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[RP] Église Saint-Germain-l'Auxerrois

Della
Dans les brumes...de la veille...d'un autre mariage...

Mais pouvait-elle faire autrement que de venir au mariage de Lucie ?
Non, bien sûr que non ! Pour rien au monde, elle n'aurait voulu rater ça !
C'était Lucie, quoi, pas n'importe qui...Lulu !

Vêtue d'une robe presque printanière par la couleur, elle descendit du carrosse qui venait de s'arrêter devant les marches de l'édifice religieux, juste à temps pour voir entrer BôPapa et la Cousine Akane...Ce qui ne manqua pas de lui tirer un petit sourire entendu...

Elle renvoya la voiture et grimpa les marches, jusque sur le parvis d'où elle jeta un coup d'oeil aux alentours...Il n'y avait pas encore grande foule.

Elle entra, resserrant sur ses épaules, l'étole de fourrure qu'elle fut heureuse d'avoir emportée. Les édifices religieux avaient l'horrible habitude d'être froids !

Lucie n'était pas là...

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Lidrario
Grand jour pour ce jeune homme. Non seulement, il allait être marié à la plus splendide des femmes. Mais il est également marié par son meilleur ami. A l'heure actuelle, il faudrait se demander qu'est-ce qu'il y aurait de mieux. Il fut alors bien critiqué, Lid, pour ce mariage. Mais après tout, il est quand même là, en tenue des plus splendides, réalisée par Attia Desjuli, grande couturière française.. On pourrait dire qu'il fut déçu, il aurait rêvé d'un mariage à Notre-Dame, avec ménéstrels, or, montagne en glaces... Mais à la place de ça, il a l'amour. Que demander de plus ? De toute façon, que représenterait cette or ? Des vies mutilées, égorgées et pétrifiées. Il l'aime, cette femme. Qui aurait pu parier sur eux ? Un paysan, tout bon pour la mine, qui demande l'amour d'une noble de famille riche ? Comment aurait-elle pu savoir qu'il deviendrai Juge, Maire, Prévôt? Par quel moyen ? L'intuition féminine ? Existe-t-elle vraiment ?

Et cet homme, oui, ce bon d'homme, Arnault. Son Meilleur Ami. Le plus fidèle. Le plus sincère. Il pourrait faire n'importe quoi pour lui. Il l'a baptisé, marié. Que demander de plus émouvant ? Il l'aime. Oui, Lidrario aime Arnault. D'un amour les plus fidèles. Jamais il ne le laissera tomber. Pas lui. Jamais. Pas pour ça. Pour rien. Non. Jamais.

Mise à part la politique, Lidrario est un homme fort d'esprit. Sourcils épaix, cheveux noir de jais, lèvres plutôt attirantes qui donnerait envie d'y poser les siennes.

Il ouvre la porte de ce "carrosse", et s'avance sur le parvis. Arnault ! Il est là. Il s'avance vers cet homme, toujours aussi mystérieux, lui donnant une accolade amicale.


-Mon cher ami, tu es là ! Mon cher Diacre-Sacristain. Les invités sont arrivés?

Un petit sourire narquois, complice, tu regardes l'homme.
Fred


[Grand Jour chez les Castelviray.]

A Arques, en terre Normande…

Le Castelviray avait rejoint sa tendre aimée sur ses terres de retraite à Arques. Lieu où il aimait à présent s’y rendre, où il appréciait passer du temps avec elle. Ce matin-là, le soleil ne s’était pas encore montré, que le Vicomte se réveilla en douceur, là, à ses côtés. Il allume une des bougies afin d’apporter un peu de lueur dans la pièce tant que le soleil ne s’était pas encore levé et afin de pouvoir poser son regard sur ce merveilleux visage endormi sur lequel il dépose sa douce et chaude main afin de lui faire une douce caresse de son pouce. Son cœur battait encore à la chamade, son esprit ne se défaisait plus de son image, lorsqu’il fermait les yeux, il la voyait toujours, ce magnifique sourire sur les lèvres, sourire des plus somptueux et qui s’était fait si rare par le passé. Aujourd’hui, depuis qu’il partage sa vie, il est vrai que ce sourire était revenu. Beaucoup de leurs amis avaient pu le constater, autant chez elle que chez lui. Il était totalement épris de sa douce Duchesse, elle, sans doute mais elle avait encore du mal à pouvoir tourner la page de son passé. Mais pour le Castelviray, cela ne faisait plus aucun doute, l’amour c’est être heureux, c’est avoir des frissons à chaque fois que l’on rencontre l’être aimé, cet être capable de raviver en vous, aussi perdu que l’on puisse être, une lumière, lueur d’espoir, signe de joie. L’amour, c’est chaque jour se réveiller avec une image devant les yeux, une image qui donne envie de vivre, de s’amuser. C’est avoir envie de serrer l’amour dans ses bras, de l’embrasser. L’amour c’est aussi découvrir l’autre, c’est vouloir se rapprocher de lui, se rapprocher de sorte que les deux corps ne fassent plus qu’un. L’amour c’est un partage de sentiments, c’est l’envie de faire plaisir, l’envie d’être heureux. Tout cela, ce bonheur, cette envie, cette image entourait le couple Giffard Puycharic-Castelvriay. Doux baiser sur les lèvres, seulement un ? Non, vous imaginez bien que non ? Comment ne faire qu’un baiser, il en fait plusieurs tout aussi doux afin de la réveiller avec tendresse. Il serait bien resté là, encore à la contempler, mais aujourd’hui, ils devaient se rendre à Paris, pour le mariage de sa sœur, sa jeune sœur Lucie. La voilà qu’elle ouvre les yeux, il lui sourit tendrement tout en lui murmurant délicatement un


Bonjour mon cœur, j’ose espérer que vostre nuit fut bonne.

Il accompagna ses mots par d’autres baisers tout aussi tendres qu’il disperse sur ce visage d’Ange. Elle est l’amour de sa vie, on dit que le lion est un bon nageur, mais c’est encore un meilleur coureur ! Quand il trouve une belle lionne, fidèle, ce sera pour la vie, sachant éviter les douves, cherchant la bonne compagnie. Mais lorsqu’il rugit, c’est pour crier à sa lionne son amour. Il est une colombe, et il aime une lionne, ils vivent une belle passion, il vole vers elle, lui offre son amour pour toujours.

Le Castelviray sortit délicatement du lit, ne cherchant point à se vêtir afin de ne point chambouler sa douce comme toujours, non à quoi bon, il était son vilain et il ne changerait rien. Fred s’avança jusqu’à la fenêtre, dos tourné à sa douce, il porta son regard vers ce soleil qui commençait tout juste à se lever, il ferma un court instant les yeux pour se rappeler tous ces moments passés avec elle, tous ces moments qu’il aura encore le plaisir de partager avec elle. Ils vivent une belle histoire qui est sans aucun doute écrite dans le grand grimoire du Très Haut. Le destin est si bien tracé qu’ils se sont trouvés. Elle est faite seulement pour lui, son cœur est bien en émoi, elle lui donne tant de douceur, enfin il voit l’avenir dans la lumière et la joie. Le Castelviray chassa ces pensées afin de pouvoir se préparer car oui aujourd’hui c’était un mariage, aujourd’hui sa jeune et protégée Sœur allait se marier avec lui. Tout n’avait pas été facile, mais il avait su trouver les mots pour que le Chef de la famille Castelviray, aussi têtu soit-il accepte la demande de Lidrario. Il avait pu constater le bonheur dans leurs cœurs, dans cet espace qui est le leur. Leur amour semblait grand, que nul ne pourrait arrêter leur temps. La vie les a réunis eux aussi, le Très haut les bénira aujourd’hui afin qu’ils puissent vivre à deux un destin heureux, le même destin qu’il vivrait avec sa Duchesse d’Arques.

Il était l’heure de se préparer et c’est ce que tous deux firent. Le Castelviray ne savait pas trop ce qu’il allait mettre mais, son avis se porta sur ses vêtements de Grand Maistre de l’Ordre du Saint Esprit, vêtement réservé pour les grandes cérémonies. Il accrocha Angurva, l’épée de la famille autour de sa taille. Le temps que celui-ci se prépare et le temps que la Duchesse termine, il fit préparer le coche et il envoya l’un de ses valets cueillir de la menthe fraiche. Si jamais sa douce duchesse en avait besoin.

Lorsqu’il fut prêt, il se dirigea devant le coche afin d’attendre sa bien-aimée et là…il porta son regard sur la porte d’entrée, elle était là, devant lui et aucun mot ne put sortir de sa bouche. Une chose était sûre…il avait une véritable déesse devant les yeux. S’il n’y avait pas eu le mariage, pour sûr, qu’ils n’auraient point quitté la couche. Avec grasce donc, il lui tendit la main afin de l’aider à monter dans le coche, il la suivit afin de prendre place à ses côtés. Il lui prit la main et la seconde se posa sur le ventre de sa compagne, sourire qui ne quittera pas ses lèvres de toute la journée.


Je n’ai point pu trouver de mot, cependant je dois avouer que vous êtes la plus ravissante des femmes sur cette terre. J’ai foulé bien des routes, croisé bien des femmes et je n’ai jamais pu poser mon regard sur une femme aussi ravissante que vous.

Il lui caressa le ventre durant le trajet tout en ne lui lâchant pas la main. Le voyage se passa sans trop de problème et ils arrivèrent enfin devant l’Eglise Saint-Germain-l’Auxerrois. Il sortit en premier du coche, tendant une nouvelle fois son bras…non, il la prit dans ses bras afin de l’aider à descendre du coche et il en profita tout bonnement pour lui voler un baiser, car à présent il faudra se tenir correctement…chose qui sera des plus difficiles. Ensemble donc, ils s’avancèrent à l’entrée de l’Eglise.

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Anya_de_puycharic


[Arques, bien au chaud dans son lit...]

Nuits courtes, nuits mauvaises, nuits agitées, et cela ne faisait que commencer. Elle avait enfin réussi à s'endormir paisiblement, quand un léger frais se fit sentir sur son épaule. Tsss... il lui piquait encore les couvertures, à tous les coups. Réaction immédiate, se planquer à nouveau en-dessous. Puis des baisers, des tout petits, des tout doux, des qui font qu'elle s'étire, et ouvre les yeux, pensant voir la douce lumière du jour et du soleil balayer la pièce. Mais non. Une bougie. La lueur d'une bougie. Mais l'était pas bien, le Castelviray, de la réveiller en pleine nuit ? Ou alors il s'entraînait pour les nuits futures. Ah oui, tiens, ça lui ferait les pieds de se lever en pleine nuit, lui, le SG qui faisait rien que de l'embêter. Moue boudeuse qui passe au large sourire. Non pas à cause de la méthode de réveil, mais bien plus à cause de la vilaine idée qui venait de lui traverser l'esprit. Lui, se lever en pleine nuit. Hiiii, Ô joie ^^. Elle s'étire encore, posant une patte contre lui. On est minette ou on ne l'est pas. Ils avaient encore toute la nuit devant eux pour dormir. Alors exécution.
Et là. Dur retour à la réalité.

Bonjour mon cœur, j’ose espérer que vostre nuit fut bonne.

Gné ??? La nuit est finie ? Papotib' !!! Naaa, cela ne se pouvait. Il y avait quoi ? une attaque Bretonne qu'il la réveille aussi tôt ??!! Et là, cerveau qui turbine car en mode "marche". Minceeeeeeee !!! le mariage !!! Ah ouais mais non !! pas encore... pitié. Pas déjà !!! Ah ben si. Puis, celui-là, ils ne pouvaient pas le manquer. Enfin, on pouvait toujours tenter.
Il lui tournait le dos, elle se frotta les yeux... il n'était pas habillé. Ben voyons... L'art et la manière de ne pas avoir que "la lumière du soleil qui se lève" devant les yeux. Tssss... Elle tenta, donc, comme tous les enfants pourraient le faire pour manquer les cours avec leur précepteur :

- J'ai mal au ventre... je peux pas y aller. J'ai de la fièvre et .... regard au Vicomte. Moué, d'accord, ça marchait pas. Bon, elle avait compris, ça allait ! Grognement faible qui se fait entendre. En même temps, c'était pas faux... les nausées étaient toujours là. Elle se leva, s'étira encore et fit appeler Clothilde pour qu'elle l'aide à s'habiller et à se coiffer.

Sa Dame de compagnie ne tarda pas à arriver, heureusement, après que le Vicomte soit habillé.
La robe était toute choisie et le Castelviray ne l'avait pas encore vue. Ce dernier quitta la pièce pour préparer le voyage. Quelle idée ils avaient eue de ne pas partir la veille ! au moins, elle aurait pu dormir plus longtemps.

Clothilde aida Anya à enfiler sa tenue. Et là... par toutes les moules du Mont !!

- Clo... ne serre pas trop les lacets... s'il te plait... pfiou...
- Oui, Duchesse, tu as encore pris de... enfin... avec les lacets, tout est permis. Puis, cela fera un encore plus joli décolleté. Par contre, les hanches...
petite moue.
- oui, mais non, la robe est assez ample, cela ne se verra pas. Ni le ventre d'ailleurs, qui est encore tout petit. Juste ce corsage à ne pas serrer comme avant, sinon, j'étouffe.

Saint Nicolas lui avait déjà fait toutes ces remarques la dernière fois qu'ils s'étaient vus, ce qui avait mené à longue discussion. Et où il avait appris que.
Et la robe fut mise, coiffure faite, prête à rejoindre le Vicomte. La route serait longue. Elle se présenta sur le porche ayant pris le soin de porter sur les épaules de quoi la garder au chaud. Fred se tenait devant elle, large sourire, lui présentant sa main pour l'aider à monter dans le coche qui les mènerait à Paris.
Le voyage lui permit un moment de détente, là, tout contre lui, ayant pris soin de mâchouiller sa menthe, et la main qu'il posa sur son ventre lui permit de s'apaiser et de récupérer de sa courte nuit.

Arrivée à Paris.

Le coche s'arrêta devant le parvis de l'édifice religieux, le Vicomte en descendit et prit sa belle dans ses bras, n'omettant pas de lui voler un baiser au passage. La déposant au sol, lui offrant son bras, ils entrèrent, voyant déjà du monde d'installé. Et une soeur, une, accompagnée de... tonton. Ben tiens. Ils prirent place à leurs côtés et Anya leur adressa un sourire puis une embrassade franginesque à son aînée.

Bonjour vous deux...
et un sourire à sa soeur, qui adorait les mariages tout autant qu'elle. Et tonton aussi. Sauf ceux où il officiait. Mais ce jour était particulier, il s'agissait du mariage de son éventuelle future belle-soeur. Ou pas. L'avenir leur dirait. La main droite de la Blanche n'avait pas quitté celle du Vicomte, ben oui, fallait bien la réchauffer ^^.

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En cours...
Eve_de_saintem
[Un Hôstel dans Paris]

C'est le grand jour, sa Chouquette épousailles Lucie! L'Enfant est dans sa chambre, chambre qu'elle arpente vivement de long en large attendant sa domestique.

Elle arrive cette robe !? Pourquoi c'est pas prêt Sophie !? Rhaaaaa, je vais être en retard !

Sur ces mots, on toque à la porte. Entre! Et c'est avec une mine boudeuse qu'Eve l'accueille. Tu en mets du temps aujourd'hui! La patience, jolie qualité qu'elle n'a...que voulez vous...à dix ans.

Aide moi, pis attrape ma coiffe. Quelques minutes plus tard, la Brunette est enfin prête. Par la fenêtre, dernier coup d'oeil pour vérifier que le carrosse est à l'heure, lui.

[Église Saint Germain l'Auxerrois]

Eve regarde le paysage défiler à tout allure après avoir lancé au cocher un " Fouette ! Vite et fort !" Son lieu de résidence n'étant à côté de la cérémonie.
Arrivée sur place, une bonne quinzaine de minutes plus tard. Eve descend doucement du marchepied, le sourire aux lèvres. Elle aperçoit Lidrario au loin, il discute...Lucie n'est pas là encore. Les mariées ça se fait toujours attendre qu'il paraît!

La Breizhou entre donc dans la grande bâtisse, zieute les personnes déjà présentes, un signe de tête pour dire "bonjour" et prend place derrière Baylina.


Pssst, psssst, devine qui est derrière toi ?
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Lucieanne


Les rues de Paris se dessinent au fil de l'avancée du carrosse. La jeune femme observe la capitale, qu'elle connait si bien désormais.
Son regard se pose alors sur le ciel, beau, bleu, en cette journée heureuse. L'église de St Germain de l'Auxerrois se dessinait désormais à quelques mètres. Le coeur de la Castelviray battait la chamade. Cette sensation d'adrénaline, mêlé à l'anxiété d'un jour pourtant merveilleux. Tout ses proches seraient là, tout ceux qu'elle aimait, tout ceux qui comptait pour elle réuni dans un même lieu. Pour l'observer elle, marquer sa vie à jamais, sceller son destin à celui de cet homme, de ce brun caractériel qui avait su la séduire.

Oui certains se sont longtemps demandé comment un tel couple pouvait fonctionner. Comment un jeune homme, qui semblait si tumultueux, si franc parlé, pourrait gagner le coeur d'une discrète jeune femme noble ? Ils avaient surmonté les épreuves, les tumultes politiques, les rumeurs, les doutes. Malgré tout cela ils avaient toujours su se retrouver, toujours se faire confiance quoi qu'il arrive. C'était aujourd'hui sur cette confiance, sur ce bonheur de pouvoir compter sur l'autre qu'allait se construire la nouvelle vie du couple Castelviray-Shanley.

Le coche s'arrête alors. La blonde prend une grande inspiration. Dehors, sur le parvis, les invités arrivent et entre dans l'église. Le valet qui accompagnait la jeune femme est envoyé quérir Fred, grand frère et protecteur. Ce frère qui avait toujours su veiller sur elle, sur sa vie, l'aider à faire les bon choix, la pousser à réaliser ses rêves.
En ce jour, il la conduirait à l'autel. Elle ferait son entrée dans sa merveilleuse robe de princesse, à l'image des contes qui avait bercé son enfance.

Doucement la porte s'ouvre et le cochet l'aide à descendre. Le soleil a alors fait naître une étoile, une nouvelle étoile, tant la robe doré brille, et illumine cette journée autant que la jeune femme rayonne de bonheur.


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“On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal.”
Rotule.baccard
Malgré le fait d’avoir recherché le doudou de sa puce, Lizzie et son père arrivèrent bien assez tôt, peu de personnes étaient encore arrivées, soit cela était dû à la circulation plus difficile en la capitale, soit beaucoup avaient aussi oubliées leurs doudou …

Lizzie qui pour le moment semblait calme et concentré observait les décorations ornant l’édifice religieux, sa petite tête reposant contre le torse de son popa, elle l’enlaçait par le cou tout en tenant sa Juliette de son autre main…


Ho comme c’est beau … dit-il à sa fille alors qu’ils s’avançaient pour se placer devant le bénitier, reportant son regard sur les nombreux cierges dont la lueur ondoyante sur les colonnes mêlées aux rays de couleurs traversant les vitraux s’élevant aux arcs voutés, formait une ambiance féérique…


Penchant Lizzie en direction de l’eau bénite pour qu’elle y trempe ses petits doigts, son Affreux de père lui demande tout bas…


Tu te signe toute seul comme une grande ma puce ? Ou c’est popa qui fait pour toi ?
Luaine
Alençon- Paris était moins loin d'un Paris-Brest même si c'était nettement moins bon.
Les époux Von Strass s'étaient parés de leur plus beaux atours pour ce mariage qui serait sans aucun doute fastueux, connaissant les Castelviray.
Fred devait trépigner, heureux d'accompagner sa soeurette pour que la promise se transforme en épouse.
La brune aimait les mariages, c'était sans doute son côté fleur bleue d'assister avec émotion au voeux de lien éternel d'un couple devant le très haut.
Lucky allait resplendir dans sa robe de mariée, avec sa blondeur éblouissante. Serait elle en robe couleur de jour ou peut être couleur de lune? Luaine pensait que celle couleur de soleil pourrait faire son petit effet un jour pareil.
Nul doute qu'elle flamboie et brille de mille feux dans l'église, faisant pâlir la clarté des candélabres.
Mis à part les mariés et quelques proches, Luaine ne connaissait pas beaucoup de monde.
En descendant du carrosse un peu boueux de la route, aidée par son époux, la Von Strass vit Fred et Anya bras dessus dessous.
Tiens l'énigme en plusieurs chapitre.
Si le soleil brillait, Luaine était curieuse, il était des évidences qui se posaient là sans démonstration possible.

Un sourire un peu luciférien se dessina sur son visage, mais ce n'était pas vraiment le lieu pour afficher un visage pareil.
Quand elle déposa sa main sur le bras de son Heimdal, elle leva les yeux vers le coche.

Du temps de la cérémonie, vous en profiterez pour nettoyer le carrosse, il est tout crotté. Merci.

Puis vers son mari avec une discrétion appliqué, se pencha.

Anya et Fred, un joli couple. Tu crois que c'est assez sérieux pour engendrer des prochaines noces?
Indirectement Fred et toi allez être de la presque même famille.


Luaine sourit. Déjà qu'elle avait énormément de mal rien qu'avec la branche Von Strass, elle n'imagina même pas les ramifications tentaculaires.

Chemin faisant, ils s'approchèrent du "couple". Luaine en profita pour biser un Vicomte qu'elle affectionnait et qui manquait à Alençon puis salua Anya avec courtoisie. Elle n'était pas assez proche pour se permettre un contact physique, mais le coeur y était.

Fred je suis vraiment ravie de te voir. C'est un grand jour pour les Castelviray. Il faudra que je te dise des nouvelles du duché.

Bonjour Anya, c'est toujours un plaisir de nous croiser, surtout que ces derniers temps c'est pour des heureux évènements. Bientôt nous nous pencherons telles des fées sur des nouveaux berceaux.


Luaine sourit, laissant sa tristesse de côté sur son ventre désespérément vide et se réjouissant sur la capacité des autres à procréer.
Soudain la robe couleur du soleil éclipsa l'astre diurne lui même l'espace d'un instant.
Des "oooh" et des "aaah" furent lancés dans l'assemblée tant la mariée était étourdissante.

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Dotyy
Dotyy avait reçu l'invitation de Lucky pour son mariage bien en retard. Le pigeon avait eu un mal fou à la trouver. Il faut dire qu'elle n'arrêtait pas depuis des mois entre le manoir des artistes et ses études à la faculté de l'Hôtel-Dieu de Paris. Sa vie professionnelle était une source de bonheur pour elle malgré le temps que cela lui prenait, sa vie amoureuse était redevenu merveilleuse depuis qu'elle avait retrouvé son cher et tendre époux.

Ils étaient tous les deux sur paris quand Dotyy reçut l'invitation. Celle-ci y était pour recevoir son certificat pour le premier cursus et sa note aussi. Ils n’avaient eu aucun mal à venir rapidement à cette cérémonie que Dotyy aurait loupé pour rien au monde. Lucky avait était son professeur au manoir et était aussi devenue une très bonne amie, donc inacceptable de manquer ce grand jour.


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Elle avait réussi a enfilé une des robes que Lucky lui avait fait malgré son ventre qui commencé à s'arrondir. Elle ne comprenait toujours pas comment elle ne prenait que du ventre. Jamais cela ne lui était arrivé. Il faudrait qu'elle pose la question à des médecins. Ses mains dans la main, le sourire aux lèvres que Dotyy et Snoop arrivèrent au mariage.
Dotyy fit stopper net Snoop et lui montra Lucky.

OHHHHH regarde mon amour! Elle est magnifique, elle rayonne de bonheur. Cela ne te rappel pas des souvenirs ?

Le regardant avec amour, elle lui vola un baiser très vite en souriant et l'entraina à la suite des personnes déjà là. Il lui fallait une place assise car elle ne tiendrait pas debout toute la cérémonie. Elle ne Put s'empêcher de regarder les personnes présentes et sourit à ceux qu'elle connaissait. Ravie de revoir certains visages. Elle allait s'asseoir quand elle aperçut Lexhor, elle sourit de le retrouver la et lui fit un petit signe de la main. Il faudrait qu'elle le présente à Snoop à la fin de la cérémonie a moins qu'il ne se sauve trop vite. Elle finit par s'asseoir à côté de l'homme de sa vie, reprenant sa main dans la sienne et la serrant tendrement.
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Clody
[Tourouvre au petit matin]

Au petit matin Clody se réveilla en sursaut. Elle n’avait pas très bien dormi de peur de ne pas entendre le coq chanter. Il était l’heure de se lever et de se préparer pour le grand jour de Ludrario et Lucky.

Clody avait demandé à ce que son bain soit prêt à son réveil. Elle retira sa chemise de nuit et se glissa dans l’eau chaude légèrement parfumé qu’Adrienne lui avait gentiment coulé. Elle avait le temps de relaxer encore, elle se cala au maximum et ferma les yeux.

Elle due s’assoupir un moment et fut réveillée par trois petits coups délicatement frappés à la porte. Adrienne venant lui offrir son aide pour laver ses longs cheveux couleur feu.

Lavée, séchée, elle enfila sa robe. Une magnifique robe qu'elle avait fait confectionné à Paris pour l’évènement. Elle remonta ensuite sa chevelure en un chignon d’où quelques mèches rebelles s’échappèrent. Satisfaite, elle descendit à la cuisine pour prendre le petit déjeuner.

Pendant qu’elle mangeait quelques fruits frais en compagnie de Doryanne et Abygelle, ses deux petites princesses, elle fit atteler le carrosse. Elle aurait préféré voyager à cheval. Sentir le vent sur son visage, humer les arômes sur sa route. Mais elle savait qu’elle n’aurait pas eut belle allure une fois rendu à St-Germain l’auxerrois.

Elle embrassa ses filles qu’elle confiait toujours à Adrienne lorsqu’elle devait s’absenter. Puis s’installa dans le carrosse


[St-Germain l’auxerrois]


Elle était presque à destination, la route avait été bonne et Clody était ravie par la belle journée qu’elle comptait passer. Lidrario, son cousin, récemment retrouvé, devait déjà l’attendre impatiemment sur le parvis de l’église. Elle savait évidemment que ce n’était pas son arrivée à elle qu’il espérait tant, mais pour l’heure il devrait se contenter de sa cousine avant l’arrivé de la mariée.

Le carrosse s’arrêtant enfin. La porte s’ouvrit et son cocher lui tendit la main pour l’aider à rejoindre le plancher des vaches. Quoi qu’en Paris les vaches était plutôt rare, mais l’image la fit sourire. Elle monta les marches et aperçu son charmant cousin, élégamment vêtu. Elle se précipita à ses cotés, déposa une bise sur sa joue avant de le saluer.


Bonjour Très cher.
Comment vas-tu en cette belle journée?
Pas trop nerveux j’espère.
En passant tu es ravissant.

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Aranelle
Esseulée entre les murs rocheux de sa chambre principale, Aranelle s’apprêtait afin de se rendre aux prochaines festivités, le mariage de son amie Lucie Anne. Celle-ci fut très heureuse de l'union qui allait se concrétiser : elle savait son amie bien avec Lidrario. La jeune femme se réjouit doublement de cette journée lorsqu'elle apprit que Huon de Cysoing l'accompagnerait.

Revenons aux tissus et autres futilités qui prenaient tout leur sens sous l'oeil coquet d'une jeune femme. Aranelle s'appliqua à ce que sa mise soit parfaitement harmonieuse et d'un équilibre apprécié. Afin de rendre hommage à cette journée radieuse et à l'arrivée imminente des beaux jours, la Dame de Cheny se fit vêtir d'une longue robe aux reflets printaniers, quoiqu'étrangement sombre. La chevelure dorée de la Ried fut sublimée par quelque essence qui renforça l'éclat de celle-ci. Pour peaufiner la silhouette fringante, de précieuses pierreries dévalèrent le frêle cou de la jeune fleur. Un hochement du chef conclut la torture notoire.

Après quelques pas, la blonde rejoignit le jeune Cysoing, qui se tenait à proximité du véhicule trunois. Aranelle espéra de faon muette que le chevaucheur n'eut pas trop à attendre éternellement, bien qu'elle ne douta pas un instant que l'alençonnais s'ennuya. Impossible n'était pas Huon, mais des limites s'imposaient.

- Avez-vous entrevu mon père ? demanda-t-elle à l'auxiliaire, ce qui était une transformation de l’interrogation secrète de la jeune femme. Avec un peu de chance, il se plaindrait, comme à l'accoutumée. La jeune fleur indiqua le coche du chef, pour inviter le Cysoing à y pénétrer. Le départ ne se fit pas attendre, un témoin en retard, c'était très malvenu.

Quelques jours plus tard, l'architecture parisienne se dessina à l'extérieur du coche, après que de nombreux paysages paysans et urbains se soient succédés. Aranelle adressa un sourire euphorique à son ami qu'elle dévisagea quelques instants avant de savourer à nouveau l’atmosphère de la capitale. La Dame de Cheny défroissa sa robe avec soin, avant que le véhicule ne s'arrête. La porte s'ouvrit, et l'Église Saint-Germain-l'Auxerrois s'offrit aux alençonnais. Dès son arrivée, la jeune blonde reconnut quelques nobles, venus d'Alençon pour la plupart. Elle aurait assurément le temps de les rencontrer après la cérémonie.

La jeune fleur se rendit sur le parvis, remontée d'impatience, en compagnie de Huon. Le lever de soleil. Le regard fut vivement capté par la mariée, vêtue d'une robe aussi lumineuse qu'un rai solaire. Une robe princière qui s'accordait parfaitement à la Castelviray. La richesse des tissus ravit le regard azuré de la jeune femme. Huon ne comprendrait pas ce fanatisme.


- Lucie, tu es si ravissante ! dit-elle, lorsqu'elle eut rejoint sa grande amie sur le parvis. Qu'était la brillance éphémère de sa chevelure à côté de sa robe ?
Fred


[Quand c’est l’heure]

Arrivés devant l’église, le couple Giffard Puycharic-Castelvriay y entra. Du monde était déjà installé, le Vicomte en connaissait certains et d’autres pas du tout. En même temps, il faut dire que la jeune sœur réalisait de jolies peintures pour pas mal de monde, il était donc normal de voir des personnes inconnues pour le Castelviray. Ils s’avancèrent donc, elle et lui jusqu’à ce qu’ils voient la sœur et le tonton de sa bien-aimée. Ils prirent place à leurs côtés, Fred laissa Anya saluer en premier puis il en fit de même.

Vos Grasces, le bonjour à vous, j’ose espérer que vous vous portez bien tous deux ?

Phrase accompagnée d’un sourire amical, il faut dire que certes le Vicomte était heureux mais il n’empêche qu’au fond de lui cela le travaillait un peu. Savoir que sa jeune sœur allait se marier, aura-t-elle encore de la place pour aimer son vieux frère et continuer à l’embêter ? Sous cette pensée, il glissa sa main dans celle de sa compagne afin de la serrer d’avantage puis il porta la main de sa douce à ses lèvres pour y déposer un simple et doux baiser. Il porta son regard vers l’autel et laissa quelque peu son esprit rêver avant d’aller rejoindre sa sœur pour l’entrée dans l’église, car oui, c’est lui qui conduirait sa sœur jusqu’à l’autel, il l’avait souhaité et elle également. Il faut dire que la vie est une fleur qui s’épanouit lentement, un à un ouvre ses pétales, éclatante de beauté, puis doucement s’éteint et se fane. Les gouttes de rosée viennent caresser le bourgeon recroquevillé tel un fœtus. Puis dans un cri s’arrache du ventre de la terre, sa mère nourricière. Dans l’éclat du petit matin hésite, tremblante et s’ouvre, Réchauffée par la lumière et les premiers rayons du soleil. Bercée tendrement par la douceur du vent printanier, laissant couler les dernières larmes de pluie sur sa robe encore froissée. Protégée par sa fragilité et sa beauté éphémère comme l’enfant, petit être naïf et innocent, frêle, émerveillée, lentement se redresse et grandit afin de découvrir la vie. Elle s’émerveille et s’épanouit. Petite fleur ou petite sœur, elle avait bien grandi, le Castelviray n’avait pas trop prêté attention à cela car elle était et restera toujours sa petite sœur, la petite luckychou comme il aimait l’appeler.
Sans trop s’en rendre compte, il tenait à présent la main de sa douce dans l’autre et celle qui l’avait lâchée était venue se poser sur le ventre de sa douce. Habitude qu’il avait prise maintenant et sa tête qui s’était un moment posé légèrement contre la sienne sans que personne n’y prête attention. Il savait ô combien elle n’appréciait pas les mariages mais il était l’homme le plus heureux de la savoir avec lui, juste là à ses côtés. Mariage qui était une joie pour Fred mais aussi accompagné d’un peu de tristesse, tristesse de savoir que leur Grand frère les avait quittés bien trop tôt. Mais sans nul doute qu’il suivrait la cérémonie de là haut…Le Castelviray laissa échapper un léger soupir avant de se ressaisir, redresse la tête esquissant un joli sourire pour sa douce compagne tout en lui faisant encore de douces caresses sur le ventre. Quand il entendit des pas s’approcher d’eux, il se tourna, c’était Luaine et Heimdal. Il laissa Luaine le bisouiller.


Bien le Bonjour à vous deux, cela fait un moment que nous ne nous sommes pas revus. En tout cas le plaisir est tout partagé.

Petite pause avant de reprendre

En effet, c’est un grand jour pour la famille…enfin il est toujours un peu difficile de donner la main de sa jeune sœur à un homme. Même si j’apprécie Lidrario. Quant à l’Alençon, nous en discuterons plus tard oui, après la cérémonie, cela sera avec joie.

Luaine s’adressa ensuite à sa douce puis le Castelviray se tourna vers Anya.

Mon cœur, je vais aller rejoindre ma sœur, elle doit sans doute déjà m’attendre afin que je puisse la conduire jusqu’à l’autel comme convenu.

Il lui adresse un sourire et ose même lui voler un baiser tiens, tout en posant une de ses mains sur sa joue pour la caresser, quoi ? C’était pas respectable pour un noble de faire cela ? et Alors ? ce n’est qu’un baiser tendre et amoureux, le Très Haut lui n’a rien contre cela tout au contraire.

Je compte sur toi pour me garder ma place

Lui sourit tendrement

A très vite mon amour.

Il se lève, regarde ses amis Alençonnais tout en leur adressant un sourire

Je vous dis à plus tard, mon devoir de chef de famille et de grand frère m’appelle. Nous nous reverrons plus tard après la cérémonie. Que l’on discute Alençon et pourquoi pas votre futur venue en Normandie tiens.

Le Castelviray leur fit un sourire amusé et les quitta afin de rejoindre sa jeune sœur qui devait déjà être arrivée à l’entrée. Lorsqu’il sortit il l’aperçut en compagnie de la jeune Ried et il s’y avança.

Dame de Cheny, c’est un plaisir que de vous revoir

S’incline tout en lui faisait un baise-main afin de la saluer.

J’ose espérer que vos parents se portent bien ? Tout comme l'Alençon?

Puis il se tourna vers sa jeune sœur.

Luckychou, tu es ravissante…Le Castelviray lui adressa un sourire bien fraternel et sans prévenir il la prit simplement dans ses bras afin de l’embrasser sur les joues.

Aujourd’hui est un grand jour, pour toi et pour la famille Castelviray. Sache cependant, que même si aujourd’hui j’ai accepté que tu te maries, cela ne changera pas du fait que je serai toujours là afin de te protéger Lucie et même te gronder s’il le faut

Petit sourire et le Castelviray lui tendit le bras car oui aujourd'hui il la conduirait à l'autel. Le Grand jour était arrivé.

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Lizzie.baccard
La petite Lizzie regarda autour d'elle, elle voyait de l'eau du feu. Ho !du feu ,faut éteindre c'est dangeureux. Elle se signe comme son père lui avait montré et bondit de ses bras.Elle lui cria avec sa petite voix d'enfant ..

Papa ya le feu papa

Puis dans son élan prit de l'eau entre ses 2 minuscules mains et se mit a courrir entre vers les cierges pour les arrosser, puis soufflait ceux qu'elle ne pouvait arrosser par manque d'eau. Fière d'avoir empêcher un incendie elle retourna vers son papa..
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Lucieanne


La blonde était là, debout sur le parvis, son regard se posant sur les gens qui arrivaient. Les invités déboulaient les uns après les autres, ravissant la Castelviray de voir tout ses amis là pour ce grand jour, ce jour unique qu'elle n'oublierait jamais. Très vite elle pu saluer Luaine d'un sourire, elle vit également Clody passer, rejoindre son cousin dont elle était aujourd'hui la témoin.
Le regard azur de la blonde se balade alors sur la rue, il manquait encore sa témoin à elle ! La tout aussi blonde demoiselle du Ried. Sourire en la voyant arriver et complimenter sa robe de mariée. Le sourire s'élargit alors.

Je te remercie ma belle ! Je suis heureuse que tu sois ma témoin en ce jour.

Elle déposa une bise sur sa joue. Bise plus amicale que polie. Oui, elle avait toujours pu compter sur Aranelle, en toute circonstances. Même lorsque les deux jeunes femmes avaient postulés pour un même poste. Jamais la jalousie, l'envie, ou même une dispute ne les avaient séparés. C'est ce qui faisait la force de leur amitié. Ca et le goût des belles robes bien entendu !
Désormais c'était à son frère d'entrer en scène, et il n'eut guère le temps de se faire attendre. La blonde était heureuse de voir qu'il portait des atours qu'elle avait été commander pour lui il y'a quelques temps déjà. Petite fierté. Il complimenta également sa robe, et l'appela par le petit surnom affectueux qu'ils se donnaient depuis leur enfance.

Je te remercie mon Fredou ! C'est la seule chose qu'elle pu prononcer avant qu'il la prenne dans ses bras.
La jeune femme fût d'abord surprise puis resserra son étreinte. Les larmes de bonheur lui vinrent un instant aux yeux. Non ce n'était pas le moment de pleurer. Elle posa son regard dans celui de son frère, émue. Elle décida de répondre avec humour.

Me gronder ? Oh mais je suis toujours sage !

Le sourire revint alors qu'elle essuyait d'un petit mouchoirs les petites larmes qui avaient menacés de couler. Prenant alors le bras de son frère, posant son regard sur la longue allée de l'église où, au bout, l'attendait son fiancé. Lui revint en mémoire leur premiers instants, leur rencontre. Tous les moments forts qu'ils avaient vécus. Oui, elle avait enfin trouver l'homme de sa vie. Ce n'était pas un prince, pas un roi, mais c'était lui, Lid, simplement. Celui qui continuerais de veiller sur elle, de la combler, de la rendre heureuse, jusqu'à la fin de ses jours.

C'était le moment, le moment de faire son entrée.
Elle prit une grande inspiration tandis que son coeur se mit à battre plus fort.

Allons-y... Je suis prête.

Les frères et soeurs Castelviray entamèrent alors la remontée de l'allée, suivit par Aranelle, sous les regards de tout ses amis, de tout ceux qu'elle appréciait et sur qui elle pouvait compter.

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“On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal.”
Anya_de_puycharic


Après les salutations familiales, les salutations amicales. C'était ainsi dans les mariages. On y voyait du monde, et c'était la seule chose que la Blanche appréciait : voir amis et famille et surtout ceux qui n'habitaient malheureusement pas la porte à côté.
Le Vicomte devait être tout troublé en ce jour, la tête tellement ailleurs que les gestes naturels au quotidien n'étaient ici point contrôlés.
Caresses sur ce ventre légèrement arrondi qui ne se devinait qu'au toucher. Caresses qui avaient le don de la détendre, et là, étaient encore plus les bienvenues.

Une voix familière mais malheureusement pas assez se fit entendre.

Bonjour Anya, c'est toujours un plaisir de nous croiser, surtout que ces derniers temps c'est pour des heureux évènements. Bientôt nous nous pencherons telles des fées sur des nouveaux berceaux.

Anya se retourna pour faire face à la jeune épouse de son "neveu". Elle lui adressa un sourire, sourire qui ne quitta pas ses lèvres, malgré ses derniers mots. Hum... Luaine aurait-elle remarqué que ? Non, cela ne se pouvait pas, car cela ne se voyait pas, personne ne savait non plus, sauf Akane qui avait juré garder le secret pour le moment. Et pourtant elle ne croyait pas si bien dire, Luaine, en parlant de berceaux.

Oui, c'est toujours un plaisir pour moi aussi, même si force est d'avouer que nous nous croisons trop peu.

Anya en profita pour embrasser Heim, alors que le Vicomte ne l'avait pas quittée d'une semelle, même lorsque Luaine l'avait bisouillée. Elle le laissa lui répondre, puis il se tourna ensuite à nouveau vers elle pour lui signifier qu'elle devait lui garder sa place. Vrai que c'était lui qui amènerait Lucie devant l'Autel. Un baiser volé, au diable les convenances. Et avec cela... s'il y avait encore des personnes qui ignoraient leur lien, c'est qu'ils étaient aveugles. Un sourire apparut sur le visage de la cadette des Giffard. Doigts qui se quittent, elle n'avait déjà qu'une seule hâte, qu'il revienne. Elle n'aimait pas les mariages et si elle était là ce jour, c'était sa faute à lui, alors si en plus il n'était pas à ses côtés...

La jeune Blanche proposa au couple Von Strass de prendre place aux côtés du clan Amahir-Giffard. Ne restait plus qu'à attendre, maintenant, la venue de la future mariée. Anya se demandait quelle serait la tenue qu'elle arborerait en ce jour si important et précieux pour elle.

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En cours...
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