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[RP] Église Saint-Germain-l'Auxerrois

Cmyrille
Il se désintéressait souvent, très très très souvent, de ce genre de cérémonie. Un ramassi de culs-dorés et de culs-bénis réunis devant un prêcheur à la manque débitant des textes aussi sacrés que le fond de sa chausse, tout ça pour "unir" deux personnes qui ne s'attendent même pas à vivre l'enfer et l'horreur du quotidien... Non vraiment aucun intérêt. Pis en plus faut entrer dans une église! Mais bon, il avait fait l'effort. Ca faisait plaisir à Lynette de se marier et d'avoir ses amis autour d'elle, alors bon, soit, entrons dans une église, mais quand même, il se faisait grandement caguer. Heureusement qu'en arrivant en retard il avait pu se mettre au fond de la salle sans que personne ne trouve rien à lui dire, surtout sa moitié (enfin trois quarts en ce moment, elle a pris un peu des hanches...), du coup il commençait doucement à s'enfoncer dans un sommeil salvateur après ce long voyage depuis Genève.

TCHOUMMMMMMMMM

Sortie de route en sursaut! Il se redresse, regarde alentour histoire de vérifier que personne n'a remarqué sa convulsion ensommeillée puis se rend compte qu'il connait la tchoumeuse.

Psssttt!! Cléo!
Reste pas au milieu on va te voir. Y'a de la place ici.

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Dimaro
Voilà qui fût bien lancé. Pour sûr Vaxilart finirait stérile comme une huitre au soleil. Pas que le Blond doutait de la sincérité de Lynette ... mais qui pouvait bien aimer ce genre de légume imbibé de farce aux trois alcools mariné dans son rejet buccal. Oh que non, impossible. Autant chercher un cheveux brun sur ça cagnasse qu'il aurait plus de chance de faire mouche.

Oui, je le souhaite sur Aristote et sur l’honneur, plus que tout au monde. Que mon futur soit stérile si je mens !

Il sourit quand Erwelyn insista là-dessus. Un sourire naturel en soi, siégeant sur son visage habituellement, mais cachant bien des plaisirs de vengeance. Et celle-ci serait bien froide, certes, mais goulue à souhait.

Il se tourna, pas sans peine de répulsion, vers Vaxilart qui émit un léger grognement… Vous savez entre le rôt et le soupire d’un homme qui peine même à respirer… Pas du genre sanglier hein, plutôt celui d’un loup agonisant dont les trippes s’étalent sur son pelage, picorées par des charognards affamés, faisant le trie entre les morceaux de chaire et les asticots… Bref, il est mal en point mais tout le monde s’en fiche. Du moment qu’il confirme vouloir être stérile.


Bon *hips* je prends ça pour un oui de grande volonté…

Le Campiglio tourna quelques pages pour arriver au pense-intelligent-mais-pas-si-bête suivant.

Blablabla … crédo … blabla … Hum Hum.

Arf … le Crédo. Passage obligatoire. Il leva un sourcil en entendant les frasques et divers encouragement de la Brune qu’il reconnue comme étant Mahaut. Maaa Ooh ! Enfin quelqu’un qui comprenait sa vision de l’Aristotalcoolisme. Pour sûr ça devait être une élève acidulée à la pastorale. Se replongeant sur son livre il repris.

Bien, nous allons poursuivre en poursuivant par un chant que tout le monde connait par cœur bien entendu. Non non, pas l’hymne à la boulasse *hips* Quoi que … récitons ensemble le Crédo d’abord !



Oué… les mouches tournant autour de Vaxichou chantais plus fort que cette assemblé amorphe… Tant pis, ce n’était pas un concours de chants religieux hein. On ne va pas en faire tout un plateau de symphonies quand même.

Alors alors … taratata … décrire les futurs prisonniers du mariage … *hips*

Levant là tête, de droite a gauche en passant par le milieu du centre. Il se dit que tout le monde ici présent connaissait assez ces deux là. Pas besoin d’en rajouter…

Tsoin Tsoin … Leurs dire que le mariage c’est pas de la tarte à la myrtille …

Maaa Ooh qué si ! *hips* Sachez, Erwelyn, Vaxilart, que le mariage n'est pas une simple chose, c’est une chose pas simple en somme. Il est indissoluble, indissociable, impardonnable, impénétrable, inchangeable, indeutroissoleil… *hips* Il est fut et sera. Mais ne sera pas ce qu’il ne fut car il reste ce qu’il sera qu’il soit pour ce qu’il fut.

Comprenez *hips* qu’il n’y a pas de marche arrière possible sur la charrette dans laquelle vous vous engager. Ce que je veux dire par là, ou par ici, c’est qu’il faut bien être certain de le vouloir, car après on se doit de tout faire pour les beaux titres de l’autres ! C'est une vie en couple, qu’à deux je précise *hips* que vous affronterez ensemble jusqu'à l'heure de votre trépas… Ou de celui qui tombera dans l’escalier après une cuite trop arrosée... Ou les marches arrosées... Ceci pour le meilleur comme pour le pire, pour les hauts et les bas, pour les disputes comme pour les joies *hips* pour les coups de moue comme les moments stériles …


Si avec tout ça quelqu’un dans la salle rêvait au mariage… Il lança un regard circulaire à la salle, voyant que personne ne s’était enfuit… Il hésita a en rajouter une couche quand il en vit quelques-uns dormir… Soit, c’est mieux pour eux ! Mais taquin qu’il fût, il estima qu’il était préférable d’en secouer une partie.

Si les témoins peuvent s'avancer avec les alliances et nous rejoindre. De même *hips* si quelqu'un souhaite dire quelques mots sur le mariage d’Erwelyn et Vaxilard, qu'ils le fassent maintenant ou se taise à jamais !!

Il aurait aimé crier sa colère envers ce vieux bougre de Vax, mais le blondinet ne pouvait présentement être officiant et celui qui arrêtait l'office. Il sentit le regard de Mu sur lui et se retint... pour le moment ... avec l'espoir que quelqu'un interviendrait.
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--Lysesl


Elle regarde la scène, presque incrédule. Oui, presque, car tout peut arriver avec les Poney Rose et avec Vaxichou. Elle ne le sait que trop bien et une chambre de son castel y a fait les frais, ou plutôt la chaleur, puisque Vaxilart y avait mis le feu. Elle n’avait toujours pas compris le pourquoi du comment, d’ailleurs, et le duc n’avait toujours pas remboursé les frais. Ce fut une bien étrange journée que celle-là, d’ailleurs. Le feu, l’annonce du mariage et de la grossesse de Lynette, le départ précipité de Gardenor et son retour peu après avec Tak qui avait été blessé sur les routes, et finalement les anoblissements. Mais bon, on était pas ici pour ça aujourd’hui.

Elle regarda le futur marié. Elle avait failli au serment qu’elle s’était faite de lui faire épouser Erwelyn avant la naissance du bébé, qui était né bleu, finalement, mais au moins mariés ils seraient. Visiblement toujours mal en point suite à l’agression qu’il avait subit plus tôt, odeur nauséabonde diminuée mais toujours présente, il ressemblait plus à un homme qu’on avait emmené à l’échafaud qu’à un futur marié.

Son regard se porta ensuite sur Lynette. On ne pouvait dire qu’elle avait un air épanoui de future mariée. Probablement l’angoisse suite à l’attaque de son futur, pensa-t-elle. Elle l’avait vue s’avancer au bras du Grand Ecuyer de France, surprise. Elle ne le savait pas si près de sa vassale. Elle lui adressa un sourire avant de retourner son attention vers la future mariée. Lynette tenait la main de Vaxilart et avait répondu à Dimaro.

Dimaro… elle ne s’attendait vraiment pas à ce que ce soit lui qui officie. Elle savait très bien que ses rapports avec le futur marié n’étaient pas des plus harmonieux. Par contre, il était très près de la future mariée. Cela devait donc être le comment du pourquoi. Mais on ne pouvait certes pas le qualifier de sobre. Heureusement qu’il avait un pupitre devant lui pour le soutenir. L’important était qu’il parvienne à faire la cérémonie et, pour le moment, il y arrivait.

Après le crédo, Dimaro appela les témoins à s’avancer. Bon, c’était là qu’elle revenait en scène. Serrant la main de son mari avant de se lever, elle déposa un baiser sur sa joue avant de s’approcher du couple de futur mariés, tout en cherchant les alliances. Mais ou diable les avait-elle mises…


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Erwelyn
Tête baissée, Lynette écouta Dim réciter le créneau...do, après que son peut-être futur mari qu'elle espérait bien que non eut un sursaut que Dim prit pour un accord. La baronne joignit ses mains, sentant ses phalanges blanchir sous ses gants. C'est un tout petit filet de voix qui sortit pour répéter les paroles du diacre, l'angoisse continuant à lui prendre le ventre.
Une bile acide lui monta de l'estomac. Comment pouvait-elle réciter le crédo avec autant de ferveur tout en mentant si effrontément à son Dieu. Il lui faudrait plusieurs années de confesses et de repentances pour se faire pardonner. Elle se demanda si elle irait jusqu'à se flageller pour absoudre tous ses péchés. Mais l'idée de se retrouver le dos criblé de blessures lui fit froncer le nez. Non, elle avait déjà perdu deux doigts, avait une vilaine cicatrice sur la tempe, c'était bien assez pour la mutilation de son propre corps.

Tête baissée, donc, elle récita le crédo en entier, demandant pardon pour tous ses mensonges au Seigneur, s'il pouvait l'entendre.
Lynette releva ensuite le museau pour écouter la suite. Elle tiqua au indeutroissoleil, se creusa la tête pour comprendre la phrase suivante, se demanda si ce n'était pas des conseils cachés lorsqu'il fit allusion aux marches trop arrosés, puis sentit ses lèvres se mettre à trembler lorsqu'il fut question du meilleur comme du pire. Car avec Vaxilart, il ne serait forcément question que du pire...

Lorsqu'il invita les témoins à avancer et surtout les gens à prendre la parole pour s'opposer au mariage, le cœur de Lynette s’accéléra. C'était une de ses dernières chances. Que quelqu'un se lèvre, crie qu'il s'y oppose, sorte un argument bidon qui fasse annuler le mariage sur le champ ! La baronne osa tourner la tête en direction de l'assemblée se tenant derrière eux. Elle les regarda tous un par un, leur offrant une supplique muette, espérant que quelqu'un comprenne que c'était maintenant qu'il fallait s'opposer à cette mascarade.
La seule qui se leva fut Lys. Oh Lys, sa Lys, sa suzeraine. Elle espéra que ce fut elle qui allait la sauver, mais aucun mot ne franchit ses lèvres. Son amie était son témoin, et si elle se levait et s'approchait d'eux en cet instant, c'était pour sceller ce mariage et le funèbre destin de la Corleone.

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Ygerne
- Snurrrrfffffff
- Pssssst.. t’as vu l’autre rouquine la, comme l’est émue
- Hihihi on voit qu’elle sait pas encore c’que c’est que d’se faire mettre la corde au pied
- Rrrrrrrr….snnniiiiiiiirrrfff… scusez, vous auriez un mouchoir ?
- Mais faut pas vous mettre dans tous ces états ma toute belle.
- Bah j’suis que du Maine pour le moment… pourquoi vous voulez que je parte ?
- Non mais les larmes…
- Ah ça ! AAAATTTTCHHHHHHIIIIIII… oh scusez, tendez j’vais vous essuyer avec votre chemise..
- Grrmmmf
- C’est mon allergie aux blonds.. j’peux pas m’en empêcher c’est plus fort que moi. ‘fin pas les blonds.. les blonds c’est des faibles hein vous l’aurez..
- PSSSSCHHHHHHHT elle va pas se taire l’autre grognasse là devant ?
- Vous savez ce qu’elle vous dit l’autre grognasse ?
- OH éh ! du bateau…
- Non mais c’est pas possible ça…
- Aucun respect les jeunes de nos jours…
- Dans la maison du très haut !
- ATCHIIIIIIIIIIIIIIIIIIII… hum.. je crois que v’tre chignon a du vent dans l’aile…
- OH MAIS ELLE VA SE LA FERMER ON ENTEND RIEN DE CE QUI SE RACONTE !
- Mais j’y peux rien… le blond… ça me rend malade… je…
- Pssschtttt !


Mine revêche la rouquine, croisa les bras et s’enfonça autant que possible sur son banc si tant est qu’on puisse s’enfoncer dans un banc d’église en bois dure. Comme maison accueillante, on avait vu mieux !
- Snuurffff

Elle jeta son regard plein d’éclaire sur le blond qui, nul doute, un jour serait foudroyé par le charme inné de la rouquine, mais pas aujourd’hui… aujourd’hui y avait poney !
- Sniff

Le malotru, il n’y a pas d’autres termes, avait tenté d’user de son charme de blond pour faire échouer le mariage. Elle s’en souvenait de ces discussions nocturnes entre trois chopes (faut toujours prévoir une chope de réserve) : Non tu ne peux pas laisser Erwelyn épouser Vaxilart.. non aide moi et je t’aimerai à jamais !... c'est évidemment une version résumée de leur discussion mais en gros ça avait ressemblé à ça.
- Sniiirrfffffrrrrr

Note pour toute jeune donzelle célibataire : définir la durée du à jamais !
- Atchhiiiii

En l’occurrence la rouquine avait à peine eu le dos tourné que le vil séducteur s’était jeté tel un être affamé sur la première donzelle venue, oubliant totalement la rouquine et souhaitant même sa mort ! Et oui ! Vous avez bien lu ! Un blond en cache souvent un autre.
- RRRRrrsnnrnrff

Il se sortirait du faux pas ou il s’est mis tout seul le bellâtre ! L’avait cas marcher droit… d’abord… Elle allait pas l’aider sur ce coup là ! Foie d’Ygerne.
- Snirrr
- Bon elle a pas bientôt fini de renifler l’autre folle !
- Psschhht c’est le moment.. faut faire semblant de réciter le crédo…


Bref, tous les plans diaboliques imaginés par la rouquine pour aider le blond étaient donc jetés à l’eau… Tout le monde savait que l’eau était un poison horriblement destructeur…
- ATCHHHHHHHHHIIIIIIIIII
- Elle m’a encore décoiffée… des heures de travail ! Jeune Dame, je vous enverrai la note !
- C’était un examen ? Je trouve d’ailleurs que stylistiquement c’est….
- Mais sortez-la !
- Allez du vent ! Vous avez rien à faire ici !
- Mais il va se calmer le vieux chnoque ! D’jà j’ai pas de vent et en plus ma présence est essentielle je…
- Mais psschhhhht roooooooo
- Et l’autre la ! qu’est-ce qu’il marmonne !

- … ou se taise à jamais
- Mais j’y crois pas… il s’y met aussi.. il va voir de quel bois je me chauffe.. toujours du noisetier ça va pas mieux, mais ça dure plus longtemps !


MOI ? MAIS JE REFUSE !

L’avait-elle crié un peu fort… ? toujours est-il que la gamine se sentit soudain observée et devint rouge comme tomate ! Rouge, roux et robe roses… évidemment que non ça ne jure pas du tout !...
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.mahaut.
Blablablablabla. Elle veut, il rote, ils sont unis, le buffet était ouvert. Pourtant pas dur. Elle veut, il rote, ils sont unis, le buffet était ouvert, on buvait, on voulait, certains rotaient, ils étaient unis et les buffet restait ouvert. Et plus il restait ouvert et plus les propositions devenaient interchangeables, c'est ce qu'il y avait de bien avec les mariages. Et rien que pour voir tout le monde danser la chenille qui redémarre, ça valait la peine de supporter tout ça.
Enfin, tout sauf ça :


- Bien, nous allons poursuivre en poursuivant par un chant que tout le monde connait par cœur bien entendu. Non non, pas l’hymne à la boulasse *hips* Quoi que … récitons ensemble le Crédo d’abord !

Mahaut releva la tête d'un coup. Suite à quoi elle repoussa encore un coup la mèche de cheveux qui lui retombait sur l’œil. Qu'est-ce qu'il avait dit ? "Pas l'hymne à la Boulasse" ? Mais pourquoi ça ? Et pourquoi il décidait ça d'abord ? Il voulait gâcher le mariage, c'était ça ? C'était un complot ! Tout le monde complotait ! Juste pour lui faire passer une mauvaise journée. Oh et personne ne réagissait hein. "oh allez, renvoyons la Boulasse par dessus sa jarretière, invoquons plutôt l'autre taré là haut qui l'attend à la première incartade pour lui faire comprendre ce que le mot "douleur" signifiait vraiment."
Car oui, tant que vous ne l'aviez pas rencontré, Aristote, vous ne pouviez pas savoir à quel point il pouvait être relou avec ses principes à deux écus.
Mahaut, elle, elle en savait quelque chose.

Le temps de faire toutes ces réflexions et le mariage continuait. Blablablabla, toujours pas de buffet. Bien la peine de croire en Aristote, hein. N'empêche, elle restait vexée, la brune. Par tout. Et par principes, aussi.
Aussi, c'est tout naturellement que quand un :


- MOI ? MAIS JE REFUSE !

Elle reprit espoir.

- Ah ben enfin un peu de bon sens. La Boulasse d'abord, quoi, feuque à la fin.

Elle regarda Ygerne en souriant. Elle irait loin cette petite.
Pour la peine, elle ré déboucha sa fiole. A la santé de soi-même.


- Mais c'est pas possible qu'est-ce qu'ils ont tous à ce mariage ? Personne sait se tenir ou quoi ? Aie !
- Oh je suis confuse en me retournant j'ai ressenti le besoin d'allonger le bras, je ne me voyais pas si près de vous. En même temps ça vous va bien la marque des doigts.
- Je vous préviens, je ne tolèrerai pas...
- Sshhhhhht ! ça va reprendre, taisez-vous on n'entend rien. Allez Ygerne !

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Marylune
Marylune s'était perdue dans ses pensées... elle était mieux dans sa tête que dans celle de Dimaro, ça va de soi. Lui et ses propos sans aucun sens... comment a-t-on pu laisser ce type officier en tant que diacre? C'était encore un mystère dela vie. Bref, la Baronne avait autre chose à penser, comme la suite de la soirée par exemple... elle avait jeté sa ligne à l'eau, le poisson avait mordu et il lui fallait imaginer les évènements qui suivraient. Héhé!

C'est donc avec un regard un peu niais que la Baronne regardait vers l'avant. Et à l'avant, il y avait le diacre qui se donnait en spectable, la mariée splendide et rose, le marié moins splendide mais tellement génial parce qu'il était son cousin et... Lys. Lys? Ah oui! Elle était le témoin de Lynette. Ça expliquait sa présence auprès de la poney rose. Sa grande amie lui jeta alors un regard étrange avec des yeux qui communiquaient dans une langue que la rouquine ne comprenait pas tout de suite. Qu'y avait-il donc? Pourquoi Lys secouait-elle subtilement la tête de cette faç...

HIIII! Elle était le témoin de Vax! Fichtre! Hé oui, en plus d'être demoiselle d'honneur de la mariée, elle était témoin du marié. Bon sang de bon sang! La Baronne s'était levée d'un bond, avait tourné la tête vers sa fille, hésité à la laissé entre les mains de Mahaut, s'était mordue la lèvre en y repensant deux fois plutôt qu'une et avait fait un regard du genre ''pas de bêtises, Mahaut, sinon...!'' et elle avait filé à sa place. Là, à côté de Vaxilart, elle surveillait sa fille. Celle-ci aurait été plus en sécurité seule qu'avec Mahaut finalement... on peut pas penser à tout hein!

Elle reluqua une dernière fois Guillaume avant de se tourner vers Lys. Normalement, il ne restait plus que les ''oui je le veux'' et les anneaux. Non? Si? Oui oui, c'est ça habituellement... Quelqu'un apporterait les anneaux et blablabla. Mais qui était donc la personne en charge des anneaux? Ah! Ce devait être Lys!

Marylune mima une bague au doigt en demandant en langage corporel ''subtil'' si elle s'apprêtait à sortir les anneaux. Tellement elle était occupée et curieuse de voir les bijoux pour la première fois, la rouquine ne prêta pas attention à ce que venait de dire Ygerne. De toute façon, voilà longtemps qu'elle n'écoutait plus la cérémonie, ça, vous l'aurez compris.

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En deuil
Guillaume_de_jeneffe
S’il était reluqué, le poisson flamand n’en demeurait pas moins roué au jeu des convenances et du rapport avec le beau sexe. Il accepta donc le dernier regard de la baronne Mirandole d’un gracieux hochement du chef. Il n’était guère question de se comporter en cuistre, ni, d’ailleurs, de perdre une occasion d’éprouver quelque plaisir, qu’il soit charnel ou uniquement courtois. Et quand elle eut le dos tourné, il posa sur elle et son dos un regard qui ne s’en détacha que plusieurs secondes plus tard. Au pire, si on lui en faisait le reproche, il pourrait toujours prétexter de l’intérêt de connaître les dernières modes vestimentaires. Quant à savoir si on le croirait…

Mais il n’eut pas l’occasion de pousser la réflexion plus avant, car voila que, comme parfois, une voix trouvait justifié de se faire entendre au moment où tout le monde ne souhaitait ouïr qu’un silence synonyme d’accord. Il ne fut que réflexe, alors. Tendu comme la corde d’un arc que l’on s’apprêtait à lâcher, il porta la main à l’épée et pivota sur son siège. La lame n’était pas encore dénudée et le chevalier pas encore debout, mais il ne s’en fallait que de peu. Il ne savait vraiment ce qui s’allait passer, mais l’imprévu avait toujours eu comme effet de le rappeler aux usages de la guerre. Et il valait toujours mieux être prêt à escrimer, quand l’imprévu s’annonçait. Habitude pertinente dès lors que l’imprévu était Breton et désireux de priver la couronne de tout support chevelu. Habitude… originale quand l’imprévu surgissait au milieu d’un mariage. Mais était-on jamais trop prudent ?

Ses yeux trouvèrent alors l’origine de tout cela. Une rousse, une de plus, qui rouge, de honte, de rancœur ou de je-ne-sais-quoi, semblait ne plus vouloir parler. Elle s’était tue aussitôt qu’elle avait criée et déjà elle était rejointe par une autre perturbatrice. « Comment ça « un peu de bon sens » ? » s’interrogea-t-il. Dans quelle chébèque s’était-il encore fourré, lui ?

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--Lysesl


Le silence.
Un silence d’incrédulité ? Un silence d’incompréhension ?
Peu importe, c’était ce qui régnait en ce moment dans l’église.
La cause de ce grand silence ? Quatre petits mots. Que quatre, mais prononcés clairement et à voix haute. Quatre mots qui, en d’autres circonstances, n’auraient pas eu le même effet mais qui, en ce moment, plongeaient toute l’église dans ce silence.
Ces mots ?

MOI
MAIS
JE
REFUSE


Le silence laissait graduellement place aux murmures incrédules. Elle même avait du mal à croire que quelqu’un, ou plutôt quelqu’une, avait prononcé ces mots. Jamais elle n’avait eu connaissance que quelqu’un ose les prononcer à cet instant précis et elle s’était toujours demandée quel effet cela aurait. Et bien là, elle le savait.

Du regard elle chercha qui s’était aventuré ainsi. Elle crut reconnaitre la dame de compagnie de Lynette. Sa dame de compagnie ?
Son regard se porta sur la mariée. Comment réagirait-elle à ces quatre mots ? Et de plus, prononcés par quelqu’un qui était de sa maison ?
Puis elle regarda le marié. Toujours peu bavard, contrairement au Duc qu’elle avait connu et qui avait mis le feu chez elle.
Enfin, elle mira l’officiant. Avait-il encore assez de lucidité au travers son nuage d’ivresse pour réaliser ce qui s’était passé et réagir ? Rien de plus sur.

Le silence perdait de son intensité alors que les murmures prenaient de plus en plus de place.
Mais que diable venait-elle faire dans cette galère ?*


*adaptation libre d’une citation des « Fourberies de Scapin », de Molière.

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Dimaro
Après quelque instants, qui ne furent pas si long, une voix fluette mais assez audible dans la nef, résonna en échos ...
Mais qui souhaitait exhausser les vœux du blond ?
Ha .. ce n'était que la rousse qui faisait des sienne ... Encore ! Dimaro hésita à relever cette intervention. D'un coté cela était un prétexte pour tout arrêter ... d'un autre, vu la couleur que prenait Ygerne, qui se serait métamorphosée en banc d'église si elle avait pu, il se douta quelque peu que cela n'aboutirai qu'à perdre encore du temps pour retarder l'inéluctable finalité de ce mariage ... Il précisa juste quelques mots ..


Et bien, Ygerne semble refuser le vin de messe, ça en fera plus pour nous !

Invitant les témoins à s’approcher il reprit son sérieux - enfin un semblant, soit peu.

Vaxilart de la Mirandole, souhaitez-vous prendre pour épouse Erwelyn Corléone, de la chérir, de l’aduler, de lui donner titre, confiance et plein pouvoirs sur vos finances et vos terres jusqu’à ce que la mort vous sépare ?
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Vaxilart
Devant l’indéfiable réalité, le Duc se repassait en mémoire les séries d’évènements qui l’avaient mené jusqu’ici… Le tout avait commencé au Périgord… Un plan de son fils sans doute, le marié à une veille stérile pour s’assurer de conserver son héritage… Il le rajouta sur sa liste de personne à éliminer. Ensuite, il y avait Mahaut et la baleine… Bien qu’il ne fut point certain de leur implication dans cette tragique péripétie, leur mort ferait un grand bien à l’humanité, il les rajouta à sa liste. Dimaro… La véritable erreur était de ne point l’avoir torturé jusqu’à la mort en ces geôles. Il était plus mesquin qu’il ne l’aurait cru; il serait le premier sur sa liste.

Et finalement, Lynette… Cette créature infâme, espèce d’hybride entre – inutile de faire de l’esprit – un crottin de gueux et le pied d’un lépreux. Elle, elle… Il ne pourrait l’achever à la hache comme un achève une monture blessé, on s’en douterait. Elle, il l’engrosserait jusqu’à ce que son ventre explose et qu’elle meure en couche.

Le Duc ne se connaissait pas encore ce côté si pragmatique face à la mort. Et cela au fond le rassura, être né bouseux, il aurait pu avoir une belle carrière comme maître de geôle.

Mais bon, ce n’était pas tout, Dimaro dirigeait encore cérémonie et il semblait que c’était désormais son tour. Se secouant légèrement, on n’allait quand même lui enfoncer des mots dans la gorge jusqu’à la fin… Il releva la tête et répondit de la sorte :

- Messire l’officiant, ce que je promets, c’est de prendre Erwelyn Corleone comme épouse et de l’engrosser comme il se doit afin de nous assurer descendance forte et nombreuse. Quant à la gestion de mes terres et de mes finances, ce n’est point là chose qui regarde l’Église.

Tentant de sauver la face au dernier moment (qu’aurait-on pensé de lui autrement), le Duc garda la tête haute – retenant l’envie de se vider les tripes – et serra la main de Lynette avec une force vive. Si tu pense t’en sortir gagnante, tu as tord; je ferai de ta vie un véritable enfer.
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Dimaro
Il regarda avec intensité le Mirandole qui avait enfin ouvert la bouche pour la plus grande stupeur du Campiglio. Il avait dit oui ce bougre ... Cas cela ne tienne, le blondinet n'en changerait pas ses plans pour autant. Glissant une plume dans la main de l'ivrogne de bourgogne, il indiqua un feuillet ayant pour entête "certificat de mariage" avec pour sous titre écrit en plus petit "Contrat de bénédiction" et quelques astérisques de ci de là fleurissaient le papier de lin.

Bien, pour valider votre parole, je vous invite à confirmer par le geste . . . Signez ici.. Et ici … eeet puis là ! Une ptite dernière juste au dessus des petits caractères ... Merci parfait.

Le Campiglio contempla ses feuillets, jubilant intérieurement, et revient, tout sourire, vers son amie de toujours Lynette.

Erwelyn Corléone, souhaitez-vous prendre pour époux. . . Vaxilart de la Mirandole ici présent ?
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Erwelyn
Tendue comme une arbalète, Lynette sursauta au cri poussé par... sa chambrière ! La baronne avait ouvert de grands yeux lorsque, se retournant, c'est la rouquine qu'elle vit debout, rouge pivoine. Elle refusait, elle refusait ! Mais ça c'était de la chambrière ! Lynette dut se retenir de sourire, soulagée de voir qu'enfin quelqu'un osait se soulever contre ce mariage débile. Par contre, elle avait beau se creuser, à part balancer devant tout le monde que la poney rose n'avait jamais été enceinte, elle ne voyait pas trop ce qu'elle pourrait dire maintenant tout de suite Et rien que l'idée que tous les regards se tournent vers eux, pleins de reproches d’avoir menti à tous, son estomac commença à se retourner. Si elle vomissait, il ne faudrait pas qu'elle oublie de viser Vaxilart, ça aussi ça pourrait être un motif de refus de mariage.

Une prière muette vola jusqu'à Ygerne. Qu'elle donne une bonne raison pour annuler le mariage, mais surtout pas l'histoire du faux bébé bleu, elle en perdrait toute l'amitié des poneys roses. Et ça, c'était motif de suicide tout de même. Mais seulement sa prière n'eut pour effet que de faire taire sa chambrière qui, liquide, se rassit sur son siège sans rien dire.

Au tour de Lynette d'être alors livide quand Dimaro posa LA question à Vaxilart. C'était le moment, celui où il allait enfin dire la vérité à tous, parce qu'après tout, c'était entièrement de sa faute et c'était à lui de tout dire hein... ou refermer son piège sur elle. La baronne ferma les yeux et grimaça lorsque la main du duc se referma fermement sur la sienne. Elle tenta d'ouvrir une paupière et vit un Vaxilart la tête haute, l'air parfaitement remis de son escapade parisienne. Il l'avait bien eue le vicieux et fourbe personnage. Dans du coton, elle l'entendit dire oui, le oui fatidique, celui qui les lierait devant le Très Haut. Ainsi donc, il l'avait eue jusqu'au trognon. Et s'il continuait, le fou était capable de lui briser les os de la main. Dieu comme elle s'était fait avoir...

La baronne se promit elle aussi de mettre un contrat sur sa tête, et que quoi qu'il arrive, le duc ne passe pas la fin de l'année quatorze cent soixante. Foie de Lynette ! Qu'il crève lui et sa nombreuse descendance. Et il était hors de question qu'il la touche un jour, elle en faisait le serment.

La baronne retint ses larmes, la bile qui lui monta le long de la gorge et leva le menton aussi fièrement qu'elle pouvait. Elle n'avait plus le choix, elle était littéralement coincée. Dire non maintenant et c'était la fin du monde pour les poneys roses. D'une voix qu'elle voulut sûre, mais au fond d'elle la baronne était effondrée, elle annonça :

Mon ami, mon frère de cœur, je promets de prendre Vaxilart pour époux et de le chérir aussi longtemps qu'il survivra. Notre amour sera le terreau fertile de notre future descendance, que nous espérons nombreuse.

Oui, survivre, car elle ne lui donnait plus longtemps à vivre. Lynette chérirait aussi les nombreuses potions qu'elle s'efforcerait de lui faire avaler, le rendant au pire impuissant, au mieux raide mort.
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Ygerne
La rouquine sentit les yeux se braquer sur elle alors que ses yeux bleus lançaient des éclaires en direction de son ennemi de toujours : le faux blond.

Elle allait rétorquer qu'il fallait mettre un terme à cette comédie, qu'on ne la ferait pas taire si facilement, qu'il avait déjà tenté d'intenter à ses jours que sa langue, par contre, il ne l'aurait pas...


- Hey! c'est ma robe que vous utilisez pour vous sécher les yeux euh...

Comment il s'appelait le foutu valet du blond? Charles? Ernest? Simon? ah oui c'est ça.. Simon

- Simon!

Elle arracha avec une pointe d'agacement le fin tissu, non mais on avait pas idée de pleurer ainsi sur une robe faites mains dans les plus précieuses étoffes? et se rassit rouge furax ce qui fut interprété par une rougeur de honte...

- Vous verrez, j'vais envoyer les frais de nettoyage à votre faux blond de maître.. on verra ce qu'il en dira!

Inutile de dire que quelques frais annexes viendraient se rajouter à la multiplication.

Perdue dans ses calculs et ses fureurs elle ne réalisa pas que Vaxilart et Erwelyn s'était dit oui.


- Bon c'est quand qu'ils se disent oui?
- Pschhhhhhhht!

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Dimaro
Mon ami, mon frère de cœur, je promets de prendre Vaxilart pour époux et de le chérir aussi longtemps qu'il survivra. Notre amour sera le terreau fertile de notre future descendance, que nous espérons nombreuse.

Pour sur qu'il aurait bien fallut un jardinier pour entretenir les graines du vaxilart se dit-il amusé ...
Mais voilà, ils ne pouvaient plus reculer à présent ... les jeux sont fait rien ne va plus !
Il tourna une page de son livre des vertu - plus pour faire genre que ça l'inspire et zieuté ses notes que pour le lire - puis s'exclama a nouveau.


J'invite maintenant les témoins a remettre les alliances respectives, ainsi que les futur mariés à s'enchainer du précieux ... Pour que tous sache que votre existence est dorénavant dévouée à l'autre.

Il lança un regard accusateur au Mirandole à la réputation frivole et aux connaissances libertines ... Avant de reprendre.

Ainsi, par les pouvoirs qui m'ont été octroyé. Devant vos témoins, vos invités et sous l'œil inquisiteur du Très-Haut, je vous déclare à ce jour, Mari et Femme.

Il ne demanda pas aux deux mariés de s'embrasser, tel le dégout était fort de voir cet homme toucher de près son amie.
Prenant en main la coupe de vin, il continua.


Faisons à présent, ensemble, la communion de cette cérémonie, finalisant l'union de deux êtres du Créateur.



Et s'enfila la coupe ...
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