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[RP] : Loup y es-tu ?

Caline
Et voilà, notre bonde et notre ami le juge qui nous font un remake de promenons nous dans les bois, sauf que ben là le loup y est, qu’il a p’etre un p’tit creux et qu’il a p’etre ameuter toute sa bande de potes!

Donc notre blonde au bois, plus du tout aussi enchantée de sa journée, avance dans la direction qui la ramènera chez elle, elle sait par ou elle est venue, elle sait donc par ou repartir. Elle avance rapidement mais prudemment, attentive au moindre bruit suspect. Les «cracs, cracs» qu’elle entend derrière elle, elle n’y prête pas attention, juste Aymeri qui la suit. D’ailleurs il s’est rapproché et reprise de bras...


Vous êtes sure de votre route ? Moi je suis complètement perdu, je vous fais confiance ...

Soupire de la blonde aux propos de début de phrase et curiosité satisfaite à moitié pour le reste. Mais bon, il commence à bouillir le sang de la bretonne, sa journée est fichue, elle n’a rien coupé, faudra qu’elle achète à prix d’or le bois au marché, si elle en trouve ce qui n’est pas certain, donc pas de pains à la boulangerie demain, une partie de son panier est passé dans le ventre d’un loup et en plus de ça il lui pose une question stupide ! Elle retient à grande peine l’envie de l’envoyer balader, il n’y échappe que grâce à sa franchise, elle n’en connait pas beaucoup d’homme qui avouerait leur défaillance. Notre bretonne n’est pas méchante, juste un peu caractériel parfois, souvent, une femme quoi !

Oui je suis sure de ma route. A moins qu’un troupe de sangliers nous fonce dessus nous obligeant à fuir sans regarder notre route...et franchement pour continuer de gâcher ma journée il n’y aurait pas mieux....la direction pour rentrer, au moins chez moi c’est par là !

Et notre blonde qui montre d’un geste décidé du bras, la direction qu’elle suit depuis tout à l’heure. Ses azurs se posent à nouveau sur le juge, l’espace d’un éclair, le temps suspend son vol, la colère suspend son cours et...se repose en douceur.
Notre blonde esquisse un sourire, fourre dans les mains du juge son panier, après tout faut bien qu’il porte quelque chose vu que sa hache, elle la garde. Et prenant le bras du juge, ben oui chacun son tour.


Dites moi Aymeri...comment avez vous fait pour vous perdre?


La voix de la bretonne est douce, son énervement est passé aussi vite qu'il est venu, il ne s'agit plus que de sa part d'un peu de curiosité et de civilité. Et la blonde continue d’entrainer notre juge dans la direction qu’elle pense être la bonne, sait-on jamais elle se trompe peut être? Un troupeau de sanglier va peut être arrivé, un déluge va peut être s'abattre...
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Bisac
Oui je suis sure de ma route. A moins qu’un troupe de sangliers nous fonce dessus nous obligeant à fuir sans regarder notre route...et franchement pour continuer de gâcher ma journée il n’y aurait pas mieux....la direction pour rentrer, au moins chez moi c’est par là !

La blonde semble un peu énervée ... Faut le comprendre aussi à Bisac, c'est pas tout les quatre matins qu'il se retrouve paumé dans une forêt avec une meute de loups enragés aux miches.

Préférant ne rien dire, Aymé se contente d'esquisser un sourire et continue de suivre la jeune femme, décidement bien décidé à regagner ses pénates. Soudain la jeune femme pose ses yeux sur le juge, là encore, Aymeri se sent comme "sondé" par l'esprit de la bretonne. Un silence s'installe, relativement court puisque la blonde attrape le bras de juge et l'entraine sur le chemin ...
Les voila tout deux sur le sentier, espérant éviter la rencontre avec les loups ou les sangliers.

La blonde colla soudainement le panier dans les bras du juge, celui ne put dissimuler sa surprise... préférant éviter de mettre encore un peu plus sa camarade en rogne (après tout c'est elle qui connaissait le chemin), il garda le panier et continua de marcher.


Dites moi Aymeri...comment avez vous fait pour vous perdre?

Voix plus douce, la blonde semble un plus apaisée. Aymé se demanda un instant s'il était bien sage de raconter la vérité, à savoir qu'il avait bêtement rater l'embrachement entre deux sentiers trop occupé à bailler aux corneilles.
Peut-être allait-il décidement finir de passer pour un branquignole aux yeux de sa camarade de "randonnée'. Après tout qu'importe ...


Eh bien, pour vous dire la vérité ... heu, j'ai voulu prendre un raccourci en quittant le tribuanal, je suis donc passé par la forêt. Le problème étant que j'ai du rater sans m'en rendre compte la bonne route... Je me suis donc retrouvé sur un sentier totalement inconnu et j'ai décidé de continuer tout droit. Sauf qu'à un moment j'ai entendu une voix, la vostre, je me suis donc dis que vous pourriez sans doute m'aider à trouver mon chemin? la suite vous la connaissez ...

Manifestement, la jeune femme semblait dans ses pensées, Bisac en profita pour jetter un coup d'oeil discret sur le contenu du panier. La besace ne contenait plus grand chose, mis à part un petit bout de pain. Le juge attrapa le quignon, le coupa en deux parts égales et en tendit la moitié à la blonde en disant.

Tenez ... mangez un peu vous fera sans doute du bien. Je ne sais pas pour vous mais pour moi, les balades en forêt ça creusent.
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Caline
Homme sage que ce juge, point de remarque à son énervement soudain, franchise quant à sa présence dans les bois, oui homme sage, surement la fonction qu’il occupe qui veut ça. En tout cas, la blonde apprécie la vérité plutôt qu’un bobard plus gros que lui. Elle sourit, l’aventure du juge lui rappelle la sienne dans une forêt bretonne-normande, il y a de ça quelques années.

Il est vrai qu’il est aisé de se perdre en forêt, un moment d'inattention ...

Nul besoin d’aller plus loin, son compagnon de promenade sait la suite, d’ailleurs en parlant d’inattention, à force de faire la conversation, la bretonne se demande si elle n’a pas fait justement comme le juge...ils auraient déjà du atteindre l’arbre penché...non,allons bon elle se fait juste des idées, ils n’ont tout simplement pas marché suffisamment loin, c’est ça....se dit-elle pour se rassurée.

Tenez ... mangez un peu vous fera sans doute du bien. Je ne sais pas pour vous mais pour moi, les balades en forêt ça creusent.

Distraite de ses pensées, par un bout de pain devant son nez, la bretonne instinctivement le prend, il a piocher dans son panier, bah elle n’est plus à ça près, là au moins elle en aura un bout, l’homme est plus partageur que le loup.

Merci... effectivement j’ai un petit creux moi aussi, surtout que je n’ai pas fait que me balader ...

Et la bretonne de soulever un peu sa hache pour donner vie physiquement à sa pensée, histoire que je juge voit à quoi elle fait allusion, elle croque dans son morceau de pain, un pas puis deux le morceau avalé, elle s'arrête et un sourire s’esquisse à la pensée qui vient de se faire dans son esprit, pensée qu’elle partage avec son ami de balade.

Heureusement qu’il est parti le loup...parce que le pain il n’aurait pas aimé, il vous aurait surement croquer pour son repas...


Eclat de malice dans les azurs de la blonde, alors qu’elle croque à nouveau dans son bout de pain., vite terni par l'inquiétude, si dans quelques minutes, ils n’ont pas atteint ce fameux arbre, elle sera bien obligé de se rendre à l’évidence, perdus qu’ils seront, sans rien pour leur venir en aide, aucun indices que ces immenses arbres de part et d'autre. Et pourtant cette forêt n'a rien à voir avec Brocéliande, rien à voir avec l’immense forêt de son enfance.

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--Aglae
[Quelque part dans les bois. Une cabane aussi miteuse que celle qui l'habite.]

Elle s'était installée là, la vieille, après cette sale histoire, regrettant un peu d'avoir quitté Muret. Mais pourquoi était-elle partie au juste ? Hum ... elle craignait la colère de la Bretonne la vieille. Étonnant non ?

Et bien non. Au fur et à mesure de leurs rendez-vous, la confiance s'était installée et la vieille Aglaé avait fini par connaitre son élève par coeur. Un peu comme si elle l'avait faite. D'ailleurs si elle avait voulu une fille, c'aurait été elle.

La vieille est donc installée au creux d'une clairière, non loin de la tannière d'un loup solitaire. Elle l'avait nommé Lukwos à leur première rencontre. Bien sur, elle sait la vieille que rien jamais ne transformera cette bête en animal de compagnie. Mais elle l'aime bien il est différent des autres loups et puis c'est un compagnon de solitude.

Ce jour là, la vieille revenait de sa cueillette habituelle. Faut dire qu'en partant précipitamment, elle en avait laissé des choses. Donc avant de gagner une autre ville il lui fallait un endroit tranquille pour pouvoir refabriquer remède des potions et récolter toutes les plantes, racines et fleurs dont elle avait besoin pour sa future échoppe.

Assise sur le perron de sa cabane, les pensées au loin, Aglaée observe distraitement les bulles qui se forment à la surface du liquide qui bouillonne dans son chaudron. Elle a construit sa maison juste à côté d'une petite source. Ainsi l'eau claire lui permet de confectionner remèdes et poisons de première qualité.

Elle ne regrette qu'une chose la vieille Aglaé, depuis son départ précipité elle ne voit plus son élève. Elle aurait aimé savoir ce qu'elle était devenue, avoir de ces nouvelles.

Elle en est là de ses pensées lorsqu'elle entend Lukwos hurler. Elle reconnaitrait son cri entre mille et tente de l'interpréter. Il y a des intrus dans les bois et l'animal s'amuse à leur faire peur. Elle en sourit la vieille lorsque brusquement, elle entend des branches craquer ... puis des voix... grands dieux que viendraient-ils faire par là ?


Bisac
La jeune femme se saisit du morceau de pain qu'il lui avait tendu et le mort à pleines dents. Imitant sa camarade, Aymé avale à son tour une bouchée de la miche.

Merci... effectivement j’ai un petit creux moi aussi, surtout que je n’ai pas fait que me balader ...

Et la bretonne comme pour illustrer ses paroles, soulève une lourde hache. La bienséance aurait voulut que Bisac, en tant qu'homme, lui propose de porter la hache à sa place mais dieu qu'elle semblait lourde ...
Et puis, en comparant avec le panier quasi vide qu'il transportait, le troquer contre une hache de bucheron, bonjour la galère !

Ils continuaient néanmoins de marcher tout droit, le juge aurait bien aimé demander à la bretonne si elle était vraiment sure de sa route mais allait savoir pourquoi, il préféra se taire. La perspective de se faire voler dans les plumes une seconde fois ne l'enchantait guère ... Pourtant elle semblait bien plus calme désormais ... Toujours se méfier du loup qui dort (c'est le cas de le dire) et puis les bretonnes sont connues pour leur tempérament fougueux.

Heureusement qu’il est parti le loup...parce que le pain il n’aurait pas aimé, il vous aurait surement croquer pour son repas...

Bisac haussa les épaules et sourit.

Je ne veux pas vous faire peur mais il semblait plus attiré par vos formes que par les miennes ...

Et puis, à croire que quelqu'un là haut en avait après le juge, le pied du magistrat fit la connaissance d'une modeste racine qui prenait tranquillement le frais sur le sol.
Bisac ne put éviter la chute et s'étalla de tout son long sur le sol poussiéreux du chemin.
Il ne put retenir un chapellet d'injures.


Bordel de *$^^=, raclureù^ù!:; de fils de ^àç)=^ù Mille Dieux !

Pour porter la hache et faire le gentlemen c'était foutu ...
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Caline
Ils auraient pu jouer pendant tout le restant du chemin au jeu de qui le loup aurait mangé, se renvoyant la balle sur leur formes respectives et l’attirance supposé du quadrupède pour l’un ou l’autre, cela aurait pu être plaisant et divertissant, la blonde aurait perdu à coup sure, elle n’avait pas la verbe que le juge devait avoir de part sa fonction. Oui la blonde aurait surement aimé, mais elle n’eut pas le temps de répondre et encore moins celui de rattraper son compagnon d’infortune qui emporté dans son élan allait embrassé le sol, sa main se referma dans le vide - c’est qu’avec une hache on est nettement moins leste et rapide.

Atten....


Aie ! Aie ! La blonde lâche sa hache et se précipite instinctivement pour aider. Un flot d’injure rassure l’ancienne infirmière, un homme qui jure à plein poumon est un homme qui ne va pas si mal. Et puis, loin de tout, peut être perdu mais ça elle est la seule à le savoir pour le moment, il vaut mieux que ce ne soit que les fesses et la fierté qui prenne, ce n’est pas le moment de se faire mal, surtout pour une fois qu’elle n’a pas sa trousse de soin.

Aymeri ?

La blonde n’ose pas dire plus, ni faire plus, elle ne sait pas comment il le prendra si elle l’aide à se relever, et elle ose encore moins un mot d’humour, il ne le prendrait pas forcément bien...portant alors qu’elle le voit de nouveau recouvert de poussière et de quelques feuilles mortes, touche très glamour et du dernier cri au demeurant, elle se retient d’éclater de rire...le juge aime la nature, surtout la proximité du sol, deux fois en l’espace de peu de temps...ne pas rire, surtout ne pas sourire, pour ne pas vexer....peu de personne on du le voir ainsi...elle est privilégiée...non ne pas rire, ne pas rire.... se dit-elle en ôtant machinalement une feuille des cheveux du juge.

Vous aviez une feuille...là !

Non non ce n’est pas drole, ne pas rire...peine perdu, la blonde éclate de rire, un rire qui continue en fou rire. La blonde s’assoit à coté de notre amoureux de la nature en riant, entre deux rires, elle glisse un "désolée". Après ça, pas dit qu'il soit toujours amical avec elle...ca passe ou ça casse. Mais quand un fou rire arrive, Dieu que c'est dur à retenir.
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Bisac
Qui a dit que la terre était basse ? Un homme manifestement très avisé...
Le temps que notre randonneur de juge reprenne ses esprits, la bretonne était déjà agenouillée à ses côtés.

Bisac parvient à lui dire, le souffle encore coupé.


Ca peut aller merci ...

Aymé, ses esprits retrouvés, commença par se tater la cheville afin de vérifier que rien n'avait bougé. Si l'articulation devait gonfler se serait signe d'une entorse ou d'une foulure, ce qui nécessiterait de ne plus poser le pied sur sol pour quelques jours ...

Peu de personne le savait mais la formation initiale de Bisac, bien avant la justice était celle de la médecine. Il avait passé plusieurs mois au sein d'un séminaire médical auprès de l'ordre lescurien qui lui avait décerné un diplome sanctionnant ses aptitudes dans le domaine médical.

La bretonne toujours à ses côtés, semblait un brin crispé et hôta des cheveux du magistrat une feuille. Le juge lui sourit en remerciement.

C'est alors que la jeune femme ne put réprimer un fou-rire et s'esclaffa à pleins poumons. Bisac ne voyait pas trop en coin la situation était risible, il avait faillit se faire très mal ...

Et puis, il posa machinalement un regard sur sa tenue : une robe de magistrat dans un état lamentable, les cheveux en bataille, tout entier couvert de poussière... Il est vrai que la situation prêtait plutôt à rire, lui même ne put s'empêcher de rire.


Ais-je l'air si pittoresque que cela ?

Aymé sourit puis tenta de se lever, une douleur lancinante lui provient en direction de sa cheville, il serra les dents et tenta de se mettre sur deux pieds.

Essayant une vague tentative de se justifier, il déclara.



Et puis faut dire que cette robe ne se prete guère aux randonnées pédestres.... heu, j'aurai du la laisser au palais de justice.


D'ailleur pourquoi la gardait-il ? Il n'en avait aucune utilité, ci n'est celle de provoquer l'hilarité de sa camarade. Aymeri se hâta donc d'enlever sa robe rouge de magistrat.

Avant de s'éxécuter, il capta un regard interloqué de la blonde. Bisac ne put s'empêcher de rire en lançant.


Ne vous en faîtes pas ma chère, je ne suis pas écossais et porte des vêtements en dessous.

Une fois la robe à terre, le juge était plus à même de marcher. Vêtu désormais de braies, de chausses, de bas et d'une chemise, personne n'aurait pu savoir sa fonction...

Il ramassa sa robe ainsi que le panier et la fourra en boule dedans en disant.


Je pense que nous devrions reprendre nostre route. Je vais essayer de vous suivre tant bien que mal.

A ce propos, vous êtes sure de la route ? Vraiment sure ... ?


La blonde ne saurait se remettre en colère pour si peu, surtout pas après une telle crise de rire ...
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Caline
Pittoresque n’est surement pas le mot qui lui est venue de prime à bord à l’esprit pour décrire le juge, mais il est adapté aussi la blonde se contente d’un hochement de tête dans un sourire, notant au passage la crispation du visage alors que celui ci se releve. C’est-il fait mal finalement ? La blonde ne dit rien, elle n’est pas sure de ce l’émotion qu’elle a peine vu passer sur le visage du juge. Hochement de tête à nouveau pour lui donner raison quant à sa robe, sourcil qui s’arque alors que notre juge commence l'effeuillage de sa robe.

Ne vous en faîtes pas ma chère, je ne suis pas écossais et porte des vêtements en dessous.

Elle retient in extremis, un "dommage", d’abord pour ne pas passer aux yeux de son compagnon d’infortune pour une femme dépravée et à la vertu légère, ce qu’elle n’est pas, ensuite parce qu’il y a des circonstances ou il vaut mieux se taire et la bretonne de se dire que la fierté d’un juge faut la ménager un peu surtout lorsque celle ci en a déjà pris un coup récemment. Même si l’homme a un abord sympathique, la prudence est mère de sureté, et notre blonde n’a aucune envie de finir à l’abris de la lumière pour quelques jours pour «non respect à un juge dans le non exercice de sa fonction, mais portant toujours sa robe». Tout juste notre bretonne se permet un léger sourire en admirant l’effeuillage rapide, ça change un homme la robe et sans robe ça change nettement !

Je pense que nous devrions reprendre nostre route.

Ca elle ne va pas lui donner tort, elle a largement passer l'âge de dormir en forêt sans son confort, ça va quand vous avez tout juste 15 printemps et que vous fuyez le domicile paternel, mais après non, aucune envie d’y passer la nuit, aussi dans un léger hochement de tête marque-t-elle son assentiment

Je vais essayer de vous suivre tant bien que mal.


Tant bien que mal ? Mince, c’est que mal il y a, elle n’a donc pas halluciné tout à l’heure, il s’est bien fait mal. Zut, elle aurait mieux fait de se mordre la langue plutôt que de rire !

A ce propos, vous êtes sure de la route ? Vraiment sure ... ?

Aie aie, la question qui fâche, et il l’a pose maintenant. Bon elle aurait été bien obligé de lui dire de toute façon, qu’elle pense qu’elle a elle aussi loupé une intersection, mais bon elle aurait préférée être sure et certaine. Gênée qu’elle est la bretonne.

Oui, ne tardons pas...vous êtes donc fait mal ...je suis désolée...voulez que je vous aide à marcher ? J’ai bien été infirmière mais perdue au milieu des bois, je pense pas que ce soit d’un très grand secours...

En se levant ce matin, on a du oublier de lui dire que le programme du jour c'était : randonnée d’orientation ! Il y a des jours, ou le lit est votre meilleur ami et ou on l’apprend trop tard.

Pour répondre à votre question, j’étais sur tout à l’heure...mais là, j’ai un doute depuis quelques temps. Nous aurions du croiser un arbre penché depuis un certain temps déjà et prendre sur sa droite...mais j’ai du moi aussi rater un embranchement.

La blonde gênée a opté pour la vérité, elle la préfère en toute circonstance, bon des fois un petit mensonge c’est pas plus mal, mais là ça aurait été exagéré de sa part. La vérité rien que la vérité, posez la main sur....ahum je m’égare.

Donc les azurs de notre blonde se posent dans ceux du juge attendant le verdict qui va tomber, coupable assurément, circonstances atténuantes? on va dire oui, hein, pas tous les jours qu’on croise un loup et un juge en robe dans la forêt, alors qu’on est parti tranquillement pour une journée de bois. Mais bon, notre blonde n’est pas le juge...

Ses azurs quittent l’homme en robe sans sa robe, qui ne dit toujours mot, pour parcourir du regard, les bois qui les environnent avec plus d’attention. Dès fois que....rien, toujours rien que des arbres, et pas le bon, et soudain, là quelque chose d’indéfinissable semble retenir son attention, elle fronce les yeux, bizarre.


Dites, regardez là ! Vous voyez ....qu’est ce que c’est ?


Et la blonde de montrer un bout de...murs, abris, bois...elle ne sait trop ce qu’elle voit et de se retourner face à son compagnon de balade.

On fait quoi ?

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Bisac
Oui, ne tardons pas...vous êtes donc fait mal ...je suis désolée...voulez que je vous aide à marcher ? J’ai bien été infirmière mais perdue au milieu des bois, je pense pas que ce soit d’un très grand secours...

Non non, je vous en prie, vous êtes déjà assez chargé comme cela et puis ce n'est rien qu'une petite douleur, ça va passer j'en suis sur.

Un sourire à la bretonne pour essayer de donner un peu plus de véracité à ses propos. Il est déjà suffisement passé pour un branquignole en se retrouvant à deux reprises le postérieur dans la poussière du sentier sans en plus rajouter l'image du vieillard claudiquant à demi impotent.

Il en profite pour se saisir d'un baton ... ou plutôt une branche, non non c'est bien un baton ... bref ! Trève de considérations végétales, Aymé se saisit d'un morceau de bois, voila qui fera une canne des plus parfaite.

La blonde reprend la route et Bisac la suit, appuyé comme un ancêtre sur sa branche, retenant une grimace à chaque pas.

"Mille dieux ! C'est que je me suis peut-être fait mal" pensa le juge. Décidement c'est la dernière fois qu'il prendrait un raccourcis forestier, depuis ce matin il ne lui était arrivé que des ennuis, il avait failli tour à tour, se perdre en foret, être bouffé par un loup, se rompre le coup, encore être mangé, avait à nouveau rencontré le plancher des vaches et voila qu'il semblait une nouvelle fois perdu !

Bien que cette petite randonnée avait au moins eu l'avantage de lui faire rencontrer une bretonne, fort charmante au demeurant.
A ce titre, retrouvons nos deux camarades dans leur progression sur le sentier, la blonde en tête, Aymeri deux "petits" pas derrière.

C'est vrai qu'elle était chramante cette bretonne, d'ailleur Bisac, en profita qu'elle soit de dos, pour la déshabiller du regard et ne put s'empêcher de sourire en coin. Soudain, la jeune femme se retourna et Aymé effaca de son visage son sourire en coin pour prendre une attitude neutre et impassible ... Limite il aurait tourné la tête en sifflotant comme si de rien n'était.
Avait-elle surpris son regard ? Non, bien sur que non ... En tout cas, il ne le souhaitait vraiment pas ....


Pour répondre à votre question, j’étais sur tout à l’heure...mais là, j’ai un doute depuis quelques temps. Nous aurions du croiser un arbre penché depuis un certain temps déjà et prendre sur sa droite...mais j’ai du moi aussi rater un embranchement

La blonde le fixa une nouvelle fois, aïe ! Elle avait remarqué son coup d'oeil typiquement masculin. Se préparant à lui sortir une excuse vaseuse et préparé d'avance, Bisac n'en fit rien, du moins pour l'instant ...

Il se contenta de se gratter la tête en disant.


Eh bien nous voila mal avancé ... A moins que nous croisons une seconde bucheronne attaquée par un loup je vois pas ce que l'on puisse faire ... Remarquez, moi j'en ai rencontré une et je suis toujours dans cette forêt ...

Bisac sourit à la jeune femme, une petite boutade entre deux aventurier à le petite semaine ...
Caline lui montra soudain du doigt un abris, ou ce qui semblait y ressembler.


Ben je sais pas ... Vous êtes sure que c'est habité ? Parce que d'ici ça paye pas de mine et je vois mal quelqu'un vivre là dedans. C'est pas pour paraitre guindé mais ça ressemble un peu à un taudis, non ?

De toute façon quitte à être perdu de chez perdu, ça leur coûte rien d'aller voir.

Allons-y, au point où on en est ... que peut-on faire d'autre ?

Les voila partis en direction de l'abris, Bisac toujours derrière la blonde ... après tout c'est lui qui est blessé et c'est elle qui porte la hache...
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La_vieille
[La même cabane miteuse et la même vieille au fond de leur clairière]

La vieille poursuit la progression des marcheurs aux sons qu'ils produisent. Elle ne comprend rien à leurs discussions, ils sont trop loin pour cela. Alimentant le foyer sous son chaudron, elle écoute les branches craquer.

La journée était bien avancée, qui pouvait donc se retrouver ainsi en plein milieu des bois ? Des marcheurs égarés sans aucun doute. Une angoisse saisit la vieille un instant. Et si c'était des curés qui venaient la chercher ? Elle pensait être autant à l'abri d'eux ici que dans les bas quartiers.

Dans les bas quartiers aucun homme d'Eglise digne de ce nom ne s'aventurait ... les autres ne lui cherchaient pas d'ennuis. Dans le fin fond de la forêt normalement non plus. Et puis il semblait y avoir que deux personnes donc ... une femme.

Un rire cristallin suivit d'un fou-rire apaise l'angoisse de la vieille Aglaé. Ce rire ... cette voix. La connexion est faite. Mais par tous les diables que fout-elle ici ? Si c'est bien elle.

Les marcheurs ne sont plus très loin à présent. Un buisson frétille à droite de la cabane et la vieille sourit.

- Lukwos ? c'est toi ? viens mon petit j'ai quelque chose pour toi.

Et la vieille de jeter une carcasse de lapin entre elle et le buisson. Si c'est bien son loup il ne tardera pas à montrer son pelage sinon ... La main de la vieille se rapproche d'un tison enflammé juste au cas où.

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Caline
Eh bien nous voila mal avancé ... A moins que nous croisons une seconde bucheronne attaquée par un loup je vois pas ce que l'on puisse faire ... Remarquez, moi j'en ai rencontré une et je suis toujours dans cette forêt ...

Un sourire, le regard qui pétille, il n’est pas dépourvu d’humour, tout le contraire de ce qu’elle avait imaginé d’un juge, alors à la bretonne de répliquer sur le même ton

Mon cher, vous ne pouviez rêver meilleure compagnie que la mienne, je vous assure pour être perdue il n'y a pas mieux que moi...ne cherchez pas ailleurs.

La blonde se prête au jeu l’espace d’un instant, retrouvant le plaisir d’une simple plaisanterie, ça faisait longtemps...

Vous êtes sure que c'est habité ? Parce que d'ici ça paye pas de mine et je vois mal quelqu'un vivre là dedans. C'est pas pour paraitre guindé mais ça ressemble un peu à un taudis, non ?

Revenir à la réalité, sure non elle ne l’était pas, mais on ne sait jamais et perdus pour perdus , s’ils ne trouvaient pas leur chemin, ils pourraient toujours y revenir, un toit même percé pour passé la nuit, reste quand même un toit bon à prendre.

Non je ne suis pas sure, je ne suis plus sure de rien...et oui ça ressemble à un taudis, mais nous pourrons peut être trouvé un chemin qui part de ce taudis...je sais c’est utopiste.

Elle est quand même un brin pragmatique la blonde, et aussi un brin positive alors elle n’envisage pas encore de lui parler d’une possible nuit dans le taudis. Fichtre pour une première nuit, même en tout bien tout honneur comme on dit, on pouvait rêver mieux, moins pittoresque pour reprendre le mot d’Aymeri.


Allons-y, au point où on en est ... que peut-on faire d'autre ?


Elle aurait bien une ou deux propositions à faire, dans le genre complètement stupides mais chut elle n’en dira rien...

pas grand chose hélas...

Et les voilà, partis pour le taudis, la hutte, le truc avec quatre murs et un toit enfin ce qui y ressemble. La blonde ralenti le pas pour marcher à coté d’Aymeri, elle a bien remarqué qu’il reste derrière elle en trainant la jambe. Il s’est finalement fait plus mal qu’elle ne le pensait. Trois pas plus loin, au détour d’un buisson, une carcasse vient s’écrasser presque à leurs pieds.

Yeark

La blonde, instinctivement, a serré un peu plus sa hache dans sa main, et laissé sortir un son dégoutée à la vu du cadavre volant en leur direction pour s’y fracasser.

Puis ses azurs quittent la carcasse pour se poser sur le lanceur ou ici la lanceuse, et là stupeur et étonnement. Si la blonde s’attendait à la trouver là, elle qui la pensait parti, Dieu sait ou. Et en y repensant, elle ne pouvait lui donner tort, elle lui aurait plus que voler dans les plumes à l’époque. Et puis, doucement, après l’étonnement qui a pu se lire dans ses yeux, traduction de sa surprise, la blonde desserre doucement sa hache, esquisse un léger sourire, les traits de son visage se font surement plus détendus. La vieille comment réagira-t-elle en la voyant ?

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Bisac
Mon cher, vous ne pouviez rêver meilleure compagnie que la mienne, je vous assure pour être perdue il n'y a pas mieux que moi...ne cherchez pas ailleurs.

Bisac sourit, elle a bien pris sa petite plaisanterie.
C'est vrai que pour l'instant il n'avait rien eu à redire de sa compagne de randonnée, sa compagnie était des plus agréable.

Ils reprennent leur marche, direction le petit abris. Au fur et à mesure qu'ils avancent, l'abris prend des allures de hutte, peut-être qu'en définitive, il y a bien quelqu'un qui habite ces bois ? ...

La bretonne ralentit le pas pour marcher à sa hauteur, elle a remarqué qu'il avancait avec difficulté. Bisac sourit à cette marque de soutient et de sympathie.

Soudain, une carcasse vint s'écraser à leurs pieds. Aymé ne peut réprimer un mouvement de surprise... Il fixa la caracasse durant quelques secondes, puis lève les yeux vers Caline. Celle-ci fixe étrangement le lanceur du cadavre animal. En fait, il s'agirait plutôt d'une lanceuse, une vieille en haillons, les fixait intensément sur le pas de son abri.

Bisac remarqua rapidement qu'elle tenait fermement dans sa main une tige en métal, un tissonier manifestement.
Sentant que les choses pouvaient aisement déraper, le magistrat posa la main sur la bras de Caline et la tira délicatement en arrière .... Lui, il la dépassa d'un pas et vint se placer juste devant la betronne, entre cette dernière et la vieille.

A son tour il posa ses yeux dans ceux de la femme. L'heure n'était plus aux plaisanteries et Bisac ne souhaitait pas que la blonde soit blessée ou autre par sa faute.

Prenant le ton froid et autoritaire qu'il utilise lors des sentences, il déclare séchèment.


Nous sommes de simples voyageurs qui cherchont nostre route, nous ne sommes pas là pour vous créer des ennuis.

Légère pause, puis Aymé reprend avec cette même intonnation dure dans la voix.

Je suis Aymeri Bisac, Juge du comté, représentant et détenteur de la justice comtale par l'autorité de sa Grasce Riwenn de Castel Vilar, nostre coms, ainsi je ne saurais que trop vous conseiller de lacher ce tisonnier sur le champ !
Je ne serai enclin à débuter la conversation avec vous que lorsque je serai assuré que vous ne représentez aucun danger pour ma camarade ou pour moi même, une nouvelle fois .... il vaut mieux que vous lacher ce tisonnier.


Son caractère froid et insensible avait repris le dessus, il n'avait pas le coeur ni à rire, ni à plaisanter.
Le magistrat avait annoncé sa fonction dans ce qu'elle avait de plus pompeuse, il ne s'avait si cela aurait un effet sur la vieille ...
Elle semblait bien trop retiré de la ville pour accorder quelconques crédits à une juge, mais sait-on jamais ... il avait tenté le coup ...

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La_vieille
[Toujours la même vieille devant la même vieille cabane ...]

S'attendant à voir surgir un loup devant la carcasse, la vieille est étonnée lorsqu'elle deux paires de pieds humains apparaissent à la place des quatre pattes prévues. La vieille lève alors le nez et sourit presque en découvrant le visage de la blonde.

Visage rapidement marqué par l'étonnement. Mais que se passe-t-il donc ? elle a si rapidement changé qu'elle a besoin d'un mâle pour la protéger ? C'est nouveau ça. D'autant plus que le mâle en question semble agressif.

Et voilà qu'il se place devant notre blonde, mais pour qui la prend-il ? C'est à cet instant que la vieille réalise qu'à se comporter ainsi ce mâle n'est peut être pas le galant de la Bretonne. Il la connait bien mal à se placer devant elle ainsi.

Et voilà qu'il se met à déblatérer le mâle et qu'il donne des ordres à la vieille. Mais pour qui se prend-il ? ah ... pour le juge du comté. Un mâle pompeux ... ah ben bravo ! Elle écoute donc le flot de paroles de l'homme de loi, ils sont doués pour ça les hommes de loi ... causer ... le reste ... la vieille n'ose pas imaginer.

Bref, voilà notre homme de loi qui déboule chez la vieille et la menace si elle ne lâche pas le bâton. Mais pour qui se prend-il ce blanc bec ? La vieille le laisse finir et attend qu'il ait fini de parler. C'est qu'elle est polie la vieille mais elle ne pu s'empêcher d'éclater de rire.

- Et comment voulez vous m'sieur l'juge que je m'occupe de mon feu si je pose mon tison. Et comment voulez vous que je me protège des loups ... ou des intrus si je le pose mon tison ? Je sais pas si vous êtes au courant, mais y'a des loups dans cette forêt et ... ils ne sont pas tous aussi aimables que celui que vous avez rencontré.
_la vieille laissa un silence faire son petit effet, si Lukwos avait hurlé ainsi c'était pour faire peur à des étrangers. Ce loup préférait de loin l'intimidation à l'attaque, la vieille n'en avait jamais vu de si paresseux _ Vous pénétrez chez moi sans crier gare et vous me donnez des ordres ... laissez moi rire monsieur le juge. Personne n'a jamais menacé la vieille Aglaé avec des titres d'autant plus que dans votre état _ la vieille désigna la cheville de l'homme d'un geste du menton _ z'êtes pas bien menaçant.

La vieille sourit en coin, laissant ses paroles faire leur chemin dans l'esprit de l'homme. Détournant le regard des deux arrivants, elle rajoute une bûche à son feu.

- Quand à être de simples voyageurs ... ça m'étonnerait fortement. Des voyageurs voyagent loin. La demoiselle qu'est à côté de vous vient de Muret. Il n'y a que quelques lieues jusqu'au village en question ...

La vieille lève son regard pour le poser à nouveau sur les deux arrivants, elle s'adresse à la Blonde

- Ben alors ... je te croyais plus sure de toi. Tu as donc besoin d'un mâle pour te protéger dans les bois ? Toi qui partait cueillir tout ce dont tu avais besoin pour mes leçons sans te poser de question ? Tu as bien changé. Toi qui faisais une élève prometteuse, tu me déçois, oui vraiment tu me déçois.

Secouant la tête la vieille jette un coup d'oeil à la carcasse de lapin au pied des deux intrus.

- Vous êtes prié de ne pas marcher sur le repas de mon compagnon le loup ! je pensais que c'était lui qui arrivait et non lui. Ce n'est pas bien de piétiner la nourriture. Pour votre chemin m'sieur le juge, le château est par là _ et la vieille de désigner un chemin au fond de la clairière _ pour toi la belle ... si tu es toujours à Muret c'est par là _ et le tisonnier de montrer une trouée entre deux arbres non loin de la cabane avant de désigne la hache. _ J'espère au moins que tu as demandé à l'arbre la permission de l'abattre ... Je ne vous retient pas.

La vieille se lève et désigne la cheville du juge.

- Avant de poursuivre votre route vous feriez mieux de regarder dans quel état vous êtes, j'dois avoir de quoi vous soulager et au moins suffisamment de bois et de tissus pour vous poser une atèle. A vous d'voir.

La vieille se tait et fouille les alentours du regard. Elle avait pourtant entendu Lukwos fouiller dans les buissons ... sans doute était-il intimidé par les deux étrangers. La vieille hausse les épaules, espérant qu'il ne s'agisse pas d'un autre loup.

Ne prêtant plus attention aux humains, la vieille se rapproche de son chaudron, elle se concentre sur sa décoction, rajoutant des plantes qui devaient infuser moins longtemps que les racines qu'elle y avait déjà plongé.

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--Lukwos


Je les ais observés un moment, je les ais même suivit. D'abord parce que j'aime bien la femme, ensuite parce que j'apprécie pas la façon dont le mâle s'approche d'elle. J'irai biens croquer ses mollets, histoire de lui apprendre qu'on ne pique pas une femelle ainsi.

Je ris quand le mâle se prend les pieds dans la racine. Ces humains ne savent vraiment pas vivre en forêt. D'abord, ils sont bruyants, on les entend à des lieues à la ronde, ensuite il ne font pas attention où ils mettent les pieds et donc ce qui doit arriver ... arrive.

Et puis, il me lassent ces humains. Elle est bien jolie la femelle couleur des blés, mais elle n'arrive pas à se débarrasser du mâle. Peut-être ne le veut-elle pas ... en tout cas, moi ça m'agace. Je perd mon temps.

Je reprend la route de mon terrier lorsqu'une odeur bien fréquente dans les bois ces jours-ci me parvient au museau. La femelle âgée doit sans doute encore faire des drôles de choses sur le feu. La curiosité me pousse à aller voir.

Je me cache derrière un arbre pour l'observer en ayant prit soin de faire craquer une branche ou deux sur mon chemin. J'aime bien jouer avec elle. Elle me plait la vieille femelle.

Planqué derrière mon arbre, je vois qu'elle me lance à manger dans la mauvaise direction et je ris, mon stratagème à marcher. Ca marche à chaque fois mais voilà ... le duo arrive et se pose juste devant la suite de mon repas. Ca ça me plait pas, mais alors pas du tout.

J'observe ce qui se passe, même pas la vieille va protéger ma nourriture elle continue ses choses étranges. Ils parlent. Je pointe le museau en l'air et je renifle. Il y a de la tension dans l'air j'aime pas ça mais alors pas ça du tout.

Déjà le mâle prétentieux a voulu écraser mon casse croute ... a-t-on idée mais là il a l'air de menacer ma vielle. Alors ça je ne peux accepter.

Je m'avance donc me postant entre lui et ma vieille comme il a fait avec la femelle couleurs des blés et je grogne contre lui comme il a grogné contre la vieille. Namého ! ça ne se passera pas comme ça !
--Laika
J'ai faim. Cela fait longtemps que je cours après l'Humaine.
Pas encore trouvée. Mais c'est un vrai courant d'air, aussi !
Je respire un peu, enfin je me retrouve dans la forêt.
J'ai pu éviter les autres bipèdes, eux me pourchassent sans merci. Pourtant, je jure que je n'ai jamais tué autre chose que des animaux vivant dans la nature !
... Les moutons vivent dans la nature, non ?
Je me prépare à traverser la forêt, quand je m'arrête net.
Une odeur vient de chatouiller mes narines.
Il y a un loup ici !
Oubliés mes projets de retrouvailles, j'ai un frère pas loin !
Je suis le fumet.
Après bien des détours, je finis par entendre des voix.
Je comprends pas ce qu'ils disent, y'a que l'Humaine que je comprends.
Je me tapis, face au vent.
Là, on ne me sentira pas.
Moi, Laïka, jeune louve, que vais-je faire ?
L'avenir nous le dira.
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