Charles.henri
Charles venait de chez les nonnes que déjà lui parvenait des pigeons, nouvelles et rumeurs.
Il écoutait tout de travers, sa seul priorité étant de rentrer en son domicile s'accorder un long repos avant de reprendre son activité quotidienne qu'est la politique et la culture du riche sol Berrichon.
Abordant la grande place de Bourges, il constata avec amertume que les rues étaient vides.. Même les badauds s'adonnaient plus à leurs activités quotidiennes. Soldat d'ici et d'ailleurs bataillant pour la cause royale ou non, arpentaient les rues avec des mines pas forcément amicales.
Il savait comment parler à ceux-ci.. donc, il s'en souciait peu.
Attiré par une pile de journaux et de blabla du Berry, il alla faire le titrologue, lorsque soudain lui tomba dessus un pigeonnier de son maladroit pigeon dit "De malheur". Il attrapa le courrier, qui venait de la Déols, ainsi dire...
Longue lecture, puis il alla aussitôt à l'agora du Castel, ou il n'hésita pas à faire connaître cette position prise, qui de près était la sienne.
Il écoutait tout de travers, sa seul priorité étant de rentrer en son domicile s'accorder un long repos avant de reprendre son activité quotidienne qu'est la politique et la culture du riche sol Berrichon.
Abordant la grande place de Bourges, il constata avec amertume que les rues étaient vides.. Même les badauds s'adonnaient plus à leurs activités quotidiennes. Soldat d'ici et d'ailleurs bataillant pour la cause royale ou non, arpentaient les rues avec des mines pas forcément amicales.
Il savait comment parler à ceux-ci.. donc, il s'en souciait peu.
Attiré par une pile de journaux et de blabla du Berry, il alla faire le titrologue, lorsque soudain lui tomba dessus un pigeonnier de son maladroit pigeon dit "De malheur". Il attrapa le courrier, qui venait de la Déols, ainsi dire...
Longue lecture, puis il alla aussitôt à l'agora du Castel, ou il n'hésita pas à faire connaître cette position prise, qui de près était la sienne.
Citation:
Au conseil de Régence du Berry
Quelques mots de présentation me concernant :
Je suis Claire, Dame de Déols, fief Berrichon., et jsuis la dernière tête de liste dUSB, parti opposé au Fier, et non sa basse cour, comme jai pu entendre ici, en Poitou.
Jai un grand nombre de mandats ducaux derrière moi et jdevrais être encore dedans si lun de vous nmavait pas flanqué son pied au cul, pour parler français.
Mais lheure de la bêtise est passée. Nous avons combattu, et peu sont en mesure dadmettre humblement que nous avons failli. Nous, Berrichons, à trois armées contre sept, navons pas démérité, et ça, je le clame haut et fort.
Mais lheure est à la liberté des Berrichons, et de leur montrer que nous, élus légitimes par leurs voix, ne nous cantonnons pas à laisser loccupation nous régenter.
Voilà un peu ma pensée aujourdhui.
Après une longue discussion avec la Duchesse Angélyque, ma position sest confortée. Cest le but de cette missive, et je souhaiterais montrer aux Berrichons quau lieu de me battre, car je parle en mon nom propre, et non celui de mes collègues USB ou concitoyens quels quils soient, je préfère, à ce jour, coopérer en vue dune accalmie future. Futur proche jespère
Je pense réellement à lintérêt du Berry, je pense aux Berrichons, qui soupirent dans les campements, pensant cette guerre et cette occupation éternelle.
A lheure où certains songent à baisser les bras ou à continuer un combat qui ne nous appartient plus, jaimerais apporter ma volonté à mon Duché. Ce Duché que jaime, qui ma vue naître et qui me verra mourir.
Là où certains esprits étriqués appelleront ce geste, cette démarche, comme acte de collabo et bien je dirais simplement que si il faut être un collabo pour respecter le souhait des Berrichons qui nous ont élus, nous Alors je veux bien en être une. Pour le seul bien de tous, que jestime logique.
Le sang a assez coulé, et un Berrichon « collabo » est plus efficace quun Berrichon mort pour rien
Je vais donc quitter le Poitou sous peu, jattends pour ça davoir confirmation de la suppression de mon nom des listes « iniques et injustes » ainsi que de celles des armées que je vais sans doute croiser lors de mon retour en Berry.
Jespère que vous accepterez ma demande.
Je ne signerais pas cette missive dun paraphe amical, pas quand même, mais dun paraphe coopératif et courtois.
Pour le Berry, pour ceux qui mont toujours fait confiance.
Claire,
En son nom, et uniquement le sien.
Quelques mots de présentation me concernant :
Je suis Claire, Dame de Déols, fief Berrichon., et jsuis la dernière tête de liste dUSB, parti opposé au Fier, et non sa basse cour, comme jai pu entendre ici, en Poitou.
Jai un grand nombre de mandats ducaux derrière moi et jdevrais être encore dedans si lun de vous nmavait pas flanqué son pied au cul, pour parler français.
Mais lheure de la bêtise est passée. Nous avons combattu, et peu sont en mesure dadmettre humblement que nous avons failli. Nous, Berrichons, à trois armées contre sept, navons pas démérité, et ça, je le clame haut et fort.
Mais lheure est à la liberté des Berrichons, et de leur montrer que nous, élus légitimes par leurs voix, ne nous cantonnons pas à laisser loccupation nous régenter.
Voilà un peu ma pensée aujourdhui.
Après une longue discussion avec la Duchesse Angélyque, ma position sest confortée. Cest le but de cette missive, et je souhaiterais montrer aux Berrichons quau lieu de me battre, car je parle en mon nom propre, et non celui de mes collègues USB ou concitoyens quels quils soient, je préfère, à ce jour, coopérer en vue dune accalmie future. Futur proche jespère
Je pense réellement à lintérêt du Berry, je pense aux Berrichons, qui soupirent dans les campements, pensant cette guerre et cette occupation éternelle.
A lheure où certains songent à baisser les bras ou à continuer un combat qui ne nous appartient plus, jaimerais apporter ma volonté à mon Duché. Ce Duché que jaime, qui ma vue naître et qui me verra mourir.
Là où certains esprits étriqués appelleront ce geste, cette démarche, comme acte de collabo et bien je dirais simplement que si il faut être un collabo pour respecter le souhait des Berrichons qui nous ont élus, nous Alors je veux bien en être une. Pour le seul bien de tous, que jestime logique.
Le sang a assez coulé, et un Berrichon « collabo » est plus efficace quun Berrichon mort pour rien
Je vais donc quitter le Poitou sous peu, jattends pour ça davoir confirmation de la suppression de mon nom des listes « iniques et injustes » ainsi que de celles des armées que je vais sans doute croiser lors de mon retour en Berry.
Jespère que vous accepterez ma demande.
Je ne signerais pas cette missive dun paraphe amical, pas quand même, mais dun paraphe coopératif et courtois.
Pour le Berry, pour ceux qui mont toujours fait confiance.
Claire,
En son nom, et uniquement le sien.