Xalta
Elle avait fait le voyage jusqu'à Paris. Elle le faisait régulièrement pour s'acquitter de sa fonction d'ambassadeur royal. Elle avait un appartement à Paris, ni trop grand ni trop petit. De quoi l'accueillir, elle et ses fils, enfin surtout son fils, le dernier né. Les aînés menant désormais leur vie comme des adultes.
Paris. De cette ville, elle ne connaissait que les rues qui menaient de son appartements au Louvre, aux ambassades royales, quelques rues commerçantes, les jardins du Châtelet où elle avait attendu en vain l'homme qu'elle avait défié en duel. Lorsqu'elle était à Paris, elle redevenait cette petite provinciale qu'elle n'avait jamais cessé d'être au plus profond d'elle. Elle se rappelait encore du choc quand elle était venue , la première fois, ele qui venait de sa petite ville de Gien La Rebelle. Petite bourgade des bords de Loire. Paris lui avait donné le tournis: tant de monde, de rues, de cris, d'odeurs, de mouvements.
Une seule fois, elle s'était aventurée dans des quartiers plus sombres de la capitale. Mais elle l'avait fait en compagnie d'un homme. Un de ses rendez-vous improbables et secrets avec lui, le Géant qui bégayait au regard si bleu qu'il vous électrisait. Un homme dangereux dont elle n'avait jamais eu peur. Son brin d'inconscience surement à l'époque . C'était si loin. Mais depuis, elle n'avait plus arpentait les ruelles parisienne de nuit. Enfin qu'importe. En ce jour, en ce dernier jour de février, elle allait célébrer un mariage.
Oui, un mariage entre une femme qu'elle connaissait peu finalement voire même très peu. Elles avaient eu le loisir de discuter que ce soit en taverne ou entre membre de A.S.. La demande de la jeune femme l'avait surprise quand celle-ci lui avait demandé d'officier son union avec un homme que la Châtaigne n'avait finalement du croiser qu'une fois ou deux. Le couple parent d'un enfant aurait aimé se marier en Notre-Dame. Elle avait donc écrit à l'archevêque de Sens dont dépendait la cathédrale. elle connaissait plutôt bien Thimote. Il l'avait redirigé vers le Primat d'alors: Armaud d'Azayes. Elle lui avait écrit, il lui avait répondu par la négative et conseillé de célébrer le mariage dans l'église de Saint-Germain. Elle en avait parlé avec Axelle et donc le mariage se déroulerait dans cette église qui faisait face au Louvre.
Et il est était grand temps qu'elle s'active si elle voulait que le saint édifice soit prêt pour accueillir les futurs mariés et leurs invités. Donc branle-bas de combat, les ordres furent donnés, exécutés promptement et enfin au petit matin quand Paris s'éveille à peine. L'Exaltation et quelques personnes à son service s'activent pour que tout soit prêt pour l'heure dite. Décoration sobre parce que malgré tout, même si c'est un mariage, elle ne sait pas faire dans la décoration florale abondante , ou les breloques pleines de sentiments. Donc des cierges neufs qui éclairent de leur flamme dansante, quelques braseros pour réchauffer l'atmosphère pour le confort de tous. Deux vases avec les premières jonquilles qui attirent l'oeil de leur jaune vif.
Puis il lui faut sonner les cloches quand elle eut enfilé sa robe d'officiante: soutane blanche, rehaussée de sa médaille de diaconesse.
Les clochent chantent, un dernier coup dil, tout semble prêt. Il ne manque plus que les futurs mariés et leur proche.
Elle va les attendre sur le seuil de l'église. Il fait frais. Elle croise les bras pour contenir un peu de chaleur. Il faut espérer que le ciel sera clément et qu'il ne versera pas. Le nez levé vers le ciel et le soleil dont les rayons sont , en cet hiver, peu chaleureux.
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Paris. De cette ville, elle ne connaissait que les rues qui menaient de son appartements au Louvre, aux ambassades royales, quelques rues commerçantes, les jardins du Châtelet où elle avait attendu en vain l'homme qu'elle avait défié en duel. Lorsqu'elle était à Paris, elle redevenait cette petite provinciale qu'elle n'avait jamais cessé d'être au plus profond d'elle. Elle se rappelait encore du choc quand elle était venue , la première fois, ele qui venait de sa petite ville de Gien La Rebelle. Petite bourgade des bords de Loire. Paris lui avait donné le tournis: tant de monde, de rues, de cris, d'odeurs, de mouvements.
Une seule fois, elle s'était aventurée dans des quartiers plus sombres de la capitale. Mais elle l'avait fait en compagnie d'un homme. Un de ses rendez-vous improbables et secrets avec lui, le Géant qui bégayait au regard si bleu qu'il vous électrisait. Un homme dangereux dont elle n'avait jamais eu peur. Son brin d'inconscience surement à l'époque . C'était si loin. Mais depuis, elle n'avait plus arpentait les ruelles parisienne de nuit. Enfin qu'importe. En ce jour, en ce dernier jour de février, elle allait célébrer un mariage.
Oui, un mariage entre une femme qu'elle connaissait peu finalement voire même très peu. Elles avaient eu le loisir de discuter que ce soit en taverne ou entre membre de A.S.. La demande de la jeune femme l'avait surprise quand celle-ci lui avait demandé d'officier son union avec un homme que la Châtaigne n'avait finalement du croiser qu'une fois ou deux. Le couple parent d'un enfant aurait aimé se marier en Notre-Dame. Elle avait donc écrit à l'archevêque de Sens dont dépendait la cathédrale. elle connaissait plutôt bien Thimote. Il l'avait redirigé vers le Primat d'alors: Armaud d'Azayes. Elle lui avait écrit, il lui avait répondu par la négative et conseillé de célébrer le mariage dans l'église de Saint-Germain. Elle en avait parlé avec Axelle et donc le mariage se déroulerait dans cette église qui faisait face au Louvre.
Et il est était grand temps qu'elle s'active si elle voulait que le saint édifice soit prêt pour accueillir les futurs mariés et leurs invités. Donc branle-bas de combat, les ordres furent donnés, exécutés promptement et enfin au petit matin quand Paris s'éveille à peine. L'Exaltation et quelques personnes à son service s'activent pour que tout soit prêt pour l'heure dite. Décoration sobre parce que malgré tout, même si c'est un mariage, elle ne sait pas faire dans la décoration florale abondante , ou les breloques pleines de sentiments. Donc des cierges neufs qui éclairent de leur flamme dansante, quelques braseros pour réchauffer l'atmosphère pour le confort de tous. Deux vases avec les premières jonquilles qui attirent l'oeil de leur jaune vif.
Puis il lui faut sonner les cloches quand elle eut enfilé sa robe d'officiante: soutane blanche, rehaussée de sa médaille de diaconesse.
Les clochent chantent, un dernier coup dil, tout semble prêt. Il ne manque plus que les futurs mariés et leur proche.
Elle va les attendre sur le seuil de l'église. Il fait frais. Elle croise les bras pour contenir un peu de chaleur. Il faut espérer que le ciel sera clément et qu'il ne versera pas. Le nez levé vers le ciel et le soleil dont les rayons sont , en cet hiver, peu chaleureux.
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