Musartine
[au commencement était la lumière ... faible]
Le soleil se lève à peine ... faibles rayons transperçant les brumes matinales, conférant à l'aurore cette irréalité fantasmagorique.
Mais elle ne dort pas, ni le coq, ni le soleil ne l'ont réveillée ce matin là. Elle est assise dans les fauteuils sis à l'entrée de leur maison, et regarde le dallage.
Peu à peu, la vie apparaît : les basses cours commencent à s'agiter doucement, les chevaux dans l'écurire commencent à s'ébrouer. Peu à peu, tout devient trop agité...
La jeune femme, qui aujourd'hui se sent vieille, finit s'emmitoufler de sa cape, puis, alors que la maisonnée dort encore, sort.
Les étals du marché commencent à se remplir des cris des artisans, des chocs des caisses de bois posées à même le sol. Du bruit, du bruit et encore du bruit.
Sans réfléchir, elle traverse ses quartiers qu'elle connait tant, qu'elle connait trop. Elle ne finit que par rechercher l'inconnu dans ce village... peut être y trouvera-t-elle le calme. Puis, peu à peu, certaines ruelles qu'elle a déjà traversées, mais rarement. Puis, peu à peu, à l'horizon, un endroit où elle n'est jamais allée ... enfin si, juste à l'orée, sans jamais vraiment oser y entrer. L'horizon se rapproche au fur et à mesure de ses pas ... maintenant l'orée ... là, là peut-être trouvera-t-elle se qu'elle cherche... peut-être.
A la regarder de plus près, elle comprend pourquoi on la nomme ainsi : la forêt hantée. Les arbres s'entremêlent les uns aux autres par ses lianes, livrant ainsi à l'imagination les prétextes pour y découvrir qu' elfes et autres être sylvains y vivent en retrait de l'humanité.
Muse continue d'avancer, à regarder ces arbres magnifiques, d'un autre temps, entendant peu à peu le chant des oiseaux au loin, mais se taisant à son approche. Elle avance, elle ne sait où, et elle n'en a cure pour le moment, mais elle avance, s'enfonçant peu à peu dans cette forêt ...
_________________
Observer les indices disséminés pour ne pas geindre par la suite.
Le soleil se lève à peine ... faibles rayons transperçant les brumes matinales, conférant à l'aurore cette irréalité fantasmagorique.
Mais elle ne dort pas, ni le coq, ni le soleil ne l'ont réveillée ce matin là. Elle est assise dans les fauteuils sis à l'entrée de leur maison, et regarde le dallage.
Peu à peu, la vie apparaît : les basses cours commencent à s'agiter doucement, les chevaux dans l'écurire commencent à s'ébrouer. Peu à peu, tout devient trop agité...
La jeune femme, qui aujourd'hui se sent vieille, finit s'emmitoufler de sa cape, puis, alors que la maisonnée dort encore, sort.
Les étals du marché commencent à se remplir des cris des artisans, des chocs des caisses de bois posées à même le sol. Du bruit, du bruit et encore du bruit.
Sans réfléchir, elle traverse ses quartiers qu'elle connait tant, qu'elle connait trop. Elle ne finit que par rechercher l'inconnu dans ce village... peut être y trouvera-t-elle le calme. Puis, peu à peu, certaines ruelles qu'elle a déjà traversées, mais rarement. Puis, peu à peu, à l'horizon, un endroit où elle n'est jamais allée ... enfin si, juste à l'orée, sans jamais vraiment oser y entrer. L'horizon se rapproche au fur et à mesure de ses pas ... maintenant l'orée ... là, là peut-être trouvera-t-elle se qu'elle cherche... peut-être.
A la regarder de plus près, elle comprend pourquoi on la nomme ainsi : la forêt hantée. Les arbres s'entremêlent les uns aux autres par ses lianes, livrant ainsi à l'imagination les prétextes pour y découvrir qu' elfes et autres être sylvains y vivent en retrait de l'humanité.
Muse continue d'avancer, à regarder ces arbres magnifiques, d'un autre temps, entendant peu à peu le chant des oiseaux au loin, mais se taisant à son approche. Elle avance, elle ne sait où, et elle n'en a cure pour le moment, mais elle avance, s'enfonçant peu à peu dans cette forêt ...
_________________
Observer les indices disséminés pour ne pas geindre par la suite.