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[RP flash back] "Voulez-vous une rose ?"

Enzo.blackney
Avait-il fait quelque chose de mal ? Enzo ne comprenait en rien ce regard changeant, si soudain d'Elizabelle. La pâleur de sa peau fit paniqué le jeune homme pendant un instant, pensant que la maladie prenait encore plus de place dans le corps de cette dernière. Puis elle se tranquillisa, ce qui eu pour effet de décontenancé entièrement le brun dont le cœur battait maintenant la chamade. Une envie soudaine de la protéger des dangers de la maladies et des douleurs provoqués par la vie se manifestait sans même avoir prit le temps de cogner à la porte. Secouant la tête, perdu, il empoigna une coupe ampli d'une boisson aromatisé au miel sans alcool, bien entendu, qu'il but rapidement, comme pour se replacer les idées. Il se sentait coupable du changement opéré chez sa voisine. Avait-elle perdu sa mère comme il était le cas pour lui ? En ce sens, il aurait compris, mais cela le démangeait. Peut-être saura t-il un jour, pour l'instant il en perdait ses mots.

« - Je euh...oui ! euh...»

Mais de quels sujets pouvaient t-il discuté avec elle. Il jeta un œil à la soupe qu'on lui avait déposé, la même que la veille et le jour d'avant. En fait, si ça n'avait pas été de cette rencontre, il serait sans doute resté un bon moment en déroute malgré son apprentissage. Restant silencieux pendant un moment, il prit la cuillère pour goûter la fameuse soupe traditionnel des couvents. Ça manquait de viande pensait-il, mais il n'était pas au Mont, il ne pouvait demandé plus, ça aurait été d'un impolitesse. Soupirant, il la regarder se concentrer sur son propre repas. Il avait créer un crevasse entre eux qu'il n'arrivait pas à expliquer, mais Enzo n'avait pas envie que cette dernière se transforme en gouffre qu'il ne pourrait jamais traversé. Ses émotions lui commandaient de pas laissé cette jeune fille en plan, et par on ne sait quelle raison, il les écouta plutôt de gagné les faveurs de son bon jugement.

« - Venez-vous de loin ? Je me demandais si cela était vostre première en terre du sud ?»

Ainsi, sans entré dans les détails ni osé interagir avec sa vie intime qu'il ne connaissait point, le garçon tentait de se donner des bases propre et qui risquerait pas de refaire chaviré Elizabelle, ainsi il la questionna sur ses origines, ce qui lui permettrait dans un sens de la connaître un peu plus. Peut-être osera t-elle à lui dévoilé quelques passions qu'elle aurait pu avoir, où tout simplement ce qu'elle aimait du sud. Il afficha un sourire confiant, essayant de démontrer qu'il lui pardonnait de passé à autre chose et qu'il comprenait qu'il ne devait insisté. Il envoya un regard à la Mère supérieur, comprenant aussi qu'elle les observaient. Peut-être devait-il rester plus à sa place et être courtois en discutant des choses futiles de la vie. Il ne savait guère où il devait se poser, et comprenait tranquillement la complexité d'une femme. Après tout, un homme ça se résumait à la guerre, les études si cela était une priorité, et le mariage pour ne pas utiliser d'autre termes moins décents.Enzo respira retenant de présenter qu'il était agacé de ne rien comprendre et ne savoir comment agir.
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Enzo Blackney
Fils d'Alcalnn et feue Nennya Blackney
Elizabelle
Elizabelle se detendit en voyant qu'il n'insistait pas sur le sujet. Elle mangea la soupe servie sans se plaindre malgré la frugalité. Enfin c'était mieux que ce qu'elle avait mangé à cause de sa maladie, soit juste un bouillon par jour. Aussi le pain et la soupe, c'était un festin. Quand il commença à la questionner sur un sujet plus neutre et moins risqué, elle se prêta volontier au jeu pour se changer les idées.

Et bien... Je vis actuellement à Paris, au Louvres, sous la tutelle de sa Majestée. Sinon je réside chez ma mère, Dame Angèle de Castelnau de Montmiral... Je suis allée une fois dans le sud, à Nîmes... Nous n'y sommes pas resté longtemps.

Elle afficha un sourire amicale, le sujet lui plaisait. Et puis elle aussi elle avait des questions finalement. La curiosité est un vilain défaut, il est vrai, mais là c'était tentant. Mais visiblement la Mère Supérieure en avait décidé autrement.

Damoiselle Elizabelle, il est temps de regagner vos quartiers... Vous pourrez y poursuivre vos travaux de peinture encore un peu, mais pas trop tard. Vous avez besoin de repos. Ce fut un plaisir de vous avoir à table. Soeur Marie-Hèlene si vous voulez bien la raccompagner.

Sire Enzo, veuillez rester avec moi, j'ai à vous parler....


Faisant une moue dépitée, Elizabelle acquieça tout de même, obéissante. Elle se leva de table et s'inclina devant la religieuse puis son voisin de table du temps du repas.

Je vous souhaite la bonne soirée Sire Enzo.

L'adolescente s'éloigna après un sourire. Elle rejoignit sa chambre où ses esquisses l'attendaient. mais elle n'en avait pas envie... Otant sa robe d'intérieur, elle ne garda que sa chemise avant de se glisser dans son livre. Se plongeant dans sa lecture, elle ne tarda pas à s'endormir.
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Enzo.blackney
Il sourit, s'attachant à la moindre sonorité de ses paroles. Sa voix se faisait douce et enivrante, ainsi il ne pouvait s'empêcher de porter une juste attention à ce qu'elle lui disait. Ainsi, Paris ne lui était pas inconnu pour elle. Enzo n'avait pour sa part jamais visité Paris, et ce surement du fais qu'il était normand avant tout. Il ne put s'empêcher de répondre à ce sourire amical par une rougeur instantané des joue ravivé par un sourire un peu bêta, mais qui démontrait qu'il s'attachait au minois de cette jeune fille, tout comme à ces douces paroles. Ces dernières se glissaient contre son muscle cardiaque pour y installé un sentiment nouveau, et ce tranquillement, déplaçant la tristesse qui l'avait assiégé des mois durant vers le lieu de mauvais souvenirs. Pourtant, ce n'étais pas une sorcière, mais Elizabelle l'envoutait malgré tout ces principes et sa raison. Il ne le contrôlait pas, malgré lui, et sa main se referma plus fortement sur sa cuillère, en un besoin de contrôle imminent. Qui était-elle pour éveiller telle surprise en lui ? Qu'avait-il fait pour subir tel chaleur inquiétante qui animait cet organe vital. Elle faisait s'éveiller un battement brusque et irrégulier s'armant de sourire et d'un regard gris pour déstabiliser sans remord ce siège des sentiments. Puis la voix de la Mère supérieur fit sursauter le jeune homme dont les yeux ne détachait plus la jeune fille, et ce sans qu'il s'en rendre vraiment compte.

Sous les mots de cette dernière, le jeune homme cru bon qu'il serait à ce moment là temps de rejoindre son lieu de crèche, mais des paroles suspicieuse l'obligea à rester. L'air inquiet, il entreprit de manger un bout de pain, comme si rien n'était. Avait-il été trop loin dans sa discussion avec la jeune fille ? Mais il renvoya ses questions à une autre sphère le temps de dire au revoir à Elizabelle. Il se releva, fit la révérence, lui affichant un de ces plus beau sourire son regard vert se glissant dans celui gris de cette dernière. À travers ses mèches rebelles brunes et longues se lisaient une émotion forte et l’espérance de la revoir le lendemain. Étrangement, il ne se voyait pas ne plus jamais la revoir, ce même s'il l'avait rencontrer que la veille. Il avait tant à lui raconter, mais à la fois rien à lui dire, et ça en devenais d'un ridicule. Peut-être était-ce que sa propre mère avait tenté de lui expliquer enfant, l'amour, mais ce mot le refroidit quelque peu, par crainte d'aller trop vite. Il ne fallait pas qu'il se brusque, et qu'il ne la brusque par la même occasion. Ils étaient encore que des adultes en formation, et le temps jouerais sans doute sur leurs cœurs respectifs, positivement ou négativement, mais cela ne pouvait dire qu'ils seraient tous deux réunis. Enzo repris donc sa respiration, laissant passé la jeune fille.


« - Je vous en remercie, donaisèla Elizabelle. Bonne soirée à vous aussi...»


Et il la vit disparaître avec Soeur Marie-Hélène, se rappelant qu'elle aimait la peinture, et les roses, il sourit. Il venait d'en apprendre assez pour savoir ce qui apporterais le lendemain si l'occasion se représenterais de la rencontrer de nouveau. Le cadet des Blackney se rassit, jetant un œil distrait à la Mère supérieur, il entreprit de joué banalement avec sa cuillère dans son bol vide, il n'osait l'avouer, mais il craignait les mots qu'elle allait lui débité. Ainsi, pour éviter de perdre son orgueil d'homme, quoique mal placé et sachant que cela était un vilain défaut, il posa lui-même directement la question, osant même levé ses yeux vert en direction de sa Mère.

« - Vous vouliez me parlez, ma Mère ? »
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Enzo Blackney
Fils d'Alcalnn et feue Nennya Blackney
--Mere_superieur
La religieuse posa son regard tranquille sur le jeune impudent aprsè qu'il l'eut questionné, tant et si bien qu'il commença à se tortiller sur sa chaise, mal à l'aise. La Mère Supérieur avait vécu bien des choses, avant d'entrer au service d'Aristote et même après. Et surtout, elle en avait vu des jeunes gens passer et se confier à elle.

La Reyne lui avait confié la garde d'une de ses jeunes Pupilles pour qu'elle se remette de la violente pneumonie qui avait failli l'emporter, et le Duc Alcalnn lui avait confié son fils pour qu'il reprenne goût à la vie après la mort de sa mère. Il est étrange de voir comment le Trés Haut organise les choses... Le garçon reprenait vie sous le regard gris de la pucelle... Si la cours maladroite du jeune homme pouvait prêter à sourire, il n'en était pas de même de l'honneur de la jeune Elizabelle.

Aussi convenait-il d'aborder certain sujet épineux. La Mère Supérieur se leva.


Venez avec moi je vous pris... Allons marcher un peu.

Le précédent, elle sortit de la salle et s'engagea sous les arches, restant à l'abri de la pluie, mais pouvant ainsi parler librement.

Je sers le Trés Haut depuis de nombreuses années mon fils, mais avant de le servir, j'ai vécu moi aussi en femme comme les autres... J'ai été mariée et j'ai même eu une fille, morte en bas âge, paix à son âme.

Sire Enzo, vous m'avez été confié par votre père pour retrouver un goût pour la vie que vous semblez avoir perdu depuis la disparition de votre regretée mère. Voilà un certain temps que vous êtes parmis nous, mais votre état n'a jamais évolué... Excepté depuis hier, où vos prunelles s'illuminent pour le sourire d'une jeune pucelle.


La Mère Supérieur afficha un sourire entendu tout en continuant d'avancer.

La demoiselle Elizabelle semble eveiller en vous toute sorte de sentiments qui s'affichent si clairement sur votre visage que seule la jeunesse de votre élue, fait qu'elle n'a rien remarqué encore. Mais il ne fait nul doute que le Trés Haut vous a fais venir parmis nous pour que vous fassiez sa connaissance... Et qu'elle pense les blessures de votre coeur avec ses sourires.

Je dois dire que je suis rassurée de vous voir vous éveiller au monde, au lieu de rester enfermé dans votre esprit... Mais j'ai en charge la protection et le bien-être de cette jeune fille que la Reyne m'a confié le temps de sa convalescence. Sa Majesté veille jalousement sur la santé de la fille aînée de sa cousine.


La religieuse s'arrêta pour faire face au jeune homme.

Je vais vous parler sans détour. Vous êtes jeune encore, mais déjà un homme, avec beaucoup de charme et de qualité, je vous le reconnais. Alors qu'elle demeure encore en grande partie une enfant bien que son corps affiche des rondeurs toutes féminines. Si vos intentions sont moins honorables qu'une Cours véritable et qu'il vous vient à l'esprit d'outrepasser les limites de la bienscéance, sachez que je vous chasserai sur le champs de cet endroit en veillant à ce que vous ne puissiez plus jamais approcher cette jeune fille de près ou de loin.

Si les sentiments que vous affichez si facilement sur votre visage quand vous la contemplez sont sincères, alors vous attendrez sont quinzième anniversaire, avant de prendre contact avec Dame Axel d'Issari, sa tante, qui vous introduira auprès de la mère de cette jeune personne, et ensuite auprès de la Reyne.


La Mère Supérieur le contempla de ses yeux sérieux, observant sa réaction. Elle venait de lui donner la démarche à suivre s'il souhaitait revoir la jeune fille une fois qu'elle serait repartie pour le Louvres.

L'amour est une belle chose mon fils... Une belle chose... Mais il ne faut pas le confondre avec les désirs du corps...
Enzo.blackney
Il la détailla, ces mots lui revenaient comme une lame en plein visage. On l'avait ainsi éloigné pour lui annoncé le décès de sa mère, on lui apprenait l'explosion qui allait mettre fin à la vie de celle qui avait su mettre au monde trois beaux enfants, dont il était le fils cadet. Il se souvint du visage de son père, lui qu'il n'avait jamais vu autant dépité. Il laissa la couverture qui l'avait abrité durant le dîner pour suivre la Mère supérieur, un mélange de terreur et de curiosité l'enveloppait. Allait-elle lui parler de sa conduite avec Elizabelle, où lui annoncer la mort d'un membre de sa famille ? Ses membres se contractaient, ne sachant quoi penser de la situation. Malgré la rencontre avec l'adolescente, Enzo estimait sa peur à un degré élevé, ainsi, il savait que pour être un homme il devait apprendre à faire face à cette dernière, et dans sa vie quotidienne, non seulement à la guerre. Ainsi, à la sortie de la salle, il en profita pour emprisonner de l'air dans ces poumons et calmer son esprit encore en déroute. Il eu besoin que de se rappeler son sourire et ses boucles brunes pour retrouver un semblant de sérénité. Au même moment, la Sœur s'adressa à lui, lui délivrant des moments de sa période passé. Ses yeux l'observa, comme surpris de savoir qu'elle avait eu une vie avant Aristote, puis se baissèrent gêné.

Il connaissait son état. Il l'avait lu dans les livres, et même qu'il en connaissait des remèdes pratiques pour s'en extirper, mais jamais il avait voulu en prendre. Son besoin de se raccrocher aux derniers souvenirs qui lui restait d'elle l'avait empêcher de s'aider des méthodes médicales, par absurde peur d'y perdre les images qu'il avait d'elle. Il avait sa même sensibilité, cette fougue et cette curiosité après tout, et elle avait toujours su le protéger, plus qu'elle ne l'avait fait avec l'aîné. Se souvenant de sa rentré au Collège Saint Louis de France, il ne put s'empêcher de sourire. Nennya était incapable de punir son fils cadet, ne pouvant lui interdire ce côté plus "sauvage" quelle lui avait offert en héritage. Puis, il leva de nouveau les yeux, cherchant à comprendre où voulait réellement en venir la maitresse des lieux. Prudent, il la suivit restant silencieux, retrouvant en même ce calme désarmant qu'il avait quand son esprit de divaguait pas. Au fur à mesure que les paroles s'étendaient jusqu'au oreille d'Enzo, ce dernier rougissait. Sa taille physique le faisait plus grand de la Mère supérieur, mais en ce moment même, le jeune Blackney ne put s'empêcher de se sentir très petit.


« - Je...euh...»

Puis il se tut. Il ne savait que dire de toute façon, le feu consumant ses joues devenus de véritable braise. C'était donc cela qui le rendait plus libre. Ces sourires. Il se sentait différent, ça il l'avait compris, mais elle lui apportait bien plus. En effet, Elizabelle devenait pour Enzo un baume parfait pour cicatriser les maux qu'il enterrait au plus profond de lui.Un sourire ne put s'empêcher d'apparaître sur son visage encore rouge de gêne, suivant chaque mot de cette sage qui lui déposait des mots sur ce qu'il n'arrivait pas à expliquer, ni comprendre. Puis il s'agita quelque peu au mais. Il devait s'y attendre après tout. Il s'arrêtant, l'observant avec respect malgré le rose bien affiché sur son visage. Les mots se voulaient directs, ce qui fit encore plus rougir le jeune Blackney, voulant caché cette démarche peu raisonnable de rougir ainsi à propos de sentiments futiles, ou pas si futiles que ça. Puis, comprenant où elle venait en venir, Enzo confirma qu'il n'oserait jamais dépassé les limites.

« Je n'oserais ma Mère outrepassé ses limites qui me sont chers. Elles apportent le respects que tout homme se devraient d'avoir envers une femme, et ce même envers leurs génitrices... Mais...je euh.., j'...avoue me perdre sur ce chemin qui semble se dessiner à mon cœur, Mère...»

Puis la laissant continuer,il hocha la tête, respectueux gardant malgré tout des couleurs sur les joues, se remémorant le nom d'Axel d'Issari. Le temps lui dira s'il contactera cette personne un jour, ne pouvant savoir ce que la vie lui réservera entre temps, mais se promit de ne jamais l'oublier, le cas échéent, il ne pourrait jamais la revoir si réellement le Très-Haut les avaient vraiment mis sur le même chemin. Ses yeux vert se dirigea vers les roses malmenés par la pluie, mais restant le plus fidèle à eux même. Il sourit, hochant la tête aux dernières paroles de la Mère supérieur. Il valait mieux cueillir la fleur le moment venu, au risque de se prendre les épines, où même d'en faire tomber les pétales, pensa le garçon. Ainsi, il resta silencieux, laissant la Sœur se retirer dans son bureau. Il la regarda partir, puis resta plusieurs minutes devant la pluie avant d'aller lui-même caressé sa nuit en de doux rêve pour elle. Son cœur s'éveillait pour des boucles brunes et des yeux gris...
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Enzo Blackney
Fils d'Alcalnn et feue Nennya Blackney
Elizabelle
[Trois jours plus tard, dans le couvent]

Elizabelle affichait une mine sombre, présageant un nouvel orage. Voilà trois jours qu'on la claquemurait dans sa chambre. Trois jours ! Alors qu'il ne pleuvait plus ! C'était incensé ! L'adolescente d'ordinaire douce et posée en était devenu une jeune fille irritable. Elle n'avait même plus eu le droit d'aller dans la salle commune ni à la messe. Motif ? Un des réfugiers étaient porteur d'une fièvre dont il fallait la protéger. Et vu les regards fuyant des Soeurs, elle avait compris que si ce n'était pas un mensonge, ce n'était pas totalement la vérité non plus.

Impatiente, elle marchait d'un pas sec entre les mur de sa chambre, déambulant dans sa chemise de corps sans même avoir revêtu sa robe en signe de rebellion. Les religieuses ayant compris qu'elle tenterait une sortie sans autorisation souss peu avait verouillé sa porte, aussi elle affichait son mécontentement par cette réaction cette puéril, de ne pas s'habiller;.. Mais quand on est enfermée dans une pièce de 10m², on se révolte comme on peu...

Soudain la porte s'ouvrit laissant entrer la Mère Supérieur qui afficha un sourire amusé devant la mise de la jeune Pupille Royale. Il faut dire qu'en simple chemise, ses boucles en bataille et sa mine boudeuse, elle offrait un tableau charmant.


Mon enfant, il n'est guère charitable de mener la vie dur aux Soeurs qui s'occupent de vous alors que la décision vient de moi.

Elizabelle eut le bon goût de s'empourprer, honteuse de son comportement. Mais comme l'oiseau, elle n'aimait guère être en cage... S'arrêtant de faire les cent pas, elle baissa la tête en signe de repentis.

Allez ma fille, ne vous laissez pas aller. Habillez-vous donc, je ne peux guère vous laisser sortir dans cette tenue. Et faite moi donc ce sourire dont vous avez le secret, cette mine lugubre nous va pas du tout.

Le visage de l'adolescente s'éclaira, faisant rire la Mère Supérieur qui se retira pour la laisser se préparer. Ayant apperçu le beau soleil dehors, Elizabelle choisit sa belle robe crème qui dégageait ses épaules et sa gorge. Puis elle brossa ses cheveux pour ensuite en faire une longue tresse qu'elle termina par fixer un ruban bleu. Une fois prête, elle prit son carnet de croquis et passa la tête par l'ouverture de la porte.

Personne... Visiblement elle avait effectivement le droit de sortir. Serrant son carnet contre elle, elle sortit de sa chambre, inspira un grand coup, satisfaite et détendu et se rendit au jardin. Il n'y avait personne, sans doute tout le monde était-il partis dans la salle d'apothicaire, elle avait entendu les Soeurs parler du conditionnement des plantes médicinales.

Laissée seule sans surveillance pour la première fois depuis des semaines, Elizabelle éprouva un sentiment grisant de liberté et tournoya sur elle même en riant. Puis elle abandonna son carnet de croquis sur un banc, indifférente aux dessins qui se répandirent sur le sol... Elle les ramasserait plus tard. Se penchant sur les parterres de fleurs, elle s'agenouilla pour se confectionner un bouquet.

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Enzo.blackney
[Trois jours durant, seul, il ne l'avait pas vu.]

La pluie avait cessé, et les jours faisait languir les jeunes enfants qui clamait le soleil tel des pèlerins annonçant la bonne nouvelles aux peuples. Ça en devenait d'un chaotique au couvent. Consigné à des charges importantes, Enzo avait passé ses trois derniers jours à devoir soigné des blessures mineurs et à étudier l'efficacité de certaines plantes. Il ne pouvait encore que resté au stade d'herboriste, ce qui avait l'habitude de le rendre un peu irritable, surtout quand le boulot le surmenait de surcroît. Depuis la discussion avec la Mère supérieur, il n'avait pratiquement pas pu sortir, car chaque charge terminé lui en apportait une autre, plus longue. C'était à croire qu'on voulait pas qu'il la revoie ! Trois jours durant, il n'avait pas pu croiser son regard gris, et qu'il devait se faire à l'approche de la séparation, car son apprentissage finirait bientôt, où sa convalescence à elle ne pourra pas s'éterniser des mois durant. Il soupira, dans son costume d'étudiant ramenant une caisse de bois rempli de pot pour le conditionnement des plantes. C'était à croire que les Sœurs profitait de sa présence pour éviter de se surcharger en allant chercher les caisses par elle-même. Son regard vert se voulait maussade, et il déposa la caisse bruyamment, démontrant qu'il allait pas en chercher une nouvelle. Tout comme pour l'automne et une brève au printemps, le conditionnement des plantes étaient important, car l'hiver ne permettait pas de cueillir ces dernières, et pourtant il était impossible d'arrêter les soins.

Enzo se pencha donc sur la récolte fait un peu avant que la pluie s'abattre sur le couvent. Des fleurs au début de leurs épanouissement, des fruit et des graines matures, c'était tout ce que pouvait nous donner juin. En ce qui concernait les racines, rhizomes, tubercules et les bulbes ça n'allait que pour l'automne, et les feuilles devaient être cueillit avant la fermeture des boutons qui donnent les fleurs. Sans compter qu'il y avait des plantes qui se cultivaient à certains moment dans l'année, comme la guimauve ou le Sureau qui se cultivaient qu'en juin, et qu'il ne fallait surtout pas négligé tant leurs importance médicinales. Enzo nota les noms dans un carnet , tandis que les sœurs déposaient le tout dans des pots fait à la conservation, puis venait ensuite l'écriture à la peinture sur les pots, et après on les logeait dans des endroits loin de la lumière, sans omettre l'année du conditionnement, car plus d'un après, il fallait jeter. Les yeux rivés sur son travail, consigné dans une petite salle, le jeune garçon s'irritait le nez à force d'odeur, ce qui eu pour effet de le faire éternué. Le couvent n'avait pas l'espace nécessaire de travail pour conditionner autant de plantes qui chacune d'elle pouvait titiller le nez, voir rendre fou un homme, car certaines plantes avaient des effets foliques.


« - Perdon...»


Puis il éternua de nouveau. Ses yeux rougissaient, tel un pauvre homme allergique, mais la pire crainte n'était pas qu'Enzo fasse une réaction aux odeurs, ça pouvait arrivé fréquemment sans s'alarmer, mais était que ce dernier en perdre son odorat à force de côtoyé plantes sauvages et odeurs. Il n'était pas rare que les sens d'un médicastre ce perdre à force de travailler sur ses expériences où autre, ça tuait bien des mères... Ainsi, il leva les yeux vers la Mère supérieur qui venait d'entré pour voir comment cela se passait. Une sœur expliquait que deux des leurs, Marianne et Aure, avaient du quitter les lieux, car assaillit par des violents spasmes digestifs. Puis elle pointa le pauvre brun qui commençait lui même à délirer, ce qui eu pour effet que la Mère s'adressa à lui d'un air sévère.

« Il n'est guère mieux de tomber malade en voulant conditionner pour l'hiver. Allez vous rafraîchir.»

Ne se faisant pas prier, Enzo courra presque jusqu'au jardin, mais s'arrêta net à la vu es boucles brunes. Il sourit, laissant l'air de juin engouffrer ses poumons exténué par toute ces plantes qui lui empêchait une respiration adéquate. Il s'approcha doucement, retenant d'éternuer pour ne pas la faire sursauter.Elle tournoyait. Elle était belle, il sourit. Un dessin se trouva sur le sol, des croquis de visages et autres. Il en prit un et le regarda. Surprit d'y voir un talent exceptionnel, il resta à sa place, mais interrompit l'adolescente, animé par l'étonnement et le bonheur de la revoir. Ces trois jours lui avait tellement semblé interminable.

« Je ne vous connaissais pas artiste, c'est beau. »

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Enzo Blackney
Fils d'Alcalnn et feue Nennya Blackney
Elizabelle
Elizabelle surauta en entendant la voix derrière elle. Elle tourna la tête, échappant la brassée de fleurs qu'elle tenait dans ses bras. Elle posa un regard paniqué sur le croquis qu'il tenait dans sa main et sur ceux étalés par terre, alors qu'une rougeur empourprait ses joues. Si c'était le portrait qu'elle avait fait de lui, ce serait la honte assurée... Elle n'avait montré à personne les portraits qu'elle avait fait des gens du couvent, préférant les garder pour elle.

Elle se releva prestement, indifférente aux tâches de verdure sur sa robe, laissant les fleurs au sol. Elle s'avança gênée et ramassa rapidement les croquis étalés et les dissimula dans son carnet, reperrant celui du jeune homme, qu'elle mit tout en bas de la pile. puis elle jeta un regard à celui qu'il tenait. Il s'agissait du portrait d'une des plus jeunes soeurs du couvent dont le visage doux lui apportait la tranquillité quand elle souriait.


Merci...

Juste un mot, parce qu'elle ne savait pas quoi dire d'autre alors qu'il avait pénétré dans son jardin secret sans qu'elle ne puisse rien faire... Ou qu'elle ne sache comment il allait réagir devant ce qu'elle faisait. Son coeur battait plus fort et elle rougit encore plus fort en songeant qu'il aurait pu prendre mal le fait d'être devenu son modèle sans le vouloir... Ou que le portrait ne lui plaise pas... Se détournant, elle se pencha pour ramasser les fleurs qu'elle avait abandonné un instant plus tôt.

Elle se saisit d'une des roses d'un rouge profond. C'était décidément ses préférés. Elle en inspira le parfum, se détendant, laissant flotter sur ses lèvres un sourire délicat. Ayant repris contenance, elle tourna son visage d'ange vers lui et lui adressa son beau sourire, le fixant de ses yeux gris.


Voulez-vous une rose ?

Elle défit le ruban de ses cheveux, libérant la masse de boucles brunes qui se répendirent sur son dos. Elle ceuillit une autre rose rouge, une dont le bouton commençait à peine à s'ouvrir pour qu'elle puisse durer plus longtemps et noua le ruban bleu autour de la tige pour que les petites épines ne puissent écorcher la peau. A genou dans l'herbe, elle lui tendit la fleur enveloppé dans son écrin de soie.
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Enzo.blackney
Il la regardait, elle s'empourprait, ça le faisait rire. Le rouge s'harmonisait à ses cheveux. Il voyait tout les soleils des mois d'août défilé devant lui devant ce minois rougit, son allure maladroite qui ramasse le jardin qu'il vient de découvrir, ouvrant une clé qui semblait être interdit à plusieurs, car intime pour elle. Il reconnaissait pourtant dans les traits qu'il voyait sur le dessin un talent qui n'était pas donné à tout le monde, alors pourquoi le caché pensa t-il. Il la laissa reprendre le dessin qu'il tenait entre ses mains, passant près de lui effleurer la main, sans toutefois y arriver. Il sourit, et alla s'asseoir sur le banc non loin, pendant qu'elle se détournait. Ses yeux vert ne se détachait pas, et il observait ses moindres gestes avec attention, trouvant qu'elle avait su bien s'habiller. D'ailleurs, de la voir aussi jolie gênait presque le pauvre Enzo qui se rappelait les paroles de la Mère supérieur. Il devait lui faire la cours, mais il ne savait même pas ce que c'était vraiment faire la cours. Dans ses pensées, le garçon sursauta elle le fixa de ses yeux gris, déglutissant.

« Une rose ? »

Il la regarda faire décontenancé. Une envie de corps soudaine, celle de l'embrasser doucement le prit, et il crispa ses bras un instant, se faisant violence. Là n'était pas l'art de la courtoisie, et ce n'est pas cela qu'il voulait non plus. Il afficha un sourire, sentant son corps brûler de sentiments profonds à la vue de la dégringolade de boucles.Elle avait tout pour plaire ne peut s'empêcher de penser le brun. Il prit délicatement le petit bouquet offert, touché par cet attention. Il prit une grande respiration, et retenu délicatement de sa main celle d'Elizabelle, laissant ses yeux vert de mélanger aux gris de cette dernière. Il se pencha, et déposa noblement ses lèvres sur la main de l'ange qui l'avait délivré de ses fantômes. Son premier baise-main, pour elle. Il sourit, puis lui laissa récupéré sa main.

« - Je vous remercie, donaisèla... Je vais le gardé précieusement. »


Il ne pouvait pas être plus sincère. Même si les fleur fanera avec le temps, le ruban lui, rappellera toujours ce souvenir et Enzo le gardera précieusement. Il était clair qu'il ne voyait pas sa vie future passé loin d'elle. Il attendrait ses 15 ans avec impatience, non pour la faire sienne, mais au contraire, pour lui demander sa main. C'était une vie près d'elle qu'il voulait, pas de ces histoires de lits. Il resta silencieux, ses yeux verts la regardant avec attention, décryptant son visage d'ange. En plus d'en tomber amoureux, il intégrait un grand respect envers elle, aucune envie d'être brusque, seulement de rester ainsi, calme et la protéger. Un peu comme cet inconditionnel amour entre lui et sa petite sœur. Elizabelle prenait de plus en plus d'importance dans son existence à force de la voir, et chaque moment passé avec elle le chavirait, mais elle n'avait pas conscience de malmener le jeune Blackney ainsi, faut dire aussi que ce dernier se laissait bien faire...
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Enzo Blackney
Fils d'Alcalnn et feue Nennya Blackney
Elizabelle
Elizabelle ne put s'empêcher de rougir une fois encore quand il lui fit le baise-main. Certes ce n'était pas le premier qu'on lui faisait, mais après avoir vu un de ses secrets mis à jour par ce jeune homme dont elle ne connaissait pas grand chose, elle se sentait vulnérable et plus sensible. Dissimulant son regard sous ses longs cils, elle essaya de masquer sa gène. Puis afficha un autre de ses sourires.

La fleur fannera vite je le crains, à moins de la faire sécher peut-être... Mais vous vous y connaissez mieux en fleur que moi.

Elle ramassa les autres fleurs et vint s'installer sur le banc, la brassée sur les genous, s'amusant à réaliser de petit bouquet et des tresses de fleurs. ne sachant pas trop quoi dire, elle resta silencieuse un moment. Puis sa nature reprit le dessus et elle commença à parler, tournant ses yeux gris sur lui, souriant doucement, alors que ses mains fines faisaient leur ouvrage minucieux comme animée d'un esprit propre.

Quels sont vos passe-temps en dehors d'apprendre les plantes ? Vous ne devez sans doute pas passer votre temps dans les livres de médecine non ? Moi je dessine comme vous l'avez vu... Je fais un peu de broderie aussi et je lis beaucoup... Et puis j'aime la chasse.

J'ai une jument qui se somme Cendre et un faucon gerfaut pour chasser. Je trouve extraordinaire de le regarder voler. Mais je ne n'ai plus le droit de chasser depuis que je suis au Louvres et mère n'aime pas trop que je sorte seule quand je suis au domaine.


Elizabelle se tut en rougissant un peu, se disant qu'elle avait été bien bâvarde... Il allait la prendre pour une piplette... Et puis si elle l'ennuyait ? Elle baissa les yeux sur la tresse de fleurs qu'elle terminait pour masquer son embarras.
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Enzo.blackney
Les yeux embués d'émotions Enzo l'écoutait, se gardant de l'interrompre, émerveillés de voir ses mains habiles tresser les fleurs et en faire de jolies bouquets. Son esprit divaguait ailleurs, mais non loin de ses propos. Il était à la fois inerte et animé, en procès avec lui même pour comprendre l'établissement délicat qu'Elizabelle prenait dans son cœur. Lui offrant ses yeux vert, se délectant de ces yeux gris à elle, Enzo lui sourit. Il était attentifs à tout ces mots qu'elle lui déballait, cela faisait la conversation, et rendait la tâche un peu moins difficile pour le jeune homme qui n'était pas très doué pour parler aux jeunes filles. La journée commençait pour le jeune homme quand il lui était permit de la rencontrer, et même si la pluie ou une orage se serait abattu sur lui, il aurait sourit quand même. Vraiment, l'amour était le médicament le plus puissant qu'il avait rencontrer jusqu'à ce jour. En ce sens, il espérant que de la faire rire et discuter permettrait à Elizabelle de reprendre plus vite des force, quoiqu'il ne voulait la quitter.

« - Quand j'étais encore en Normandie, j'aimais pêcher. L'été, je profitais de l'eau salé de la manche pour m'y baigner. Sinon, je dois dire que la médecine est une de mes passions les plus installés. Après, les sciences militaires, et la diplomatie sont des sujets qui me préoccupes aussi beaucoup. »


Il lui sourit, la lecture sur des sujets diverses étaient à peu près tout ce qu'il faisait de son temps s'il n'était pas à l'eau. Il aimait l'air libre, le goût salé et ce côté sauvage de la liberté. Les échecs étaient un de ces jeux favoris d'ailleurs, peut-être connaissait elle le jeu ?

« - J'aime les échecs aussi. Connaissez-vous ? Une jument vous dit ? J'avais un noble destrier, Khadir, mais je ne le monte plus. Il ne m'est pas très fidèle et je n'apprécie pas son tempérament. J'essayerais de me trouver un plus jeune destrier, fougueux mais fidèle au maître qu'il sert. »


Il l'observa un instant, regardant à la suite les fleurs tressé.

« - Aimez-vous la musique donaisèla ? »

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Enzo Blackney
Fils d'Alcalnn et feue Nennya Blackney
Elizabelle
Elizabelle l'écouta répondre en souriant. Il savait nager ? Quelle chance ! Elle-même n'entrait dans l'eau que pour prendre son bain. La medecine, elle l'avait compris, tenait une place privilégiée dans sa vie. Quand au maniement des armes, ce n'était pas surprenant pour un fils de noble. Par contre la pêche, elle ne connaissait pas... Il faut dire qu'elle n'avait vu la mer qu'une seule fois même si cela l'avait fasciné.

Elle termina une première couronne de fleur en assemblant entre elle les tresses de fleurs. La laissant sur ses genous, elle entreprit d'en faire une deuxième pendant qu'il parlait de son cheval et aussi des echecs...


Je ne sais pas jouer à ce jeu non, mais je demanderai au Louvres si quelqu'un peut m'apprendre. Je suis curieuse de savoir en quoi consiste ce jeu.

Ma jument est très douce et calme, ce qui est parfait car j'ai un peu peur des chevaux. Je ne suis pas très grande, si je venais à tomber ce serait dangereux.


Achevant une nouvelle couronne, elle se mit à assembler cette fois un long collier de fleur, tâche plus difficile car il fallait une certaine longueur tout en gardant la finesse... Alors il lui posa une question. Elle ne put s'empêcher de rougir encore une fois, ce qui était ennuyeux car elle ne comprenait pas pourquoi elle passait son temps à s'empourprer sous les regards de ce jeune homme... Sans doute parce qu'elle n'en cotoyait jamais...

La musique ? Oui, j'aime la musique... Je joue du luth et du clavecin... Par contre je ne chante pas très bien... Mais j'aime danser. J'ai appris à Nîme lors d'une fête de village où mère m'avait permis d'aller. Et la Reyne aussi nous a fait apprendre la danse de la Cours.

Une fois le collier terminé, elle le passa à son cou, le laissant reposer sur la peau nue que sa robe dégageait. puis elle posa sur ses boucles brunes une des couronnes puis souriant malicieuse, posa l'autre couronne sur la tête de son voisin. Il n'avait pas l'air très virile avec une couronne de fleur sur la tête mais elle trouvait cela mignon.

Se levant, elle se plaça un peu plus loin, fit une courte révérence, puis commença à esquisser quelques pas de la danse apprise dans le village, préférant ces pas libres à ceux guindés de la Cours. Evoluant au rythme d'une musique qu'elle était seule à entendre, elle affichait un doux sourire.

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Enzo.blackney
Ainsi, elle ne connaissait pas les échecs. Ce n'était guère surprenant, car c'est un jeu plutôt masculin qui faisait appel à des stratégies. D'ailleurs, Enzo avait un esprit plus critique et stratégique grâce à ce jeu que lui avait présent plus jeune son aîné, Hervald. Ses yeux se jeta sur la couronne de fleur qu'elle venait de déposé sur ses genoux, ce qui fit dire à Enzo qu'elle était vraiment douée et minutieuse, son contraire pratiquement, si ce n'était qu'il l'était en médecine. Dehors, s'étalant devant eux, le jardin semblait dormir, leurs laissant la sensation qu'il restait silencieux pour eux. Le soleil pointait dans le ciel et dirigeait sa lumière au beau milieu du jardin, tandis que la chaleur réchauffait les corps en douceur. Son costume n'étant pas léger, Enzo étouffait quelque peu dedans, mais n'osait point le retirer, même si une chemise se cachait sous. La danse. Il la connaissait, c'était quelque chose qu'il appréciait comme loisir lointain, faut dire que sa famille n'était pas loin des arts, les Blackney avait appris la littérature, la musique et l'histoire avant tout, car c'était quelque chose d'important dans la famille. Il ne put s'empêcher de sourire de savoir qu'elle aimait bien ça, et heureusement surpris qu'elle sache en jouer.

« - J'aime bien la musique moi aussi...»

Il sursauta. Elle venait de déposé la couronne sur ses cheveux bruns à lui. Enzo resta un moment bouche-bée, se disant qu'il n'aurait nullement l'air d'un homme ainsi. Il la regarda, et voyant son air il afficha un large sourire se foutant bien de sa virilité à ce moment, si ça pouvait la rendre heureuse qu'il la porte alors ainsi soit-il ! Puis elle se leva, lui offrant une révérence, et elle dansait. Librement, au rythme d'une musique qu'il ne pouvait entendre. C'était beau. Ses yeux s'allumait, le rythme cardiaque suivant lui même une danse particulière. Il se leva à son tour, de sa grande taille, s'approchant doucement, mais restant à l'écart tout de même, puis il se donna à la véritable cours. Il se risquait aux mots doux.

« - Le zéphir griffonnait le temps de sa frâicheur
Troublant l'immensité de ses mots découpés
En de rafales chaudes, ampli de dur labeur
Glissant sur notre joue l'éveil de sa destiné

Elle dansait, virevoltait, s'épanouissait !
Coulant entre ses pas, à travers les vagues,
Offrant l’éphémère d'une danse
Pour des boutons de fleurs roses

Hors-là, le temps descendu des anges vaguait
Entre musiques et rythme, elle divague
La tempête éclairant cette latence
Caprice de femme qu'elle danse pour la prose. »


Puis il rougit. Cachant sa gêne à travers ses cheveux bruns. Il se mit à genou, devant elle, espérant lui réclamé une danse.

« - Vous me permettez donaisèla, de vous accorder cette danse ? »
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Enzo Blackney
Fils d'Alcalnn et feue Nennya Blackney
Elizabelle
Elizabelle dansait, perdue dans ses pensées, aussi quand il commença à parler, elle s'arrêta subitement, comme quand un songe se brise au réveil. Elle avait perdu le fil de sa musique et se sentait gênée de s'être laissée aller devant ce garçon encore inconnu il y a quelques jours...

C'est alors qu'il déclama des vers, visiblement improvisé, et prononcé de manière un peu maladroite. De plus la rougeur qui s'étala sur ses joues à lui témoignait de son émotion. L'adolescente le contempla, ses yeux gris légèrement écarquillé, sa bouche dessinant un "oh" surpris. Elle avait lu suffisemment de livres d'amour courtois pour savoir à quoi s'en tenir pour une action aussi évidente.

Enzo lui faisait la cours... A elle... Alors qu'il la connaissait à peine... C'était la première fois qu'on lui faisait la cours et elle ne savait que penser... oh, elle le trouvait gentil... Et à la réfléxion, il était beau garçon... En plus il était sérieux et prévenant, aidant les gens... Au fur et à mesure de ses pensées et des vers prononcés, Elizabelle devint cramoisie, son coeur s'emballant dans sa poitrine.

Quand il s'agenouilla pour lui demander de lui accorder une danse, elle sut inconsciemment que c'était un peu l'autorisation de la courtiser qu'il demandait. Si elle refusait, il serait sans nul doute blessé et elle, gênée, ferait en sorte de ne plus le croiser... Mais le voulait -elle ? Elle plongea ses yeux gris dans ceux verts du jeune homme. Il était si grand, mais pas effrayant.

Ne plus le revoir... Non, elle ne voulait pas... Il lui plaisait aussi finalement, une fois qu'elle avait pris le temps d'y réfléchir au lieu de se mettre la tête dans le sable comme à son habitude. Alors que son apprenti soupirant patientait en commençant à se dire qu'il allait se prendre un refus, elle afficha un doux sourire et lui tendit sa main, si petite par rapport aux siennes.


Bien sûr, ce sera pour moi un plaisir.

Oui, je veux bien danser, oui j'accepte vos vers, oui j'accepte que vous me fassiez la cours... Le jeu des coeurs est parfois plus difficile à gagner que celui de l'esprit.
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Enzo.blackney
Il vint des jours, des heures et des minutes qui s'éternisent en douce mélopées ou au contraire en dur effondrement intérieur. Ses yeux vert dans les siens, il marchandait un droit de lui faire véritablement la cours, celle qu'il n'avait osé entamé par incompréhension devant l'étendu des sentiments qui se dévoilaient. Genou à terre, il patientait, sentant son cœur s'emballer, mais se crisper de peur à la fois. Le temps lui semblait être en latence, tout en étant d'une longueur inimaginable. Il se sentait petit, en attendant d'une seule chose, qu'elle lui tende la main pour danser avec elle. L'effleurement même de la pensé qu'elle pourrait refuser était renvoyé aux oubliettes espérant qu'elle le ferait pas. Il était clair qu'Enzo en sortirait perdu, et blessé si jamais elle en venait à refuser cette danse, mais aussi le mérite qu'il puisse la courtiser convenablement. Affichant un sourire inquiet face à l'attente insoutenable qu'Elizabelle faisait durer, il émergeait en lui toute sorte de questionnement. Allait-il trop rapidement ? Lui manquait-il de respect en lui demandant ainsi une danse ? Il interrogeait, se sentant presque coupable de l'indécision de la douceur qui se retrouvait devant lui, rougit par les vers qu'il avait offert, un peu maladroit. Puis un sourire, une étincelle d'espoir chez Enzo suivit d'une main, fine et douce. Son cœur s’accéléra, s'il avait pu crier de joie, il l'aurait fait.

« - À vostre service...»

Il sourit, se relevant doucement, prenant délicatement la main offerte dans sa main droite, il lui suggéra une basse danse commençant par la révérence suivant un pas régulier qui se voulait être le pied gauche rejoint pas le droit ensuite. Un pas simple, un pas double, et ainsi allait la danse. Elle était si jeune, mais il tremblait déjà sous sa prestance, sa beauté et le charme quelque peu innocent qu'elle dégageait. Tandis qu'il dansait, il retenait sa respiration devant l'incroyable qui se produisait. Il dansait, avec elle, dans le jardin, tel des oisillons à peine éclot qui virevolte de leurs ailes en chantant une musique douce.Il était amoureux, et à cela ne tienne, c'était bel et bien un coup de foudre. À ne point douter, Enzo s’enivrait de cette amour qui grandissait en lui, se retenant toutefois de le clamer trop fort. Elle lui avait donner le droit de la courtiser, et avait présenter ses vers pour démontrer son intérêt, mais il ne fallait point brusquer les étapes. De plus, si jamais il voulait que cette amour soit sacré un jour, il faudrait être patient, et attendre son quinzième anniversaire à elle. Ainsi, il afficha un sourire, quelque peu assuré, car il fallait avouer qu'il était un peu anxieux de danser ainsi, même s'il était bien.

« - Vous dansez bien, donaisèla. »

Il espérait qu'elle favoriserait la conversation comme un peu plus tôt, car il était incapable de placer une phrase qui soit pas autre chose que ce qu'il venait de dire. Il espérait seulement que la mère supérieur n'allait pas venir à ce moment là. Ça serait la gêne total !
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Enzo Blackney
Fils d'Alcalnn et feue Nennya Blackney
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