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[RP] Église Saint-Germain-l'Auxerrois

Guillaume_de_jeneffe
Floraine... Quel nom étrange. Pas sûr qu'il en ait jamais rencontré une. Ou alors une seule. À moins que ce ne soit qu'une Florane, ce qui permettait des jeux de mots bien mois courtois que le premier prénom. Bref, en clair, le chevalier n'en aurait pas mis sa jambe à couper au feu. Mais quand même... Allez, il se décide à y songer bientôt. Parce qu'au milieu de tous ces noms féminins qui l'entourent, et qu'il entoure, mais là est un autre débat, ce serait bien le diable s'il n'avait connu livredesvertuisement une Floraine. Eh oui, il pensait à ça même en un lieu consacré. Elle est belle la chevalerie de France!!!

- Un vrai chevalier, oui, du moins c'est ce que disent les actes de la hérauderie. Et nous savons que cette noble dame ne se trompe jamais, n'est-ce pas ?

Rôh, Guillaume, critiquer la hérauderie maintenant ? Non, mais en fait, chers lecteurs, ce qu'il se passait dans le crâne passablement dégarni du Flamand était une stratégie de défense masculine tout ce qu'il y a de plus basique et, partant, de plus efficace, tant nos beaux représentants du sexe dit fort s'entremêlaient les pinceaux une fois que leurs plans devenaient trop complexes. Or donc, en un mot comme en cent, il choisit de continuer à faire (sou)rire une pucelle... ou à tout le moins une célibataire qui semblait avoir choisi de se liquéfier sur place. Pensez ! Ça ferait mauvais genre d'amener à l'autel une face ravagée par les pleurs...

« Notez que si je ne l'étais pas vraiment, elle pourrait toujours barbouiller mon écu du vin que vous vous proposez de faire notre étuve. Hélas pour elle, j'ai quelques amis qui s'empresseraient de l'aller récupérer en leurs calices... »

Mais comme la Rosette semblait ne pas remiser, à l'église, sa capacité à faire du silence une denrée autrement plus rare que la pluie sur Jupiter, Guillaume se retrouva à devoir répondre à LA question. Celle qui le plongeait dans la pire mélancolie qui se puisse être. Il s'y précipita un instant. Revoyant la cathédrale enluminée de leurs amis, bien des amis plus tôt. La nuit de noces et le pas d'armes, lui aussi humide mais pour bien d'autres raisons. Les naissances. La crypte, enfin, pour laquelle il attendait toujours de pouvoir rencontrer l'archevêque. Ne fut sa relative méconnaissance de son interlocutrice, il aurait laissé échapper un « Je le fus » qui aurait trahi ses pensées. Mais il s'en empêcha, à la dernière seconde. Et le remplaça par un : « Pourquoi ? Intéressée ? Vous savez, il est un peu tard pour changer d'avis, tout de même... » digne de ses plus grandes heures tavernières. Si avec ça elle avait encore la tête à pleurer...
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Attia.
[ Un tout petit peu Plus tot...]


La Des Juli s'était perdue dans la contemplation des vitraux et de l'architecture de la batisse. Il y avait Breiz, et des têtes qu'elle connaissait du coup elle se sentait plus en confiance même si elle ne comprenait pas bien ce qu'il se passait mais passons.

Lorsqu'elle fut sollicitée pour un accroc sur la robe elle avait ouvert de grand yeux.
Un accroc ? Sur une robe DO ?
Pour avoir vu les robes et tenues préparée pour le cortège nuptial, elle pouvait gager qu'il était de qualité première et qu'un accroc ne pouvait être l'oeuvre que d'une oeuvre maline.

Elle réagit immédiatement tout de même prenant a coeur le succes du mariage de sa cousine/nièce mais également la réputation de l'atelier!
Seulement a peine avait elle le temps d'arriver que la mariée courrait a d'autres préoccupations.

La gitane compris que c'était lié au futur époux et s'en inquiéta. Mais le monde a prendre a coeur la chose la rassura sur le fait que la mariée était plutot bien entourée.
Aussi elle regagna sa place en espérant que tout se passait bien pour sa cousine, sans se douter évidemment de tout ce qui pouvait se passer dans l'esprit de la Corleone.




[ Desolée JD Lynette, j'avais pas lu que ma gitane était sollicitée. ]
.mahaut.
Y'a des jours comme ça, vous avez beau regarder l'horloge, la supplier, le temps n'avance pas. Mais qu'est-ce qui se passait, enfin ? On était entrés dans une faille spatio-temporelle ? Pourquoi rien n'avançait-il ? Ce n'était qu'un mariage, bordel. La mariée avance, le marié déglutit, le prêtre dit "blablabla voulez-vous gnagnagna pour toujours ?", elle disait oui, il disait oui, si aucun ne disait oui on ressortait, ou on déclenchait une baston et ils finissaient par dire oui et hop, c'était classé !
Là, tout semblait au ralenti. Lynette avançait au bras d'un vieux, et Vaxichou faisait état de loque humaine près de l'autel, à proximité du curé bourré.
Elle resoupira et s'accrocha à sa coupette.
Et soudain...

- What happens?

Surprise, elle faillit en renverser sa boisson. Une petite fille la regardait. Vêtue en rose, comme toutes les petites filles, preuve du bon goût naturel des enfants, que bien des personnes perdaient avec le temps.
Perplexe, elle cherchait à savoir ce que cette petite fille faisait là. Les enfants étaient des petits êtres charmants, un tantinet braillards, éparpillés et capables de tout. Des poneys roses miniatures, quoi. Et pourtant, allez savoir pourquoi, Mahaut les fuyait comme la peste. Au pire acceptait-elle d'en tenir un dans ses bras (comprenez "à bout de bras") pour faire plaisir aux parents émerveillés, et bien souvent dans le but de ne pas paraître pour une sans coeur de première. Ou alors, comme Alycianne et Karyl, pour les éduquer à rester des êtres dignes de ce nom et pas des paquets de glace qu'étaient la plupart des adultes.
Elle regarda la petite fille. Voyons, quelqu'un lui avait dit qu'elle avait une fille... mais qui ? Pas Orka, en général, elle partait au monastère à chaque fois qu'une histoire de cigogne en devenir arrivait, et elle en ressortait sous les hochements de tête navrées des moniales.

Elle fit de la place à la petite fille et suivit son regard. Son talon cassé...


- Hmpff... C'est... un tragique accident. Mais le monsieur, là, il va tout faire pour réparer ça, ne t'en fais pas.

Du bout du pied, elle désigna Vaxichou à l'enfant. Ah ça, il n'avait pas finit de payer...
Elle reregarda la petite fille. Manifestement, les adultes étaient sensés s'occuper des enfants, les distraire, les intéresser. Mais pourquoi n'avaient-ils pas un manuel de fonctionnement attachés autour du cou, hein ? Ça serait tellement plus simple !
"1. Ne jamais nourrir le gremlin après minuit. 2. Toutes les trois heures, lui donner une pomme et une petite tape amicale sur la tête 3. Habillez le gremlin de vêtements colorés afin de le retrouver facilement dans votre taverne préférée le samedi soir 4. En cas de fatigue, posez le gremlin sur son socle et laissez-le se recharger"
Voyons voir... Même les limousins arrivaient à avoir des enfants, ça ne devait pas être si compliqué.


- Anatole, passez-moi une pomme.
- Hein ?
- C'est pour lui poser sur la tête, comme dans le manuel, toussa...
- HEIN ?
- Roooh commencez pas, hein, je suis pas d'humeur.


Lui prenant la pomme des mains, elle se retourna vers la gamine. Hmm. D'après ses vagues souvenirs, il fallait montrer l'exemple aux enfants. Elle prit une seconde pomme. Au moins ça les occuperait.
Elle posa la pomme en équilibre sur la petite tête et mit la seconde sur la sienne.


- Bien, alors, le but, c'est de ne pas la faire tomber. Et en cas de problème là bas, on pourra les lancer sur le marié, d'accord ? Allez, on voit qui y arrive le plus longtemps.

Se forçant à calmer ses trépignements, elle respira profondément. Aucune chance qu'elle gagne vue l'envie qu'elle avait de balancer le fruit sur quelqu'un. Mais perdre au profit d'un enfant ? Jamais.

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Erwelyn
Mi-figue, mi-raisin, la Corleone passait du fou rire aux larmes alors que ses pas la rapprochaient de plus en plus de son futur mach... mari. Il lui semblait aller à l'échafaud, et plus la distance s'amenuisait, plus le pas se faisait lent. Elle écoutait aussi avec attention tout ce que le chevalier pouvait lui dire, car chaque chose énoncée pourrait très bien lui être utile par la suite.

Parait-il oui... d'ailleurs, comme elle ne se trompe jamais, elle devrait enfin bientôt reconnaître mon amie Mahaut comme vicomtesse et baronne. Si jeune et déjà veuve, n'est-ce pas malheureux ?

Et à Lynette de poser elle aussi ses jalons. Il ne serait pas dit qu'elle serait la seule ponette à se faire coincer par le mariage hein. Bon, à ceci près que si les filles savaient que l'homme qui tenait son bras était chevalier et vicomte, et non marié comme elle allait l'apprendre quelques instants plus tard, elles auraient poussé des hauts cris de joie.
En tous cas, la baronne avait envie de s'accrocher au chevalier comme à une bouée de sauvetage. Elle ne voulait pas qu'il lui lâche le bras, comme si cette présence lui offrait encore une solution pour s'échapper. Lynette sourit à sa réflexion sur le barbouillage d'un écu à coup de vin. Elle en connaissait qui feraient en sorte de prendre des blâmes juste pour se retrouver avec du vin sur leur blason.


Mes amies s'entendraient très bien avec les vôtres !


A sa dernière réflexion, la mainoise se retint de lui dire que oui, si le protocole, la décence, la bien séance, le respect pour sa famille, pour ses amis, ne l'y obligeaient pas, elle aurait mille fois préféré le prendre lui pour époux que le bourguignon qui se tenait encore devant l'autel. Il s'y tenait encore, oui, bizarrement, il ne s'était même pas sauvé à son approche le bougre…
Il y a toutefois autre chose qui s'alluma en elle avec de grands bip. Son radar à mari pour poney rose s'enclencha ! Le pauvre vicomte ne s'était pas rendu compte qu'il signait là, non pas son arrêt de mort, mais la fin d'uune relative tranquillité.


Oh, vous êtes bien taquin ! Si je vous avais connu avant, j'aurais peut-être refusé la proposition d'épousailles de mon promis remarquez.

Et Lynette de lancer un clin d’œil dans sa direction doublé d'un petit sourire. Pour sa part, elle n'était pas du genre à courir derrière les vieux titrés, mais ce n'était pas le cas de tout le monde...
Un petit signe vers la brochette de poneys roses fut lancé, montrant discrètement son annulaire vide à elle, puis désignant du doigt le chevalier à ses côtés. Traduction : il n'est pas marié, hiiiiiii.
Le pauvre allait se faire assaillir directement à la fin de la cérémonie, c'était couru d'avance.

Malgré toute la lenteur qu'elle avait mis pour parcourir la nef, leur avancée touchait à sa fin. Dimaro, Vaxilart et Mu étaient là, tout près, la cérémonie allait commencer d'une minute à l'autre. Tremblante et blanche comme un linge, Lynette serra plus fort encore le bras que lui avait offert le chevalier. Un dernier regard lui fut lancé, un nuage sombre passant dans ses yeux. Capterait-il ce qui se passait réellement dans la petite tête de la Corleone ? Rien n'était moins sûr. Beaucoup devaient mettre sa tension sur le compte de la peur, de l'appréhension, mais sûrement pas du dégoût. Prenant son courage à deux mains, elle lâcha le bras protecteur, murmurant un dernier :
merci avec un petit sourire triste.

Et elle fit le dernier pas.
Face à elle, Vaxilart. L'homme détesté. Un écœurement profond lui vint quand elle posa les yeux sur lui. Il devait en être autant pour sa personne, mais comment avait-il pu laisser la situation s'envenimer ainsi ? Peut-être qu'à force de ne pas trouver femme à marier, de se faire refuser les jeunes pucelles avec qui il pensait se marier, il s'était décidé à franchir le pas avec elle. Maille godeuh, le piège s'était finalement refermé sur elle.

Avaient-ils réellement atteint le point de non-retour ?


[JD Attia, pas de soucis, pas évident de s'y retrouver au milieu de tout ça ;)]

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Gourry
Quand quelqu´un vous dit que son orientation est catastrophique,vous devriez le croire sur parole.Hors,on le croyait que moyennement Gourry.Pourtant quand il vous disait que les Flandres se trouvaient au sud-est du Royaume,ca devait vous faire tiquer l´oeil non?
Et ben ca aurait dû...


[Très loin de là où il aurait dû être]

Il faisait marcher son nouveau poney trouvé d´occasion dans une écurie,que l´ancien propriétaire avait appellé "Ferrari",ce qui ne plaisait pas trop à Gourry et quand il le lui avait fait la remarque que le nom était pas très beaucoup,le type lui avait dit qu´il va vite,qu´il en a sous les pattes.
Le chauve avait longuement regardé,sans rien y voir.Il n´y fit rien et poursuivit sa route,promettant qu´il arriverait à l´heure.

Il gara son poney sur le parquiiingue d´une cathédrale en très mauvaise état.


Etonnant le choix de l´église pour un mariage...C´est pour faire plus rustique pitêtre,surtout qu´y a pas l´air d´avoir quelqu´un.

Il regarda,entra et puis regarda à nouveau mais cette fois à l´intérieur.

Youhou??!!Z´êtes cachés?Youhouuu!!??Nan mais allez,c´est pas drôle!En plus,chuis à l´heure et tout!

Aucune réponse,y a un doute qui s´empare du pauvre Gourry.Et s´il s´était trompé...C´était impossible,il était parti depuis plusieurs jours exprès pour être à l´heure,en regardant les cartes plusieurs fois pour être sûr d´être sur le bon chemin.
Il ressortit de l´église en ruines pour intercepter un passant(nan pas comme au rugby!)mais personne!

Il monta sur son poney et retourna sur ses pas pour revoir le panneau du village et là,c´est le drame.

Il déglutit,il n´était pas dans le bon village.On pouvait donc entendre de loin,de très beaucoup loin même un somptueux:


AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH!!!!!!!Me suis trompé de village!BOUHOUUUUUUUUUUUUUUU!!!!
Marylune
- Hmpff... C'est... un tragique accident. Mais le monsieur, là, il va tout faire pour réparer ça, ne t'en fais pas.

Marylune avait jeté un oeil à Mahaut qui débutait une sorte de conversation avec sa fille et s'était finalement retournée vers la mariée. Lynette faisait de drôle de signes... Elle montrait son doigt, puis le vieil homme. Qu'est-ce que ça voulait dire? La Baronne d'Entrammes ne pensait qu'à une chose: le Marquis au doigt en moins. Guillaume avait donc un doigt en moins? Deux peut-être comme Lynette? C'était la mode ou quoi? Peut-être que les hommes importants faisaient parti d'un club spécial dans lequel il faut se couper un doigt... drôle d'idée! Et surtout loin d'être esthétique! Ah ces hommes...! Évidemment, Lynette et ses huit doigts c'était autre chose. Si elle avait le choix, elle se les ferait sûrement repousser.

Sauf que c'était pas ça... il avait tous ses doigts finalement... C'est du moins ce qu'elle remarqua quand ils passèrent tous les deux près d'elle, à deux pas de Dimaro et du pauvre Vaxilart qui devait être très déçu de son état pendant le plus beau jour de sa vie.

Marylune plissa des yeux, Guillaume ne portait pas de bag...


Charlotte! Mais qu'est-ce que tu fiches avec une pomme sur la tête?

Réponse courte: Mahaut.
Justification: Elle tenait elle aussi une pomme en équilibre sur sa tête.
On ne s'ennuyait pas à ce mariage en tout cas! Mais en mère attentive à son image et à celle de sa fille, elle retira la pomme qui ne s'harmonisait pas du tout au chapeau de la fillette et la lui donna dans ses petites mains.


Mais maman! C'est pour lancer sur tonton!

Un mère aurait normalement grondé sa fille, mais là...

... MAHAUT!
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En deuil
Guillaume_de_jeneffe
Il y est parvenu, enfin. C'est réussi. Vive lui et hosanna au plus haut des cieux!!! Non, je ne parle pas du narrateur et de sa capacité à ne jamais répondre rapidement, mais bien plutôt du Flamand. Eh oui.

Car, en effet, Guillaume avait traversé toute la nef, la foldingue rosifiée au bras. Il ne lui restait plus qu'une foulée et il aurait délivré le paquet à bon port/c. Et rien. Pas une arc en plein cintre qui vient s'écrouler sur eux. Pas de détonation qui fait exploser les vitraux et en dissémine les éclats sur le visage du vicomte façon palais des glaces. Pas de pavé qui s'effondre sous leurs pieds. Et pas plus de boue sur son visage que de soleil en Bretagne. Il avait acquiescé sourire aux lèvres lorsque la baronne avait évoqué une hypothétique variante au mariage bourguignon. Il n'était plus, alors, temps de rire mais bien de poursuivre vers l'autel. Le temps ne lui restait plus pour contre-attaquer d'une pique bien sentie et il fallait lui laisser profiter des dernières secondes qui précédaient l'échéance.

Certes, le chevalier ne s'inquiétait pas véritablement des raisons du mariage, bien au contraire. Sa seule réflexion avait été « Il y a mariage, soit ». Cérémonial immuable à ses yeux, qu'importent les sentiments. Il a vécu le mariage d'amour et assisté à nombre de mariages d'intérêts. Il est trop vieux, du moins le croit-il, pour encore se poser les questions qui étaient les siennes à l'époque où il n'était même pas encore écuyer. D'autant plus ici où il n'était véritablement lié à personne. Il avait tenu son rôle, ou plus exactement celui qu'on avait bien voulu lui attribuer, voila tout. Il ne savait même pas encore s'il resterait après la clôture de la messe. C'est pour dire... Pour dire aussi combien il n'avait pas compris le traquenard dans lequel il venait de pénétrer... Priez pour lui, pauvres pécheurs.

Et enfin, le dernier pas. Celui au terme duquel il tourne enfin franchement son visage vers la Corleone. Et celui au terme duquel il aperçoit ce qu'il identifie rapidement. Ce n'est pas un mariage d'amour. Et à ses yeux, elle a peur. Peur du mariage. Peur de devoir vivre à côté de quelqu'un qui ne répond pas aux canons des romans. Peur de ne pas le supporter. Peur de ne pas être digne de son nouveau rang. Étonnant comme l'on peut être si proche et si éloigné de la vérité en même temps...

Alors, il se penche vers son oreille et lui glisse :
« Avec plaisir. Et rassurez-vous, il a aussi peur que vous ».

Quelque pas plus tard, il est assis. Sur le banc derrière la nuée de poneys roses. Le hasard fait décidément bien les choses en 1459...
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Dimaro
Hooo qu'elle est .. rose, la future mariée ! Il aurait presque versé une larme le Dimaro. Bien sur il aurait tout fait pour éviter ça... Lynette, ça sœur de cœur, se marier au seul Duc qui l'avait humilié, ruiner le cœur et la fierté.

Il aurait eu envie de partir, prétextant une fatigue passagère pour retarder ou annuler cet office.. Mais Mu1ere le surveillait de très près afin qu'il réalise le rêve des poneyttes. Pour le blond aussi, la marche arrière n'était pas dans l'option de ses choix.

Pour autant ivre, s'appuyant toujours sur le pupitre, il regarda un à un les victimes de ce manèges, debout face au mur.. et à la foule tout de rose vêtu accessoirement. Il fixa un instant Erwelyn, sentant comme un malaise. Les nerfs lâches souvent en ces moments difficiles faut dire. Espérons qu'elle dise non. Qui sait, c'est bien de rêver jusqu'au réveil !

Vaxilart peinait à garder les yeux ouverts ... c'était le moindre de ses soucis. Puis avec un peu de chance il arriverait à lui faire dire n'importe quoi... A cette idée le blondinet .. eu une idée! Non sérieux? Oui oui, une idée peut en cacher une autre, sauf si les idées jouent à cache-cache... Dans ce cas c'est le trou noir.

Voyant que cela faisait déjà quelques minutes que le silence c'était fait.. à part le crie d'une rousse se bataillant avec une brune sur la position d'une pomme... Le Campiglio finit par prendre la parole.


Mes bien chères sœurs, mes bien chères frères... *hips*
Sans oublier mes bien chères cousines et cousins, les tantes au seconds degrés..*hips* Ah et aussi les nièces capricieuses, les grands oncles de la mère du petit fils d'un cousin germain non germanique... *hips*

Bien bien... *hips* Bienvenue !

Nous sommes tous réunit ici pour le baptême de ses deux êtres qui entre enfin dans la grande maison d'Aristote...*hips* Oh oui qu'elle est grande, avec des caves immenses et des portes partout, rempli d'oxy-mort et qui cache un clerc-obscure !

Bien pour ce baptême il nous faut, une pincé de bière bénite, l'eau bénite étant en rupture de stock vous m'en voudrez pas ... *hips* Parfum noisette parfait !


De grands yeux se tournèrent vers lui tendis que Mu lui envoyait des ondes de grognement... Ne saisissant pas, après une gorgée de noisette au passage il reprit.

Bon par contre l'Vaxichou là il a l'air déjà bien arrosé... *hips* Ils sont pas déjà baptisés j'espère?

Bref...*hips* Mes bien chères.. heu non déjà dis ça.. *hips*


Cache-cache vous disait-je ! Il se pencha donc sur ses petits papiers pense-pas-si-bête-que-ça, disposés dans son livre des Vertus.

..Après la présentation, faire comme si c'était le plus beau jour de la vie des futurs condamné...

Levant la tête, un peu perdu, il se rendit compte de son erreur... ni vu ni connu il sourit aux deux piégés. Levant les bras au ciel, dans une cacophonie théâtrale.


Ah oui...*hips* OOH mon Aristote !! Quelle joie, quelle bonheur, quelle... *hips*

Que nous soyons tous réunis ici présents de surcroit par le fait, nonobstant de facto soit un don du ciel ! J'ai pas dis un, j'ai pas dis trois .. *hips* Aurai-je dis quatre?

nooo ... mais bien deux ! Pour unir deux âmes charitables ! ... remise de 50% sur la charité faite des dons pour restaurer la statue du curé...


Il se pencha à nouveau vers son livre des vertus, vérolé d'annotation.

Faire la lecture d'un texte qui parle de mariage pour faire genre on s'y connait en vertu...

Hum hum... Néanmoins! Néanmoins, moins le néant, il ne se passe rien. Mais néant de moins, le néant est néanmoins moindre que le rien... vous suivez? Ainsi je vais vous lire un zeste de vertu à l'extrait naturel de Saint-Valentin...


Saint-Valentin a écrit:


Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils forment un couple. Or, le Bonheur ressenti par les couples amoureux est divin, car il vient de Dieu. Si vous avez conscience que l’amour que vous vivez a sa source en Dieu, que vous vous aimez de l’Amour de Dieu, par l’Amour de Dieu, quoi de plus normal de Lui dire votre reconnaissance, en vous unissant devant lui, dans son Église par le sacrement du Mariage.


Oué, ça le fait hein? Quoi ça veux rien dire? Mais si tu te mari pour le Très-Haut car t'es en big-love raide dingue de lui alors tu lui fait plaisir et tu te tait pour qu'il chossissent avec qui te marier ! Nomého .. simple comme de la bière de roche ! Bon c'est pas tout mais on revient aux deux fous, pas qu'il attendent d'être unis mais...

Dimaro fixant du regard Vaxilart - ou du moins sa tronche amorphe - puis Erwelyn, il essaya une première tentative.. car qui ne tente rien à rien..


Est-ce bien ce que vous souhaitez plus que tout au monde devant Aristote et sur l'honneur? Que le futur mari soit stérile si vous mentez! *hips*
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.mahaut.
- Mahaut !
- Maiiiiis ! Quoi encore ?


La pomme roula par terre et elle tenta vainement de la rapprocher avec son talon non cassé.
Gnnn... non. Gnnnn... toujours pas.
Elle regarda Mary puis la gamine à ses côtés.


- Ah oui mais non, ça compte pas, elle est tombée à cause de ta mère. Ça t'enlève un demi-point.

Bon, c'était toujours gratifiant de faire perdre un enfant mais ça ne lui rendait pas sa pomme. Or, elle avait très envie de l'avoir en main pour viser l'épave humaine.
Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle pour vérifier que personne ne la regardait. Elle remit la plume en arrière en ronchonnant et en constatant qu'elle était regardée par pas mal d'invités. Elle se repoussa sur le banc et croisa les bras en boudant.
C'est alors que Dimaro prit la parole.

Ce fut une révélation.

Jusqu'à présent, le mariage n'était qu'une succession de moments pénibles, avec pour seule consolation l'idée que Lynette piquerait tous ses titres à un vieux Mirandole (bien maigre consolation, mais consolation quand même). Mais là, LA ! Découvrir un nouveau poney rose en parfait état de marche, c'était... c'était merveilleux. Des larmes dans les yeux, elle se redressa pour écouter le petit discours.
Quel poney fantastique. Elle se promit d'aller le serrer dans ses bras à la fin de la cérémonie. Si elle arrivait un jour.
Désormais bien droite sur son banc, voire même penchée en avant, elle écoutait comme une élève modèle qu'elle n'avait jamais été de toute sa vie.


*HAAAAAAAAAAAN ! Mais pourquoi on l'a pas rencontré plus tôt !? Il a de l'eau de vie alcooliséééée ! Hiiiii ! J'en veux un comme çaaaaa ! Pour mon prochain mariage, allez. Pis pour la cérémonie d'enterrement aussi. Pis soyons fous, il pourrait être mon confesseur ! On pourrait parler en mangeant du popeuh et il me pardonnerait tout en échange d'alcool... HAN ! Si je lui dis que je suis Sainte Boulasse il voudra peut-être un autographe ! Hiiiii !*

De temps en temps, elle applaudissait le prêche, histoire de bien soutenir le nouveau poney. Elle en voulait un comme ça pour Noël.

- Est-ce bien ce que vous souhaitez plus que tout au monde devant Aristote et sur l'honneur? Que le futur mari soit stérile si vous mentez! *hips*
- Ouais !


Et d'un coup de pied déterminé, elle embrocha la pomme de son talon encore en bon état. En fonction de la réponse du marié, elle était prête à intervenir. Pis comme ça, ça la rapprocherait de la bière bénite.
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Erwelyn
Vaxilart, peur… elle n’en aurait pas mis sa main à couper. D’autant plus qu’elle avait déjà perdu deux doigts l’année dernière alors elle préférait garder ses deux mains. La baronne était de plus en plus persuadée que ce mariage arrangeait bien le Mirandole, sans savoir pourquoi. Bon évidemment, épouser un poney rose était un honneur en soi, mais ils s’étaient toujours détestés tout de même.
Un dernier regard coula sur le chevalier qui prit place juste derrière de la brochette de poneys. Elle se promit de lui envoyer une missive pour le remercier de ce qu’il avait fait ce jour pour elle. Même s’il n’avait pas pu empêcher ce mariage, d’ailleurs comment l’aurait-il fait sans savoir que la Corleone ne désirait pour rien au monde se marier au Mirandole, il avait réussi à lui donner un peu de courage par ses mots et par sa présence réconfortante.

La Mainoise lui adressa un dernier sourire avant de se tourner à nouveau vers Dim et Mu. Dim qui semblait d’ailleurs passablement éméché. Un vrai mariage de poney rose en somme…
Le sourire crispé que la baronne affichait depuis qu’elle avait pris place devant l’autel se transforma en fur et à mesure en un grand sourire. Un Dim dans ses grands jours, un discours sans queue ni tête agrémenté de hips… il n’aurait pas pu lui faire plus plaisir pour son mariage. Même si c’était un mariage non voulu. Rien que pour cette scène ça valait tout de même le coup. Et puis surtout, elle était épatée qu’il soit allé jusqu’au bout, qu’il se tienne devant eux après tout ce que Vaxilart lui avait fait. Et elle aussi, par dessus le marché. Car il ne fallait pas oublier qu’elle lui avait demandé de la marier avec l’homme qu’il haïssait sans doute le plus. Pour ça aussi, il faudrait qu’elle se confesse. Décidément, cette histoire avait causé bien des tourments.

Religieusement, mains croisées sur ses genoux, Lynette écoutait les paroles de son diacre préféré, zieutant tout de même de temps en temps les poneys assises derrière elle. Mary jetant un regard de reproche à Mahaut, et la brune buvant les paroles de Dim. Pas étonnant en même temps, celles-ci respiraient l’alcool à plein nez.

Dim arriva enfin à la première question, que Lynette tourna et retourna dans sa caboche. Le futur marié stérile, c’était un bon compromis. Au moins tout retomberait sur la tronche à Vaxichou, pas sur la sienne. Elle pouvait donc mentir sans remords, merci Dim.

Lynette prit la main de Vaxichou non sans être parcourue d’un frisson. De dégoût, précisons-le. Peut-être que le fait qu’elle dise oui le ferait réagir. Il risquait de devenir stérile tout de même, ne l’oublions pas ! Et puis de toute façon elle estimait que c’était à lui de mettre fin à cette mascarade car c’était tout de même lui qui avait commencé à raconter n’importe quoi.


Oui, je le souhaite sur Aristote et sur l’honneur, plus que tout au monde. Que mon futur soit stérile si je mens !

Et paf, dans les dents.
Un étrange sourire aux lèvres, la baronne tourna son visage vers Vaxichou, persuadée que son état amorphe n’était qu’une simulation et qu’il cachait bien d’autres sentiments en ce moment.

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Marylune
- Maiiiiis ! Quoi encore ?

C'était une enfant... une vraie copine de jeu pour Charlotte tout en ayant de nombreuses années de plus qu'elle. Ce fut réellement le fond de sa pensée à ce moment là vu sa réaction. Ah... Mahaut, Mahaut, Mahaut... c'était Mahaut, oui c'est ça. Comme si son reproche avait eu un résultat positif, voilà que son amie écoutait attentivement les paroles de Dimaro. Elle les buvait, même, comme si c'était de l'alcool.

La Baronne rousse ne porta pas vraiment attention au discours du diacre. Non, son attention se porta davantage au père de remplacement de Lynette qui venait s'asseoir derrière les poneys girls. Marylune revint à sa presque conclusion qu'elle avait failli avoir avant que Charlotte ne la distrait avec une pomme sur la tête. Quand même, c'était assez inusité comme évènement. Quand votre fille parfaite a une pomme sur la tête en pleine mariage, y'a de quoi perdre votre concentration. Ainsi, si on revient à nos moutons, Marylune vit que Guillaume ne portait pas de bague... Oh!

Comme si sa survit en dépendait, elle tira le tissus de sa robe vers le bas (doucement quand même et subtilement... hein!). Elle jeta un coup d'oeil à Orka. Erf... comment rivaliser avec une poitrine comme celle-là? Bref, elle miserait sur une poitrine respectable et des yeux bleus. Enfin, elle se tourna de 30 degrés vers le Jeneffe avec un sourire charmeur (elle s'était beaucoup exercé devant un miroir).


C'était really cute de votre part de reconduire Lynette...

Un remerciement était une bonne raison d'adresser la parole à quelqu'un, n'est-ce pas? Espérons seulement que ce ne serait pas un échec lamentable. La dernière fois, le nobliot ne portait pas son anneau de mariage (PFFFF!). Elle ne se ferait pas avoir deux fois! N'empêche, Guillaume était venu seul au mariage... bon signe ou pas?
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En deuil
Guillaume_de_jeneffe
Rendant son sourire à une Lynette qu'il imaginait dans bien des états mais certainement pas dans celui qui était alors le sien, Guillaume écout... profit... s'éton... fut bouleversifié par le disc... par les paro... par le bazar qui sortait des lèvres du religieux. Car pour ce qu'il en comprenait, ou plus exactement pour ce qu'il croyait en comprendre, tout cela était absolument, extraordinairement, scandaleusement, foutraquement torché. Torché comme semblait l'être l'officiant, d'ailleurs. Au point qu'il s'en demandait si l'ébriété de l'homme – dont il ignorait tout pour le moment – n'était pas cause d'annulation du mariage. Si en plus d'avoir dû se brûler les yeux pour se montrer courtois, il devait témoigner devant un tribunal ecclésiastique, tout ça sentait la complication à plein nez.

Levant les yeux au ciel, ou plus exactement à la voûte de pierre de Saint-Germain, le chevalier pensa à ses deux premiers parents en religion Illinda la sainte et Jeandalf l'érudit bedonnant. Que n'auraient-ils trouvé à dire à ce prêche ? Il en sourit, d'ailleurs, lorsqu'il songea combien les paraboles jeandalfiennes déclamées en taverne trouvaient toujours leur cible. Peut-être ce curé-ci l'imitait-il sans le savoir ? Et à voir une audience qui ne s'en formalisait guère, c'est que peut-être cela n'était pas si inefficace.

Le chevalier ramena alors son regard sur la cérémonie. Tout pile au moment idéal pour apercevoir un visage qui se tournait discrètement vers lui, dégageant une gorge blanche donnant sur... ce que l'on qualifiera pudiquement d'appâts de choix. Car non, le Jeneffe n'était pas insensible aux bienfaits dont la nature pouvait pourvoir certains de ses enfants. Surtout de ses enfantes, car il n'était point bougre.


- Ma Dame, bien que ce ne fut pour recevoir de vous ce compliment – vivre en Flandres l'avait aidé à acquérir quelques rudiments de la langue des godons, rapport aux fructueux échanges commerciaux existant entre les deux contrées – permettez que je m'estime payé au décuple par vos douces paroles.

Et pour appuyer ses dires, il inclina légèrement le chef en direction de la baronne. Finalement, ce mariage serait peut-être encore plus intéressant que ce qu'il ne pensait en y arrivant...
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Marylune
Marylune 1 Mahaut 0

Mais que fout Mahaut dans ce décompte direz-vous? Ben elle est célibataire aussi et il fallait bien quelqu'un d'autre que la Baronne pour faire un décompte. C'est parce qu'il faut être deux si vous n'avez pas compris. Et comme c'est drôle (riez svp. Forcez-vous un peu) on va insérer Mahaut.

La demoiselle d'honneur rousse avait réussi la première étape de sa tactique de séduction: il avait réagi et dans son cas, il avait même répondu. Et que dire de sa réponse? Très séductrice elle aussi. La Baronne sourit. S'il avait fallu noter sa performance, elle se serait méritée un A+, c'est clair!


Si m'écouter parler est un si grand paiement for you, vous n'avez qu'à discuter avec moi later until you become rich.

Un sourire charmant et hop! La Baronne s'était retournée pour faire durer un mini suspense et découvrit... enfin... elle se rendit compte plutôt de ce que le diacre disait et surtout comment il le disait.

Oh... God...

Elle se serait sûrement taper le front devant un tel spectacle, mais comme Guillaume était derrière elle, il fallait rester jolie... elle retint un soupir et porta son attention sur sa fille qui ne comprenait absolument rien. Heureusement... elle aurait vu que son père biologique était un véritable abruti alcoolique.
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En deuil
Guillaume_de_jeneffe
Guillaume 1 Chasteté 0.

Que venait faire la chasteté dans ce foutoir ? À vrai dire, il n’en savait rien et en s’en souciait que peu. S’il était un fidèle des enseignements d’Aristote, cela ne l’empêchait pas de faire quelques accrocs aux commandements de ce dernier et à la morale. Et vu que son interlocutrice ne se montrait guère une Nitouche en odeur de canonisation, elle ne s’en était guère offusqué et, peut-être pire, l’y avait même encouragé.

Aussi n’hésita-t-il guère à lui répondre sur le même ton, du tac au tac, toujours penché pendant qu’elle se retournait :
« Ma Dame, ce serait là la plus agréable des perspectives, bien que je n’espère m’enrichir trop vite, au risque de perdre votre conversation ».

Puis il se redressa sur son siège tandis qu’en son esprit rivalisaient les paroles imbibées du célébrant et celles, pleines de promesse, de la dame dont il ignorait tout. Prenait-il donc des risques ? Certainement. Mais qui s’en plaindrait ? Pas lui en tout cas, que du contraire…
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Cleopitre
Entrer, la certitude d être en retard, la certitude qu ils y sont encore, mais le doute : ou en sont ils ?

Chercher refuge ... se placer pour former la haie d'honneur de sortie, mais discrètement si possible !


TCHOUMMMMMMMMM

Raté !
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