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[RP] : Loup y es-tu ?

Caline
RP bien entendu ouvert à qui veut


[Quelques part en foret : Loup y es-tu?]

Une blonde au bois, un petit panier sous le bras...ça vous rappelle des souvenir ? Oui mais non il ne s'agit pas du petit chaperon rouge, la blonde là, elle est armée jusqu'aux dents, dès fois que le loup y serait, notre blonde à sa hache !
Donc notre blonde au bois, armée de sa hache , hache fraichement acquise au marché à son neveu de forgeron - qualité de la hache assurée, la blonde donc cherche un arbre à abattre, ben oui pas un loup, quoique si un loup se pointe, elle en ferra une descente de lit, si elle gagne sur le loup bien entendu, sinon c'est elle qui finira dans son estomac!

"Elle a volé par la fenêtre, elle a flotté dans la nuit, Je l'ai vue
Elle a crié comme la chouette, comme j'étais là, sûr, j'ai tout entendu
Loup y es-tu ?"


Pourquoi donc la blonde au bois ? Pour faire du bois,voyons ! C'est qu'il lui en faut pour faire tourner sa boulangerie, et elle n'a jamais produit et vendu autant que ces derniers temps, vidant ses petites réserves ! Le soucis de la blonde, plus un gramme de bois sur le marché, alors elle s'est résignée à venir le couper elle même.

Et donc notre blonde parcoure la forêt en chantonnant "...m'entends-tu?..", cherchant l'arbre idéal, ni trop ceci, ni trop cela, important le choix, ça évite de s'épuiser à la tache. Le mieux serait de trouver une stère de bois déjà prête à emporter ! Oui on peut rêver, c'est permis d'ailleurs, mais réaliste la blonde trouve enfin son arbre.


"...Que fais-tu ?"

La blonde sourit en déposant son panier - casse-croute de la journée de découpe - comme si un loup allait lui répondre, et elle entame son arbre d'un premier coup de hache, toute en fredonnant...


( chanson de Michel Rivart: Loup y es tu?)
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--Lukwos


J'ai senti une odeur tôt ce matin ... très tôt. Une odeur d'humain. Une douce effluve féminine passant près de ma tanière. Comment, moi, Lukwos simple loup noir saurais-je qu'il s'agit d'une odeur féminine ?

Tout simplement parce que comme tous ceux de ma race j'ai un odorat bien développé, ne cherchez donc pas plus loin. Les humains, je me méfie des humains comme de la peste. Comme ils ont peur de nous, ils nous font mal. Très mal avec leurs flèches, carreaux d'arbalète, dagues ... ils nous chassent.

S'ils prenaient le temps d'écouter nos chants à la lune au lieu de les craindre, peut-être alors qu'ils auraient moins peur, peut-être alors que nous serions moins agressifs. Mais revenons à cette douce effluve féminine.

J'essaie d'interpréter ce que je sens, je suis fort doué pour cela. Je renifle doucement d'abord, plus profondément ensuite et ce que je sens est étonnant. Il n'y a pas d'angoisse ni de peur alors je sors de ma tanière et je la suis.

Une crinière couleur blés, des tissus couleur ciel ... de la peau d'animal aux pieds et le gris tranchant à la main. J'ai peur du gris tranchant. Je n'aime pas le gris tranchant mais je la suis tout de même. La femelle m'intrigue. Que vais-je y trouver ? la vie ? la mort ? l'amitié ?

La femelle s'arrête, pose les brins d'osier qu'elle tenait en main. Ca sent bon dans ses brins d'osiers et elle se met à frapper un arbre. J'ai mal pour mon frère arbre ! je me cale contre un autre et je l'observe. Me verra-t-elle ?
Caline
Entre deux coups de hache la blonde continue sur sa chanson, répondant à la place du loup, ben oui le jour ou vous voyez un loup parler et qui plus est répondre vous m’appelez j’accours, enfin je m’égare, donc notre blonde continue de couper son arbre tout en chantonnant, ignorant totalement son auditeur inconnu. Chanter ça lui donne de l’entrain, à notre blonde au bois, et puis aucun mélomane pour trouver à redire à sa façon de chanter ou à sa chanson si simple, juste elle et son plaisir, sans faux semblant, ni retenue.

"Il a vendu son coeur au diable, derrière l'étable à minuit, Je l'ai vu
Il a chanté comme les arbres, Comme j'étais là, sûr, J'ai tout entendu"


Elle s’arrête le souffle rapide et court, elle a chaud, l’arbre est pas encore sur le point de tomber mais presque. Elle aurait du payer quelqu’un pour faire ça à sa place, voir mieux, prendre un ou deux hommes du Sagittaire et les faire travailler pour elle tout en admirant leur corps de lutteurs grecs à l’oeuvre. Elle s’arrête un instant et sourit à imaginer la scène…oui mais non, elle n’est pas comme cela, à profiter de sa fonction – enfin si un peu surtout lorsqu’il s’agit d’admirer à l’œil. Elle se serait alors privée du bonheur d’être un peu seule, sans avoir à faire semblant, d'être juste elle. Allez autant vous l’avouer, comme une imbécile, elle n’y a pas songé du tout en prenant sa hache ce matin là, sinon…
Une légère brise sur le visage, un petit rire de ceux qui disse "la prochaine fois peut être". Deux trois coups de hache puis elle entame le refrain de sa chanson :

"Loup y es-tu ? M'entends-tu ? Je cherche mon amour . L… "

Le mot s’étrangle dans la gorge de la blonde, elle vient de remarquer au coin de l’œil, le pelage sombre du loup . Et là d’un coup d’un seul, elle ne fait plus la fière la bretonne, alors qu’elle lui fait face. Mode d’emploi, face à un loup ? Heu…ben… elle a beau chercher, ben elle a pas ça en mémoire. Mais pourquoi c’est pas fourni à la naissance ce genre de chose ? Intégré à la première layette, histoire d’être au point le jour J ? Oui, moment de légère panique dans la tête de la blonde ! C’est une chose que de dire qu’on ferra une descente de lit du premier loup qui passe, s’en est une de se retrouver devant un vrai ! Reste plus qu’à improviser le mode d’emploi… De 1 : un pas en arrière…pas possible elle est dos à l’arbre, bon alors y rester. 2 : être calme, deux petites respirations, c’est un peu mieux . 3 : réfléchir… il ne lui a pas encore sauté dessus, donc il n’est pas affamé…il n’a pas bougé alors qu’elle l’a vu, que ses azurs le fixent, si elle ne l’agresse pas ça devrait le faire, sinon petite prière tout de même à Aristote pour le cas ou elle devrait tenter d’en faire une descente de lit forcée, c’est qu’elle n’est pas cruelle la blonde, si elle peut éviter de tuer, elle préfère.


T'es là depuis quand toi ?

Sa voix est douce mais le sourire nerveux, il y a mieux comme entrée en matière, mais là la blonde n’a pas l’esprit à faire mieux, enfin c'est pas comme si le loup allait lui dire "bonjour" et "S'il te plaît... apprivoise-moi"* là elle attend plutôt de voir la réaction de la bête non apprivoisée.

*réplique tirée du renard dans le Petit Prince de Saint Exupéry


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--Lukwos
J'ai pris le temps de l'observer. Je m'assied doucement sans faire de bruit, sur mon arrière train. Je cligne des paupières, elle est belle la femelle qui travaille. Elle s'arrête un instant. J'aime l'entendre chanter.

La voix est douce, mélodieuse, même si je ne comprend pas son langage, c'est beau. J'aimerais bien joindre ma voix à la sienne mais je ne veux l'effrayer. Ce serait beau si humains et loups savaient chanter ensembles. Bien sur la majorité de mes congénères n'accepteraient pas d'agir ainsi. Les humains non plus sans doute.

Nos peuples se font la guerre depuis si longtemps. Les uns volant aux autres, les autres tuant les uns. J'en suis là de mes réflexions que la femelle couleur des blés s'arrête de chanter. Je cligne des paupières en ressentant sa peur.

J'étais loin d'imaginer que cette femelle puisse ressentir la peur. Ca oui, elle avait l'air si fier. Doucement je bascule la tête sur le côté pour mieux l'observer. Je sens le doute s'emparer d'elle. Sa voix se fait basse, douce, un murmure doux à mon oreille. Je souris. Enfin j'étire mes babines pour lui faire croire que je fais ce que les hommes pensent que je souris. Je cligne des yeux et m'avance devant l'arbre.

Je fais quelques pas, et je m'assied sur mon postérieur. Un instant je regard le bois gris qui me fait peur. Pourvu qu'elle ne s'en serve pas. Je pousse ce qui ressemble à un glapissement timide. J'essaie d'utiliser le ton qu'elle a utilisé. Doux, mélodieux, plaintif et presque peureux. Mais je n'ai pas peur ça non. Elle n'est pas loin de moi mais assez pour ne pas lancer le bois gris qui semble bien lourd pour me blesser à la distance qui nous sépare.

Mes prunelles croisent les siennes. Je l'attend. Un instant j'essaie de lui faire comprendre que j'aimerais bien être apprivoisé. Ne pas devenir un chien non. Garder ma liberté et venir la voir de temps en temps, ici, puis, si jamais ... oui si jamais elle bouge un jour voyager avec elle pour la protéger de ces hommes méchants que j'ai parfois vus en forêt. Ils ont un mauvais goût ces hommes là, j'en ai croqué quelques uns mais juste pour la paix des voyageurs. Je ne croque jamais l'homme par plaisir moi Lukwos, le loup qui vient de loin.

Caline
Loup seconde langue? Héla non, elle n'a pas la traduction de ce que vient de "dire "et "faire" le loup, elle aimerait bien pourtant, au moins les choses seraient claires dès le départ :"j'vais te croquer" "copain?" "t'as pas vu un lièvre passé?"...Oui bon autant rêver, le Créateur n'a pas donné la parole aux animaux ! On les fait ou les réclamations? Aristote si tu m'entends...

Délire mis à part, la blonde, suppose, elle n'a plus que ça. Et le point positif, c'est qu'il ne lui semble pas vindicatif, en traduction plus basique, il n'a pas envie de la croquer, bouffer, d'en faire son repas, son quatre heure, enfin un tant soit peu que les loups prennent des quatre heures bien sur. Donc ben forte de cette supposition, qu'elle pense la plus juste, la blonde au bois, se détend. Il doit juste être curieux et notre blonde a été dans des pires situations que celle là, elle finit donc totalement de se détendre...Aristote verra pour le reste, enfin s'il voit de son coté aujourd'hui, ce qui est moins sur...

Elle avise son panier et les mots sortent avant qu'elle ne réfléchisse plus avant


T'as faim ?

Elle s'accroupie , sans pour autant quitter la bête du regard, farfouille d'une main, pas pratique, elle laisse sa hache au sol, au pire si il lui saute dessus, elle a son couteau à la ceinture. Une cuisse de poulet ! Elle lui montre et la lui envoi.

Tiens, mange. C'est ca qui t'a attiré hein !

Casse croute avec un loup plutôt que casse croute du loup, la blonde n'a plus rien à perdre, sauf sa vie, et elle y tient encore assez pour lui donner tout son panier s'il le faut
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--Lukwos
Elle se calme la femelle je le sens. J'hume l'air un instant pour sentir ses sentiments. Elle se calme oui. La peur s'apaise. La première phase est passé. Je le vois quand elle s'accroupit. Je ne pense pas qu'elle ait confiance. Après tout, moi non plus je n'ai pas confiance.

Je tourne la tête sur le côté à nouveau le temps d'observer ce qu'elle fait. Je suis prêt à sauter dessus au cas ou. C'est pas qu'elle a l'air menaçante c'est juste que je ne sais pas ce qu'il y a dans son osier qui sent bon. Elle pose son bois gris alors je me détend à mon tour. Je deviens curieux et fais un pas avant de m'assoir à nouveau.

Il ne faudrait pas l'effrayer. On sait jamais j'ai vu un bois gris à sa ceinture. Et ça fait mal les bois gris j'en ai un bien mauvais souvenir. Je regarde ce qu'elle fait. Elle me lance quelque choses je retourne me cacher derrière l'arbre. Et je hume l'air. La chose sent bon. Très bon même c'est appétissant. Je me lèche les babines.

Alors je m'approche doucement, tout doucement. Je renifle, je sens. Miam ! ben oui, même en loup on peut se dire miam. Donc miam. Je croque, c'est bon, très bon même je termine tout même l'os qui croque sous mes dents. Je grogne de plaisir. Ch'est bon cha ... ça pourrait être une traduction en humain. Je regarde la femelle couleur des blés en me pourléchant les babines et j'avance un peu vers elle pour essayer de lui demander si elle en a encore, en espérant qu'elle ne prenne pas mal mon mouvement.

Bisac
Portant sa robe de juge, une tunique rouge à manche noire et jabot blanc, Bisac sortait du tribunal.
Après avoir traversé la cité d'Auch et ses encombrements quotidiens, Aymeri se dit qu'il pourrait tout aussi bien traverser la petite forêt pour rejoindre plus rapidement un relai où son cheval l'attendait.
C'est ainsi, que le juge enjamba le fossé et pénétra dans le bois.

Une odeur caractéristique régnait, une odeur d'humidité et de feuilles mortes, bref, l'odeur de la forêt. Le temps était bien clément et alors qu'octobre arrivait à grand pas, le soleil et les températures estivales faisaient presque croire que l'été durerait toujours.

Les arbres hauts de la forêt cachait le soleil qui tapait, faisant ainsi une protection ombragée et fraiche pour tout promeneur.

Bisac avait entendu dire que des loups ou je sais quels autres animaux sauvages habitaient ces bois. Surement des fadaises pour effrayer les gamins d'allait se promener tout seul en forêt. Il y avait assez d'activité humaine pour effrayer des loups, les bucherons utilisaient fréquément ces bois comme stock.

Tantôt sifflotant, tantôt chantant gaiement, nostre Juge avançait tranquillement vers sa destination.

Surement trop accaparé à laisser son esprit vagabonder, il du râter le croisement qui menait au relai car Bisac se retrouva dans une partie de la forêt qu'il ne connaissait pas.

Fichtre dieu ! Où suis-je donc encore arrivé...

Se maudissant de son manque de concentration, il essaya de revenir sur ses pas mais rien n'y fit, il ne savait pas quel chemin choisir...

Se disant qu'en continuant tout droit il finirait bien par arriver quelque part, Aymé continua son chemin.

Environs, une quinzaine de minutes plus tard, le juge entendit une voix féminine qui chantonnait. Cette personne pourrait surement le renseigner sur le chemin le plus court pour retrouver la "grande route".

Il crut distinguer une robe entre deux tronc d'arbre et s'enfonça donc un peu plus dans les bois....

Son oreille ne l'avait pas trompée, une femme était bien là, dans une posture un peu étrange certes...immobile telle une statue elle semblait fixer un point... Bisac ne voyait pas ce qu'elle regardait, un arbre lui bouchait la vue.

Il s'approcha de la femme et dit d'une voix suffisement forte (un peu trop ? )


Bien le bonjour dona !

... aucune réaction, il s'approcha encore et dit.

Veillez m'escusez mais je cherche à rejoindre la route la plus proche, peut-être pourriez vous m'indiquer le chemin à suiv.....

Le juge ne finit pas sa phrase, il voyait ce que fixait la femme : un loup... Un maudit loup sauvage surement affamé !
Bisac recula avec précipitation et son pied rencontra une malheureuse racine qui prenait le frais sur le sol.

Il trébucha et tomba lourdement sur le sol. Sa robe de juge vola sur le sol et lui se retrouva sur le derrière...

Imitant la jeune femme, il s'immobilisa tout en espérant que la bête n'était pas affamé...

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Caline
Après la peur, l'appel du ventre. Sourire de la blonde, c'est bien un homme ça, toujours un petit creux au ventre, même quand celui ci est plein, même pas la peine pour la blonde d'aller vérifier, non qu'elle veuille aller vérifier, c'est que ce n'est pas sa priorité du moment, et puis il faudrait que le loup soit d'accord et là....

Mouvements du loup, pourléchage de babines. Bon il a aimé et il en veut d'autre, ça elle comprend pas besoin de traduction, un homme tendrait son assiette en souriant pour en avoir d'autre, un loup se pourlèche les babines, fastoche l'apprentissage du loup seconde langue ! Elle lui envoie sa dernière cuisse de poulet, tant qu'il ne se lèche pas les babines en pensant qu'elle va faire un excellent repas ça lui va très bien.

Un grand bruit, la tête de la blonde se tourne instinctivement dans la direction d'ou il vient, sa main se porte instinctivement à sa ceinture, sur son couteau, prête à toute éventualité, bon s'il s'agisse de la meute de son ami le loup, sur qu'elle n'a aucune chance, sauf à grimper en quatrième vitesse en haut d'un arbre !
Ses azurs se posent avec soulagement sur l'homme assis sur son céant bien involontairement. Comment a-t-il fait pour arriver là sans qu'elle s'en rende compte ? Surement son attention était-elle trop portée sur le loup - et à juste titre ce n'est pas tous les jours que l'on en croise un- pour l'entendre arriver.


Ca va allez ?

La blonde a parlé d'une voix douce et calme, pas besoin d'effrayer le loup, qui doit l'être bien assez, avec cette arrivée. C'est qu'on ne sait pas comment ça peut réagir ces bêtes là...
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--Lukwos
Une deuxième cuisse ... je trouve l'osier de plus en plus intéressant et je m'approcherais bien pour fouiller dedans. Mais pourquoi chaparder alors que c'est offert si bon cœur et ... sans même me fouler à chasser.

La lueur de compréhension que je vois passer dans le regard de la femelle couleur des blés me fait rire. Comment ça ça ne rit pas un loup ? Si je vous assure ! ça rit un loup. Un rire intérieur, profond, presque réfléchit mais parfois spontané comme ici.

Je m'affaire donc à croquer consciencieusement le déjeuner de la femelle couleur des blés lorsqu'un bruit au loin attire mon attention. Rien de bien méchant, mais il est suivit par d'autres petits bruits que la femelle ne semble pas avoir perçu.

Un froissement de feuilles d'automnes, des craquements de brindilles ... le tout à espace régulier autant dire un autre humain qui approche. Il s'arrête avant de reprendre sa route. Etonnant, je ne commence à y prêter attention que lorsque ceux-ci (les pas hein !) se rapprochent vraiment. Il a de la chance l'humain je viens de finir mon festin.

Je lève le museau je hume ... un mâle ... j'aime pas les mâles ... ils sont agressifs, méfiants et prompts à vouloir nous faire la peau. Lêchage consciencieux de babine et loup à l'affut ... il arrive par ici. Mais que vient-il faire par ici le bougre d'imbécile qui ... et là j'éclate de rire avant de partir me cacher. On sait jamais comment réagissent ces humains.

N'empêche que la vision d'un mâle robe par dessus tête ce n'est pas commun. J'écoute l'échange entre la femelle couleur des blés et le mâle à robe de derrière mon arbre. Puis je ressort une tête timide. Le mâle en robe a eu peur de moi. Il faut dire que sa chute ne m'a pas rassurée non plus. Mais pourquoi donc les humains ont-ils peur des loups ?

C'est une question à laquelle je devrais essayer de répondre un jour. Bon je lui fait peur à l'homme en robe pour m'amuser ou je lui montre que je suis pas méchant. Un instant je laisse le doute planer alors que je ressors de derrière mon arbre. Je me lance dans une marche mystérieuse juste pour lui mettre la pression au mâle. Après tout ... il devient un concurrent direct non ? C'est moi qui ait vu la femelle couleur des blés en premier namého !

Donc j'avance en le fixant dans les yeux puis je me pose sur mon arrière train là. Voilà. L'air de dire j'ai assez mangé merci et puis tu es trop dodu et j'aime pas gâcher la nourriture. Et à nouveau je ris. Ah ce qu'ils sont comiques ces humains je n'ai jamais autant rit en si peu de temps qu'aujourd'hui.
Bisac
Bisac lève la tête, d'un signe de main il écarte les mèches qui lui barre les yeux et voit le loup qui s'avance vers lui.

Ca va allez ? Lui lance la jeune femme, Aymé parvient à articuler un faible.

Oui....oui... rien de cassé.

Le loup, quant à lui, continu sa marche comme si de rien n'était, il avance tranquillement, dandinant son postérieur vers le juge.
Bisac toujours au sol recule tant bien que mal avec précipitation, "rampant" sur ses fesses.
Soudain ses doigts rencontrent une grosse branche. Aymé la saisit, mais ne la brandit pas, l'animal pourrait croire à une attaque....

Le juge ne bouge plus, le poing crispé sur la branche...

Le loup s'approche encore et encore, Aymeri jette un regard inquiet à la femme qui reste toujours immobile....

Le juge commence à se dire que le grand jour est arrivé, aujourd'hui dans cette misérable forêt poussiéreuse, son âme va quitter son petit corps douillet...misère de misère...

Aymé repense aux derniers mots que son père lui avait confié avant de mourir, "ne soit pas triste, la vie est assez courte pour que tu puisses me rejoindre sans avoir terminé de pleurer ma mort" . Bon sang ! Bisac ne pensait pas revoir son paternel si tôt dans sa vie, il aurait bien patienté un peu avant les retrouvailles familiales...

C'est alors que le loup agit étrangement, il posa son postérieur sur le sol et le fixa d'une curieuse façon. La tête légèrement penchée sur le côté, il semblait le regarder comme s'il s'attendait à ce que Bisac lui dise quelque chose, que pouvait-il bien dire à un tel animal...

Aymeri fixa la jeune femme avec incrédulité, peut-être pouvait-elle l'aider dans cette situation un brin innattendue.

Les doigts du juge lacherent la branche d'arbre et Bisac se leva, le loup le fixait toujours, Aymé s'approcha de la jeune femme, lui prit doucement le bras et lui dit à voix bassse.


Vous avez une idée pour nous sortir de cette situation ? ... Je sais pas pour vous mais pour moi l'idée de finir dans le ventre d'un quadrupède sauvage des bois ne m'enchante guère.

Le loup, toujours dans son incongrue position continuait de fixer les deux humains, le juge dit à la jeune femme.

Il est bizarre un peu ce loup, non ? ...
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Caline
Rien de cassé chez l’arrivant "C’est déjà ça" pense la blonde alors qu’elle croise son regard inquiet, puis incrédule devant la réaction du loup. Réaction qu’elle n’est pas loin de partager alors qu’elle le voit s’approcher de l’homme et s’assoir à bonne distance en le regardant, l’air de dire ...l’air de dire quoi d’ailleurs ? Qu’est ce que c’est que cette réaction, elle aurait pensé à tout sauf à ça ! Dans son imaginaire, il aurait montré les crocs, aurait grogné, attaqué ou aurait carrément fuit, mais là non, Monsieur le loup s’approche, sur de lui, presque arrogant. Fichu fierté masculine, si jamais elle avait eu un doute avant, là c’est certain c’est un mâle, elle en lèverait presque les yeux au ciel, si l’animal n’est pas sauvage, ce que la blonde n’oublie pas, alors les yeux ont les laisse fixé en priorité sur le quadrupède.

D’une réflexion à l’autre
- oui notre blonde passe, en pensée, du coq à l'âne, c’est que ça réfléchi une blonde, si si - elle voit s’approcher l’homme, rien d’étonnant à cela - oui, autant être proche l’un de l’autre si la bête est prise d’une envie de mordre - par contre la robe rouge lui fait lever involontairement un sourcil interrogateur. Il n’y a pas à dire aujourd’hui est pour Caline, le jour des rencontres surprises et particulières. Un homme en robe ne l’étonnerait pas si elle fréquentait les palais de justice, mais comme le passe temps de notre blonde n’est pas d’assister aux jugements, et ce de quelque manière que ce soit, ça la surprend quelque peu surtout en pleine forêt. Notre blonde ne pense pas qu’il peut s’agir du juge du Comté sortit tout droit d’une audience sans même prendre le temps de se changer...

La main du juge se pose sur elle, instinctivement sa main se resset un peu plus sur le manche de son couteau alors qu'un léger frisson la parcoure, réflexe incontrôlé lorsqu’elle ne s’attend pas à être touchée.


Si j’avais eu une idée, je ne serais pas là....la seule que j’ai trouvé jusqu’à présent c’est de lui donner mon repas pour éviter de finir dans son ventre...

Moment de silence, ses azurs fixent le loup, sa pensée rejoint celle du juge à ses cotés.


Oui je me faisais la même réflexion...je l’ai trouvé là à me regarder coupé du bois....

Réflexion incongrue de la blonde: peut être qu’entre mâles ils pourraient se comprendre ? L’idée à peine émise, lui tire un mince sourire, heureusement qu’elle sait se taire et ne dit pas tout ce qui lui passe par la tête, l'incongruité de la situation lui fait vraiment penser n'importe quoi

J’ai juste ma hache et mon couteau...on peut peut être lui donner le reste de mon panier tout en nous en allant . Vous en dites quoi ?

Sa journée de bois fichue pour fichue, autant rentrer seine et sauve à la maison, enfin si elle y arrive...

(édit pour quelques corrections)
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--Lukwos
Je reste assis un moment pour voir les réactions des deux humains. C'est qu'il ne m'amuse plus du tout. Le mâle je l'aime de moins en moins. Il m'énerve à faire la cour à la femelle.

Je me relève et, oreilles en arrière, je grogne histoire de lui montrer que je ne suis pas content, mais alors pas content du tout. Je veux la femelle pour moi tout seul.

Je tourne mon museau vers la femelle et lui souris, en espérant qu'elle prenne bien cela pour un sourire. Puis, confiant, espérant surtout ne pas sentir de lame voler le long de mon échine, ou pire, je me retourne et fais demi tour.

Je laisse les humains à leur affaires. J'ai bien compris que tant que je serais là ils ne bougerons pas. Arrivé assez loin, je tourne le museau vers le mâle et je grogne à nouveau. Décidément je l'aime pas celui là, ça non.

J'espère que la femelle couleur des blés ne m'en voudra pas. Elle a l'air si gentille que j'aurais aimé sentir la chaleur de sa main sur ma fourrure ... une autre fois peut-être. Je poursuis ma route et vais me planquer dans les fourrés. Si jamais l'homme s'en va peut-être que je pourrais retrouver la femelle. Planqué dans mes buissons je pousse un cri juste pour leur montrer que même si je en suis plus là je veille.

Observant leurs réactions je ris ...
Bisac
Si j’avais eu une idée, je ne serais pas là....la seule que j’ai trouvé jusqu’à présent c’est de lui donner mon repas pour éviter de finir dans son ventre...

Ouais ça se défend pensa Bisac, qui acquiessa de la tête en guise de réponse.
Le loup continuait de les fixer sans broncher.


Oui je me faisais la même réflexion...je l’ai trouvé là à me regarder coupé du bois....

Aymé se serait bien amusé d'une petite remarque plus ou moins comique mais dans la situation actuelle, cela aurait paru pour le moins inconvenu.
La jeune femme avança l'idée de jeter le panier de victuailles au loup et de s'en aller. Espérons simplement que l'animal soit rassasié avec le reste d'un panier-repas, c'est que ça bouffe ces bêtes là. De plus Bisac avait largement passé le stade des courses poursuites effrénées dans les bois avec un quadrupède canin sauvage aux miches.

C'est alors que l'animal tourna son museau vers le juge et se mit à grogner dangereusement, Bisac recula d'un pas, se plaçant en arrière de la jeune femme, on s'est jamais peut-être que la viande blanche des charmantes bucheronnes est plus tendre que celle des juges comtaux...
Le loup semblait plus aimable avec la fille qu'avec Aymeri, se dernier se risqua à chuchotter à la femme.


Dîtes-donc, on dirait qu'il vous aime bien ce loup, peut-être pouvez-vous l'amener un peu plus loin avec vous, histoire de me laisser le temps de fuir... je reviendrai ensuite avec des renforts, quelques gardes devraient avoir raison de l'animal....

Bisac ponctua son idée (qu'il trouvait pourtant bien lumineuse) d'un charmant sourire ... un peu faux-jetton se Bisac, allons donc ...

Avant même que la charmante et blonde jeune femme n'avait répondu, le loup se retira comme si de rien de n'était, balançant son fessier de droit à gauche et disparu dans les buissons.

Bisac souffla un bon coup, il en profita pour jetter un coup à sa tenue, le pauvre faisait un brin comique, dans cette robe rouge à manche noire et jabot blanc trouée par endroit, trâce d'une chute dans les sous-bois, ce n'était pas la tenue indiquée pour la forêt.
Prenant conscience de son allure pittoresque, le juge sourit à la jeune femme et lui dit.


Nous voila tiré d'affaire semble-t-il.

Au fait, je ne me suis pas présenté, je suis le sieur Aymeri Bisac, heureux de faire vostre connaissance, bien que de meilleures conditions furent les bienvenues.
Peut-être devrions nous hater de rejoindre la ville avant que le loup ne revienne, qui sait, peut-être a-t-il quelques congénères ici ou là.


Soudain un hurlement caractérisque se fit entendre dans la forêt. Bisac sursauta et regarda autour de lui avec appréhension. Puis c'est sur la jeune femme qu'il posa ses yeux, lui signifiant d'un mouvement de tête que les choses les plus sures seraient de quitter cette forêt...
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Caline
Dîtes-donc, on dirait qu'il vous aime bien ce loup...

Hochement de tête, Oui elle a remarqué le comportement du loup. Pour une fois qu’elle plait à quelqu’un d’autre qu’à des enfants, des hommes à peine sortie de l’enfance avec trois poils sur le menton, ou des vieux passés d'âge, pour une fois qu’elle plait à nouveau, il faut que ce soit un loup ! Et encore, c’est surtout du au deux morceaux de poulet qu’elle lui a déjà envoyé, histoire de lui remplir la pense, pour éviter d’y finir elle-même. Fichue vie.

...peut-être pouvez-vous l'amener un peu plus loin avec vous, histoire de me laisser le temps de fuir... je reviendrai ensuite avec des renforts, quelques gardes devraient avoir raison de l'animal....

Mais bien sur ! Il croit qu’elle va le croire sur paroles en plus ! Tu parles oui, il se rendre dare dare chez lui, s’enfiler un voir plusieurs verres pour se remettre et il l’oublie ici avec le loup ! Voilà comment elle voit les choses la blonde, si elle laisse filer l’homme. Pas à ce qu’elle s’attende à être défendue, hein, elle sait qu’avec les hommes, il y a de tout, elle le sait mieux que bien même, mais mince pourquoi c’est pas un chevalier servant sur son beau destrier qu’on lui a envoyé ? - comment c’est un cliché ? Si si ça existe, suffit de voir....et puis aussi....ahum, on en reparlera plus tard, ou pas...

Par chance, le loup décide de partir, lui évitant donner une réponse typiquement bretonne qui a coup sur n’aurait pas plus au mâle à deux pattes qui se trouve à ses cotés. Une toilette rapide plus loin, un sourire, la blonde n’est pas rancunière. Hochement de tête, effectivement ils semblent tirés d’affaire.

Enchantée messire Bisac

Bisac, Bisac ça lui dit quelque chose ça, elle a déjà entendu ce nom, mais fichtre ou donc ? -imaginez un éclaire de génie qui vient vous traverser le cerveau, avec une pensée «Mais oui bien sur» c’est ce qui se passe juste à l’instant alors que la bretonne associe un (le nom) et un (la robe rouge) qui font deux, ou un ou onze pour certaine personne très overt sur le monde. En souriant à son tour, la blonde se présente elle aussi.


Je suis Annwenn du Menez, mais on me connait plus sous le nom de Caline. - nouveau sourire, c'est tout nouveau pour elle, ce n'est que depuis peu qu'elle se réaproprie son nom, affronte vraiment son passé - Effectivement, il y avait de meilleures circonstances pour nous rencontrer, il est certain que nous ne sommes pas prêt de l’oublier.

Hurlement du loup, elle sursaute elle aussi. C’est presque beau à entendre, si ça ne vous donnait pas l’impression d’un hurlement qui sonne comme un «A Table!». Alors la blonde récupère sa hache, son panier repas et pose ses azurs sur le juge.

Venez allons y dès fois qu’il appelle sa meute, suivez moi...


Et notre blonde qui sait ou elle va, prend le chemin du retour...
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Bisac
Je suis Annwenn du Menez, mais on me connait plus sous le nom de Caline.

Bisac nota le nom à consonance étrangère de la jeune femme. Enfin, consonance étrangère... tout ce qui dépasse les frontières du comté quoi.
Il ne sut néanmoins associer une région au nom en question. Annwenn, Annween, c'est quoi ? Lorrain peut-être ? Une savoyarde, pourquoi pas ? Elle était blonde et plutôt jolie, des qualités (pour la beauté en tout cas, la blondeur était simplement une question de goût) souvent typiques des femmes du nord.
Sa géographie du royaume était lointaine et sa mémoire flanchait un peu sur des apprentissages désormais loin dans le temps. Menez ... Menez, c'est pas savoyard ni lorrain ...

Ca y'est ! Cette corne à l'ouest du royaume, berceau d'indépendance et de contestations, la Bretagne !


Trève de considérations géographico-physiques, revenons plutôt à nos moutons ; deux : une jeune femme et un juge contre un loup (du pain béni pour la Fontaine )

La jeune femme posa ses yeux sur le juge, prenant un air un brin étrange.
Aymé se sentit soudain comme traversé par un regard bleu azur, comme si la jeune femme pouvait savoir ce qu'il pensait.
Un brin mal à l'aise, Aymeri se contenta de sourire et dit.


Vous pouvez m'appeler Aymeri vous savez, je ne suis guère à cheval sur la politesse, surtout quand on risque de finir dans l'intestin d'un carnivore....

Venez allons y dès fois qu’il appelle sa meute, suivez moi...

Sage initiative, Bisac emboita le pas de la jeune femme... prenant bien soin de scruter les fourrés, on ne sait jamais, le loup est un animal fourbe et peut surgir comme la poisse : au moment où s'y attend le moins.

Le juge se risqua à s'approcher de la jeune femme, lui prit le bras et murmura.


Vous êtes sure de votre route ? Moi je suis complètement perdu, je vous fais confiance ...

Allez savoir pourquoi, le juge se disait qu'il n'avait pas finit d'entendre parler de se loup ...
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