Enzo.blackney
[Retour sur les évènements.]
Les poings serrés, impuissant à la douleur qu'elle lui avait présenté neuf mois auparavant, Enzo avait vu les bouclettes brunes et les yeux gris qui avaient chavirés son corps disparaître. Sans un mots il avait ressenti au plus profond cette main et ce baisé qui avait caressé sa joue avant qu'elle devienne qu'un souvenir hantant le jeune Blackney.Blessé à la main par sa colère, il avait du lui-même recevoir des soins. Puis,il avait quitté le couvent deux mois plus tard, ne tolérant plus d'y rester sans la voir. La salle commune, le jardin, ça lui rappelait sans cesse Elizabelle. Les roses avaient fanés, ses gestes devenus imprécis auprès des patients. Il était la proie d'un nouveau mal que la Mère supérieur ne pouvait pansé même en lui assenant de plus en plus de boulot. Ainsi, il était parti de lui même, laissant sa liberté aux routes et au Très-Haut. Les mois avaient passés, et il était revenu...
[Actuellement, au Mont Saint-Michel.]
La guerre faisait rage partout dans le Royaume et son retour amenait son lot de défense au Mont. Effectivement, il en venait de sa responsabilité d'être présent et porter son aide à la défenses des terres de son père. Son voyage l'avait mûrit, laissant maintenant place à un jeune homme vaillant, gaillard, le regard plus sévère qu'auparavant montrant une fougue et une persévérance qui le traînait de prêt. Cette allure fier rognait le poison qui avait tant embrumé son regard durant des mois durant, offrant un Enzo particulièrement stratégique, comptant ses coups d'avances, même sur des questions de cur. Ainsi allait la vie, mais Elizabelle n'avait point quitté ses pensés, mais il avait prit du recule pour calmer son esprit et ses émotions. Elle avait maintenant quinze ans, il avait attendu, et lui avait atteins ces dix-sept ans, l'homme en lui s'éveillant en une virilité déconcertante, des muscles bien entraîné, et des cheveux tout aussi long tombant sur son visage. Il était loin de ce jeunot de seize ans que l'on avait vu trainé dans un couvent de surs habillé en costume d'étudiant en médecine. Sa brigandine, une épée et un bouclier le suivait maintenant partout, sans oublier les canons d'avant bras qu'il prenait le temps de bien lassés. Était-ce la guerre qui avait eu raison de cette métamorphose ? Seul Enzo pouvait le savoir.
C'est ainsi qu'il entreprit de reprendre contact avec l'adolescente qui avait changé à jamais sa vision de la vie. Allumé d'une bougie, le soir même de son arrivé, il entama des mots brouillon sur un parchemin humide sentant l'eau salé qui s'infiltrait dans sa chambre.
De nous, Enzo Blackney
A vous Elizabelle de Castelnau de Montmiral
Donaisèla,
Les mots me viennent difficilement pour expliquer le sentiment qui me gagne à cette chute de mots, sans doute plus insensés les uns que les autres, que je vous envois avec tant de ferveur. Depuis ce jour j'ai n'ai eu de cesse de penser à vous. La lassitude me prends à travers la peau devant l'immense déception de ne plus vous voir. Mon corps est envahi par de multiples peines que seul vostre sourire semble estre capable de soigner. Ce peut-il que ce silence qui m'habite soit l'écho de mon cur qui ne peut battre que pour vous ? Je me doute estre impudent de vous écrire ainsi. L'air marin de mon logis natale me semble moindre face aux mots que je vous annonces ainsi, un peu libertin. Ma maturité acquise n'a pas effacé le souvenir que j'ai de vos boucles brunes et vos yeux gris. Les ruisseaux de mes yeux s'alourdissent par vostre absence.
Que cette missive vous apporte à travers les chemins qui nous séparent, tout mes sentiments les plus sincères. J'ai mandé que l'on vous offre une broche qui représente une rose dont je me souvient vous aimer tant. Que ce présent vous accompagne en toute circonstance et vous prodige bien-estre et protection. La guerre éveillant tant de malheureux évènements. En espérant qu'un jour je pourrais vous faire sentir cet air saline qui imprègne le Mont Saint-Michel.
Que le Très-Haut vous garde,
Enzo Blackney
Le jeune homme se savait culotté d'osé envoyé ce genre de lettre qui annonçait clairement le dévouement qu'il avait pour elle. Avant de la rouler, il se surprit à se demander ce qu'en penserait son père. Il se balança sur sa chaise, les mains dans les cheveux avant de se lever précipitamment rejoindre un messager.
« - Je veux que cette lettre arrive à bon port...»
Et il tourna les talons, retournant à sa chambre. Son regard se jeta au loin, puis il souffla sur la chandelle avant de se laisser aller au bras de Morphée.
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« - In articulo mortis »
Les poings serrés, impuissant à la douleur qu'elle lui avait présenté neuf mois auparavant, Enzo avait vu les bouclettes brunes et les yeux gris qui avaient chavirés son corps disparaître. Sans un mots il avait ressenti au plus profond cette main et ce baisé qui avait caressé sa joue avant qu'elle devienne qu'un souvenir hantant le jeune Blackney.Blessé à la main par sa colère, il avait du lui-même recevoir des soins. Puis,il avait quitté le couvent deux mois plus tard, ne tolérant plus d'y rester sans la voir. La salle commune, le jardin, ça lui rappelait sans cesse Elizabelle. Les roses avaient fanés, ses gestes devenus imprécis auprès des patients. Il était la proie d'un nouveau mal que la Mère supérieur ne pouvait pansé même en lui assenant de plus en plus de boulot. Ainsi, il était parti de lui même, laissant sa liberté aux routes et au Très-Haut. Les mois avaient passés, et il était revenu...
[Actuellement, au Mont Saint-Michel.]
La guerre faisait rage partout dans le Royaume et son retour amenait son lot de défense au Mont. Effectivement, il en venait de sa responsabilité d'être présent et porter son aide à la défenses des terres de son père. Son voyage l'avait mûrit, laissant maintenant place à un jeune homme vaillant, gaillard, le regard plus sévère qu'auparavant montrant une fougue et une persévérance qui le traînait de prêt. Cette allure fier rognait le poison qui avait tant embrumé son regard durant des mois durant, offrant un Enzo particulièrement stratégique, comptant ses coups d'avances, même sur des questions de cur. Ainsi allait la vie, mais Elizabelle n'avait point quitté ses pensés, mais il avait prit du recule pour calmer son esprit et ses émotions. Elle avait maintenant quinze ans, il avait attendu, et lui avait atteins ces dix-sept ans, l'homme en lui s'éveillant en une virilité déconcertante, des muscles bien entraîné, et des cheveux tout aussi long tombant sur son visage. Il était loin de ce jeunot de seize ans que l'on avait vu trainé dans un couvent de surs habillé en costume d'étudiant en médecine. Sa brigandine, une épée et un bouclier le suivait maintenant partout, sans oublier les canons d'avant bras qu'il prenait le temps de bien lassés. Était-ce la guerre qui avait eu raison de cette métamorphose ? Seul Enzo pouvait le savoir.
C'est ainsi qu'il entreprit de reprendre contact avec l'adolescente qui avait changé à jamais sa vision de la vie. Allumé d'une bougie, le soir même de son arrivé, il entama des mots brouillon sur un parchemin humide sentant l'eau salé qui s'infiltrait dans sa chambre.
De nous, Enzo Blackney
A vous Elizabelle de Castelnau de Montmiral
Donaisèla,
Les mots me viennent difficilement pour expliquer le sentiment qui me gagne à cette chute de mots, sans doute plus insensés les uns que les autres, que je vous envois avec tant de ferveur. Depuis ce jour j'ai n'ai eu de cesse de penser à vous. La lassitude me prends à travers la peau devant l'immense déception de ne plus vous voir. Mon corps est envahi par de multiples peines que seul vostre sourire semble estre capable de soigner. Ce peut-il que ce silence qui m'habite soit l'écho de mon cur qui ne peut battre que pour vous ? Je me doute estre impudent de vous écrire ainsi. L'air marin de mon logis natale me semble moindre face aux mots que je vous annonces ainsi, un peu libertin. Ma maturité acquise n'a pas effacé le souvenir que j'ai de vos boucles brunes et vos yeux gris. Les ruisseaux de mes yeux s'alourdissent par vostre absence.
Que cette missive vous apporte à travers les chemins qui nous séparent, tout mes sentiments les plus sincères. J'ai mandé que l'on vous offre une broche qui représente une rose dont je me souvient vous aimer tant. Que ce présent vous accompagne en toute circonstance et vous prodige bien-estre et protection. La guerre éveillant tant de malheureux évènements. En espérant qu'un jour je pourrais vous faire sentir cet air saline qui imprègne le Mont Saint-Michel.
Que le Très-Haut vous garde,
Enzo Blackney
Le jeune homme se savait culotté d'osé envoyé ce genre de lettre qui annonçait clairement le dévouement qu'il avait pour elle. Avant de la rouler, il se surprit à se demander ce qu'en penserait son père. Il se balança sur sa chaise, les mains dans les cheveux avant de se lever précipitamment rejoindre un messager.
« - Je veux que cette lettre arrive à bon port...»
Et il tourna les talons, retournant à sa chambre. Son regard se jeta au loin, puis il souffla sur la chandelle avant de se laisser aller au bras de Morphée.
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« - In articulo mortis »