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[RP] Ayé, elle prend position et le revendique !

Angelyque
Messire Retz, pensez vous vraiment que nous avions l'intention de nous enrichir sur le dos des berrichons?

Le pensez vous vraiment? alors que cette guerre nous a coûté à tous énormément d'argent. Que nous travaillons nuit et jour pour faire porter sur les étals de la nourriture à prix correct. Que le Régent a mis en taverne municipale des pains à 6 écus et du maïs à bas prix afin que plus aucun berrichons ne meurent de faim.

Si Alleaume pensait à son peuple, il fournirait au duché ne serait ce que du minerai pour pouvoir enfin rouvrir la mine d'or qui enfin est redevenue berrichonne.

Qui pensez vous convaincre? Je fais partie du conseil de Régence, en tant que Juge. Et je vois le travail que fait chaque jour chacun des conseillers. Trouvez un seul verdict où je n'ai pas été juste. Trouvez une seule faute qu'a fait le conseil de Régence dirigé par Pierre du Val de Loire.

Nous nous activons chaque jour pour les berrichons, sans en tirer aucun bénéfice, bien au contraire. Et cela, nous le faisons pour vous. Berrichons. Nous n'avons rien à gagner personnellement de cette situation.

Vous parlez de négociations qui n'ont pu se faire. Cela est faux. Alleaume vous a à tous menti. J'en veux pour preuve le nombre de jours où l'armée Enece Morticinus est restée à Loches pendant que les soi disant tractations se faisaient. Alleaume pendant ce temps donnait l'agrément à Thoros, un breton.

Pendant qu'il pleurait dans les rues de Bourges, son peuple mourrait de faim et n'avait d'autre choix que de s'enrôler dans des armées, faute de pouvoir faire autre chose.

Cette guerre a commencé sous le règne de notre bien aimée Reyne Béatrice de Castelmaure, quand un autre félon a la Couronne était sur le trône. Pourtant feue sa majesté lui a donné l'occasion de se racheter. Voilà comment est partie la guerre. Tandis que la Reyne tendait sa main, le duc du Berry oeuvrait pour que le Berry rejoigne le Ponant.
Après lui, Alleaume, celui qui a mésinformé la population avec ses geignements incessants alors qu'il oeuvrait contre la Couronne de france.
Le peuple n'a pas été informé comme il se devait.

_________________
Retz
Pour tout vous dire, ce que je pense est un peu plus compliqué que cela.
En premier lieu, je pense que les belligérants engagés dans cette guerre ont attaqué le Berry pour des motifs très différents.
C'est d'ailleurs pour cette raison que je pense que votre combat est voué à l'échec : les provinces composant la coalition ne sont pas suffisamment cohérentes pour que cette alliance puisse perdurer, et tôt ou tard, l'occupant repartira.

Mais j'y pense ! Figurez-vous que j'ai rédigé un argumentaire à destination des Berrichons afin de leur expliquer les véritables raisons de cette guerre.


Lui tend le document en question.

Cette lettre est le fruit d'un long travail de recherche et de recoupement d'informations. Il est étayé par de nombreux documents qui viennent appuyer chacun des points soulevés.

J'aimerais, si vous me le permettez, que nous nous intéressions plus particulièrement à l'un des documents : un article de presse de la KAP paru il y a plusieurs semaines.


Citation:
17-07-2011 Entretien avec George le Poilu

Bourges (AAP) – Quelques jours après la libération du Berry par les soldats berrichons, le duc d’Aigurande, s’exprime sur les évènements passés.

AAP : Bonjour Votre Grâce et merci d'avoir accepté de répondre aux questions de l'AAP. Une présentation pour les lecteurs ?

George Le Poilu : Je me nomme George Le Poilu, duc D’Aigurande, duc régnant du Berry, et je suis un berrichon depuis toujours. Je suis actuellement à mon treizième mandat à la tête du Berry mais, le chiffre treize porte malheur en ce moment. Je suis aussi un félon illégitime pour les parisiens, duc de Berry pour les berrichons et pour les provinces amies. Coté carrière je suis avocat du dragon depuis 5 ans.

AAP : Avant de commencer, pouvez-vous revenir sur l'objet de ce conflit ?

GLP : L’objet du conflit ? C’est malheureusement l'appétit guerrier de ces Pairs de France ainsi que les élections royales.

AAP : Pourriez-vous développer un peu plus ?

GLP : J’ai été déclaré félon à la couronne depuis deux ans mais, c'est à quelques jours des élections royales, que trois Pairs de France, devenus ducs de leur province, se décident à renverser le pouvoir ducal du petit Berry. Un Pair de France sur un trône ducal, c'est déjà rare mais alors en voir trois en même temps cela devient suspect. Et bien évidemment, la guerre éclate à quelques jours des élections royales pour renverser une petit province où les élus dérangent. Serait-ce une idée pour obtenir des voix ? A mon avis, c’est la véritable raison de cette guerre. Cependant, en face, ils vous diront agir pour renverser un félon de la couronne de France mais pourquoi maintenant ?

AAP : Le duché du Berry étant libéré des armées tourangelles, comment réagiriez-vous à des nouvelles attaques comme la bourgogne qui se prépare à vous rendre visite ?

GLP : Par les armes bien sûr !

AAP : Vous me dites "par les armes!" mais qui cela concerne t-il ? Les armes seront portées par l'alliance du Ponant, les berrichons ou les provinces voisines ?

GLP : Les armées du Berry aidées de toute personne souhaitant arrêter l'agression d'Armoria.

AAP : Sans être indiscret, qu'avez vous contre son Altesse Armoria ?

GLP : Une vieille amitié datant de l’an 1454, en effet, Berry et Bourgogne étaient alliés. J’étais duc de Berry, elle m'a contacté pour faire tomber le GMF Juliani et prendre sa place. Ensuite, après quelques jours, elle a fait rompre le traité d'amitié entre le Berry et la Bourgogne et n'a cessé de comploter pour isoler le Berry et nous détacher de nos amis bourguignons.

AAP : Une fois encore le château de Bourges a été pris d’assaut sans réussite, qu’elle est la réaction du Berry ?

GLP : Les berrichons se disputent souvent entre eux mais quand le Berry est attaqué, ils s'unissent pour défendre leur pays. Je n’ai pas que des amis dans le Berry mais mes ennemis veulent pouvoir choisir eux mêmes mon départ, ils ne veulent pas qu'on leur impose des choses. Cela fait partie de la fierté berrichonne. En effet, aujourd'hui, les berrichons se réjouissent de l'amitié ponantaise qui a fait partir nos ennemis mais ils se préparent à accueillir les troupes d'Armoria.

AAP : Un dernier mot pour la fin, un message à faire passer ?

GLP : Oui, j’aimerais passer un message aux bourguignons. En effet, n’écoutez pas Armoria, depuis des années elle ment pour que nos relations de voisinage se passent mal alors que nous n'avons jamais causé aucun trouble en Bourgogne (ni révolte, ni pillage, ni attaque armée) et ne souhaitons que de bonnes relations de voisinage. Nous ne voulons pas combattre la Bourgogne, ne la laissez pas vous entraîner dans un conflit qui n'apportera que des larmes et de la souffrance. Le Berry vous tend la main pour avoir à nouveau d’excellentes relations que nous avions lorsque Coluche ou encore Toultourim étaient ducs de Bourgogne et que nous étions unis par un traité d'alliance et d’amitié.

AAP : A bientôt, merci encore.

Propos recueillis par M. pour l’AAP.


Avant de poursuivre ma démonstration, un petit mot au sujet du journaliste qui a recueilli les propos du duc d'Aigurande.
Sachez qu'Armoria, qui était encore duchesse de Bourgogne à la parution de cet article, a mené sa petite enquête, a découvert l'identité du journaliste en question puis l'a démis de tous ses postes avant de le mettre en procès.
Vous aimez à dire qu'Alleaume ment à son peuple, que le Berry est une dictature, que les Berrichons sont mal informés et que c'est pour cette raison qu'ils ne se rendent pas compte des bienfaits que vous leur procurez. J'aimerais en ce qui me concerne que vous preniez conscience du sort qui est réservé à la presse en Bourgogne, et aux journalistes dont les articles déplaisent au pouvoir en place.

Pour en revenir au fond de l'article, je pense que George a énoncé de façon plutôt lucide ce qui a poussé les trois pairs de France qui étaient à la tête de la Touraine, de l'Auvergne et de la Bourgogne à entrer en guerre contre le Berry.

Du reste, vous me demandez si je crois réellement que des motifs pécuniers ont motivés la coalition. En effet, c'est ce que je pense.
Tout simplement parce que l'année dernière, lorsque la France s'en est prise à la Provence, c'était également motivée par l'appât du gain.

J'ose espérer que vous ne ferez pas la naïve en niant le fait que la guerre en Provence, a été déclenché dans l'optique de renflouer la France, et de mettre à contribution la mobilisation des troupes françaises à l'occasion de la croisade.
En effet, je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais l'attaque de la Provence est intervenu lorsque les troupes françaises qui étaient en route pour la Confédération Helvétique ont du faire demi-tour, passant par la Savoie. Sur leur route, les Français n'ont rien trouvé de mieux à faire que d'attaquer la Provence qui avait envoyé des soldats porter secours à un Béarn en guerre contre les hérétiques genevois.

Vous noterez une nouvelle fois le courage dont ont fait preuve les Français : s'attaquer à une province en croisade, sans défenses, et dont les soldats sont coincés au Béarn pour combattre l'hérésie.

Pour ceux qui ne me croiraient pas et penseraient que je fabule, je peux leur rappeler que le maire de Genève lors de la croisade était un aristotélicien, du nom de Geoffroy de Villers. Il a en effet profité du fait que les Réformés se trouvaient en Béarn, pour se faire élire maire de Genève. Lorsque les troupes françaises sont arrivées à Genève, elles ont trouvé un maire aristotélicien et il n'y avait donc plus de raison de s'en prendre à la cité suisse (d'où leur retrait par la Savoie).

Bref. Nous ne sommes pas là pour parler de la guerre en Provence, mais des Berrichons...

Mais oui. Si les Français l'ont fait en Provence, je ne vois pas pourquoi ils ne seraient pas venus en Berry avec derrière la tête l'idée de piller nos richesses minières (c'est d'ailleurs ce qu'il s'est passé, vous ne l'avez pas nié).
D'autant qu'on leur avait promis une guerre rapide et facile. Je crois pouvoir dire que personne ne s'attendait à ce que la guerre s'éternise autant. Il suffit de voir messire Pikattosai qui en a raz la casquette parce qu'il s'attendait à ce qu'on l'accueille en déroulant le tapis rouge aux soldats tourangeaux.
Pikattosai
Retz, j'aimerais que vous publiez mon courrier qui dirait que la Touraine garde pour elle la moitié de salaire. Je crains que vous interprétiez mal mes propos: j'ai dis que du fait que la Touraine a deux mines berrichonnes, elle ne paie que la moitié de salaire et qu'elle rend l'équivalent en matériaux pour faire des stocks pour entretenir dans le futur les mines. Une contribution du fait de l'exploitation des mines berrichonnes. Comme on ne cesse de vous le dire, à l'heure actuelle, on a plus perdu d'argent que nous n'en avons gagné.

Maintenant, mon "raz la casquette", je crains que vous interprétez encore mal les choses. Je ne m'attendais pas à un tapis rouge, mais j'en ai marre de me fouler la cheville pour rattraper les erreurs de votre vénéré Alleaume.
Je sais ce qu'il me reste à faire maintenant et je n'en demanderais pas d'avantage aux berrichons qui ne pensent même pas à l'avenir de leur duché. Vous vous moquez de votre duché et on va s'en amuser.
Syllara
Je vais parler pour moi en mon nom, mais je pense que beaucoup de berrichons pensent comme moi.

On ne se moque pas de notre Duché, loin de là, actuellement on se sent plus dépossédé de notre Duché. C'est comme si nous étions dans une carriole mais que les rênes ne sont plus accessibles. On est trimbalé et on ne sait plus où on va.

On n'a même plus le droit de faire des bêtises avec notre Duché, c'est quand même un comble.
Retz
Très bien si vous le voulez je chercherai dans mon pigeonnier le courrier en question. Néanmoins, sachez que personne ne vous a demandé de venir ! Nous nous portions très bien avant que les Tourangeaux et les Auvergnats apportent désolation, douleur et privations en nos terres.
Certes, tout n'était pas idyllique, c'est le propre des relations humaines. Mais nous vivions dans la paix et la prospérité. Sur ce point je suis catégorique, aucun Berrichon n'a souhaité cette guerre, que la France soit exsangue et que la Touraine perde de l'argent dans une entreprise de destruction, à l'exception peut-être de quelques nobles aigris de ne pas pouvoir accéder au pouvoir.

Puisque nous en parlons, je suis au regret de vous annoncer que La Trémouille a été pillée dans la journée par les troupes royalistes engagées sur le front poitevin. Ce qui prouve encore une fois que certaines provinces ne sont ici que pour s'en mettre plein les poches...

Ne croyez pas que je me fiche de mon duché. Cette situation est loin de m'amuser, vous savez.
D'ailleurs, si je me fichais de mon duché, je ne pense pas que nous aurions tenté de négocier avec la reine, celle-ci profitant de ces négociations de paix pour mieux se préparer à nous attaquer.
Je ne pense pas que nous aurions, maintes et maintes fois, proposé une porte de sortie honorable pour tous à ce conflit aux royalistes, ceux-ci préférant refuser nos mains tendues.
Je ne pense pas que je serais moi-même allé jusqu'en Gascogne pour parlementer avec les autorités de ce duché, avant de me faire jeter comme un malpropre sans qu'on ait même pris la peine de m'écouter !
Enfin, je ne pense pas que votre ambassadeur, le sieur Orantes de Volvent, aurait quitté l'hôtel des échevins, incapable de justifier la conduite injustifiable de votre duc, qui n'a jamais voulu la paix !
Retz
Le vieux Retz observait son interlocuteur, messire Pikattosai, avec un regard pétillant, lorsque soudain lui vint une idée en tête. Il décida d'en faire part à l'ambassadeur tourangeau.

Votre excellence, puisque vous m'assurez vouloir la paix, je suggère que vous fassiez connaitre les exigences de la Touraine et de la coalition aux Berrichons.

Puisque les tractations secrètes, à l'abri des oreilles indiscrètes, ont jusqu'à présent échoué, négocions ici-même, entre hommes de bonne foi qui sont prêts à s'écouter mutuellement. Allez-y, excellence, les Berrichons nous écoutent, la France nous regarde !

Qu'exige la Touraine pour retirer ses troupes du Berry ?
Vous voulez que le Berry retourne dans le giron du Royaume de France ? Jusqu'à récemment, Alleaume était prêt à renouveler son allégeance à la Couronne, pourvu que la guerre cesse - je ne sais ce qu'il en est aujourd'hui, maintenant que la situation a évolué -.
Vous voulez la paix ? Nous l'avons toujours voulu nous-aussi.
Je vous en prie, excellence, faites part de vos conditions au Berry. Tous, nous sommes suspendus à vos lèvres.
Pikattosai
Vous êtiez peut être bien dans votre duché, mais le soucis est que Georgepoilu avait été déclaré félon de la couronne par sa majesté Béatriz puis Alleaume à son tour. La Touraine et le BA, en tant que vassaux de la couronne, ont répondu à la déclaration de félonie de la couronne pour renverser Georgepoilu puis Alleaume du trône ducal.
Notre exigence? Elle est simple, depuis le début on le dit et on le crie dans les rues: le duché du Berry retrouve sa place en tant que vassale de la couronne avec un Duc qui prête allégeance à sa majesté et qu'il le respect. Nous sommes ici pour faire l'intérim pendant que le duché trouve les personnes adéquats pour cette tache.
Syllara
Il y a quelque chose qui m'échappe dans toute cette histoire.

Le Berry est dans le Royaume de France mais pas dans le domaine royal, le duc doit donc prêter allégeance à la Reyne. Le duc le fait et si la reine le déclare félon, c'est donc qu'elle considère que le Berry n'appartient plus au royaume de France.
Alors dans ce cas, même si un autre berrichon vient prêter allégeance, ce sera pareil.
Je me demande si la question n'est pas plutôt que la Reyne souhaite que le Berry appartienne au Domaine Royal, auquel cas, étant donné que les berrichons veulent avoir une certaine liberté dans la gestion interne de leur duché, cela ne pourra jamais fonctionner, le conflit sera toujours là.

Qu'en pensez-vous, messires? La question s'adresse aussi bien aux berrichons, qu'à la régence.
Pikattosai
Ce n'est pas tout à fait comme ça que ça marche....
Ce n'est pas parce que le Duc est déclaré félon que le duché ne fait plus parti du royaume. Le duché ne peut pas être tenu responsable des agissements d'un seul homme et encore moins d'un pouvoir temporel.
Le fait que le duché fasse parti du Domaine Royal change les engagements, ces obligations, les lois etc.... Un duché vassal a moins d'obligation, il est plus libre.
Syllara
Un duché vassal qui n'a pas le droit de choisir son duc, bravo la liberté. Il est facile de traiter tout Duc élu de félon quand on est Reyne de France.

Donc je repose ma question, la Reyne veut-elle que le Berry fasse parti du Domaine Royal?
Retz
Le maire de Sancerre hocha la tête aux remarques très pertinentes de Syllara.

L'argument préféré des royalistes, est de dire qu'ils sont venus au Berry dans l'objectif de renverser un duc félon à la Couronne de France. Mais vous voulez savoir ce qui se cache derrière ce joli mot, "félon à la Couronne" ? Je vais vous le dire !

Georgepoilu a été déclaré félon à la Couronne il y a tout juste deux ans, lors de l'invasion du Berry par les forces de l'Alliance du Centre, pour n'avoir pas répondu à une question du Grand Maitre de France Armoria - encore elle ! - dans un délais de 48 heures.
Oui oui, vous avez bien entendu, on a reproché à un duc, qui devait faire face à une guerre, de ne pas avoir répondu à une question endéans les 48 heures qui lui ont été laissés !

Comme quoi, il en faut peu pour écarter ceux qui dérangent, et fournir un prétexte à nos voisins pour nous faire la guerre. C'est à se demander si c'est véritablement le duc d'Aigurande qui était visé par cette guerre, ou bien si les amis d'Armoria pairs de France ne voulaient pas tout simplement assouvir leurs appétits guerriers...
Pikattosai
Après, tout dépend de la question qui lui a été posé. Si c'est: "est ce que vous êtes prêt à servir la Reyne?" il est normal d'être déclaré de félon ^^
Enfin, je dis ça... je dis rien, Hein....

A force de nous dire qu'on est venu vous piller, on va finir par vraiment le faire! Tout cet or, toutes ces marchandises! C'est tentent....
Au moins, on nous aurait accusé pour quelques choses, n'est ce pas?
Tiens? Mais en plus la mine d'or est ouverte, ça po
urrait bien se vendre une petite pépite d'or pioché par un petit berrichon...

Pikattosai admira sa pépite d'or, regardant ceux présent dans la place pour les narguer.
Retz
Je doute qu'on ait demandé à George s'il était "prêt à servir la Reyne", étant donné que la Reyne était un roi à l'époque.
Et quand bien même on lui aurait posé cette question, le duc d'Aigurande n'a jamais nui à la royauté et a toujours respecté les lois royales, avant d'être déclaré félon à la Couronne grâce aux manoeuvres en coulisses d'Armoria.

Alleaume lui-même a renouvelé son allégeance à la France, et cela même après la déclaration d'indépendance !
On a peut-être essayé de vous faire croire le contraire, mais Alleaume a toujours été prêt à faire marche à arrière pour que cessent les hostilités. Voici la déclaration qui le prouve :


Citation:
Nous Provinces de France, membre de l'Alliance du Ponant,
A ceux et à celles qui vivent en France et qui aiment ce pays,


Déclarons officiellement notre allégeance à la France éternelle, à celle que nous léguèrent nos aïeux, à celle que nous avons appris à aimer, à celle que nous défendons aujourd'hui, pour qu'elle reste à l'avenir et à jamais une terre de tranquillité, de beauté et de liberté.
Déclarons par conséquent notre farouche opposition à celle qui par la manoeuvre, par la démagogie et par la malfaisance est arrivée sur le Trône et en a profité pour instaurer un règne personnel, dictatorial et donc néfaste pour le Royaume, en rupture totale avec nos traditions et avec l'intérêt des peuples de France.


En ce jour, nous nous proclamons dans la lignée de ces grands héros qui ont fait notre nation et qui l'ont toujours conçue non comme un simple bien dont un monarque aurait le plein usage, mais comme une communauté où chaque membre possède son propre rôle et où chacun se doit le respect. Le puissant Caedes, le preux Cronos, le sage Elra, la glorieuse et regrettée Reine Béatrice, pour tous ces gens qui ont lutté pour une France de la diversité et de la liberté provinciales, nous reprenons le flambeau.


Qu'il soit dit et su que nous n'avons nullement l'intention, comme tente de le faire croire notre mauvaise Reine qui préfère manier le mensonge plutôt que la vertu pour régner, de nous soumettre à une quelconque autorité bretonne. Nous n'avons pas davantage l'intention de proclamer notre indépendance. Et nous ne voulons pas, contrairement à ce que vomit l'odieuse propagande parisienne, attaquer nos compatriotes des autres provinces qui n'ont pas pris les armes contre nous. Notre destin à tous est lié à la France et si nous prenons les armes, c'est pour défendre les droits, les libertés et l'honneur des peuples français contre la centralisation parisienne, contre les abus et l'arbitraire d'une femme et contre la violence comme réponse aux doléances légitimes des vassaux de la couronne.

Qu'il soit dit et su que nous luttons uniquement pour notre survie, pour le droit des populations à élire librement leurs dirigeants, pour le droit des provinces à exercer librement leurs prérogatives dans les seules limites imposées par les devoirs d'un vassal. Nous luttons contre le gouvernement des courtisans, contre la pensée unique, contre le pouvoir absolu, contre l'autoritarisme royal. Nous luttons pour que la vertu soit sur le Trône, pour que la France soit gouvernée sous les auspices de la vérité, de la justice et de la bonté, pas sous ceux de la haine, du mensonge et de l'égoïsme. Telle est la cause pour laquelle nous prenons les armes. Pour la France !

Nous appelons toutes nos soeurs et tous nos frères de France, tous ceux par delà les frontières attachés à la liberté des peuples et au triomphe de la vertu, à s'opposer contre la despote de Paris. Si nous échouons, ce seront toutes provinces à l'avenir qui n'aurons plus qu'à courber l'échine, ce sont tous les élus du peuples qui devront devenir des courtisans sous peine d'être limogés, ce sont tous les habitants de ce royaume qui devront incliner bien bas la tête.

Nous appelons tout le monde à lever la tête au contraire, pour rétablir une France où paysans, nobles et monarque, de toutes les provinces, quelle que soit leurs opinions et leurs coutumes, regardent ensemble, la tête droite, vers un seul et même horizon : l'intérêt de la France.

Battons nous ensemble !

Alleaume de Niraco,
Duc de Berry


Zazaroyaume,
Comtesse d'Artois



Jake de Valombre
Comte du Poitou


Kirke de Penthièvre
Duc d'Anjou


Entendons-nous bien, nous ne combattons absolument pas la France ; c'est ce qu'a voulu en faire Nebisa que nous dénonçons.
Un royaume où on menace ses vassaux pour obtenir leur appui.
Un royaume qui se ferme à ses voisins et rompt ses alliances, incitant la quasi-totalité des États étrangers à se liguer contre la France.
Un royaume qui privilégie les armes à la parole, n'hésitant pas à mettre à feu et à sang la France pour restaurer une chimère d'autorité dans les provinces délaissées par la royauté.

Les circonstances de la félonie de Georgepoilu montrent que Paris est bien plus prompte à condamner, qu'à écouter et dialoguer. Je crains, messire Pikattosai, que vous ne soyez que la marionnette des ambitions et des vieilles inimitiés de quelques pairs de France prêts à tout pour le pouvoir.
Pikattosai
Holala, je ne suis pas la marionnette de qui que ce soit. J'ai mes ambitions, j'ai mes convictions et je me bat pour les défendre. Je ne me bat pas sous les ordres directes des Pairs de France, je ne fais pas parti du Domaine Royal.
Qu'on s'entende bien là dessus.
Je suis Tourangeau de souche et de racine, j'ai mes raisons malgré tant d'autre d'être ici et je ne suis pas de ceux qui suivent des ordres aveuglément, sans en assumer les conséquences.
Syllara
Alors je vais faire une résumé peut-être un peu rapide, mais il faut parler simplement pour que les petites gens comprennent.

Nous avons d'un côté l'Alliance du Ponant constitué de certains duchés français hors du domaine royal, nous avons le domaine royal, et enfin les provinces françaises restantes ne faisant parti ni du domaine royal ni de l'alliance du ponant, on retrouve dans ce dernier groupe la Touraine et la Bourgogne.

Le domaine royal ou la Reyne, se sentant menacé par le Ponant, a demandé au troisième groupe de combattre le Ponant, alors que finalement le Ponant n'avait aucun grief personnel avec ce troisième groupe.

Je trouve que c'est génial pour être tranquille, on envoie les deux autres groupes se foutre sur la gueule et pendant ce temps-là, on se frotte les mains.
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