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[RP] Église Saint-Germain-l'Auxerrois

Clody
Clody s'avanca, elle avait pris soin de l'anneau que Lidrario offrirait maintenant à sa douce en guise de gage. Clody sourit à son cousin, ouvrit le petit sac de velours noir dans lequel était déposer l'alliance et ne sachant si elle devait le remettre à Lidrario directement ou au représentant de l'église pour la bénédiction, elle s'arrêta à mi chemin entre leurs mains.

Ensuite elle attendit que l'autre témoin s'avance aussi.
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Aranelle
Le clerc appela les témoins à s'avancer vers le couple. Aranelle se saisit d'une d'une escarcelle, laquelle contenait l'alliance que son amie Lucie offrirait à son époux, symbolisant leur union et leur amour qu'il s'apprêtaient à officialiser devant le Très-Haut et qui souhaitait l'entendre. La Dame de Cheny, alors assise au premier rang de la nef, se leva et rejoignit le témoin de Lidrario, qu'elle reconnaissait en sa qualité d'Alençonnaise. Il s'agissait de Clody, la Baronne de Tourouvre, à qui l’héritière du Ried sourit.

La blonde attendit ensuite au côté de cette dernière, attentive aux prochaines directives.
Arnault
Sur invitation de l'Azayes, les témoins porteurs des alliances amenèrent les anneaux devant l’autel et les déposèrent sur un coussin bordeaux tenu par un enfant de chœur.
Celui-ci s'agenouilla humblement, portant les alliances par-dessus sa tête. Arnault traça trois signes de croix au-dessus du coussin avant de prononcer la formule rituelle de bénédiction des alliances :


Seigneur, Dieu tout-puissant, bénissez l’anneau d’or
De ces nouveaux époux dont l’âme et dont le corps,
Régénérés jadis par l’eau fraîche et le sel,
S’unissent en cette heure au pied de votre autel.
Solide, il est d’un pur métal, il est pesant,
Il est massif, sans alliage et cependant
Le doigt le portera sans s’en apercevoir
Du soir jusqu’au matin et du matin au soir,
Tant il sera conforme à sa puissance intime.
Son cercle régulier dans le derme s’imprime
Sans le blesser, ni le froisser, et la phalange,
S’amincissant sous la pression de cette bande,
Sans perdre de sa force ou de sa grâce agile,
Prend la forme arrondie et maigrit et s’effile.
Ainsi l’amour, Seigneur, que ce symbole enferme,
Sans recommencement ici-bas et sans terme,
Sera, si vous daignez le bénir à son tour,
Résistant comme l’or, solide et sans détour,
Sans alliage et sans mélange, et si léger,
Que l’âme s’y trouvant mêlée sans y songer,
Gardera sa divine et ravissante empreinte.
En ignorant de quels liens elle est étreinte.

Un grand silence régnait dans l’église. Arnault, jubilant à l'idée de passer au moment de la cérémonie qu'il préférait, prit une grande respiration avant de clamer d'une voix à faire trembler les murs de Jericho :

Lidrario et Lucie-Anne sont sur le point d'échanger leurs vœux. Si quelqu’un doit s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais !
Lidrario
Lidrario espérait, non, savait que parmi les personnes présentes, personnes s'opposerait à ce mariage... et.. pourquoi ? Mais, il attend confirmation de l'Azayes avant de pouvoir conclure ce beau mariage.
Arnault
Seul le silence lui ayant répondu, Arnault continua et demanda à la future mariée :

Lucie-Anne de Castelviray, voulez vous prendre pour époux Lidrario de Shanley, ici présent ?
Lucieanne


Respire. Respire pour ne pas être envahit par l'émotion. Le regard azur se porte dans celui de son aimé, son coeur s'enflamme lorsqu'elle prononce simplement.

Oui, je le veux.

Voyant non loin Aranelle, Ak qui viendrait également, entouré de ses proches elle scellait son destin. C'est à ce moment que resurgisse les souvenirs, les bons moments, leur rencontre, leur premier baiser. Une nuit dans l'herbe à observer les étoiles. Tout ces moments qui plus tard, seraient conté à leurs enfants.

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“On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal.”
Arnault
Se tournant vers son meilleur ami :

Lidrario de Shanley, voulez-vous prendre pour épouse Lucie-Anne de Castelviray, ici présente ?
Lidrario
La respiration devenait plus intense. La main de sa douce se serrait plus intensément, un regard se fixait sur son meilleur ami, toujours aussi doux dans les gestes et dans la parole. Trois simples mots suffisaient cette fois-ci. Pas de longs discours.

-Oui, je le veux.
Arnault
L'enfant de chœur se plaça entre les deux fiancés et s'agenouilla un peu plus bas, tenant le coussin plus haut que sa tête. Arnault traça à nouveau trois signes de croix au-dessus des anneaux avant de dire :

Le mariage est une alliance, et ces anneaux sont le symbole de votre union.
La forme circulaire, emblème d'harmonie et d'éternité, symbolise ainsi la parole donnée et l'union éternelle. Cercles sans début ni fin, ils seront vos protecteurs et le lien qui vous unira de corps et d’âmes. Ces anneaux sont le signe de votre alliance mutuelle et avec Dieu.

Puis il tendit une alliance d’or à la mariée.
Lucieanne


D'une main légèrement tremblante elle prend l'alliance, et la passe au doigt de son aimé. Le regard azur se pose dans celui du brun.
Le sacrement était là, par ses anneaux ils seraient liés. "Jusqu'à ce que la mort les séparent".

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“On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal.”
Arnault
Arnault répéta l'opération et tendit une alliance à Lidrario.
Lidrario
C'est d'une main un peu plus certaine que le jeune Shanley prit l'alliance et la passa au doigt de sa futur et presque épouse. Dans quelques secondes, ils allaient être mari, et femme.
Arnault
Arnault prononça non sans un certain plaisir les paroles mythiques :

Par les pouvoirs qui me sont conférés, par l’autorité du Tout-Puissant et avec la bénédiction du Ciel, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage.

Puis, se tournant vers Lidrario : Vous pouvez embrasser la mariée.

Les orgues commencèrent alors à jouer l'alléluia.
Xalta
De passage à Paris pour ses fonctions de Vice GARF, elle vint visiter l'église qui accueillerait bientôt un mariage.


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Axelle
Un ami... rien n'est plus commun que le nom, rien n'est plus rare que la chose.
Jean de La Fontaine - Paroles de Socrate.


Vingt huit février au matin. Le moins que l’on pouvait dire, était qu’il ne faisait pas chaud sur le toit de l’Eglise Saint-Germain-l’Auxerrois. Pourtant, les joues rosies par le petit vent frisquet qu’un rayon de soleil timide ne parvenait pas à réchauffer, la gitane se moquait d'avoir froid. En fait elle était même à mille lieux de se soucier de ses mains froides jouant distraitement avec la perle se balançant entre ses seins sous la lourde cape de laine. Elle était toute occupée à fouiller sa mémoire pour retrouver les tous premiers mots qui avaient franchi les lèvres d’Alphonse, au creux de cet atelier bourguignons trop guindé pour elle. Cela devait être : « Dame, enchanté, Alphonse Tabouret. J’ai eu l’occasion récemment de découvrir vos travaux et je dois dire qu’ils m’ont terriblement plu. Je vous avouerai que l’idée de posséder une de vos œuvres ne m’a pas quitté depuis hier… Auriez-vous, par hasard, assez de temps libre pour prendre une commande ? ». Ou quelque chose dans le genre. Surprise perchée sur un escabeau branlant pas encore assez haut pour parvenir à ses fins, le premier regard qu’elle avait jeté sur le Chat était plus noir encore que d’ordinaire, et agacée de l’intrusion pourtant toute légitime dans son antre, avait rétorqué du tac au tac quelque chose s’approchant de « Tombez bien vous ! Pouvez m’attraper c’pot. Sans l’foutre par terre hein, c’vaut les yeux d’la tête c’truc ! Z’êtes v’nu pour quoi en fait ? Si c’pour m’vendre des galons ou autres fanfreluches, c’t’à coté, j’donne pas dans la coquetterie. Si c’pour du cifflard, par contre, c’peut se faire. » S’en était suivit une curieuse conversation sur la place du fromage et du jambon sur une tartine.

Mais le plus évident, après cette première passe d’armes, était le temps qu’ils s’étaient consacré l’un à l’autre, sans même qu’un portrait pourtant prétexte ne soit encore nécessaire pour justifier les moments partagés. Et ces moments recelaient de tant de souvenirs que quand la gitane voulait les classer, ils s’agglutinaient tous dans sa tête, se bousculant les uns les autres pour s’imposer, sans qu’aucun ne parvienne à prendre le pas sur l’autre. Qu’ils soient faits de mains brisées, d’arabesques colorées sur le plancher d’un atelier, de médaillon accroché à une tombe, de cours de natation improvisés ou même de colère pour quelques mots, Axelle n’en regrettait aucun, pas même ceux qui les avaient déchirés à tour de rôle. Parce que finalement, ils étaient debout.

Sous les boucles noires chahutées par le vent, les amandes de chardon se posèrent sur les tours de Notre de dame s’élevant comme deux bras tendus vers le ciel dans la brume parisienne. Si le cœur de l’édifice leur étaient interdit, les toits resteraient leurs, quoique les prélats puissent en décider. Et finalement, un toit en valait bien un autre. Même si celui sur lequel ils étaient perchés était moins haut, il n’en restait pas moins aussi vertigineux quand ce qu’ils s’apprêtaient à faire pouvait sembler tout aussi insensé et téméraire que de jouer les funambules sur les parapets de l’auguste cathédrale. Pourtant, ils étaient là, encore. Délaissant la perle, la dextre brune lissa le rouge de la robe. Robe qui en rien ne semblait différer de celles que la Casas portait jour après jour, si ce n’était l’éclat profond du carmin et la douceur soyeuse de l’étoffe parfaitement taillée pour s’ajuster à aux fines courbes de ballerine. Sans un mot la gitane tourna la tête pour perdre son regard sur le profil félin ne pouvant retenir un sourire tendre de fendre ses lèvres plus habituées aux moqueries effrontées. Les charbons revinrent se poser sur la magistrale Dame de pierre alors que la voix rauque rompait le silence venteux.


On c’est d’jà rudement fait peur sur un toit, toi et moi, pas vrai. La dextre s’échappa de la chaleur de la cape pour venir prendre dans ses filins les doigts pales de celui qui, à la ribambelle de qualificatifs, s’ajoutait à présent celui surprenant de fiancé. Màćka, t’as peur toi? Laissa-t-elle glisser dans un souffle peut-être craintif, peut-être ému, peut-être concentré, mais sans conteste attentif quand les cloches frissonnaient déjà d’accompagner les rares invités à la noce.
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