Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 31, 32, 33, 34, 35, 36   >   >>

[RP] Église Saint-Germain-l'Auxerrois

Alienor70
Quelle équipée ! Alors que l'on vient à peine de donner la vie et que l'on ne concèderait point de laisser à une autre le soin de s'occuper du fruit de ses entrailles, rallier Tournay-en-Trun à Paris relèvait d'une expédition. Certes, toute Dame de ce rang aurait laissé marmaille aux soins d'une nourrice triée sur le volet. Mais Aliénor n'avait point effacé ses origines à son entrée en noblesse, ni la douleur de l'orphelinat. C'est donc l'enfançon contre elle que le couple du Ried prit la route de l'Eglise. De toutes façons, si elle avait dû respecter les convenances, elle n'aurait pu quitter son domicile avant les relevailles.

Seulement voilà, leur filleul épousait Lucie et elle avait promis d'en témoigner. Une promesse se devant d'être respectée, elle monta dans le coche aux armes des Ried avec l'emmaillotée et son époux. Elle avait revêtu une robe élégante et discrète, taillée dans un taffetas rose, ornée de broderies alençonnaises sur l'échancrure. Par parer à tout éventuel reflux digestif de la précieuse enfant, elle disposa sur leurs genoux une draperie de coton.

Le coche s'ébranla leur offrant une parenthèse familiale des plus appréciées, le trajet n'en parut que plus bref !

L'Eglise arriva enfin en vue, le parvis était déjà largement foulé. On y discernait cependant la mariée, plus superbe que jamais, le marié quand à lui semblait anxieux ! Aliénor lui adressa un signe de tête et un sourire, gestes destinés à excuser leur arrivée tardive tout en évitant d'assaillir le couple de promis qui avait surement autre chose en tête que les mondanités usuelles !
Arnault
Debout sur le parvis avec les fiancés et leurs témoins, Arnault saluait chacun des arrivants et essayait d’avoir un mot pour chacun d’entre eux – tâche rendue délicate par le fait qu’il ignorait l’identité de la majorité des invités. Une seule chose était sûre : à l’aune de la richesse des convives, ce mariage était bel et bien digne d’un duc.

Le nombre de fidèles présents était impressionnant. Arnault passa la tête par la porte de l’église, jeta un dernier coup d’œil afin de vérifier que tout était prêt, avant de frapper trois coups de ses mains. Aussitôt, les orgues déchaînées entamèrent un air d’entrée triomphale cher à l’Azayes.
Celui-ci se tourna alors vers les quatre jeunes gens, qui ne savaient trop que faire, et eut pour eux un sincère et grand sourire.


Allons, mes enfants, l’heure a sonné... Avancez jusqu'à l'autel ; moi et les clercs vous suivront en procession. Hosanna !

Et Arnault, à la suite des deux mariés se tenant le bras, entra dans l’église au son des orgues et dans un nuage d’encens et de clercs.



Arrivés devant l’autel, les fiancés et leurs témoins s’arrêtèrent, tandis qu’Arnault gravissait les marches y menant. Là, il prit la parole :

Mes très chers frères, mes très chères sœurs... si nous sommes réunis aujourd'hui en ce jour sublime et en cet édifice magnifique, c'est pour partager avec Lucie-Anne et Lidrario le plus beau jour de leur vie de fils et fille du Très-Haut : le jour de leur union. Devant cet élan d’amour nous ne pouvons que nous émerveiller, car de tels sentiments qui lient deux êtres sont sans doute les plus beaux que le Seigneur nous ait donné. L’amour, l’amour d’une vie, d’une âme, d’une femme, d’un homme…

L’Azayes avait terminé son introduction avec un tremolo dans la voix... Il se contenta donc d'enchaîner avec la demande de pardon :

Avant toute chose, purifions-nous l’âme en demandant pardon pour les péchés commis depuis la dernière confession ou messe. Prions, mes enfants !


          Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
          C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
          C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Comme un seul homme, les fidèles se levèrent de leurs sièges et récitèrent le confiteor en même temps que le jeune diacre, les fiancés et leurs témoins.
Ensuite, Arnault poursuivit :


Maintenant, que tout le monde reprenne en chœur notre Credo, symbole de notre foi !

          ]http://img61.imageshack.us/img61/7499/avitrailmh3.png
          Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
          Créateur du Ciel et de la Terre,
          Des Enfers et du Paradis,
          Juge de notre âme à l'heure de la mort.

          Et en Aristote, son prophète,
          Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
          Envoyé pour enseigner la sagesse
          Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

          Je crois aussi en Christos,
          Né de Maria et de Giosep.
          Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
          C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
          Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
          Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

          Je crois en l'Action Divine;
          En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
          En la communion des Saints;
          En la rémission des péchés;
          En la Vie Éternelle.

          AMEN
Fred


[Lorsqu’il est temps de laisser sa jeune Sœur prendre son envol…]

Il avait souhaité la conduire jusqu’à l’autel et elle lui en avait fait la demande. Chose qui à ce moment précis était en train de se dérouler. Moment intense en émotions, le cœur du Castelviray battait rapidement, oui lorsqu’ils arriveront à l’autel, plus de pas en arrière ne serait possible, à la fin de la cérémonie sa jeune sœur qu’il n’avait cessé de protéger et qu’il protégera toujours sera liée devant le Très Haut à cet homme. Tout n’avait pas été facile au début mais cet homme sut regagner la confiance de L’indomptable Vicomte de Rémalard. Enfin Indomptable…la Duchesse d’Arques avait su le dompter un minimum, enfin notons qu’elle est la seule d’ailleurs. Arrivé devant l’autel et devant le curé, Fred se tourna vers sa jeune sœur, lui déposa un tendre baiser fraternel sur la joue avant de faire un pas en arrière, de la laisser ainsi face à son destin et de rejoindre sa douce qui était assise et qui lui avait gardé une place.

Le Castelviray reprit donc place au côté de sa douce Duchesse, petit regard qui se plonge dans le sien, elle remarquera sans conteste l’émotion qui pouvait se lire dans son regard, à peine installé, sa main se glissa à nouveau dans la sienne sans s’en rendre réellement compte, il y a des gestes qui deviennent automatiques. Il lui déposa un tendre baiser sur la joue tout en lui murmurant :


Vous m’avez manqué très chère.

Tendre sourire, accompagné d’un soupir de bien-être. Oui il était heureux de vivre de moment et de pouvoir le partager avec celle qu’il aime, son âme sœur, sa moitié. Il se colle contre elle, laissant son autre main se poser à nouveau sur le ventre de sa compagne. Pendant ce temps la cérémonie débutait et il était le temps de dire le crédo et c’est ce qu’il fit tout en serrant d’avantage la main de Anya.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN


Quand il eut fini, il resserra encore d’avantage l’étreinte avec sa douce duchesse. Oui, toutes ces choses se faisaient instinctivement, une véritable complicité s’était tissée entre ces deux êtres, des sentiments, de l’amour avaient su voir le jour.

_________________
Lucieanne


Vole... Vole de tes propres ailes.

La jeune femme avait toujours été protégée, couvée par son frère qui prenait soin d'elle depuis son enfance. Jamais elle ne s'imaginait trop loin de celui qui avait le même sang qu'elle, jamais elle ne s'imaginait livrée à elle même, sans ses conseils, ses étreinte affectueuse et surtout le courage, la volonté qu'il lui avait toujours communiqué pour mener à bien ses projets. Fred l'avait toujours soutenue, inciter à réaliser les choses qui lui tenaient à coeur, et aujourd'hui la jeune femme ne cessait de le remercier.

Il était parti en Normandie déjà, et même si cela n'était point très loin, la jeune femme avait ressenti un large vide dans son coeur mais aussi dans les murs du domaine familial. Heureusement, celui à côté de qui elle se tenait ce jour était là. Il avait été, était, et serait là pour elle. Jusqu'à la fin de ses jours.
Le regard azur se pose sur le brun de Shanley tandis qu'elle lui sourit. Son regard se veut empli d'une immense tendresse, d'un immense amour tandis que ses yeux brillent d'émotion.

Elle repose alors son regard sur Arnault. Leur grand ami qui aujourd'hui scellait leur destin à jamais.
D'une voix douce elle récita le credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN

_________________
“On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal.”
Lidrario
Lidrario ne dit plus un mot. Il a peur, mais est comblé. Lorsque son ami ordonna de réciter le crédo, il ne put que s’exécuter.

-Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN
Akane
Akane récita le Crédo à son tour, d'une voix posée, une main toujours dans celle de Lexhor, main toujours froide, par ailleurs...

" -Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN "
Anya_de_puycharic
Il était parti rejoindre sa soeur pour la conduire à l'Autel. Anya imagina son grand frère faire cela avec elle. D'autres souvenirs revinrent en mémoire de La Blanche, notamment le mariage d'Estoile... Le Phénix y était et Anya avait dû s'absenter quelques minutes, demandant à son frère de signer à sa place le registre des témoins si elle n'était pas de retour en temps et en heure. Léger sourire qui se dessine sur le visage de la jeune Duchesse, sourire qu'on aurait pu croire prêté à la situation actuelle, mais non. Juste ses pensées. Puis, légère grimace au retour à la réalité. Et de nouveau sourire lorsqu'il revint la rejoindre, attrapant délicatement sa main, y entremêlant ses doigts, et allant de son autre main taquiner le petit habitant sous le nombril.
Là. Réalité encore plus frappante et en rapport avec les lieux. Elle aussi, devrait se marier. L'échéance approchait à grands pas. Arriverait un moment où elle ne pourrait plus reculer. Cet enfant ne naîtrait pas hors-mariage.
Un regard vers le Vicomte, elle le savait particulièrement heureux en ce jour, et fier surtout, et elle savait ce qu'il mijotait dans sa petite tête de vilain.
Elle espérait juste avoir la bonne réaction quand le moment viendrait.

Un regard ensuite vers sa soeur. Les mains froides, c'était de famille apparemment. Elle aussi aurait trouvé son âme soeur ? Anya ne le savait pas encore, la concernant. Le père de ses enfants étant encore si présent.
Dire que le temps ferait son oeuvre était d'une bêtise... le temps passait, et rien ne changeait, et la naissance approchait. Pas encore à grands pas, mais cela venait si vite.

Ne plus y penser. Elle resserra sa main à la sienne, son autre main venant rejoindre celle sur son ventre. Pas encore de signe de vie perceptible mais cela ne saurait tarder dans les semaines à venir. Et là... ils seraient deux à l'embêter... car nul doute que le Vicomte se donnerait un malin plaisir à comploter avec le futur petit lionceau. Et si c'était une petite lionne... léger sourire de peste qui apparait sur le visage de La Blanche. Il était mal barré, le Vicomte, si c'était une petite lionne... du pur plaisir rien qu'à y penser...

Elle récita le Credo pour faire plus sérieux et chasser son sourire "angélique" ^^.

_________________
En cours...
Arnault
Arnault fut satisfait du suivi des fidèles présents. Il laissa les personnes présentes profiter de ce moment de recueillement et se dirigea en attendant vers l'ambon. Là, il feuilleta son Livres des Vertus jusqu'à trouver le passage cherché puis reprit la parole :

Tout d’abord, laissez-moi vous rappeler les points essentiels qui sont les éléments constitutifs du sacrement du mariage.

Le dogme de l'amitié aristotélicienne précise :
    « L'Amitié Aristotélicienne » au sens large est une communauté de vie. Par le baptême, chaque baptisé sera introduit dans une union spirituelle en puissance qui sera donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés.
Arnault referma doucement son livre et entama alors son sermon :

Cette union spirituelle avec tous les baptisés s'exprime plus particulièrement entre l'époux et l'épouse dans le cadre du mariage. Les époux, par un amour pur et désintéressé, sont appelés à former cette amitié parfaite qui est le gage de la sainteté aristotélicienne. À travers cette union si belle des époux c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié.
Ainsi l'amitié aristotélicienne s'incarne particulièrement dans le mariage et y trouve une authentique réalisation.
Le mariage est indispensable à l'amour incarné, car il fonde une communauté de vie qui débouchera sur la mise au monde d'enfants et la fondation d'une famille, afin de rendre présente la fécondité de l'amour. C'est un engagement ferme et fort, dans lequel les époux se promettent de lutter ensemble contre les germes de haine et de désordre, par delà les difficultés de la vie quotidienne.

Cette dimension du mariage comme union spirituelle ne doit pas faire oublier que l'union des corps est aussi primordiale, en vertu de l'amour qu'elle exprime. La sexualité est le moyen choisi par Dieu pour rendre présente sur terre la fécondité de l'amour, pour assurer la fondation d'une famille unie et pour souder par les gestes intimes l'affection des époux.
Cette sexualité ordonnée ne doit pas aboutir à des dérèglements ou la satisfaction bestiale des sens prendrait le pas sur la volonté d'exprimer l'amour commun et de le transmettre à une possible descendance. Le premier but du mariage reste donc de participer à la création divine par la mise au monde d'enfants. Contrevenir à cela serait saper les fondements mêmes de l'amitié aristotélicienne dans le mariage.

Étant donné que le mariage est fondé sur la création d'une communauté de vie et d'une union profonde des époux, il ne peut être considéré comme une simple formalité qui serait révocable à souhait. L'union spirituelle des époux n'est jamais une chose acquise et définitive, il convient de lutter pour la construire et la maintenir. Ainsi un simple désaccord des époux ne saurait en aucun cas justifier une séparation. La voie qui mène au paradis est étroite, et demande bien des sacrifices.
Toutefois un mariage peut-être annulé dans certaines circonstances, quand l'amitié des époux est rendue impossible par des actes graves et définitifs. L'annulation de ce mariage ne donne toutefois pas licence de se remarier, sauf jugement contraire pour raisons exceptionnelles.

Il se tourna alors complètement vers les deux fiancés, et parla en les fixant alternativement dans la prunelle des leurs yeux.

Mes enfants, c'est pour moi une grande joie de vous recevoir ici, afin que, devant le Très-Haut et sous le regard de vos familles et de vos amis, vous receviez le sacrement qui va unir vos vies à jamais.
Ne prenez pas à la légère cet engagement ! Réfléchissez à ce que vous venez d'entendre. Vous allez vous unir pour le meilleur et pour le pire, vous allez affronter des difficultés, des disputes, des tristesses. Avec l'aide de Dieu et l'enseignement d'Aristote, vous allez être capable de surmonter toutes les épreuves.
Vous partagerez également des moments de joie, de tendresse, de confiance et vous saurez les vivre, pleinement conscients que l'amour est le liant, la force qui vous permettra de faire de chacune de vos journées un moment de bonheur.
L'amour que vous vous promettez l’un à l’autre en ce jour est un engagement devant Dieu et les hommes.
Que l'Amour du Créateur vous accompagne ! Que l’exemple du premier prophète Aristote vous montre le chemin ! Que le sourire de vos enfants éclaire votre vie !

Les orgues jouèrent une mélodie douce et pénétrante, un silence se fit dans l’église...
Clody
Clody, tout près de son cousin, avait elle aussi récité le crédo.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN
_________________
Lucieanne
Post à 4 mains avec Lid




Le jeune couple, main dans la main, ne quittait plus des yeux leur meilleur ami depuis fort longtemps. Aujourd'hui Arnault les mariait, sceller leur destins. L'étreinte de Lid se fit plus forte sur la main de sa fiancé. Lucie lui adressa alors un regard tendre avant de se concentrer à nouveau sur les propos d'Arnault.

Oui, ce mariage unissait aujourd'hui leur vis, leur destins, leur joies et leur peines. Tout ne serait point toujours rose, mais les deux fiancés savaient à quoi s'attendre, ils se sentaient prêts en ce jour. Prêt à prendre un nouveau départ, un grand départ.
Leur avenir, ils la construiraient ensembles.

La Castelviray tenait dans son autre main un petit bouquet de Lys blanc, ses fleurs préférés. Elle posa un regard sur ces dernières, majestueuses, royales... Elle était émue. Oui, elle avait presque envie de pleurer tant elle était émue de ce jour, de ce bonheur qui coulait dans son sang. Dans leur sangs. Arnault parla alors de la séparation. Non, non ils n'y songeraient pas. Ils souhaitaient tout deux se lier à jamais, dans l'épreuve. Cela était certains. On ne prévoit pas de quoi l'avenir sera fait, mais on fait en sorte que ce dernier reste positif, reste heureux, dans un couple qui se marie par amour.

Réfléchir ? Oh oui ils y avaient réfléchit. Tout deux repensèrent à leur rencontre, à la façon dont Lid avait lutté pour séduire la belle. La blonde avait les larmes aux yeux. Elle les retenaient, non ce n'était pas le moment.

Tandis que les orgues commençaient à jouer, un regard entre les deux fiancés fût échangé. Un regard qui promettait tant de chose, communiquait tant d'amour.

_________________
“On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal.”
Arnault
Arnault eut un chaleureux sourire à la touchante émotion de deux fiancés. Il reprit :

Mes enfants, vous avez écouté la parole de Dieu qui a révélé aux hommes le sens de l'amour et du mariage. Vous allez vous engager l'un envers l'autre. Est-ce librement et sans contraintes ? Êtes vous prêt à vous aimer et vous chérir dans le bonheur et souffrance, de vous jurer fidélité et de vous protéger, pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort vous sépare ?

Vous allez vous promettre fidélité. Est-ce pour toute votre vie ? Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux et de parents ?
Aranelle
La jeune Dame de Cheny avait accompagné sa jeune amie jusque devant l'autel, en remontant la nef, avant de se glisser au premier rang. C'est au plus près du jeune couple et du diacre-sacristain vernolien avec qui elle eut l'occasion de travailler lors de son mandat au conseil d'Alençon qu'Aranelle observait la scène de l'hymen. Le cérémonial religieux se poursuivait avec la récitation du credo, laquelle n'échappa pas à la jeune Ried.

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN


Aranelle se tut, et apprécia l'écho facilité par l'architecture de la maison du seigneur. Son regard se porta sur le clerc qui annoncé quelques questions qui firent sourire la Dame de Cheny. Il lui fallait d'ores et déjà commencer à y réfléchir... Un mariage, ça se présente sans prévenir.
Lidrario
Lidrario, ému, ne put sortir que quelques mots.

-Oui, je m'y engage.
Lucieanne


Ca y est. Nous est étions. Le grand moment, l'échange des voeux, la promesse éternelle d'un engagement fort, représentant amour et confiance entre deux êtres.
Le coeur de la jeune femme battait la chamade, Lid commença alors à prononcer son engagement. L'étreinte de leurs mains se fit plus forte.

Oui. Je m'y engage.

Tout était dit, dans une phrase brève, simple, et pourtant porteuse de tant de promesses, de tant de projets. La jeune femme était heureuse. Elle sourit, sourire représentatif de son bonheur actuel, mais aussi à venir.

La jeune femme se senti pousser des ailes. Aujourd'hui elle prenait son envol, quittait le nid familial qui l'avait protégé et guidé depuis toujours. Désormais elle état une autre personne, elle portait le nom de son époux.
Une pensée pour son frère, qui plus loin assistait à la scène. Désormais, un autre veillerait également à son bonheur.

Son regard se posa alors sur Lid, leur destins étaient liés. Pour le meilleur et pour le pire.

_________________
“On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal.”
Arnault
Les deux fiancés avaient répondu sans hésitation. Arnault enchaîna donc :

Je demande présent aux témoins porteurs des alliances de nous rejoindre avec celles-ci.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 31, 32, 33, 34, 35, 36   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)