui la fait souffrir.


Bien l'bonzour...

Un regard bref vers la jeune fille et surtout son étalage de richesse. Ne pas regarder. Heureusement que ses parents ne sont pas là sinon ils lui mettraient leur pied dans ses fesses pour laisser échapper tant d'opportunité de voler ce genre de choses parce que déjà, elle n'a jamais volé quoique ce soit à la Duchesse Angelyque. Juste un essai de chapardage de bourse mais elle a échoué.

Un regard vers sa "patronne".
C'est à elle de décider de la suite des évènements.
Eloin
Elle avait hésité à pointer le bout de son nez, la mainoise devenue guyennoise, puys limousine.

Pourquoi ? Parce que si elle ne s'était point rendue à Paris pour consulter un document se trouvant aux archives de l'Académie Royale, elle ne serait pas tombée par hasard sur la publication de bans.
Parce qu'elle n'avait point reçu de carton d'invitation, comme cela se faisait ordinairement pour les mariages nobles, et qu'il fallait souvent montrer le faire-part à ceux qui gardaient l'entrée de l'église, pour éviter les importuns ; et qu'elle redoutait de se voir refuser l'entrée, puisqu'elle n'avait point été conviée personnellement.
Parce qu'elle avait quitté le Maine depuys si longtemps, que nombre de proches de la future épouse -voire la mariée elle-mesme- risquaient bien de ne pas la reconnaître, et de se demander qui était l'inconnue qui avait osé joué les invité surprise.
Parce qu'elle se doutait que, parmi les convives, il se trouverait certainement beaucoup de gens qu'elle avait rencontré du temps où elle vivait en Maine, qu'elle avait appris à apprécier à leur juste valeur au fil du temps, et qu'elle n'avait jamais eu le courage d'entretenir un semblant de correspondance régulière avec les plus appréciés.
Parce qu'elle ne connaissait le futur époux que de nom.
Parce qu'elle se retrouverait au milieu d'un cortège de nobles tous plus titrés les uns que les autres, et qu'elle se sentirait forcément mal à l'aise, tant elle avait renoncé à fréquenter les grands de ce monde le jour ou elle avait définitivement pris le voile des moniales. Certes, elle avait naguère fréquenté nombre de nobles gens, du temps où elle était dame de parage d'une certaine duchesse navarraise, mais avait-elle encore sa place parmi tous ces titrés, elle qui n'était qu'une simple femme d'église, tenant en vassalité un petit lopin de terre en Guyenne ? Elle venait parfoys à en douter, et à se dire que, finalement, s'éloigner des grandes réceptions et des faux-semblants ne l'empêchait nullement de vivre. Pourtant, parmi ces nobles, elle s'était fait des amis, et des connaissances qu'il luy plaisait de revoir, de temps à autre.

Elle avait tourné et retourné dans sa teste toutes ces raisons durant une de ses nombreuses nuits d'insomnies, avant de prendre sa décision : elle irait, et tant pis si elle se retrouvait à la porte de l'église. L'envie de revoir certains mainois, de voir ce qu'ils étaient devenus, peut-estre mesme d'échanger avec eux quelques mots, était trop forte pour qu'elle passe à côté de l'occasion.
Alors elle avait prolongé son séjour parisien de quelques jours, pour pouvoir assister à la noce. L'aubergiste avait bien rechigné quelque peu en apprenant qu'elle gardait sa chambre plus longtemps que prévu, arguant qu'elle le prenait de court, mais quelques pièces déposées sur le comptoir de son office, et un sourire achevèrent de le convaincre. C'est donc en toute tranquillité que l'abbesse put prendre un bain bien chaud, avant de revêtir ce qu'elle appelait sa "tenue d'apparat", la seule tenue purement civile, qu'elle avait gardé après sa prise de voile. Les autres, elle les avait vendues, et l'argent luy avait servi à financer son voyage jusqu'au Limousin.
Un sourire luy échappa, appuyant les quelques rides qui fleurissaient à la commissure de ses lèvres, tandis qu'elle observait son reflet dans le miroir accroché au mur. Le vêtement luy allait encore fort bien, la teinte verte du damas rehaussait le sinople de ses yeux, et le blanc de la chemise en flanelle et de la coiffe rappelait son éternel deuil, et son statut de religieuse. Elle passa à son cou sa médaille de baptême, seul bijou qu'elle s'autorisait à porter, et chaussa les mules à bout plat qui accompagnaient la robe. Puys, satisfaite de sa mise, elle quitta l'auberge, sous le regard amusé de l'aubergiste, qui ne l'avait jamais vu autrement qu'en costume de religieuse.

A pied elle fit le chemin qui la séparait de l'église Saint-Germain, évitant soigneusement les rues réputées mal-famées. Un petit groupe se trouvait sur le parvis, tandis que les cloches sonnaient à la volée, signe qu'elle ne s'était point trompée de jour.
L'abbesse salua d'un respectueux hochement de teste les quelques personnes assemblées là, puys les dépassa pour entrer dans l'église. Elle s'arrêta sur le seuil, agréablement surprise par la beauté et la quantité de fleurs qui ornaient la nef, et se signa en fixant les statues d'Aristote et de Christos. Enfin, elle remonta l'allée centrale, pour s'installer sur un banc, à mi-chemin de l'autel. Ainsi les familles des futurs époux auraient toute la place nécessaire pour s'installer sans que sa présence ne gêne, et elle ne se trouverait point trop loin pour ne rien manquer de la cérémonie.

Ne restait plus qu'à patienter, ce qu'elle fit en se plongeant dans la prière, comme elle en avait l'habitude.

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Illustrations Religieuses
Erwelyn
[In da carrosse, encore devant l'auberge, en mode je boude]

Voilà, elle était pomponnée, habillée, coiffée, noeudifiée dans tous les sens, et avec une grosse, une énorme, une gigantesque boule au ventre.
Non, pas le genre de boule qui vous prend parce que vous êtes angoissée parce que ça va être le plus beau jour de votre vie. Plutôt le genre de boule qui vous prend quand quelques heures à peine auparavant l'affreuse nouvelle vous est revenue en pleine poire : non, vous n'êtes pas amoureuse de votre futur mari et pire que ça, vous le vomissez.
Rappel des faits, pour ceux qui n'étaient pas devant leur téléviseur :




Il était une fois Lynette.

Un beau jour de septembre, la poney rose porte bonheur à huit doigts se pointe en Périgord, rejoindre ses amies ponettes.
Sur la place du village, alors que d'une voix guillerette et enchanteresse elle appelle ses amies, voilà que l'horrible Vaxilart arrive derrière elle. Echange de méchancetés protocolaires : "Vous êtes vieux et moche" "Et vous vous finirez vieille fille".
Sur ces mots d'amur, Mahaut arrive, en criant haut et fort son bonheur de retrouver son Erwelyn.

Et là, c'est le drame, et on en parle jamais assez.

Donc là, voici que Vaxilart, pris par on ne sait quelle idée complètement IDIOTE, annonce à Mahaut – oui à Mahaut, vous avez bien lu – qu'ils sont fiancés. Ah, ah, fiancés, la bonne blague.
Sur ce, Mahaut crie. Ce qui, forcément, fait venir Orka. Oui c'est ça, la blonde aux gros seins.
Pour continuer dans l'allégresse générale, voici que môssieur annonce maintenant haut et fort que Lynette est enceinte.
O joie, ô désespoir, voilà que le piège se referme sur elle, la laissant abasourdie. Pire, le fou continue à jouer cette comédie et se refuse à dire la vérité à ses amies.
Ses amies ivres de joie, Lynette ne se résout pas à leur annoncer leur méprise. Enfin surtout le mensonge de l'autre Mirandole.

Et voici comment tout commença…

Vaxichou, car c'était son nom, mit le feu à la chambre de sa future suzeraine le jour de son anoblissement après que Lynette l'ait enfermé dans la pièce. Mahaut, persuadée qu'un complot était fomenté en secret pour assassiner les deux amants et empêcher le mariage, le sauva bravement en bousillant une de ses plus belles robes. Un geste assez glorieux pour être rapporté ici.

Après avoir scié les marches d'une auberge, la deuxième tentative de faire disparaître Vaxichou avait donc échouée. Il n'alla pas non plus se balader dans la forêt là où elle avait creusé un grand trou recouvert de feuilles.

Entre temps, rappelons que nos chères poneyttes pensaient Lynette enceinte, ayant copulé avec un vase et attendant une cigogne. Jour après jour, l'étau se refermait sur la pauvre mainoise. Ygerne, sa jeune chambrière, l'aida à confectionner un leurre, qui fit d'elle une femme en cloque durant des mois.
Mais comment faire une fois le terme arrivé, c'est à dire à peu près onze mois après ?

Commençant à perdre sacrément la boule, Lynette se décida à faussement accoucher en Anjou, là où elle savait qu'elle pourrait trouver quelqu'un pour l'aider, moyennant finances.
La faiseuse d'ange arriva alors avec un bébé bleu, ayant perdu la vie quelques heures plus tôt à la naissance. Lynette, choquée par ce petit corps sans vie, perdit complètement les pédales et se persuada que c'était bien elle qui l'avait mis au monde, et que son futur ne lui pardonnerait pas. Aristote les avaient punis tous deux pour avoir fauté, c'était sûr.

Après plusieurs semaines de deuil, ses amies la persuadèrent qu'il fallait à tout prix organiser ce mariage, afin qu'ils s'unissent devant le Très Haut et qu'enfin ils puissent faire un bébé rose. Et Lynette acquiesça. Vaxichou, quant à lui, était injoignable, mais sa cousine Mary lui assura qu'enfermé dans une pièce de son château, il faisait son deuil en pleurant à longueur de journée.
Jusqu'au jour où il lui envoya une missive, lui faisant part de sa hâte de se marier.
C'était il y a quelques semaines de cela.

Enfin, ils obtinrent tous les documents et les autorisations nécessaires après des kilos de parchemins envoyés et le jour fut fixé. Lynette l'attendait avec hâte, ne se doutant pas une seconde de cette folie qui l'avait happée depuis la vue de ce bébé bleu en Anjou.

Et puis il y avait quelques heures de cela, Ygerne, par une seule petite phrase, avait tout fait remonter. Elle ne l'aimait pas, ce Vaxichou. Elle le détestait même. Et elle se détestait elle même pour avoir laissé s'installer cette folie. Depuis lors, le temps filait à une vitesse folle, les filles papillonnant autour d'elle pour la préparer, et la baronne cherchant la meilleure des solutions pour s'enfuir, ou pour réussir à tuer le duc avant qu'ils n'aient pu lancer le oui fatidique. Mais tout ça semblait assez compromis.


Alors oui, alors même qu'elle venait de s'installer dans le carrosse, rideaux fermés, et que le cocher mit en branle le véhicule, Lynette boudait. Les ponettes pensaient que c'était là lubie de future mariée, aussi le visage de la mainoise leur arrachait plutôt des sourires, voire des rires.
Et la seule chose qu'elle trouva à dire pour gagner du temps alors que les roues du carrosse ricochaient sur les pavés de la capitale, fut :


J'vous préviens, je descends pas tant que je suis pas sûre que Vaxichou est arrivé et qu'il m'attend devant l'autel !

Ouais, déjà ça. Parce qu'avec un peu de bol, il se pointerait pas. Et s'il le faisait, ça lui laissait au moins un petit temps de répit pour trouver une solution…
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.mahaut.
[Pimp my carrosse]

- *scrounch scrounch* Oooooh ch'était à la pichtache !
- Vous avez une tâche, là.
- PICHTACHE !

Aaaah, l'humour poney... On ne s'en lasse pas. Tant qu'on n'est pas limousin, ou auditeur forcé, ou juste compagnon de route ou de taverne coincé par la foule ou les lieues à parcourir, ou même juste un noble titré. Ou un artisan d'art. Ou un modiste. Attendez, non, on me fait signe. Non, les modistes, euh, ça va, ils tolèrent, rapport à l'argent que les poneys leur donnent régulièrement.
Tranquillement affalée dans le carrosse de la future mariée, coincée entre deux coussins (à votre avis, pour la couleur ?), Mahaut enchainait les macarons et les gorgées de gnôle. De la gnôle, oui. Il faut revenir aux classiques pour les grandes occasions.
De fait, elle commençait à se sentir vraiment bien. Lynette se mariait, les poneys étaient là, elle était bourrée et tout était rose. Le rêve, quoi.
Quand le carrosse s'arrêta sur le parvis de l'église (après avoir patiemment répété à la brune que les "demi-tours freins à mains étaient vraiment compliqués à gérer en plein centre ville et nécessitaient des chevaux de course"), elle refila la boîte de macarons à Anatole et regarda Lynette.

Ah.

Bon, le stress du mariage, elle avait connu ça. Est-ce que tout va être comme je l'avais prévu ? Est-ce que le buffet va plaire à tout le monde ? Est-ce que ma soeur va détester tous les plats vu que j'ai fait exprès de choisir ceux qu'elle déteste ? Est-ce que la cave va enfin être ouverte ? Est-ce que Papapair va verser une larme ? De fait, il en avait versé une. En voyant la cave, mais c'est une autre histoire.
Dooonc, Lynette était stressée.

- J'vous préviens, je descends pas tant que je suis pas sûre que Vaxichou est arrivé et qu'il m'attend devant l'autel !

Ça méritait une gorgée de gnôle. Et même une seconde. Pis jamais deux sans trois. Elle remit la flasque dans le décolleté.

- Bon. Après tout c'est normal, le marié doit attendre fébrilement son épouse. Bougez pas, j'm'en charge.

Elle poussa la porte du carrosse d'un bout d'escarpin. Anatole jaillit du carrosse et abaissa le marchepied. S'appuyant sur sa tête, Mahaut descendit du carrosse en gloussant et balaya la place d'un regard circulaire.

- Aimbaud !

Wesh, gros, il était là. Avec quelqu'une qui devait être sa soeur. Elle en avait beaucoup entendu parler mais ne l'avais jamais rencontrée. A vrai dire, elle la voyait plus... rose. Mais la rebellitude de la jeunesse, après tout... Elle même avait bien porté du vert, à une époque (des braies vertes avec des paillettes sur les fesses pour faire un message de recrutement à la maréchaussée. Quand on vous dit que le PA n'a pas toujours été mal fréquenté !).
Elle s'approcha donc du petit groupe en souriant et sans tanguer.
Voyons voir... Aimbaud, sa soeur, une autre gamine parfaitement inconnue accompagant manifestement une autre inconnue mais plus riche et...


- Bonjouuuur ! Vous êtes le père de la mariée sans doute ?

Hop, ça c'était fait, encore une gorgée et elle lui demanderait s'il était noble, hypra riche et plein de titres. Mais après la cérémonie, là elle était encore présentable.

- Mahaut de Nabinaud, enchantée. Anatole, faites une révérence pour moi, je ne peux pas, rapport aux talons et à l'émotion. Aimbaud chéri on ne s'est pas vus depuis... au moins ! Vous devez être la plus que fameuse Yolanda Isabel, n'est-ce pas ? Vous savez que ma marraine s'appelle Isabel ? C'est une hispanique alors il ne faut pas lui parler de mayonnaise mais je l'adore.

Bon, elle pouvait faire la discussion toute seule pendant 15 minutes sans effort mais elle se rappela ce qu'elle était venue faire.

- Excusez-moi de demander ça comme ça, mais vous n'auriez pas vu le marié ? J'ai une mariée à 8 doigts dans le carrosse qui attend qu'il l'attende qu'elle l'attende. C'est très compliqué.

Elle envoya Anatole dans l'église et le revit sortir en haussant les épaules. Hmm, un duc qui faisait son timide.


- Pardonnez-moi par avance... VAXICHOUUUUUUUU ! Il est un peu âgé alors il a pu oublier et il est sans doute un peu sourd. Les hommes mûrs que voulez-vous.


Elle jeta un coup d'oeil à l'inconnu.

- Je ne dis pas... Pardon. JE NE DIS PAS CA POUR VOUS.


Toujours bien s'occuper des personnes âgées. Elayne y tenait particulièrement.

- Vaxiiiiiichouuuuuu !

Bordel, elle avait encore envie d'une lampée. Mais en public devant des inconnus ça pouvait être mal vu. Des inconnus âgés, quoi.

- Ça vous embêterait d'aller tenir compagnie à la mariée ? Vous avez de l'expérience, vous saurez la rassurer, parce que là elle stresse grave. Vous arriver... VOUS ARRIVEREZ PEUT-ÊTRE A LA RASSURER.

Elle sourit à Aimbaud, sa soeur et aux inconnues, ravie de son stratagème élaboré. Une gorgée et un duc à marier. Rien d'impossible, en somme.




Désolée, j'avais zappé les derniers posts alors j'ai essayé d'intégrer les persos comme je pouvais sans tout refaire...

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Attia.
C'est un peu a la bourre que la gitane se présenta a l’église son petit mot d'invitation a la main.
Elle ne connaissais pas le marié, mais la mariée était sa cousine ou sa nièce, ou du moins un membre de sa famille et elle se devait de faire acte de présence.
Face a la foule d'amis et sans doute connaissances du couple, elle se sentit presque comme étrangère.
Elle repéra quelques visages connus qui la rassurèrent et s'installa discrètement.
Elle resterait le temps de présenter ses voeux a la mariée et elle s’éclipserait en espérant a son tour pouvoir mener a bien son propre mariage qui avait par deux fois été repoussé .
Marylune
VAXILART DE LA MIRANDOLE! OPEN THIS DOOR! GOD!

Le trac... oui, c'était ça qui faisait crier Marylune. Parce que le Duc, bah... il répondait pas. BAM BAM BAM! La porte fini par céder (tiens, ils étaient forts en démolition dans cette famille, vous trouvez pas?) et la rouquine, d'abord sous le choc, admira le dégât. C'était un truc de métal qui avait lâché... pas facile à réparer subtilement ça.

Oups...

La Baronne finit par regarder à l'intérieur... pas de Vaxilart. PAS DE VAXILART???? Marylune entra en panique. Les valises étaient toujours là. Son habit de mariage avait disparu. C'est donc qu'il était habillé... Comment aurait-elle pu passer à côté d'un homme en rose sans le remarquer? Il n'aurait jamais pu passer inaperçu beau comme il devait l'être. Non, il devait y avoir une explication...

HIIIIIIIIIIII!! VAXILART A ÉTÉ ENLEVÉ!!

Et voilà la Poney Rose qui entre affolée dans son carrosse.


Au mariage! Vite!
Et le marié?
VIIIIIIIIIIITE!!!


Au mariage, dehors:

Marylune s'était tordue les doigts dans tous les sens et respirait à peine. Comment allait-elle annoncer la nouvelle? Ohhhh... Lynette devait absolument ignorer la nouvelle. Il ne fallait pas énerver la marier. Non de non... il fallait retrouver Vaxilart avant qu'elle ne l'apprenne.
Et là: Miracle. Mahaut était dans la place. Elle devait bien se douter que c'était le carrosse de Vaxilart qui approchait vu les couleurs, mais voyez-vous, elle ignorait sûrement que le marié était absent.

Sans sortir du carrosse, Marylune fit signe à Mahaut de la rejoindre en gardant un minimum de calme, un faux calme qui vous ronge de l'intérieur et que vous fait éclater ensuite.

Quand Mahaut fut tout près, ce fut presque un enlèvement. Elle fit entrer de force la Ponette, referma la petite porte et adossa son amie contre ce qu'on pouvait appeler un dossier.


Mahaut... c'est une catastrophe... il ne faut pas le dire à Lynette...

Et c'est là, comme je vous l'avais dit, que Marylune éclata.

MON COUSIN A ÉTÉ ENLEVÉ!!!
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En deuil
Angelyque
La duchesse du Charolais avait comme tout le monde entendu parler de ce mariage. Il lui avait fallu d'ailleurs plusieurs jours pour digérer la chose. Avoir cette horrible femme comme possible belle-mère lui donnait des envies de meurtre. Installée dans les plus beaux appartements du Palais Jacques Coeur, à Bourges, elle avait longtemps ruminé le fait que son père, son papounet adoré, désirait prendre une épouse. Comme si l'amour de sa fille ne lui suffisait pas. Une dégénérée en plus, car Angelyque avait rencontré la Corleone. Et ne la voulait en aucun cas comme belle-mère. Plutôt prendre son père chez elle ou le placer dans un bon hospice.

De très mauvaise humeur, elle n'était pas à prendre avec des pincettes depuis plusieurs jours. Et ne s'était décidée à se rendre à l'eglise que lorsqu'elle avait reçu un courrier de sa cousine Marielune. Angelyque avait au départ detesté Marielune, de toutes façons elle detestait toutes celles qui pouvaient s'approcher d'un peu trop près du paternel. Mais, à la demande de celui-ci, elle avait accepté de lui donner une chance et d'au moins essayer d'apprendre à la connaître. Et elle avait été agréablement surprise, finissant par s'attacher à sa cousine adoptive. Car si la duchesse du Charolais était une Mirandole, c'était non par les liens du sang mais parce que Vaxilart l'avait adoptée voici bien longtemps déjà, malgré le fait qu'elle lui faisait souvent perdre son sang froid, ce qui stimulait finalement le vieux Vaxou et lui faisait garder bon pied bon oeil. Malgré tout un amour très fort les unissait. Plus que quiconque ne pouvait l'imaginer et la Charolaise se plaisait à écouter certaines rumeurs de dindes jalouses qui pensaient que le père haissait la fille. Il aurait peut être bientôt des raisons néanmoins.

Elle avait donc promis à MarieLune de venir et avait hâte de la revoir, leur dernière rencontre datait de plusieurs semaines, quand cette dernière avait débarqué à Chinon, au Fort de Coudray comme bon nombre de soldats à une réunion organisée par la Enece Morticinus. Alors que la Duchesse finissait de prendre son bain. D'après le commandant de l'armée, cela avait motivé les troupes. La Duchesse n'avait jamais su si c'était les effluves de lilas embaumant la pièce, sa crise de nerfs, ou son corps à moitié dénudé qui avait eu cet effet là. La réunion militaire avait eu lieu finalement. Et la Mirandole s'était vengée depuis de cette vexation.

Durant tout le trajet elle s'était défoulée sur Marine, qui avait du se débrouiller seule pour trouver le chemin de l'Église Saint-Germain-l'Auxerrois. Angelyque refusant de mettre le nez dehors et de parler à qui que ce soit.

Une fois qu'elles furent enfin arrivées, la Charolaise descendit du coche, aidée par Marine, la mine un peu crispée, un regard circulaire lui apprit que nulle personne de sa famille n'était arrivé, Marie Lune était bizarrement absente, sa fille Della certainement en train de courir les boutiques à la recherche d'une robe, son frère trainait certainement dans un tripot.

Son humeur ne s'améliora donc pas.

Si, quand même un peu quand elle aperçut les deux enfants Josselinière, un sourire attendri naquit sur ses lèvres et elle se dirigea vers eux, croisant le Grand Ecuyer de France, rencontré recemment à une cérémonie de dons de poulains. Cela tombait bien, elle n'avait pas eu vraiment l'occasion de discuter avec lui ce jour là
.

Bonjour à vous, nous nous sommes rencontrés quand j'ai pris possession d'Almaviva le poulain pure race espagnole du Haras royal, d'ici quelques jours, je jouterai avec lui au Lavardin, j'espère que nous ferons sensation. Vous souvenez-vous de Marine? ma Palefrenière, écuyère, et jeune fille de compagnie.

Du coin de l'oeil, elle observa l'arrivée du carrosse dont elle reconnut les armes de son père, se demandant quelle attitude elle devrait observer devant lui. Comment pouvait-il lui faire un coup pareil? Bien entendu la duchesse ignorait que son père n'était pas à l'interieur.
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Breiz24
Elle est…

A la bourre, mais d’uneuh force ! Grouillez Gontrand, secouez les chevaux !

Oui, parce que la rousse ne se déplace pas sans TOUTE sa petite famille, mais comme son mari déteste les mondanités, surtout quand il connait pas les gens, elle lui laisse la marmaille dans la chambre de leur auberge super classe, et elle se barre faire la fête/bâfrer des macarons/montrer ses robes. En général à Paris elle montre ses robes. Sauf quand c’est pour un mariage. Le seul auquel elle ait assisté à paris, c’est celui d’Elisabeth, et là, elle avait du montrer ses mollet pour galoper après la mariée qui s’était cavalé de l’église.

Ce jour là, elle espérait bien ne pas avoir à cavaler, en tous cas. A quel titre elle était invitée ? Pas bien sure. Peut être parce qu’elle avait croisé quelques uns de la bande des joyeux drilles à Sémur. Peut être parce qu’elle s’était usé les yeux (et la santé nerveuse) à coudre une tenue assortie aux couleurs de la mariée à Vaxou.

Et puis on ne ratait pas une occasion d’aller à Paris. Bon, en ce moment y’avait quelques détours à faire pour éviter les fronts, et on mettait à peu près deux fois plus de temps pour rallier la capitale, mais au moins, ça sortait un peu de l’ordinaire. Paris, donc. Une robe ADJ, et un coche qui galope (enfin les chevaux, pas le coche).
Arrivée express, elle pose un pied hors de la voiture. Yuk ! Elle contourna avec soin la charolaise (on croise vraiment de tout dans les mariages mondains !) et dévia vers le parvis. Elle espérait connaitre quelqu’un d’autre que Vaxilart… Bon sang mais c’est bien sur ! Forcément qu’elle viendrait aux épousailles du papounet !
Rassurée quant au pourquoi de la présence d’une de ses pires ennemies (oui, la rousse a la rancune drôlement tenace, aussi solide que l’amour qu’elle vouait à son Maitre en couture, aka la grande et Magnifique ADJ aka Dieu) à ce mariage, elle posa son deuxième pied hors de la voiture. Pour finir par presque se manger celle du Vax’ sur les mules en soie superchères qu’elle avait pris grand soin de protéger… dans le coche.


Nomédidonc Vaxou tu pourrais dire à ton cocher de conduire un peux mieux ! Regarde un peu mes goda… mes mules !

Oui, vous noterez l’effort : elle n’a pas braillé trop, trop fort, si bien que la voiture à pu l’entendre, les piétons immédiatement à coté aussi, mais pas les gens ailleurs, genre dans l’église, c’est déjà pas mal. Et en plus, elle a corrigé son langage in extremis. Elle se perfectionne. Un jour, elle y arrivera. Moi, j’y crois !
Vaxilart
Le Duc avait l’habitude de chasser, à tout le moins beaucoup que d’être chassé. Cette sacripaude de vieille sacoche en cuir de Cordoue, d’ancienne chambellan de pacotille, de salisseuse de pantalon était bien arrivé à ses fins.

Voilà qu’était pris qui croyait prendre. Et… comme tout homme se respectant fait dans ces moments là, on boit et on oublie ! Enfin, oublier n’était que le rêve d’une illusion. On n’oubliait pas le jour de ses noces quand même. Et alors, la seule solution restait à boire jusqu’à perdre connaissance !

Et c’est pourquoi ce mâtin, le Duc dormait encore; évanoui dans une flaque de boue au milieu des porcs. Entre le purin et le faible confort qu’offrait la vieille paille, on n’aurait pas espoir d’un meilleur lit en une telle journée.

On y aurait bien passé la journée… Mais, des cochons ça mort !!

-Aïeee!!

Par chance, il ne s’était pas endormis dans une tanière d’ours, et… rampant aussi rapidement que son corps fatigué le lui permettait, il évita le petit déjeuner.

Il ne restait plus qu’à rentrer chez soi… Et… Trouver un excuse pour son absence, il ne savait point trop quelle heure il était. Mais le Très-Haut n’aurait quand même pas la cruauté de le trainer devant l’autel… Espérait-il…
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Aimbaud
[Parvis de l'église]

Une petite troupe d'invités s'amoncelaient sur le pas de l'édifice. Vis-à-vis du Grand Écuyer de France, le jeune Bourguignon ploya dans une révérence et commença les civilités :


Aimbaud de Josselinière. Et voici ma soeur, Yolanda. Le duc Vaxilart est un grand ami de notre père. Quant à sa mirifique future femme, je la connais depuis l'enfance, elle a été mon mécène à une période harmonieuse de ma vie. Qui connaissez-vous, vous ?

Mais l'arrivée de...

MahAut-OH-OOooooOOooh !

... interrompit la conversation, car il est techniquement impossible de continuer quelque conversation que ce soit, quand on se met à rythmer l'arrivée de quelqu'un en ponctuant son prénom de bruits imitatifs de tambour et de violes basses (tout ça fait avec la bouche) et en agitant le bras dans les airs en pointant on-ne-sait-trop-quoi de l'index.

C'est un plaisir incommensurable que de vous revoir, dame de Nabinaud.

Il redevint sérieux et inclina le chef. Parce qu'il avait appris, pour sauver sa vie, à ne pas trop passer pour un angevin dans les milieux huppés. Mais un oeil attentif aurait pu remarquer que sa main droite exécutait un discret petit check dans le vide, avec une ondulation des doigts sur la fin. Signe de ralliement.

Puis il fallu saluer à son tour la Duchesse Angélique, du Charolais, mais nous tairons la métaphore qui tend à naître au coeur de cette narration, à propos de la généreuse race bovine. Car au fond, bien qu'il aimait à la taquiner, Aimbaud avait un grand respect pour la Mirandole. Il la salua donc avec un large sourire.


- Ça vous embêterait d'aller tenir compagnie à la mariée ? Vous avez de l'expérience, vous saurez la rassurer, parce que là elle stresse grave. Vous arriver... VOUS ARRIVEREZ PEUT-ÊTRE A LA RASSURER.

La rassurer de...? Oh bigre de fianchtre, l'époux avait déserté.
Aimbaud saisit le petit bout de main dodu de sa soeur et s'avança jusqu'au carrosse de la mariée, avec un air très peu naturel (car il savait aussi peu mentir qu'un parchemin-calque). Tenir compagnie : votre mission. Il toqua et se fit ouvri
r :

LynEEeeetteuh. Ce jour est hi-sto-rique, le temps s'y prête, et tu es ma-gi-strale dans cette te-nue. Je suis é-pou-stou-flé.

Séparer toutes les syllabes = gagner du temps.

Oh, mais j'y suis. Je vais entonner une petite chanson pour te relaxer. Hum hum hum...

Et il se mit à chanter acapella un air très populaire de la nouvelle génération :

"Tant belle est la nuit
Et si nous étions un peu fols ?
Oh joliette damoiselle
Me vient l'envie d'épousailles !
Est-ce cette flamme dans vos yeux ?
Est-ce rythme harmonieux ?
Qu'importe, ma dulcinée
Me vient l'envie de vous épouser !"

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Dame Jeanne, ma plus fidèle compagne.
Angelyque
Elle accueillit avec un grand sourire les deux enfants d'Erik et manqua de s'étouffer en écoutant la dernière suggestion d'Aimbaud

Tenir compagnie à cette ding....euh....?

La Mirandole ouvrit des yeux ronds comme des soucoupes, elle avait toujours su qu'Aimbaud avait un peu de sang angevin, mais là...il faisait fort. Mais à tout bien réfléchir, vu que son Vaxou d'amour risquait de se montrer borné et ne pas comprendre tout ce qu'elle avait à lui dire si elle parvenait à l'intercepter à temps avant ces épousailles...aller parler à la Lynette était peut être la solution....Elle se retint de serrer Aimbaud contre son coeur en lui ébourriffant les cheveux...ah ce qu'il ressemblait à son père en prenant de l'âge! elle se remémora toutes les fois où il l'avait fait sortir de ses gonds, lui ainsi que Cassian. Quelle belle époque!

Euh...la rassurer....mais avec plaisiiiiiiiiiirrrr!

Elle allait l'envoyer chercher bonheur au fin fond de la Turquie, la Lynette. Ca allait être réglé en deux trois coups de cuiller à pot. Il lui suffisait de lui faire croire que le vieux papounet l'attendait pour la lune de miel. La Charolaise était même prête à lui payer le voyage aller, c'est pour dire.

Tournant la tête de tous les côtés afin de chercher la mariée -ignorant au passage les teignes qu'elle n'avait en aucune façon envie de voir, d'ailleurs, qu'est ce qu'elles pouvaient bien faire là- avant de pâlir. Misère! l'une portait le même nom que la fiancée. Ce qui ferait d'elle une parente, certes éloignée, certes par alliance...adoptive...mais parente quand même..Oh Vaxou! qu'ai-je donc fait pour mériter ça?

Puis emboita le pas à Aimbaud et à sa soeur, elle improviserait une fois devant la mariée

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Marineblanche
Marine Blanche n'aurait pas dû venir à ce mariage car non seulement que la Mirandole s'est déchaînée sur elle mais elle s'ennuie aussi. Qu'est-ce qu'elle fiche au milieu de tout ces nobles? Elle accompagne Angelyque parce que celle-ci l'a embauché. La gamine regarde d'un drôle oeil les nobles car elle se rend compte combien les enfants de la rue et les enfants nobles ont un grand écart entre eux. Combien de fois le Balafré, le chef d'un groupe d'enfant dans la rue, a voulu aller castagner les enfants de nobles? Il les haissait. Pas Marine. Peut-être parce qu'avant d'être une enfant de la rue, elle était une enfant de paysan? Certains paysans détestent les nobles, c'est un fait mais d'autres les admirent secrètement. Si leur enfant peuvent se faire remarquer par un noble, ils sont les plus heureux. C'était le cas du père de Marine. Toujours à vouloir courber l'échine devant un noble, en esperant que celui-ci lui achète ses oeufs de poule ou autre. Après oui, elle a des nobles qu'elle aime bien comme Angelyque, Eusaias, Ellesya, Jusoor, Walan ou encore Alan. Ceux qui ont su trouver une petite place dans son coeur.

Parait-il qu'il faut aller rassurer la mariée? Pas Marine Blanche qui irait faire ça car d'abord, elle ne la connait pas et ensuite, elle en a pas envie. Surtout qu'elle n'a pas non plus envie de participer à ce mariage. Au début, elle était ravie mais après le défoulement d'Angelyque envers elle, ça lui a passé l'envie.
Ensuite, il y'a les nobles...
Ce n'est apparemment pas son jour.
Sans parler de son bras...

Un regard vers tout ce qu'il se passe avant d'hausser les épaules et de s'asseoir par terre. Après tout, elle s'en fiche. Elle sort de petits osselets de sa besace pour jouer avec. Quand il faudra qu'elle rentre, elle rentrera mais pour l'instant...
.mahaut.
Aaaaalleluiaaaaaaa ! Le carrosse du marié arrivait. On en extrayait le vieux, on le trainait devant l'autel, on extrayait Lynette, on la remaquillait, on l'amenait et en deux coups de choppe à tonneaux, ils étaient mariés. Et donc, on pouvait boire. Les meilleurs plans sont les plus simples. Mais bon, allez savoir pourquoi, ils sont aussi les plus rares. Au lieu de ça, chez les poneys on avait une mariée stressée, un marié disparu et... une rousse affolée.

- Héééééé, ma roooobeuh !

Non mais c'est vrai quoi ! Faire ça alors que les créatrices étaient à deux pas, en plus !


- Mahaut... c'est une catastrophe... il ne faut pas le dire à Lynette...
*voilà, elle a déchiré sa robe et elle ne veut pas que ça se voie. Non mais aussi, tirer sur des tissus aussi fins...*
- MON COUSIN A ÉTÉ ENLEVÉ !!!


Haussage de sourcil de la brune. Le marié était disparu. Enlevé. Le jour de son mariage. La question était "qui pouvait avoir envie de faire rater ce mariage ?". Et dans l'esprit fleur rose de Mahaut, la réponse était évidemment : "personne" ! Qui donc pouvait vouloir empêcher deux êtres qui s'aimaient de s'unir, hein ? A part en étant un très très très méchant affreux pas beau ? Ou... une héritière ? Voilà, on devait toucher le coeur du problème. Vaxichou était affreusement mal fréquenté niveau famille. Non pas qu'elle ait encore fait le lien avec le borgne pontifiant du PA, non, gardons-nous du grain pour la suite... Mais quelques évènements en Bourgogne l'avaient déjà alertée. Il y avait de la poissonnière fringuée chambellan chez Vaxichou.

- Bon. Premièrement, il faut rester calme.


Une rasade de gnôle.

- Ensuite, il ne faut rien dire à Lynette.

Une autre rasade et un petit mouvement de main pour soulever le voilage et regarder le carrosse rose. Aimbaud était sur place en train de gérer l'affaire. Elle cogna son coeur de son poing fermé avant de tendre deux doigts vers son sauveur. Wesh wesh forever mon frère.
Bon, il fallait désormais réfléchir.

Une autre rasade de gnôle.


- Si j'étais une riche héritière... c'est mon cas, bien entendu... Et que je voulais empêcher le mariage de mon père, papi, cousin, peu importe mais celui qui a les thunes. Qu'est-ce que je ferai ?

Une autre rasade.

- Evidemment, moi, je n'aurais jamais laisser cette situation arriver. M'enfin, là, il épouserait Lynette, c'est quand même merveilleux ! Mary, si tu devais retenir un homme de se marier, tu le mettrais où ?

Et sans même la laisser répondre, elle leva sa flasque presque vide.


- Je suis d'accord avec toi. Il va falloir vérifier les bordels. Et les caves. Je suis à sec. Bien, on prévient quelqu'un ou on fonce direct ?

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Marylune
- Bon. Premièrement, il faut rester calme.

C'est l'alcool qui lui donnait l'air calme? Ah ben c'est sûr, c'était pour ça que Mahaut ne s'affolait pas. Non, elle gardait son sang froid. Tant mieux!

- Ensuite, il ne faut rien dire à Lynette.
Ce serait bien la pire des bêtises!

Tandis que Mahaut regardait dehors, Marylune scruta les environs et remarqua tout ceux qui étaient déjà arrivés. Angelyque et Della étaient présentes. Ciel! Espérons qu'elles arriveraient à retrouver le pauvre Duc!

- Si j'étais une riche héritière... c'est mon cas, bien entendu... Et que je voulais empêcher le mariage de mon père, papi, cousin, peu importe mais celui qui a les thunes. Qu'est-ce que je ferai ?

La Baronne réfléchissait... se pourrait-il que...?

- Evidemment, moi, je n'aurais jamais laisser cette situation arriver. M'enfin, là, il épouserait Lynette, c'est quand même merveilleux !
Mary, si tu devais retenir un homme de se marier, tu le mettrais où ?


Comme il s'agissait de Vax:

Dans un bordel...?
- Je suis d'accord avec toi. Il va falloir vérifier les bordels. Et les caves. Je suis à sec. Bien, on prévient quelqu'un ou on fonce direct ?

Elles étaient faites pour s'entendre, hein!

On fonce! Cocher! Nous allons dans... ça s'appelle comment déjà? La Cour des Miracles? Dites donc! Vous qui êtes le cocher habituel de Vax, faites-nous visiter les bordels qu'il fréquente je vous prie!
Heu... oui madame...


Un autre regard à l'extérieur... le fils bâtard/plus bâtard n'était pas là... l'héritier dont parlait Mahaut qui voudrait s'en prendre au couple... c'était lui! Assurément!

Mahaut! S'il y a une personne qui m'a piqué mon héritage de Vax, c'est Flex! C'est lui j'en suis sûre!

Le carrosse s'avançait déjà dans des ruelles peu recommandables avec à l'intérieur, deux mignonnes demoiselles d'honneur vêtues de rose...
Qu'est-ce qui faut pas faire pour sauver un mariage!

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En deuil
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