Brann ne savait par ou commencer...
Il se devait d'être honnête, au moins à lui même, mettre les choses à plat serait une bonne thérapie, car il sentait un malaise en lui proche de la folie.
Dès lors l'histoire devait commencer durant la campagne des élections dernières.
C'est à cette époque que le changement s'était opéré en lui...
Citation:
Comment l'on devient Conjuré.
Il avait cru que la campagne électorale serait une formalité, sans hargne, sans coup bas... Messire Ulrich menait la liste du PAM et c'était un ami, qu'il connaissait de longue date et qui lui avait appris beaucoup...
Brann avait été juste surpris que celui ci monte sa propre liste alors qu'Ulrich avait été au PUR quelques mois auparavant, il lui aurait laissé la tête de liste, lui avait il dit, eut égard à son expérience... Mais pourquoi pas ! Au moins avec ces deux listes (PUR et PAM) on pouvait augurer un bon conseil, même si il pensait avoir quelques mal à travailler avec Dame Tchikita, qu'il trouvait si exubérante et narcissique.
Il s'en était ouvert à Ulrich, c'est à ce moment que tout commença a dégénérer car auparavant, les deux hommes, Ulrich et Brann, avait travaillé de concert pour préparer les projets du futurs conseil...
Il y avait eut aussi cet accrochage en son bureau de Porte Parole, ou Brann, tendu et susceptible, avait sous entendu qu'Ulrich était une girouette du fait des nombreuses listes sur lesquels il était apparu au fur des différentes elections... Une allusion de plus qu'il devrait payer !
Brann n'était pas bâti pour la politique, pas assez de sang froid et trop sensible, il avait froissé son "adversaire" et Brann comprenait sa faute, car il aurait du mieux estimé a quel point Ulrich tenait a devenir Comte pour épouser sa noble fiancer, Ulrich lui avait dit combien il regrettait d'avoir refuser la Seigneurie que Dame Daresha lui avait offert...
Que d'erreurs Brann, que d'erreurs...
Après la tension entre les deux hommes fut plus que palpable et Brann ne put supporter les mots de son vieux mentor qui savait là ou celà faisait mal.
Il avait voulu tout plaqué, tout abandonné...Il se remémorait la soirée ou pris de fièvre, il avait bu toute la Mirabelle comme par vengeance, a s'en rendre malade... Encore maintenant l'odeur de cet alcool lui donnait la nausée...
Il avait chaviré dans la dépression, l'alcool et la fièvre...
Puis la chute et plus rien...
Il aurait voulu mourir mais l'attention de ses amis, ses chers amis, le sorti du coma. Il leur en était reconnaissant d'être encore avec lui et lui donner leur amitié sans compter.
Mais au final, la blessure était profonde, bien que vivant, il n'en était pas moins perturbé... Il avait raté sa mort, était rejeté par le Rouergue, il ne se sentait plus a sa place et une douleur viscérale lui rongeait le ventre. il ne savait plus ou était sa place...
Il se rétablit tout de même, d'autres projets en tête, restant cloitré en sa Tour, regardant de loin ce Comté a qui il croyait mais qui ne croyait pas en lui... A quoi bon continuer ? Il avait quitté le PUR, plus de politique...Seul un vieux rêve le maintenait en surface : la Hérauderie.
Et ce fut à ce moment, que les murmures devinrent bruits puis clameurs.
On lui rapportait de bien mauvaises nouvelles, des choses larvées, des non dits mais persistantes... Certains se plaignaient ! C'était plus grave qu'il n'y paraissait..
Brann avait craint pour le Rouergue et surtout pour le travail que le Coms Toni Montana avait effectué auquel lui, Brann, avait participé et avait été le témoin privilégiés.
L'on avait approché, l'on lui avait fait des confidences, l'on lui avait dépeins un tableau des plus sombre sur la situation de son Comté... Et quand il voyait ce que le PAM avait promis (Brann archivait tout, dont le Programme du PAM), quand il voyait ce qu'il se passait et que rien ne se disait...
Brann ne croyait plus en grand chose; Il n'avait plus rien. Mais il avait encore des amis, il avait aussi une loyauté, il croyait encore en celà, car bien qu'il n'était point noble, il considérait le Coms Montana comme son suzerain - il savait de quoi cet homme était capable et l'admirait, tant il avait donné au Rouergue.
Il ne réfléchit donc pas longtemps, il mit en péril son avenir en la Hérauderie et rejoignit le mouvement de révolte. Il allait faire ce dont on ne ressort jamais indemne, peut être pour de mauvaises raisons mais lui se sentait encore vivant et ne pouvait rester à rien faire pendant que d'autres uvraient.
La conjuration.
Brann avait rejoint le mouvement sur la tard.
La conjuration se réunissait en un lieu secret, en la campagne, dans une demeure fort belle, mise a disposition par un Conjuré.
Tant de grands noms étaient déjà là. Il se demandait en quoi il pouvait être utile.
Tant de gens inquiet ! De Hautes personnes qui avaient la gloire, la noblesse, la reconnaissance, qu'avaient ils a gagner dans cette aventure ?? Il fallait un bien grand danger pour qu'ils se mobilisent ainsi...
Il fut convenu de se rejoindre à Rodez.
Brann avait fait la route seul une bonne semaine avant le jour J. Mais il fut happé pas la construction de Rodez, un projet grandiose... Il ne put se retenir d'y participer... Quelle discrétion....