Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 34, 35, 36   >   >>

[RP] Église Saint-Germain-l'Auxerrois

P27kw
Le Père Lyonis d'Appérault remercia Mgr Zabou d'un signe de la tête de lui passer la parole.

Il prit une bonne bouffée d'air puis s'adressa à l'assemblée.


Mes enfants, comme pour chaque messe pour lesquelles vous êtes sans doute habitués, nous allons réciter tous ensemble la prière du pardon.

Il se détendit, puis sur une voix forte et portante, Le Père Lyonis récita la prière du Pardon.


Le Père Lyonis était heureux qu'à chaque phrase de plus en plus de fidèles se joignit à la citation de la prière.

A la fin de la prière il reprit son souffle puis dit alors aux fidèles d'une voix douce.

Merci mes enfants pour cette belle récitation. Le pardon est essentiel dans une vie aristotélicien. il permet de se rapprocher du but ultime aller au Soleil aux côtés du Très-Haut, d'Aristote et de Christos. Pour se faire pardonner il suffit de montrer de la bonne foy aux représentants de Dieu sur Terre, nous Clercs Aristotéliciens.

Il s'interrompit un petit moment avant de reprendre.

Mes enfants, d'une façon naturelle, il est venu le temps à nous tous enfants de Dieu, de réciter le Credo. Chaque aristotélicien devrait connaître ce texte qui est la base de notre religion.
Il prit un petit souffle puis reprit doucement le Credo.




Après le Credo toute messe se continuait par la lecture d'un extrait du livre des vertus. Le Père Lyonis prit alors son livre des vertus puis l'ouvrit à la page qu'il avait marqué, il dit alors à l'assemblée.

Mes filles, mes fils, l'extrait du livre des vertus que j'ai choisis pour vous est un passage que j'affectionne particulièrement. Il s'agit de la parte IV de la Fin des Temps qui se nomme "le Jugement Divin":

Citation:
"Je levai les yeux de la flaque d’eau où toutes ces images horribles venaient de s’offrir à mes yeux. Je tremblais de toute mon âme, les cris de souffrance des pauvres victimes de ces quatre calamités résonnant encore dans mon coeur. Je pleurais de chaudes larmes, tant était horrible le sort de ces pauvres malheureux.

Alors, Dieu, d’une voix douce et apaisante, me dit: “Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. Mais n’aies crainte, car si vous vous montrez vertueux, vous pourrez éviter ces inutiles souffrances. Et que ceux qui vivent dans la vertu ne s’inquiètent pas, car jamais Je n’oublie ceux qui M’aiment.”, me dit le Très Haut. Je vis en effet les nuages s’en aller, les vents se calmer, les flammes mourir. Mais la terre trembla de plus belle."


Le Père Lyonis reprit à nouveau son souffle et commença l'explication.

Cet extrait nous montre que le Très-Haut a fait entrevoir à un de ces fils ce qui allait se passer si les humains ne commettaient que des péchés. Les quatre éléments détruiront le monde. Et pour éviter cela, le Très-Haut donne sa solution qui me paraît la plus sage et l'unique solution. Pour éviter cela il faut vivre dans la vertu et aimer Dieu.

Après cette simple et rapide explication il se retourna alors vers Mgr Zabou et lui fit signe de continuer.
pnj


Le prélat hocha la tête. Venait le temps de la prédication. Empêtré dans ses grands et fastueux vêtements liturgiques, l'archevêque de Bourges peina à se rendre jusqu'à la chaire, dont il monta difficilement les marches. Vieux il était, et dut donc reprendre son souffle après cet effort. C'est dans ces moments là qu'il se rendait compte qu'il n'était plus aussi vif que dans ses jeunes années...

Toutefois, son verbe était toujours aussi fougueux, sa verve toujours forte, son discours toujours aussi véhément, son prêche virulent. Sa voix, elle, comme un cadeau du ciel, n'avait point vieillie, et l'éminent théologien récita alors son prêche avec une voix vibrante et impérieuse, mais en prenant bien soin de mettre l'accent sur les rythmes, au point ou la déclamation sonna donc comme un énième cantique ou une nouvelle prière, et ce malgré que le message put, par moments, être dur.


Mes frères et soeurs, l'heure n'est plus à l'indifférence. Les évènements qui secouent notre royaume sont trops importants.

Comment ne pas regarder avec anxiété la terre angevine quand des armées barbares la souillent? Le texte lut était on ne peut plus clair, le péché causera notre perte. La violence et la débauche sont les ennemis du genre humain. Notre Créateur disait : "Votre vice liera le sort de ce monde que vous aimez tant".


Le prédicateur, au faîte de sa virulence, pointa un doigt accusateur sur l'assemblée des fidèles.

Et rien n'est plus vrai, car aujourd'hui le vice d'une poignée d'infidèles poitevins condamne pour notre plus grand malheur ce noble et très aristotélicien royaume à vivre dans la noirceur, à subir rébellions et révoltes, à souffrir de l'anarchie. Car la guerre détruit plus que les murs des châteaux, les toits de chaume et les mansardes, elle détruit tout, famille, religion, morale, pour ne pas dire la civilisation au grand complet. La chose militaire est l'expression de la bestialité, c'est la manifestation la plus évidente de l'oeuvre de l'innomée.

Un moment de calme suivit...

Il convient cependant de nuancer le propos. Sainte Kyrène a jeté les bases de la pieuse armée, celle dont les objectifs sont justes et saints. Ainsi, je me dois de rassurer les bras vangeurs de l'Anjou ; qu'ils ne se tourmentent pas, car le Très-Haut est avec eux.

Oui, le Très-Haut est avec les soldats, car vient un temps où il faut redonner aux angevins ce qui est leur par la force. Dieu a créé l'Anjou pour les angevins et le Poitou pour les poitevins, et par l'entremise de son prophète vivant le Roi de France leur a accordé le droit d'élire leurs dirigeants, car c'est ce que le Très-Haut voulait. Tel était son plaisir, car seule la démocration pouvait conduire à la création de la Cité Idéale, comme nous l'a enseigné Aristote. Un conseil poitevin en Anjou, voilà quelque chose aux antipodes de la divine volonté.

Je vous laisse là-dessus, dans l'espoir que cela convaincra les plus pieux d'entre vous à aller offrir leur bras pour l'Anjou, qui aura aussi besoin de médicastres, de fonctionnaires et d'artisans pour sa reconstruction.


C'était la conclusion du prêche...
pnj
Pendant un long moment, le silence le plus complet règna sur l'église. Les fidèles en profitèrent pour prier. Certains s'étaient agenouillés et adressaient des prières silencieuses ou invoquaient la divine grâce. D'autres s'extasiaient devant les troncs ou marmonnaient divers cantiques. Les célébrants, dans le choeur, quant à eux, s'étaient placés en cercle... curieux exercice d'une liturgie audacieuse.

Soudain, un tintement de cloches. Les clochettes annonçant le début de la célébration de l'amitié...

Un diacre déposa sur l'autel le calice et la patène, dans lequel se trouvaient le pain et le vin. L'archevêque de Bourges les leva et prononça les saintes paroles liturgiques.




Il fit ensuite passer la coupe et la miche auprès des autres clercs. Ceux-ci portèrent la première à leurs lèvres et prirent quelques morceaux de pain qu'ils savourèrent avec piété.

Ensuite, chacun s'en alla offrir pain et vin aux fidèles. Dans l'allée centrale, une foule compacte s'était massée et les deux diacres peinaient à satisfaire chacun... un comble pour une célébration de l'amitié.
pnj
Quelques bourrasques de vent s'acharnaient sur sur l'église Saint-Germain, de la paroisse royale. Du Louvre voisin, d'ailleurs, s'échappaient en dansant au vent quelques minces filets de fumée. Signe que quelques employés s'affairaient toujours aux cuisines et que le bois se consumait dans les âtres du château, malgré que la cour n'y soit pas.

Le temps était glacial. L'on ressentait le froid percer les manteaux et vêtements d'apparats tel un millier d'aiguilles.

Sur les pierres polies du parvis, l'archevêque de Bourges, en proie aux frissons, attendait patiemment sans se plaindre l'arrivée de son clergé et des premiers fidèles. Car, en effet, malgré le temps hostile, l'on avait décidé de maintenir la fête de la Saint Nicolas. Il avait copieusement déjeuné en le prieuré Saint-Sulpice, son hostel parisien, s'était richement vêtu et avait été conduit jusqu'à son église, où plusieurs diacres veillaient aux derniers détails.

Et la foi étant plus forte que tout, plusieurs vinrent se masser autour de la vieille église, attendant que l'on ouvre les portes pour permettre à la foule de prendre place dans l'édifice saint et se réchauffer.

C'était une occasion spéciale, une fête pour le triomphe de la joie et de la paix sur la peine et la guerre. Saint Nicolas avait été un apôtre de la foi et de la paix, et lui rendre hommage, c'était rendre hommage à tous ceux qui défendent, encore aujourd'hui, malgré les temps sombres, ses idéaux.

Finalement, après de longs instants, tous furent soulagés d'entendre les cloches, signe que la messe allait bientôt débuter. En effet, c'est alors que l'on ouvrit les portes et que tous purent s'engouffrer dans la nef...
Baronsengir
Il y avait fort longtemps que le blond n'était pas retourné en domaine Royal. Et là c'est mesme à Paris qu'il se retrouvait! Il regrettait le climat de Toulouse, en proie aux vents qui lui mordaient les os malgré les couches de vestements qu'il portait. Il suivait les indications qui lui avaient été données et parvint enfin devant l'église. Quelques personnes étaient déjà arrivées, mais le froid et le vent lui mettaient les larmes aux yeux ; il devrait s'approcher pour reconnaistre qui que ce soit.

Alors qu'il s'avançait, il entendit les cloches sonner et put voir les grandes portes s'ouvrir. Il pénétra lui aussi au sein de la bastisse, pas mécontent d'y trouver un rempart contre les souffles glacés.

_________________
Fitzounette
Emmitouflée dans son précieux mantel bordé d'hermine, la petite Duchesse entourée de sa garde traverse le parvis de l'église à bonne allure.
Ses talons claquent au rythme cadencé de la petite troupe. Ses joues rosées sont embrassées par le froid mordant qui finalement peut présenter quelques avantages et donner de belles couleurs à un teint brouillé par la fatigue.
Elle s'arrête à l'entrée du Saint édifice, et donne ses consignes : point d'arme en la maison du Très Haut, les gardes attendront, en espérant qu'ils ne se meurrent glacés.
Pour rien au monde elle n'aurait raté cet office. Il faut dire que l'Anjou est malheureusement le Duché où le moins de messes sont données, faute de curés et d'un évêque engagé. Elle s'était promis d'écrire au primat de France pour lui faire part de son grand désarroi de savoir son peuple privé de pouvoir exprimer sa foi, mais n'en avait encore eu le temps.
La pieuse Duchesse se signe et entre, balaie la foule bigarée du regard, avant de se trouver une place sur un banc, et de patienter devôtement.

_________________

En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Farnor
Le père Farnor, curé de Castre dans le Comté de Toulouse approche de l'église Saint Germain L'Auxerrois , il était poussé par un vent glacial qui lui donné l'impression de courir.
Aux portes de la maison du tout puissant, le religieux aperçois des courageux fidèle qui malgré le froid était venus en nombre a la messe de Monseigneur Zabouvski , après avoir laissez passer les paroissiens, il rentre a sont tours dans l'édifice religieux.
Horvy
Horvy,diacre de saint-aignan en berry sortait de l'académie royale pour se rendre a l'eglise saint-germain l'auxerrois,voici quelque jours déja qu'il était a paris,mais il ne s'était toujours pas habitué au froid et au vent.

arrivé prés de l'église il aperçut quelque fidèles et le père farnor qu'il avez déja croisé quelque fois dans les couloirs de l 'archevéché de bourges.
Tous entré dans le lieu saint ou monseigneur zabouvski devait célébré la saint-nicolas qui marquait le début des festivité de noël.

le diacre réajusta sa soutane et se rendit a son tour dans l'église,il dit bonjour au quelques clerc deja présent et se rendit prés de l'archevêque pour savoir si celui-ci aurait besoin d'aide pour la cérémonie.
P27kw
Le Père Lyonis avait été prévenu par Mgr Zabou qu'une messe était organisée, et comme il était membre de la chapelle royale, il se devait d'y être présent et d'y participer.

Il arriva donc en l'Eglise, puis sourit à Mgr Zabou en passant, puis il alla se mettre à ses côtés
pnj


La messe commença véritablement que lorsque, dans le jubé, le choeur grégorien des moines de Noirlac entonna introït. Le son enveloppant du chant emplit l'église et, sur le coup, l'impérieuse mélodie envoûta l'assemblée qui, après s'être placée dans un vacarme infernal, s'était tue. Tous tournèrent alors leur regard vers le narthex...

Monseigneur de Bouviers fixait, le regard vide, le tronc de Saint-Germain, lorsqu'il fit signe à ses frères, chanoines du chapitre de Bourges, curés du Rouergue, diacres du Toulousain et du Berry, de se placer pour la procession. L'archevêque, vêtu d'une chasuble bleue cousue d'or, d'une étole et d'une manipule du même et d'une mitre richement décorée, la blanche barbichette soignée, crosse en main, en prit la tête. Derrière lui, un clerc tenait bien haut le saint livre tandis qu'un autre tenait sa croix processionelle. Six autres tenaient de longs cierges allumés.

La bande remonta la nef sous les regards admirateurs des fidèles ébahis et s'arrêta devant l'autel. Le prélat fit une génuflexion et baison son anneau pastoral, rapidement imité par ses confrères. Ils escaladèrent les quelques marches du choeur et prirent place dans les stalles adossées aux murs. L'archevêque, lui, prit place sur la cathèdre...
Dragonet
Pensif, Dragonet avait besoin de chasser des idées noires et il savait que l'Archeveque de Bourge et le pére Lyonis seraient de le voir içi. Il aimait les lieux de mystère authentique où le sacré avait encore sa place.

Il aperçut la duchesse d'Anjou, fut surprise de la voir là. Il la salua discretement et s'installa non loin d'elle puis se laissa porter par la messe et ses pensées.
pnj
Monseigneur Lapinus arriva juste avant le début de l'office, et alla rejoindre Monseigneur de Bouviers pour régler avec lui les derniers détails de la cérémonie.
La messe allait pouvoir commencer...
Baronsengir
Une fois à l'intérieur, le blond se réchauffa les mains et se défit de son mantel et de ses gants sur un banc du fond, mettant ainsi à jour ses habits de cérémonies. Suite au signe de l'archevesque, BaronSengir prit place parmi ses confrères et entama la lente procession vers l'autel. Il était impressionné de se retrouver en une telle messe à Paris, parmi tant de gens qu'il ne connaissait pas. Mais il n'allait pas estre mangé, aussi reprit-il confiance quand il arriva au pied de l'autel. L'archevesque et les autres membres du clergé s'installèrent, tandis qu'il s'avança en tendant les mains. Cela avait une autre envergure que les messes qu'il animait à Albi. Il se racla discrètement la gorge et regarda l'assemblée. Que de monde... Bon, ils étaient venus pour Monseigneur de Bouviers, pas pour sa blondeur, aussi ne les fit-il pas attendre plus longtemps.

Chers fidèles, bienvenue en l'église Saint Germain! Vous estes tous venus de loin, bravant le vent et le froid. Soyez-en aimablement remerciés! Réchauffez doucement vos mains, votre fondement et tout votre corps tandis que votre asme ouïra des paroles d'amitié et de joie, qui la réchaufferont elle aussi.

A ceux qui patientent encore à l'entrée, n'ayez point peur et trouvez place! Ressentons tous ensemble ferveur et piété aristotélicienne en cette cérémonie de la Saint Nicolas.


Il inclina la teste et se recula, laissant place au prochain officiant.
_________________
pnj
Le Diacre de Mende arriva à son tour à l'office de l'église Saint Germain. Il rentra dans l'Église et s'installa au coté de l'évêque de Le Puy, Monseigneur Lapinus, l'une des seuls personnes qu'il connaissait dans cette endroit...
Zoelie
Elle avait parcouru des lieues et des lieues. Elle avait bravé, avec ses fidèles serviteurs ...
Citation:
- Le Jeune Simplet, dict "Ljs", fidèle serviteur de la baronne de Vaulion depuis des lustres et des lustres.
16 ans, fort comme un boeuf, pas bien fini, mais très gentil.


Citation:
- La servante de la baronne. Heidi de son p'tit nom, dicte "l'Heidi dit" à cause de son tic de langage particulier qui lui fait rajouter "dis" à chaque fin de phrase. Bonne cuisinière, accorte et bon enfant, mais nécessite un apprivoisement certain.

les dangers des chemins, les manands, les brigands, les rouliers, les loups, les dangers de toute sorte.
Elle avait dormi dans des auberges sordides et des estaminets putrides. Le vent l'avait décoiffé, la peur l'avait fait tressaillir, le froid l'avait transpercé et .. enfin, enfin .. Elle était arrivée en la ville de Paris.
Elle y était venue, déjà, il y avait tant et tant de semaines, de mois, d'années.
Il fut un temps... Le temps où elle faisait partie d'un parti politique reconnu, où elle avait pensé à rencontrer dans la grande ville, les personnes choisies par le roy pour représenter le peuple de France. Elle avait espéré deviser gaiement avec eux... Et puis et puis...Depuis longtemps, ces vaines pensées l'avaient abandonnées. Nombreux étaient ceux, de ce temps-là, qui avaient rejoint le Créateur et à l'appel de son archevêque, elle n'avait songé qu'à répondre, en toute quiétude et piété.

Elle arriva à l'instant où messire Baronsengir, son diacre en la paroisse d'Albi, prononcait les paroles de Bienvenue.
Elle s'installa, près de ses pairs, et observa l'assemblée clairsemée, venue célébrer icelieu la fête de la Saint Nicholas.

Elle leva son regard vers Monseigneur Zaguier qui se tenait, ferme et droit sur le cathédre au milieu des clercs portant haut les lumières de la foy d'Aristote. Elle se sentait, ici, simple et juste fidèle, portée par la foy et la religion, prête à communier auprès de tous les présents afin de célébrer l'amitié, le partage, le bonheur de se trouver, simplement, parmi les siens.
Elle s'installa sur un banc devant l'autel et attendit la suite de l'office.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 34, 35, 36   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)