Caline
- Et si c'était toi mon porte bonheur ?
La blonde secoue la tête de droite à gauche et inversement en souriant, elle un porte bonheur ? Il vaut mieux avoir confiance en la patte de lapin cest nettement plus sur !
Linstant davant, une plaisanterie, celui daprès une confession, une émotion.
Mon enfant, tu as égayé mes vieux jours au moment même où tu as passé ma porte pour la première fois. Il y avait quelque chose de si spécial dans ton regard que je me suis dit que tu serais peut être celle qui me succéderait. J'ai dès cet instant cru en toi. Tu as été vraiment mon rayon de bonheur de fin de vie...
Mon enfant. Deux mots si simples. Deux mots et les suivants qui coulent et glissent jusquà son cur, la réchauffe de lintérieur, bien plus que le feu sur lequel elle vient de mettre les lapins à rôtir. La blonde en cet instant réalise juste quAglae laime comme une mère. Elle qui ne garde de la sienne que le souvenir flou et utopique de sourires, de regards si doux, que rien ni personne ne saurait remplacer, et pourtant ses propres sentiments pour Aglae, même sils ne sont pas filiaux, sen rapprochent surement un peu
Le temps suspendu à un souffle. Elle ne sait que dire à cela, ou si elle sait mais les mots se bousculent, semmêlent. Alors la bretonne esquisse un sourire, un vrai sourire remplir de laffection quelle porte à la vieille, puis son sourire ce fait un moment plus malicieux à lévocation du loup, souvenirs lié à un juge maladroit et à une magnifique crise de fou rire.
Le temps de retourner les lièvres sur le feu, la bretonne reprend son sérieux, finalement soulagée quAglae est acceptée son offre, qu'elle ne soit pas obligée de parlementer, convaincre, crier...ce qu'elle aurait été obligé de faire avec la rouquine...soupire... elle lui manquait et pourtant les choses n'avaient pas toujours été évidentes entre elles...soupire. La blonde plus fragile quon ne le pense naurait surement pas bien acceptée un refus d'Aglae...son fort caractère, cette impression de force, cache une fragilité, une sensibilité bien trop souvent à fleur de peau.
Nous transporterons tous tes pots jusquà ma boulangerie, je vis à létage... et il y a même une petite cour, nous y mettrons ta roulotte si elle arrive avant que mon champ soit vendu pour Lukwos si jamais il veut nous suivre, il nous suivra, je ne lui ferrais rien sil nest pas menaçant et ne devient pas dangereux.
Le loup reste associé au juge et au souvenir de son fou rire, alors oui pourquoi pas, mais elle nest pas folle, un animal sauvage, reste un animal sauvage, alors méfiance quand même, autant annoncé la couleur à Aglae tout de suite. Puis rappeler par les gargouillis involontaires de son ventre, la bretonne revient à un sujet plus prosaïque
Ca commence à sentir rudement bon, d'ici peu ça sera prêt...
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La blonde secoue la tête de droite à gauche et inversement en souriant, elle un porte bonheur ? Il vaut mieux avoir confiance en la patte de lapin cest nettement plus sur !
Linstant davant, une plaisanterie, celui daprès une confession, une émotion.
Mon enfant, tu as égayé mes vieux jours au moment même où tu as passé ma porte pour la première fois. Il y avait quelque chose de si spécial dans ton regard que je me suis dit que tu serais peut être celle qui me succéderait. J'ai dès cet instant cru en toi. Tu as été vraiment mon rayon de bonheur de fin de vie...
Mon enfant. Deux mots si simples. Deux mots et les suivants qui coulent et glissent jusquà son cur, la réchauffe de lintérieur, bien plus que le feu sur lequel elle vient de mettre les lapins à rôtir. La blonde en cet instant réalise juste quAglae laime comme une mère. Elle qui ne garde de la sienne que le souvenir flou et utopique de sourires, de regards si doux, que rien ni personne ne saurait remplacer, et pourtant ses propres sentiments pour Aglae, même sils ne sont pas filiaux, sen rapprochent surement un peu
Le temps suspendu à un souffle. Elle ne sait que dire à cela, ou si elle sait mais les mots se bousculent, semmêlent. Alors la bretonne esquisse un sourire, un vrai sourire remplir de laffection quelle porte à la vieille, puis son sourire ce fait un moment plus malicieux à lévocation du loup, souvenirs lié à un juge maladroit et à une magnifique crise de fou rire.
Le temps de retourner les lièvres sur le feu, la bretonne reprend son sérieux, finalement soulagée quAglae est acceptée son offre, qu'elle ne soit pas obligée de parlementer, convaincre, crier...ce qu'elle aurait été obligé de faire avec la rouquine...soupire... elle lui manquait et pourtant les choses n'avaient pas toujours été évidentes entre elles...soupire. La blonde plus fragile quon ne le pense naurait surement pas bien acceptée un refus d'Aglae...son fort caractère, cette impression de force, cache une fragilité, une sensibilité bien trop souvent à fleur de peau.
Nous transporterons tous tes pots jusquà ma boulangerie, je vis à létage... et il y a même une petite cour, nous y mettrons ta roulotte si elle arrive avant que mon champ soit vendu pour Lukwos si jamais il veut nous suivre, il nous suivra, je ne lui ferrais rien sil nest pas menaçant et ne devient pas dangereux.
Le loup reste associé au juge et au souvenir de son fou rire, alors oui pourquoi pas, mais elle nest pas folle, un animal sauvage, reste un animal sauvage, alors méfiance quand même, autant annoncé la couleur à Aglae tout de suite. Puis rappeler par les gargouillis involontaires de son ventre, la bretonne revient à un sujet plus prosaïque
Ca commence à sentir rudement bon, d'ici peu ça sera prêt...
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