Zoyas
Domaine de Marcieu :
Elle tâchait de se dépêcher, semmêlait les pieds dans sa lourde robe, criait partout des directives, et les gens de maison saffairaient, priant le ciel que la journée se passe bien.
Cest que le Lyonnais Dauphiné allait recevoir sous peu une délégation champenoise, et que Zoyas, la Dame de Marcieu, chargée de leur faire bon accueil, en tant quambassadrice du Lyonnais Dauphiné en terres champenoises, remuait ciel et terre depuis trois jours pour préparer une cérémonie digne des hôtes quon recevait.
Elle devait donc se rendre à Lyon, et faisait préparer plusieurs malles, ne sachant combien de temps elle y resterait.
Peut être même que ses connaissances en maçonnerie allaient lui faire prendre racine dans la capitale Mais pour lheure, elle les invectivait pour que tout soit prêt pour son voyage, dans quelques heures
Heureusement quon rçoit pas des bonnes gens tous les dimanches, hein !
Rgardez moi tout cquelle emporte pour trois jours !
Cben une femme tient !
Peu habitués au rythme effréné de la jeune femme, les serviteurs un peu mou maugréaient en rangeant les lourdes valises devant la porte dentrée, tandis que les suivantes terminaient de faire rentrer les dernières toilettes de la Dame de Marcieu dans la dernière malle.
Dehors, Zoyas était déjà aux écuries, discutant avec le palefrenier pour être sûre que les chevaux soient reposés avant le départ, quils donnent leur pleine puissance pendant le trajet
Sur le chemin :
Le voyage fut terrible pour a jeune femme, obligée à ronger son frein dans la voiture, plus habituées à galoper sur les chemins quà attendre passivement en regardant le paysage.
De loin en loin, elle voyait les campements des soldats, et parfois, sur le chemin, lattelage sarrêtait pour un contrôle.
Avec elle se tenait une escorte militaire de vaillants soldats de la garnison de Die, et ils en profitaient donc pour prendre des nouvelles de la situation des différentes villes.
Tout danger nétait pas encore écarté, elle le savait, et la fermeture des frontières allait sans doute être reconduite.
Allez, Allez, assez bavassé, en avant !
Elle aurait voulu prendre les rennes elle-même, mais se contentait de patienter en râlant de temps à autre. Zoyas ne changerait jamais, râleuse et impatiente
A Lyon :
Enfin arrivés dans la grande ville presque déserte, elle laissa les hommes prendre leurs quartiers dans la garnison avant de repartir, et chercha un hostel pour son attelage, les gens qui laccompagnaient et elle mesme.
Le lendemain matin, elle alla dans la grande salle du château où devait avoir lieu la réception. Le chancelier lui avait fait parvenir un courrier, lui faisant savoir quil regrettait son absence, lui-même en tournée diplomatique dans le sud du Royaume. Mais ses collègues ambassadeurs avaient répondu présents pour laider et faire honneur à la délégation. Seraient présents également au repas des troubadours, jongleurs et poètes.
La noblesse dauphinoise, tout comme les conseillers ducaux, avaient répondus présents pour cette soirée qui sannonçait somptueuse.
Elle avait encore oublié dinviter les maires. Elle allait y remédier le jour même, mais fut distraite par larrivée des ambassadeurs venus laider organiser tout ça.
_________________
http://lacontreedesloups.forumactif.net/index.htm
http://banieresdezoyas.over-blog.fr/
Elle tâchait de se dépêcher, semmêlait les pieds dans sa lourde robe, criait partout des directives, et les gens de maison saffairaient, priant le ciel que la journée se passe bien.
Cest que le Lyonnais Dauphiné allait recevoir sous peu une délégation champenoise, et que Zoyas, la Dame de Marcieu, chargée de leur faire bon accueil, en tant quambassadrice du Lyonnais Dauphiné en terres champenoises, remuait ciel et terre depuis trois jours pour préparer une cérémonie digne des hôtes quon recevait.
Elle devait donc se rendre à Lyon, et faisait préparer plusieurs malles, ne sachant combien de temps elle y resterait.
Peut être même que ses connaissances en maçonnerie allaient lui faire prendre racine dans la capitale Mais pour lheure, elle les invectivait pour que tout soit prêt pour son voyage, dans quelques heures
Heureusement quon rçoit pas des bonnes gens tous les dimanches, hein !
Rgardez moi tout cquelle emporte pour trois jours !
Cben une femme tient !
Peu habitués au rythme effréné de la jeune femme, les serviteurs un peu mou maugréaient en rangeant les lourdes valises devant la porte dentrée, tandis que les suivantes terminaient de faire rentrer les dernières toilettes de la Dame de Marcieu dans la dernière malle.
Dehors, Zoyas était déjà aux écuries, discutant avec le palefrenier pour être sûre que les chevaux soient reposés avant le départ, quils donnent leur pleine puissance pendant le trajet
Sur le chemin :
Le voyage fut terrible pour a jeune femme, obligée à ronger son frein dans la voiture, plus habituées à galoper sur les chemins quà attendre passivement en regardant le paysage.
De loin en loin, elle voyait les campements des soldats, et parfois, sur le chemin, lattelage sarrêtait pour un contrôle.
Avec elle se tenait une escorte militaire de vaillants soldats de la garnison de Die, et ils en profitaient donc pour prendre des nouvelles de la situation des différentes villes.
Tout danger nétait pas encore écarté, elle le savait, et la fermeture des frontières allait sans doute être reconduite.
Allez, Allez, assez bavassé, en avant !
Elle aurait voulu prendre les rennes elle-même, mais se contentait de patienter en râlant de temps à autre. Zoyas ne changerait jamais, râleuse et impatiente
A Lyon :
Enfin arrivés dans la grande ville presque déserte, elle laissa les hommes prendre leurs quartiers dans la garnison avant de repartir, et chercha un hostel pour son attelage, les gens qui laccompagnaient et elle mesme.
Le lendemain matin, elle alla dans la grande salle du château où devait avoir lieu la réception. Le chancelier lui avait fait parvenir un courrier, lui faisant savoir quil regrettait son absence, lui-même en tournée diplomatique dans le sud du Royaume. Mais ses collègues ambassadeurs avaient répondu présents pour laider et faire honneur à la délégation. Seraient présents également au repas des troubadours, jongleurs et poètes.
La noblesse dauphinoise, tout comme les conseillers ducaux, avaient répondus présents pour cette soirée qui sannonçait somptueuse.
Elle avait encore oublié dinviter les maires. Elle allait y remédier le jour même, mais fut distraite par larrivée des ambassadeurs venus laider organiser tout ça.
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