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[RP flash back] "Voulez-vous une rose ?"

Elizabelle
Ceci est un rp flash back, donc, en dehors du temps, se situant aux alentours de juin. Pour participer merci de MP avant.


[Dans un couvent, au sud de la France, sous le regne de Beatritz 1er]

L'endroit respirait le calme et la tranquillité. C'était un vaste couvent, tenu par des religieuses qui veillaient au bien-être de la population des villages alentours, prodiguant gratuitement des soins aux plus démunis. Le couvent était organisé autour d'un jardin où les soeurs cultivaient aussi bien les légumes, que les plantes medicinale ou les fleurs. Un couloir entourait le jardin, chaque chambre de soeur, de même que l'office et la chapelle donnait sur ce petit havre de verdure.

Elizabelle de Castelnau de Montmiral n'était pas une religieuse. En fait, elle n'aspirait même pas à le devenir. Si cette pupille de la Reyne avait été envoyé là, c'était pour se soigner. En effet, le temps maussade de Paris avait eu raison de ses bronches, e une pneumonie s'était installée. Le medecin royale avait préconisé du repos, au soleil, pour se remettre.

L'adolescente de 14 ans se reposait dans le jardin, profitant de la douce chaleur en ce debut d'après-midi. Assise sur un banc de pierre, à l'ombre tout de même pour éviter une insolation, elle lisait. Son corps fin au prémise de l'âge adulte mais encore un peu enfant, était drapé d'une robe délicate dans les tons vert pastels. Sa lourde chevelure de boucles brunes encadrait un visage d'ange aux traits fins. Ses doux yeux gris parcouraient les lignes avec avidité.

Rien ne semblait pouvoir troubler cet instant de paix, en dehors des quelques quintes de toux qui la secouait encore par moment. De loin, les religieuses veillaient sur elle avec une expression indulgente pour son jeune age et ses rêveries adolescentes.

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Enzo.blackney
[Dans un couvent, au sud de la France, sous le regne de Beatritz 1er]

Dérouté par le décès violent de sa mère, le jeune homme n'avait su faire face à se terrible accident qui s’abattait sur sa famille quatre mois avant. La fureur de perdre un être cher mélangé au besoin de se rapprocher de ce qui lui restait d'elle, première femme qui avait conquis son cœur, celle qui l'avait mise au monde, l'avait déchiré. Son appétit n'était plus qu'un semblant de gouté, s'éternisant dans un regard vide, il avait même abandonné son entraînement aux armes pour s'enfermer dans un monastère, étant pratiquement plus silencieux que les moines eux même. Puis, un Frère lui avait annoncé qu'il ne devait resté ainsi. Connaissant les atouts en médecine d'Enzo, que ce dernier avait reçu de sa défunte mère, le moine l'avait envoyé dans un couvent au sud pour une période d'apprentissage au près des sœurs. Il espérait que le fils d'Alcalnn y trouverait une réponse et reprenne goût à la vie qui le quittait. De plus, le soleil ne pourrait qu'être bénéfique au grand brun.

C'est ainsi que le jeune homme c'était retrouvé dans un couvent. Tout semblait différent, l'air marin à lequel il était habitué au Mont le quittait pour une odeur de tranquillité, mais aussi de plantes, entre légumes et herbes médicinales. Forcé à coopéré auprès des sœurs, il avait repris rapidement le train de ses lectures, étudiant avec ferveur comme il le faisait avant. En quelques semaines, il avait acquis des notions que d'autres gens auraient pris des mois. Le besoin de se raccrocher à sa mère ne le quittait pas, mais il feignait le bien-être pour ne pas se retrouver comme patient auprès les malades qu'il côtoyait le matin. Ayant accès au jardin durant les périodes de grand ensoleillement, le jeune Blackney avait décidé d'y errer ce jour là. Invité spécial en ces lieux, il lui était permis de se balader à la condition d'être habillé de façon descente. Ainsi, il avait revêtu un costume d'étudiant en médecine, laissant par exemple ses cheveux long tomber sur ses épaules. Par politesse, il baissait les yeux à la rencontre d'une sœur, et se promena de façon à se dégourdir les jambes.

Alors que la journée semblait alors être aussi banale que les autres, une quinte de toux le perturba alors qu'il venait de levé les yeux en direction du très-haut. Ses yeux se retournant en direction du bruit, il lui fallu du temps au jeune homme avant de se détacher complètement de la vision qu'il vit. Des boucles brunes tombantes enrobaient en douceur un visage jeune aux trains fins, alors que des yeux penché sur un livre dérobait tout les mystères du bouquin qui semblait se donner entièrement à cette jeune fille. Il revint à la raison que lorsque maladroitement il bouscula un malade.


« - Oh...Pardon. »


Il reprit le livre qu'il avait laissé tombé lors de la bousculade. Se relevant, jetant un œil aux sœurs qui surveillaient la jeune fille, il s'approcha. D'un naturel sérieux, diplomate, mais parfois arrogant, Enzo se retrouvait maladroit, nonchalant et de surcroit hanté par un fantôme. Il n'allait pas lui faire bonne impression. Se raclant la gorge, penchant la tête, toujours par respect, il jeta un œil aux surveillantes, avant d'osé interrompre la lecture de la jeune fille.

« - 'Jour ! Vous lisez quoi ?!»

Quelle politesse !

« - Je suis étudiant ici, vous estes patiente ? »

Il allait paraitre intelligent, là, c'était certain ! Ah ironie !
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Enzo Blackney
Fils d'Alcalnn et feue Nennya Blackney
Elizabelle
Les yeux gris se levèrent du livre qu'ils parcouraient pour se poser sur l'intru qui osait prétendre troubler son sanctuaire de rêverie. Elle le détailla du regard. Il ne semblait guère plus âgé qu'elle mais semblait bien maladroit... En fait, s'il n'avait pas porté sa tenue d'étudiant, elle aurait pensé que c'était un de ses patients à éviter, ceux dont l'esprit est troublé.

Ne comprenant guère la raison de l'émoi du jeune homme, mais contente d'avoir quelqu'un d'autre à qui parler en dehors des religieuses, Elizabelle lui adressa son beau sourire avant de lui montrer les illustrations de son livre.


Bonjour. Et bien je lis un livre ave une histoire de chevalier et de belle dame. Et oui, je suis en convalescence ici, pour me reposer.

Un autre sourire, alors que ses boucles brunes cascadèrent de son épaule pour se répendre sur les pages du livre. Elle ne donna pas son nom... Il faut dire qu'il ne l'avait pas demandé... Et puis il ne s'était pas présenté... De loin, les soeurs veillaient au grain sans intervenir, preuve que le jeune homme n'étai pas un importun qu'il fallait renvoyer.
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Enzo.blackney
Entrevoyant la couleur des yeux de la jeune fille, le cœur d'Enzo sauta d'un bond irrégulier. Mais visiblement, au regard qu'elle utilisa pour le détailler elle l'aurait prit pour un fou si ce n'était de ses habits. Mal à l'aise, il ne pu s'empêcher de glisser une main dans ses cheveux dans un geste stressé démontrant qu'il se rendait bien compte d'avoir mal intervenu auprès de la jeune fille. Effet troublant, ses sens endormis durant les derniers mois s'éveillaient à cette simple rencontre, mais sa condition ici ne lui permettait pas de se laisser aller à ce genre d'émotions en contradiction avec son être en deuil. Il sourit, présentant son regard vert, défiant à ce même instant les règles du couvent qui lui était assigné. Il ne devait en aucun cas regarder les sœurs, mais ce n'en était pas une ! Il secoua la tête, un peu niais, tentant de se ressaisir. Il était majeur, et c'était pas de son habitude de perdre ses moyens, surtout devant la gente féminine.

« - Puis-je m'asseoir ? Je me prénomme Enzo. J'ai une cadette qui aime bien ce genre d'histoire aussi, parfois, il m'arrive de lui en raconter quelques unes. »


Puis le regard s'assombrit. Hélène, lui rappelait sa mère, malgré qu'elle portait les cheveux blonds de leur père, son caractère lui, rappelait Nennya en tout point. Pour renvoyer ses souvenirs où ils devraient restés, Enzo se mit à sourire, s'intégrant au bons souvenirs qu'il avait de raconter les histoires à sa cadette. Il surveilla tout de même le regard des sœurs qui lui faisait l'effet des inquisiteurs qui prenne en chasse les hérétiques, il déglutit avant de reprendre la conversation, quoique très brève jusqu'à maintenant.

« - J'espère que vostre convalescence va bien en ce cas..., vous me semblez avoir la forme qui vous revient de droit en tout cas, si je puis me prononcé. En espérant que je vous importune point, vostre toux m'a interpellé. »

Il se garda toutefois de dire qu'il en avait même bousculer un pauvre patient. Il avait déjà assez fait le bête, pourtant il n'était pas si niais ! Affichant un sourire franc, ses yeux s'alluma au boucles tombants sur les images du bouquin. Le soleil tapait au même moment contre son dos, qui lui était resté bien en face de cette étoile de feu. À peine rencontré, Enzo faisait face à l'éloignement de cette nostalgie qui l'empêchait de respirer pleinement l'air l'entourant. Ravivé d'une vie nouvelle à la simple voix et vu de la jeune fille, il en restait toutefois troublé, malgré le fait qu'il essayait de le cacher. Il n'oubliait pas le deuil, mais ce dernier s'éclipsait lentement pour laisser place à de nouveaux sentiments. Pour ne pas être de nouveau prit pour un fou, il sourit et engagea une conversation abstraite sur le jardin.

« - Ne trouvez vous pas que ce jardin est magnifique ? J'aime bien l'odeur qui y dégage, et vous ? »

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Enzo Blackney
Fils d'Alcalnn et feue Nennya Blackney
Elizabelle
Cette fois, c'était à se demander s'il n'était pas effectivement fou... Ou bien simple d'esprit... Elizabelle observa les changements sur le visage de son interlocuteur, tantôt avec elle, tantôt absent, parfois fermé et d'autre rougissant presque. C'était à vous rendre perplexe. Dans le doute, elle préfera se comporter comme s'il était un peu fou et qu'il ne faille pas trop le brusquer...

Lui souriant doucement quoi que son regard gris afficha un brin de méfiance, comme il se doit devant une personne qui n'a pas tout ses esprits, l'adolescente hocha la tête pour l'autoriser à s'assoire. Il n'aurait guère été poli de refuser, hors elle était bien élevée. S'écartant un peu pour lui faire de la place, elle répondit à son avalanche de paroles.


Je suis enchantee Sire Enzo, je suis...

Pas le temps de se presenter à son tour tant le jeune homme enchainait vite, pour masquer sa gène. Il parla un peu de sa soeur avant d'enchainer sur sa maladie à elle.

Oh... Je me remet d'une pneumonie, le medecin m'a envoyé ici pour profiter du soleil...

Autre interruption, cela en devenait un peu agaçant. Fronçant imperceptiblement les sourcils, elle l'écouta enchainer sur... Ben sur le jardin... Thème des plus importants à aborder... Mais bon faut dire que quand on ne se connait pas, il est difficile de parler d'autre chose... Enfin à part de la pluie... Sauf qu'il n'avait pas plu depuis plusieurs jours...

Heu...

Prise de court par la question, elle fit une première réponse des plus philosophique.... Avant de se reprendre et de faire une deuxième tentative.

Oui, ce jardin est magnifique... J'aime en particulier le parfum des roses. Soeur Camille m'en place toujours une dans ma chambre tout les matin.

Voilà qui etait mieux. Et un autre beau sourire s'afficha sur le visage d'ange de la jeune fille.
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Enzo.blackney
Soutenue par le hochement de tête de la jeune fille, Enzo prit le temps de s'asseoir à une distance aussi décente que le banc pouvait lui permettre, autant dire qu'ils étaient relativement proche quand même. Il en sentait le regard suspect des sœurs, mais il n'avait rien de malveillant dans ses gestes, quoique la maladresse le rendait presque aussi fou que ces troublés de l'esprit. Ses yeux se propulsèrent vers le havre de paix qui s'étendaient devant eux. Il semblait ne jamais succomber à toute les maladies qu'il gardait en ces murs à force d'y voir entrés des démunis ayant besoin de soin. Chaque sortie l'aidait peut-être à refleurir de nouveau pensa le garçon. Cette pensé prit son tout sens face au sourire angélique de la jeune brune. En effet, le bonheur des uns ravivaient souvent les fleurs fanées du cœur des autres. C'était la sensation que lui provoquais ces charmants sourires.Il ne put s'empêcher de sourire à son tour.

« - Il est vrai que le parfum des roses est quelque chose d'exquis. Il est à fois doux et sucré, alors que la plante est parsemé d'épines. N'est-il pas incroyable qu'une fleur puisse être si belle et agressive ? Qu'en pensez-vous ? »


Son regard revient vers elle, lui démontrant toute l'attention qu'il allait porté à ses prochaines paroles. La paix s'installa malgré le trouble que l'adolescente faisait s'infiltrer dans son être. Sa voix se reposait, et il démontrait une gêne un peu plus refoulé. Le faire d'être assis, et contempler tout et rien le tranquillisait même si la tension se faisait palpable en lui. Après tout, il s'enfonçait de plus en plus, et il était temps qu'il reprenne ses esprits peu à peu, ne voulant prendre le risque de la faire fuir. Démontrant une certaine santé d'esprit, il ouvrit son livre qui référait aux bénéfices des plantes pour certaines maladies. Il n'y trouva pas la rose, mais lui présenta la violette. De plus, des illustrations dessinés s'y trouvait. Il lui sourit, il trouvait que la couleur de la violette, s'harmoniserait très bien avec ses yeux et sa cascade de bouclettes brunes.

« - Je ne sais si vous connaissez. Ceci est une violette, comme beaucoup de plantes elle a des vertus médicinales. Cette dernière peut être utilisé contre des maux respiratoires, malgré qu'il y a mieux. Dans vostre cas, par exemple, ça n'aurait pas été le meilleur traitement. Ce que nous demandons d'elle sont le plus souvent ses vertus cicatrisantes. »


Parler d'une de ses passions le rendait moins nerveux face à la jeune fille, et après ses explications qui, il ne savait pas si ça allait intéresser cette dernière, il afficha un sourire charmant, ce qu'il n'avait pas fait depuis un bon moment déjà. Ce sourire ce voulait être à la fois sincère et amener la jeune fille à être confiant par rapport à son état. Enzo était un jeune homme intelligent, mais qui avait parfois du mal à contrôler ses divergences émotionnelles, tel la nervosité, la colère ou autre, puisqu'il était quelqu'un de relativement sensible. Mais, cela ne faisait pas de lui quelqu'un de fou, l'espérait-il. Toutefois, dans son intérieur, il était incapable d'expliquer sa façon d'agir avec elle. Il n'était pas un jeune homme brusque, mais il n'était pas du genre à agir ainsi avec les autres. Il succombait à chacun de ses sourires, sans en comprendre le sens ni la raison.
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Enzo Blackney
Fils d'Alcalnn et feue Nennya Blackney
Elizabelle
Elizabelle l'écouta parler des fleurs avec pour commencer un brin de septissisme, puis peu à peu un certain interrêt. Il savait visiblement de quoi il parlait, et cela le délivrait un peu de son enveloppe pataude et maladroite. En fait, il était agréable de parler avec lui.

L'adolescente n'avait comme centre d'interrêt que les livres d'amour courtois, la peinture et la broderie. Des fleurs, elle ne connaissait que le nom, et les choisissait pour leur beauté ou leur parfum. Aussi découvrait-elle avec plaisir l'utilité de ces boutons de pétales.


J'aime bien la violette, elle sent bon, mas je ne savais pas qu'on pouvait l'utiliser pour se soigner.

Un vent léger se leva, balayant tranquillement les parterres de fleurs et venant mettre un peu de pagaille dans les boucles brunes de la jeune fille. La Soeur responsable de sa surveillance se releva du carré de plante qu'elle désherbait et vint vers eux.

Demoiselle, vous devriez rentrer maintenant... Le vent se lève et il est frais... Il ne faudrait pas que vous preniez froid au risque de refaire de la fièvre...

Elizabelle hocha la tête et se leva rapidement. Elle ne tenait pas à passer encore des jours et des jours clouée au lit à délirer. Elle se retourna et fit une courte révérence au jeune homme. Et pour le remercier de son interressante leçon, elle lui fit son plus beau sourire qui illumina son visage d'ange.

Puis accompagnée de la Soeur, elle s'engagea entre les colonnes, disparaissant dans l'obscurité protectrice pour retourner dans sa chambre.

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Enzo.blackney
« Chaque fleur à ses mystères, damoiselle, tout comme ce monde qui se dévoile un peu plus devant nos yeux curieux. »

Il sourit. Sa curiosité de voir et d'apprendre lui venait sa tendre mère. Il se souvient comment elle était incapable de le punir quand il faisait des bêtises par fougue et curiosité.Il lui ressemblait à ce niveau là, à n'en point douter. Il jeta ses yeux verts qui levaient le voile qui les avaient rendus vides pendant ses quatre mois durant, observant la damoiselle à qui il parlait. Un vent s'engouffra dans les cheveux long d'Enzo, donnant à la situation une tension nouvelle, ses sens se voyaient dénudé de tout raisonnement, ce qui eu pour effet de faire frissonner le jeune garçon, à la fois pour le vent que pour la jeune fille. Puis une voix s'éleva pour s'adresser à l'adolescente. Le garçon écouta, hochant de même la tête, la sœur n'avait pas tord, même si cela le déconcertait de devoir retourné à ses préoccupations. Il afficha un sourire léger à l'adolescente, suivant d'un pas plus lent le geste de se lever.

« Prenez soin de vous, donaisèla. »

Se laissant aller aux politesses nobles, il fit à son tour une révérence, n'osant pas le baise-main devant ses yeux inquisiteurs qui l'observait. Les sœurs avaient sans doute eu l'ordre de surveiller et protéger la jeune fille. Il n'y avait pas de doute, elle était sans doute de même sang bleu que lui. Il sourit, répondant à ce sourire angélique qu'il lui était envoyé, l'obligeant même à se tenir contre le banc tellement ce dernier lui faisait l'effet d'un explosif tellement il le décontenançait. Il la regarda s'évanouir entre les colonnes pour finir dans une obscurité d'où il vit les boucles disparaître. Le jeune étudiant prit la peine se rasseoir, fermant son livre d'une main, laissant ses yeux regarder le chemin qu'elle avait prit, alors qu'elle n'y était plus. C'est seulement plusieurs minutes plus tard qu'il sursauta à la voix d'une des sœurs avec qui il apprenait.

« - Sieur Blackney ! Il est l'heure de faire rentré les malades avant vostre leçon sur la confections de cataplasme. »


Perdu, le jeune homme secoua la tête, se grattant la tête d'une main avant se de relever précipitamment.

« - Oui, vous avez raison ma Sœur. Je vous accompagne. »


Il jeta un dernier coup d’œil, dans un espoir absurde avant de revêtir à nouveau son rôle d'étudiant en ces lieux.
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Enzo Blackney
Fils d'Alcalnn et feue Nennya Blackney
Elizabelle
[Au couvent toujours, le lendemain]

Le vent avait apporté dans son sillage les nuages, et la pluie n'avait pas tardé à suivre, couvrant le monde de son étreinte glacée et faisant sensiblement descendre la température. Le bruit de l'eau battant sur les carreaux troubla le sommeil de l'adolescente, et le matin venu, une bruine continue tombait sur le couvent. Autrement dis, aucunement question de mettre le nez dehors de la journée...

Elizabelle poussa un soupire. Certes sa chambre était une des plus grandes du couvent, mais elle n'en demeurait pas moins semblable à une prison en cet instant. La pièce était une des rare dotée d'une cheminée, accessoire indispensable surtout pour la jeune fille qui ne pouvait se permettre de reprendre froid. Un feu ronronnait dans l'âtre, alimentée par une des soeurs.

Après un brin de toilette, Elizabelle revêtit une robe d'intérieur chaude d'un bleu nuit profond, et s'installa à sa table de travail, où elle reprit ses croquis. Des esquisses de fleurs, d'oiseaux et de portrait des religieuses s'empilaient en pagaille sur le bureau. Il y avait aussi un portrait du jeune homme rencontré hier. Elle l'avait fait de mémoire, comme presque tout. Pourquoi l'avait-elle dessiné ? Elle ne savait pas, sans doute parce qu'il l'avait agréablement distraite de son ennui.

Ce n'est pas aujourd'hui qu'elle le verrait... Aujourd'hui, elle allait rester seule la plupart du temps, les Soeurs ayant à s'occuper dans le couvent, indifférentes au froid et à la pluie. Elles n'auraient pas le temps de s'occuper d'une adolescente qui s'ennuie.

Une quinte de toux secoua la jeune fille. Oui... Cette journée serait bien longue...

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Enzo.blackney
[Sous la pluie, en train de rapatrier les familles sans domiciles au couvent.]

« Anar ! Anar ! Faudrait pas tomber malhaut ! »

Criait Enzo dans son patois occidental, trempé jusqu'au os, ramenant une dizaine de démunis en direction du couvent, ce dernier ayant confectionné quelques salles remplis de lits pour ses quelques personnes que les sœurs recevaient régulièrement en temps mauvais comme celui-ci. Cela permettait souvent de faire examen rapide de ces gens infortunés. Bien entendu, le couvent prenait que les femmes et les enfants, mais ça permettait à quelques uns d'entre eux de ne pas mourir de froid en ce temps pluvieux. Durant le chemin court entre le village et le couvent, le brun lançait souvent des regards vers ce dernier, cherchant les boucles brunes à tout moment. Sans succès. De toute façon, portant un masque protecteur pour ne pas attrapé les maladies que pouvaient avoir ces femmes et enfants, elle l'aurait sans doute pas reconnu. Il soupira, prenant une fillette faible sur ses épaules pour mener le groupe à bon port.

« - Nous y sommes presque, ne soyez pas calcinosa, drolleta ! »


Il sourit à la petite fille, et sursauta quand il sentit ce petit corps frêle l'étreigne avec tout sa petite force qu'elle était capable. Elle lui faisait confiance, compris Enzo, et ne pu s'empêcher de sourire, fier de lui. Sa mère l'aurait été sans doute aussi pensa t-il. Il comprit l'importance de son rang, non en intégrant le principe de supériorité, mais dans l'aspect ou sa forme, ses connaissances et sa noblesse pouvait servir à autrui, pour le bien être des royaumes. Arrivé, il déposa la petite fille sur le sol, relevant son masque pour lui présent un sourire confiant, et l'envoya retourner voir sa mère. Il soupira, secoua sa chevelure, et avança vers Sœur Mathilde.

« - Voilà une dizaine de femmes et d'enfants, ma Sœur. Quelques unes d'entre eux me semble faibles et malades, mais rien ne m'a semblé terriblement contagieux. »

Enzo se tourna vers les femmes, s'adressant à eux pour leurs dire que ça serait au tour de Sœur Mathilde de leurs offrir l'hospitalité. Il attendit d'être dispensé par cette dernière avant de quitter les lieux et retirer son costume encombrant qui avait pour but de lui éviter toute contamination. Ses cheveux mouillé tombaient bien raides sur ses épaules, et son torse se retrouvait aussi trempé, dévoilant à travers une chemise ses muscles de jeune homme gaillard. En soupirant, il se dirigea vers la salle de réception, se foutant un peu de son allure, il n'avait pas eu le choix de retirer son costume, sinon il aurait prit froid lui aussi. Tout en marchant vers la salle, il ne peut s'empêcher de la chercher un peu partout à chaque pas. Il ne savait point où était sa chambre, et ne connaissait même pas son nom. Il avait été tellement bête qu'il en avait oublié de le lui demandé. Arrivé, il interrompu une des sœurs qui était elle aussi en apprentissage.

« - Perdon. Ne savez-vous pas le prénom d'une jeune damoiselle au boucle brune...?»

Il se savait niais de demander, mais la pluie l'avait exténué, et il ne pouvait pensé quitter ses lieux, ni la voir partir sans au moins connaître son nom à elle...

* Traduction : Anar : Aller Malhaut : Malade Calcinosa : Inquiète Drolleta : Fillette et Perdon : Pardon.
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Enzo Blackney
Fils d'Alcalnn et feue Nennya Blackney
Elizabelle
La pluie tombait toujours en cette fin de journée, et Elizabelle broyait du noir dans sa chambre. Aussi quand une des Soeurs vint lui annoncée qu'elle avait le droit de sortir pour prendre son dîné dans la salle commune, à la table de la mère Supérieur, elle accepta avec enthouisiasme.

Un peu d'eau sur le visage pour se débarbouiller, elle releva ses longues mèches bouclées en un chignon rapide d'où s'échappaient des mèches rebelles. Sur sa robe d'intérieur bleu nuit, elle passa une capeline chaude pour se protéger de la fraicheur et ainsi rassurer sa gardienne. Une fois prête, elle sortit de sa chambre.

Dehors il ne faisait pas si froid, mais trop humide pour ses bronches fragiles. L'adolescente suivit la Soeur le long des colonnes, à l'abri de l'eau qui tombait. Le jardin sembalit pleurer, les fleurs ployant sous l'eau venue du ciel. Un soupire résigné... Même si demain le soleil se levait il faudrait attendre plusieurs jours avant d'avoir le droit de se reposer à nouveau dans le jardin car tout serait trop trempé...

La porte de la salle commune pour le repas s'ouvrit. Elizabelle marqua un instant de surprise devant le monde qu'il y avait. Beaucoup de femmes et d'enfants avec des tenus assez misérables. Ils lui faisaient de la peine même si elle ne pouvait rien pour eux... Baissant son regard gris sur le sol, humblement, elle serra ses bras autour d'elle. La Soeur la conduisit prestement jusqu'à la table de la Mère Supérieur, où dinait les hôtes de marque, les réfugiés se répartissant sur les tables basses.

La Mère Supérieur, une femme strict au visage sévère mais au coeur généreux, acceuillit la jeune filel d'un sourire. Elizabelle leva les yeux et fit une courte révérence. un peu plus loin, elle repéra la silhouette masculine du jeune homme d'hier, ce qui n'était guère un exploi vu qu'il était un des rares hommes présent en ces lieux. Il semblait avoir passé la journée dehors sous la pluie, ses vêtements étaient trempés... Et sa tenue était loin d'être adaptée pour un dîné à la table haute, aussi supposa-t-elle qu'il devait manger avec les petites gens... Il s'entretenait avec une Soeur.

La Mère Supérieur interrompit ses pensées.


Demoiselle Elizabelle... Je suis heureuse que vous vous soyez jointe à nous. Cette pluie est une véritable plaie, autant pour ses pauvres gens que pour vous qui devez rester cloitrée à l'abri. Mais je vous en pris, prenez place à mes côtés.

Elizabelle répondit d'un sourire à la religieuse avant de s'assoire à la droite de celle-ci, sentant sur elle le regard vert que le jeune apprenti medecin avait levé sur elle en entendant la Mère Supérieur parler. [/b]
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Enzo.blackney
La sœur l'avait regardé d'un air dépité, croyant qu'Enzo faisait dans la folie, surtout que c'était la première fois qu'il lui adressait la parole, du coup, elle préféra s'éloigner pour aider les miséreux qui avait besoin d'elle. Laissé en plan, le jeune homme se retrouvait seul face à tout ces gens, soupirant de mécontentement. Passant une main nerveuse dans ses cheveux, il ne repéra pas de suite l'entrée de la jeune fille rencontrer la veille, autrement il se serait diriger vers la table haute de suite, mais étant donné qu'il ne l'avait pas encore remarqué, aida plutôt une sœur qui avait du mal à tranquilliser les enfants. C'est seulement au moment où il entendit la mère supérieure parler qu'il interrompit ses gestes et leva les yeux vers elle. Encore une fois, son cœur ne put s'empêcher d'émettre un bon à la vue de la jeune fille qui prenait place à la table où il avait été si souvent invité, mais n'était allé que de brève fois depuis son séjour. Il essaya de se donner un peu de prestance avant de se dirigé lui-même à la table. Seulement à peine avait-il fait quelques pas que la petite fille qu'il avait transporté interrompit son élan.

« 'ci por t'te à l'heure, m'sieu 'Zo.»

Il sourit, prenant le temps de se mettre au niveau de la petite fille, et lui caressa les cheveux d'une main. Attendrit pas cette jeunesse qui avait trop subit, il lui prit la main et l'amena vers sa mère

« - Ça m'a fait plaisir, drolleta ! Maintenant mange, pendant que c'est encore chaud»

Il la regarda s'asseoir et lui faire un signe d’au revoir.Son cœur se serra un instant, se rappelant qu'il avait perdu un de ses parents à lui. Puis, se tourna pour se diriger enfin vers la table. Ses yeux verts fixaient seulement elle, dans sa robe bleu nuit. Sa nervosité reprenait pleinement possession de son corps, ainsi il eu un rire maladroit quand il arrive enfin à la table, mais par politesse s'adressa à la mère supérieur en premier lieu.

« -Enchanté Ma mère, il y avait un long moment que je vous avais croisé dans ces corridors...»

Et profitant du même coup...

« - Puis-je savoir qui est cette charmante demoiselle qui siège à vos côtés...»


Il allait enfin savoir son nom, et pouvoir se présenté plus convenablement, mais pour évité qu'il ai confusion, il préféra s'excuser de son allure gueuse.

« - Veuillez escuser, je ne suis point présentable, j'ai passé la journée à amener les réfugiés, ici lieu.»


Il fit une légère révérence, soutenant son regard vert sur la jeune demoiselle. Il tentait de ne pas refaire ressortir ce côté niais qui l'avait malmené la veille
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Enzo Blackney
Fils d'Alcalnn et feue Nennya Blackney
Elizabelle
Elizabelle adressa un sourire de bienvenu au jeune homme quand il s'avança vers la table. Visiblement les apparences étaient encore trompeuses, il n'était pas un gueux comem elle l'avait pensé, mais bien un noble pour pouvoir ainsi s'adresser à la Mère Supérieur. Elle ne put s'empêcher de rougir sous son regard, ne comprenant pas qu'il la dévisage ainsi.

Pendant ce temps la religieuse le salua et l'invita à s'assoir à la table, faisant fi de sa tenue négligée, car c'était le lot de tout ceux qui aidait les miséreux. On ne peut guère prétendre secourir les pauvres gens en tenue de soie.


Joignez-vous à nous, je vous en pris... Votre tenue n'est pas indécente, elle témoigne juste de votre dévouement mon fils. Quand à la damoiselle, il s'agit d'Elizabelle de Castelnau de Montmiral, Pupille de sa Majesté la Reyne.

Damoiselle Elizabelle, voici le jeune Enzo Blackney. Il a été envoyé chez nous pour apprendre l'art de guérir. Asseyez-vous donc, et prenez une couverture je vous pris... Vous allez finir par attraper mal à être trempé ainsi.


Elizabelle inclina la tête pour le saluer, alors qu'une soeur donnait une couverture au jeune homme. Elle s'écarta un peu pour lui permettre de s'assoir à côté d'elle. Sa conversation serait toujours plus interressante que celle de la Mère Supérieure qui estimait que les passe-temps de l'adolescente n'était que des futilités.

Elle lui adressa un sourire alors qu'il s'asseyait et se pencha vers lui pour lui parler, l'observant de ses grands yeux gris, curieuse. Elle n'avait pour ainsi dire jamais cotoyé de garçon ayant environ son âge, alors elle en profitait un peu. Et puis, vu qu'il était noble, les religieuses ne verraient pas d'inconvéniant à ce qu'elle le fréquente un peu, vu qu'on lui interdisait tout contact avec les autres résidents pour ne pas qu'elle tombe malade.


Alors ? Quelle fleur avez-vous utilisé cette fois ? La violette ou d'autre ? Ou bien vous avez passé la journée à porter des gens jusqu'ici ?
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Enzo.blackney
Habillée ainsi, avec son sourire et ses yeux gris, elle lui semblait plus belle que quand Enzo l'avait rencontré la veille, et ce malgré que la salle commune ne rehaussait en rien la beauté de cette dernière. Il préférait pas l'imaginer au grand soleil, les boucles dans le vents, tellement elle devait être resplendissante. Il inclina la tête, en réponse au salut d'Elizabelle, mais aussi par respect envers la Mère, n'osant point la contredire en disant qu'il n'avait pas froid. Il prit la couverture qu'il jeta distraitement sur ses épaules, prenant place auprès de la jeune demoiselle. Il se répéta son prénom dans sa tête, le trouvant fort adapté à la beauté de cette dernière. Son regard vert se retrouvait plus illuminé qu'il ne l'avait été pendant des mois durant, ce qui avait pour but de motivé Enzo à en connaître plus sur cette jeune noble, alors qu'auparavant il ne s'était jamais réellement intéressé aux femmes. Il sourit, adorant ce petit regard curieux qu'il retrouvait dans ses yeux gris à elle. Ils avaient au moins un point en commun pensa t-il.

« - Ma Foy, donaisèla vous este fort curieuse. Soit ! Ce jour d'hui, je n'ai pu utilisé de plante, car la pluie m'a obligé à sortir pour accompagné les plus démunis jusqu'en ce lieux. Mais...»

Il prit une pause pour la contempler un instant, puis réfléchit.

« - Je peux tout de même vous présenté la camomille si le cœur vous en dit. Elle est utilisé pour plusieurs maux. On dit que prendre une tasse de camomille chaque soir avant le couché aide à la nuit et à éloigner la Nostalgie. »

Il sourit de plus belle, apprenant à posé ses mots le plus calmement possible et évitant à sa nervosité provoqué pas elle de reprendre possession complète de lui. De plus, cela ne serait guère bienvenue avec la Mère supérieur tout prêt. Il reconnu dans son visage ce qu'il y trouvait souvent sur celui de sa cadette. Elle devait avoir très peu côtoyé de jeune homme comme lui, voir jamais, ce qui avait pour effet de rendre encore plus anxieux le pauvre garçon qui ne voulait pas donner une mauvais impression de lui. Son regard vert croisa celui gris de la damoiselle, déglutissant, il se détourna rapidement, quelque peu décontenancé. Le croisé était fort différent que de le regarder, et ce malgré l'envie de s'y plonger de nouveau, déposait un mal à l'aise sur Enzo. Autrement dit, à part sa cadette et sa mère, le jeune noble n'avait aucune expérience des femmes et n'en côtoyait peu à part les sœurs, ainsi il en était totalement bouleversé du fait qu'Elizabelle éveille en lui des sentiments encore inconnus jusqu'à ce jour par le Blackney. Pour ne pas montré ce qu'il ressentait, il entreprit de prendre un bout de pain qui se trouvait sur la table, souriant de nouveau pour feindre le contrôle qu'il n'avait pas. Par chance, parler médecine prenait beaucoup de place, ce qui avait tendance à le garder calme et tout ouïe

« - Connaissez-vous cette plante »

Dit-il en avalant son bout de pain presque trop rapidement.
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Enzo Blackney
Fils d'Alcalnn et feue Nennya Blackney
Elizabelle
Elizabelle l'écouta parler d'une nouvelle fleur... La camomille était une fleur qu'elle connaissait. Toute petite, sa mère utilisait cette fleur pour des huile pour ses cheveux. C'était une odeur qu'elle n'aimait pas trop, parce que chargé de trop de souvenir... Comme cette journée sanglante où ses parents avaient offert leur vie pour la sauver, en la cachant dans ce coffre sous le siège de leur carrosse.

Son regard gris se fit vague alors que les souvenirs revenaient... Elle était encore si jeune à l'époque... Elle ne se rappelait pas le visage de la femme qui l'avait mise au monde, excepté cette expression d'horreur quand après l'avoir violé, le brigand lui avait passé son épée à travers le corps. La peau blanche de l'adolescente prit une pâleur alarmante, alors que ses mains se serraient sur le tissus de sa robe.

La Mère Supérieur qui observait d'un oeil amusé la cours maladroite du jeune noble posa une main bienveillante sur celles de l'adolescente. Elle se pencha vers elle et lui murmura quelques mots qui la détendirent. Elle hocha la tête avant de se tourner vers son voisin.


Oui, je connais cette fleur... Mais je ne l'aime pas beaucoup, vous m'en voyez désolée.... Parlons d'autre chose voulez-vous ?

Elle lui adressa un doux sourire un peu contris, pour s'excuser. Ce n'était guère poli, mais elle préférait ne pas avoir à penser à ces souvenirs douloureux. Baissant les yeux, elle se concentra sur le repas simple qu'on lui avait servis.
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