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[RP électoral] Un nouvel espoir

Edern
Citation:
Confédération Indépendantiste Angevine




Il est une place centrale en toute ville, intemporelle et universelle...
Une table rapidement dressée y offre du vin aux passants assoiffés.
On la nomme gargote, et son utilité n'est plus à démontrer.


Angevins ! Angevines ! Voyageurs de passage, alliés de toujours, amis blessés par les combats !

Un homme s'avance sur le pavé et emprunte effrontément la parole publique. Il est connu de certains, s'adresse à tous.

Vous connaissez la ronde des élections et son cortège de manigances, les compromissions improbables et les revirements d'alliance. Qu'importe le vote ; vous savez que la plupart des conseillers tiendront d'obscurs conciliabules dont vous n'aurez jamais connaissance, que les promesses faites au détour d'un programme bancal ne quitteront pas l'encre de leur parchemin. Vous vous demandez qui des brigands, des Mainois ou des anciens ducs prendront les prochains Angers. Vous soupirez dans des églises aussi vides que les tribunaux, et même le remous de la guerre ne parvient pas à vous tirer de la mortelle indifférence qui étouffe votre âme et vos sens.

Bref, vous vivez dans un duché faible, déserté et ridicule.


Pause. Jouissons, jouissons de cette tension dramatique...

Cet Anjou-là est mort et nous voulons l'enterrer.

Nul besoin pour cela de s'attarder sur les erreurs passées et de remuer d'anciens couteaux dans des plaies qui n'ont que trop saigné. Les insultes ne peuvent combler le gouffre d'un déficit monétaire, pas plus que les querelles de clocher restaurer la confiance en un pouvoir qui ne soit pas de façade. Il serait pourtant facile de céder à cette alléchante tentation, celle de jouer Saumur contre la Flèche, ou Angers contre Craon, d'espérer tirer parti d'un chahut infantile en cédant à nos ennemis le droit de nous unifier par la contrainte...

Non.

Si une nouvelle force politique se présente aujourd'hui devant vous, c'est pour rassembler ce qui reste de volontés et faire un brasier de l'étincelle d'espoir qui ne demande qu'à naître en votre cœur. La Confédération Indépendantiste Angevine, car c'est son nom, porte en elle une ambition telle qu'on n'a plus osé en rêver depuis des années, un projet qui en appelle tant à la folie qu'à la raison.


Brève inspiration d'air vibrant.

L'Indépendance !

Quelle surprise...

Oui, l'Anjou que nous voulons est gouverné par des Angevins.
Qu'on ne s'arrête pas à la simplicité de cette affirmation : elle revêt deux significations.

La première est la plus évidente. Les hordes de la Malemort se pressent à nos portes depuis des mois et elles ont juré d'écraser dans le sang qui ne se soumettrait pas à leur tyrannie. La France est depuis longtemps une contrée étrangère dont les envahisseurs sont source de mille malheurs pour nous et nos alliés : massacres, pillages, déchirures politiques et familiales, ruine de l'économie ducale... il est temps d'assumer ouvertement notre condition, de déclarer officiellement notre liberté. Angers peut égaler ses voisins, surpasser Rennes et Paris. Ni Français, ni Breton, Angevins nous sommes, Angevins nous resterons !

Mais cela signifie aussi que notre pays sera gouverné, et ce en bonne intelligence avec l'ensemble des Angevins eux-mêmes. Qu'en matière d'armée, de justice, d'institutions ou d'économie, nous nous concerterons régulièrement et publiquement pour débattre des grandes orientations et appliquer les décisions. Que le secret sera réservé aux affaires qui l'exigent strictement. Qu'il ne sera pas nécessaire à l'Alliance du Ponant, et au Grand Duché de Bretagne en particulier, d'établir un semi-protectorat sur l'Anjou pour en assurer le bon fonctionnement. Cela signifie que le nouvel État angevin puisera sa force dans le peuple qui le soutient, et que tous participeront à la vie de la Cité !

En cela, la Confédération Indépendantiste Angevine n'est pas seulement le nom d'une énième liste à inscrire au registre d'archives poussiéreuses. C'est un mouvement bien plus large de réforme radicale, la fin d'un cycle et le surgissement d'un nouveau. Vous y avez tous votre place...

Avant de débattre de nos quelques pistes de programme, je laisse la parole à ceux de mes colistiers qui le souhaitent, qu'ils puissent à leur tour vous évoquer leur vision de l'Anjou. Rien de tout cela n'est bien sûr exclusif d'une étroite collaboration avec les membres des autres listes...


Deux semaines pour assembler les singularités en une étrange chimère, douze éléments contre le repos de l'univers.

Clélia, Leandre, Regort, Linon, Marquise, Fibinath, Kirke, Temary, Letiti, Delfius, Calyce...

Tous n'ont pas pu venir... tous viendront un jour.

C'est à vous !

Post-isé le temps des élections {la_tigresse}
Mmelamarquise
Le départ avait été donné par leur chef de file. La campagne était lancée. Et comme chaque fois qu'elle le pouvait, Marquise était là. Pour s'informer, pour échanger, pour agir.

Tout était prêt, et celui qui se faisait appeler le Fou prit la parole. Quel verbe ! Elle se faisait la remarque à chaque fois. Très attentive, la baronne souriait aux bons mots et acquiesçait à chaque idée d'un hochement de tête.

Puis elle entendit son nom, associé à la liste de la confédération indépendantiste. Quelques regards autour d'elle : qui va parler le premier ? Comme chaque fois dans un groupe, la décision se faisait un peu attendre.

Allez...


Je veux bien commencer.

La baronne s'avança un peu, cherchant déjà ses premiers mots.

Je ne vais peut-être pas me présenter, sauf si quelqu'un le demande, mais je vais vous dire pourquoi j'adhère à cette liste.

C'est parce que j'ai de l'ambition pour l'Anjou, ce Duché que j'aime, que j'ai dans la peau, depuis toujours. Et en lequel je n'ai jamais douté. Je sais que nous pouvons être un grand Duché. Nous avons une identité forte. Seulement, nous passons beaucoup de temps à défendre notre pouvoir, et pas assez à l'exercer.

J'en ai assez d'être tributaire des décisions royales quand il s'agit de légitimer le pouvoir de nos dirigeants. Ou de toujours devoir justifier des amitiés, des alliances.
Je veux m'investir dans le sens de l'indépendance de l'Anjou, comme je l'ai déjà fait par le passé.

Je crois que nous pouvons y arriver, mais à condition de solidifier nos institutions, d'huiler les rouages du Duché. Il faut que la communication soit facilité entre nos différentes instances et qu'elle en soit une priorité.

Alors évidement, tout cela est un considérable chantier, pour lequel nous avons besoin d'une certaine continuité. Deux mois ne suffiront qu'à insuffler une dynamique. Il faudra ensuite la confronter au temps. Et pour cela, l'installation d'un pouvoir indépendant du rythme bimensuel des élections pourrait s'avérer nécessaire.

J'adhère donc à cette liste pour son ambition, et pour l'énergie qu'elle dégage. Nous voulons tirer l'Anjou vers le haut, et je pense que nous pouvons y arriver.


Marquise s'arrêta là, plutôt satisfaite de son discours, qui comptait un début et une fin. Elle avait pu évoquer les différents points qui lui tenaient à cœur.
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Marquise, Baronne de Durtal
Regort
Regort se tenait en retrait pendant le discours du Fou. Il écoutait silencieux la rhétorique bien huilée de l'homme. Si sa capacité à gouverner n'était ne serait-ce qu'une infime partie de son talent oratoire, nul doute que le Duché se relèverait avec une force au delà des espérances. Mmelamarquise s'avança la première pour parler à sa suite. Regort esquissa un large sourire en pensant à cette liste si hétéroclite. D'anciens angevins fin connaisseurs de ces terres, des nobles, des habitants des 4 villes, des personnes n'ayant encore jamais pris d'engagements au service du duché. Oui, cet homme savait rassembler de toutes les horizons, alors comment douter ?

Il essayait de se concentrer sur les paroles de sa colistière mais les siennes commençaient déjà à emplir sa pensée, lui faisant perdre le fil. Elle fit silence. Regort inspira profondément, il fallait se lancer. D'un pas gauche puis assuré il vint les rejoindre au devant des angevins qui, curieux se rassemblaient.


Je suppose qu'il faille à mon tour me présenter devant vous. Je me nomme Regort et j'ai bien peu à raconter sur ma vie. Mais énormément sur les raisons de ma présence aux côté du Fou et de ces colistiers. Découvrez-moi donc par les valeurs que je viens porter en place publique.

Je ne suis pas né sur ces terres, je ne puis revendiquer une quelconque notoriété sur cette place. Si je viens en ce jour accompagner le projet de la confédération, c'est en tant que vecteur d'espoir.
Si je peux admettre des divergences quant aux solutions, reconnaissons tous une évidence : Le duché d'Anjou est mourant, il n'est qu'un pâle reflet flétri de ce qu'il pourrait être, de ce qu'il sera, n'en doutons pas. L'espace public est délaissé au profit de salles closes, bien cloitrées au sein du château. Les bonnes volontés sont étouffées dans l'oeuf, n'étant pas conviées au débat, la défense du duché a été abandonnée à nos alliés, l'économie peine à sortir du trou.

Ne soyons pas dupes, cette situation est antérieure à la guerre et perdura après si nous n'agissons pas. Voilà le sens de mon engagement, rendre le duché aux angevins, à tous les angevins. L'Anjou a grandement besoin d'un nouveau souffle. Faisons sauter les carcans ceignant cette terre. Si nous sommes 12 à nous présenter, nous voulons être plus de 400 à le porter. C'est du plus bas que l'ascension est la plus spectaculaire.

La tâche est rude pour rebâtir un véritable Anjou, et toute personne est conviée à y apporter sa pierre. Que chaque personne apporte sa contribution. Une pierre à l'image de ce qu'elle peut apporter, de ce qu'elle veut apporter. Que l'Anjou soit uni pour une espérance commune, un dessein commun. Je prie les prophètes Aristote et Christos de nous guider dans l'unité, que l'Amitié Aristotélicienne qui fédère rassemble du gueux au parvenu, qu'avant la fin nous vivions dans ce nouvel Anjou.

Alors nous pourrons dire : ''le réveil angevin ? J'y étais, nous l'avons fait''.


Il se tut alors et recula de quelques pas, pour laisser place.
Delfius
Delfius restait adossé au mur, écoutant le beau discours du Fou, puis vit Mmelamarquise et Regort s'avancer chacun à leur tour exposant leur vision.
Tout fut dit, et Delfius ne sut quoi ajouter. Il se redressa et fit quelques pas vers la foule.

Soldats, paysans, artisans, vous tous Angevins
reprend sa respiration
Peu d'entre vous me connaissent. Je suis Delfius, actuel maire de Craon et curé qui tente autant que possible de laisser de la dignité à notre église. Lève un court instant les yeux aux ciel
Mes préoccupation de maire sont que chacun puisse se nourrir et exercer son activité. Cela est dur depuis plusieurs semaines.
Pourquoi?
Encore des voisins qui se permettent d'annexer nos terres, celles qui nous ont étées remises par nos ancêtres, que nous travaillons chaque jours, celles que nous nous devons de remettre à nos enfants demain.
Et une fois de plus l'Anjou se trouve pris dans une guerre.
Alors arrêtons cela, faisons de l'Anjou un duché fort, que les autres craindront et ne se permettront plus d'envahir, piller, voler.
L'Anjou vous a vu naître, vous a accueilli, vous a séduit, nous vous proposons d'en faire un duché ou son économie florissante rimera avec la sécurité de ses habitants.
Rejoignez nous, car c'est ensemble que nous créeront le nouvel Anjou.

Delfius, regarda autour de lui et recula
Hugue
Hugue avait appris depuis peu que sa princesse, comme il aime l'appeler, était sur une liste ducale.

Il n'était pas encore bien au fait de la politique de ce duché mais il avait bien ressenti des choses depuis son arrivée, voici quelques semaines, à La Flêche.

Il s'installa pas très loin des orateurs et écouta.

Il avait le sentiment qu'il existait deux menaces, une venant de l'extérieur et était bien visible, notamment du haut de chaque rempart des villes assiégées.
L'autre, enfin, pas une menace réelle, il ne savait comment expliquer, mais il sentait que certains étaient avant tout avides de pouvoir et qu'ensuite les actes pour le peuple se faisaient bien rare. Et ces derniers n'étaient pas non plus avares de reproches vis à vis de ceux qui essayaient d'aider, de sauver parfois ce qu'il reste de vie dans les villages, de mobiliser.

La liste présente aujourd'hui pour parler de leurs idées, de leur programme pouvait peut-être unifier tous les habitants de ce duché autour d'une volonté commune, redresser le duché.
Idée utopique, sans doute que non. A un moment, même si on est un peu naïf, on ouvre les yeux sur la nécessité du changement.

Hugue, malgré qu'il soit étranger à l'Anjou, s'y sentait bien, vraiment bien. Il avait pu observer, écouter, se faire certaines idées.
Mais comme il le pensait, il ne connaissait pas grand chose au duché, ni à la politique, de plus il ne pouvait voter.

Il écouta, fit un sourire et un clin d'œil à sa princesse
Leandre
Après avoir écouté ses colistiers s'exprimer, le jeune homme prit la parole à son tour.

- Je ne vais pas répéter ce qui a déjà été dit, alors je vais plutôt m'étendre sur la raison de ma présence sur cette liste électorale menée par le Fou... qui ne l'est pas tant que ça finalement.

Un regard entendu à l'homme concerné.

- Lorsqu'il m'a exposé sa vision d'une Anjou forte et unie, je me suis dit : "nombreux sont ceux qui s'y sont déjà cassé les dents, cet homme est véritablement fou".
Lorsqu'il m'a avancé ses principales idées pour atteindre ce but, je me suis contenté de sourire, intrigué.
Lorsqu'il m'a montré sa détermination, ce fut l'étincelle qui jaillit en direction de la traînée de poudre.
Lorsqu'il m'a convaincu qu'il serait tout à fait apte à gouverner l'Anjou, c'est parce qu'il manie les mots non seulement avec aisance et talent, mais aussi avec sincérité et conviction.
Lorsqu'il m'a proposé de le rejoindre, je n'ai finalement pas hésité une seule seconde.

Mais surtout, surtout... je suis convaincu qu'il est de ces hommes que je pourrai suivre aveuglément. C'est un meneur, le meneur qu'il faut à l'Anjou.

Je crois que chacun aura remarqué la diversité de la composition de notre liste, mais plus important encore... pas de "bouche-trou" comme il est coutume d'utiliser, et pas seulement en Anjou. Chacun de nous souhaite œuvrer pour la grandeur de l'Anjou, malgré les différents que pourraient avoir certains entre eux.


La flèche était partie mais il ne visait pourtant personne en particulier.

- Mon souhait pour le conseil ducal à venir ? Donner envie aux angevins de s'investir pour leur duché. Que nous façonnions ensemble le nouveau visage de l'Anjou, c'est à dire rendre publique la majorité des débats ducaux ou bien encore communiquer intensivement. Je n'en dirais pas plus, puisque le programme arrive sous peu.
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Mmelamarquise
Marquise écoutait attentivement les présentations faites par ses colistiers. En tous, elle reconnut une véritable personnalité et une grande volonté. Quelle liste ! Et le numéro onze s'exprimait avant le numéro trois, avec tout autant de liberté et d'importance : en fait, l'ordre ne comptait pas, Léandre avait raison, ils étaient tous impliqués et motivé.

Souriante, enthousiaste, la baronne aperçut un soutien dans l'auditoire. Elle reçut un clin d’œil auquel elle répondit par un petit signe discret de la main.

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Marquise, Baronne de Durtal
Morganes


La jeune gueuse écoute avec attention mais songe que ce ne sont que des paroles pour endormir le peuple


Pourquoi ne pas faire appel à du sang neuf pour ta liste?
Que proposes tu pour les gueux comme moi?
A la vue de ce que j'entends tu souhaites notre vote
Tu proposes quoi que les mines soient réouvertes?

Comment penses tu arrèter la guerre?
Enfin si tu veux l'arrèter

La malmort les autres je m'en fiche je constate que mon ventre crie chaque jour famine et qu'il est impossible de travailler dans les mines pour avoir quelques écus pour acheter un crouton de pain

Je connais pas grand chose mais our moi la tyrannie est aussi en Anjou car impossible de travailler de manger d'aller prier le Bon Dieu enfin faut il qu'il existe celui là


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" J'habite ma propre demeure,
Jamais je n'ai imité personne,
Et je me ris de tous les maîtres
Qui ne se moquent pas d'eux-mêmes. "

Morganes
Linon
Assise sur une chaise parce que sa jambe fatiguait vite dans la position debout, Linon vidait consciencieusement verre sur verre sous prétexte de comparer ce vin avec le sien, mais surtout pour se donner une contenance et faire oublier l'éclat de rire joyeux qu'elle n'avait pu réprimer en entendant l'introduction du Fou.

Maintenant qu'elle sentait son regard insistant sur elle, elle se tortillait sur sa chaise, retardant le moment de prendre la parole en buvant à toutes petites gorgées pour faire durer le verre.

Quelqu'un se présenta devant eux et les apostropha. La presque-soûle la regarda les yeux ronds, sidérée que ce ne soit pas l'un des habitués du château qui vienne leur poser question. Parce que normalement, les débats électoraux n'intéressaient que ceux qui se lançaient dans la course aux coussins du château. Néanmoins vite remise de sa surprise, elle approuva vigoureusement de la tête les questions essentielles du quotidien.


Bonjour... vous venez de quel village? Elle lui tendit un godet de vin. Tenez, à défaut de manger, on peut toujours boire...

Puis elle tourna la tête vers le Fou avec un petit sourire d'excuse. J'allais causer, promis, mais les questions d'abord, non?

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Strakastre
Oh tiens... un débat indépendantiste... défendu par une liste électorale dont certains noms n'étaient pas inconnus de Charles de la Croix de Bramafan. Il n'en fallut pas moins pour que l'esprit du Comte d'Isle Jourdain s'éclaire à nouveau de l'envie de confronter quelques arguments en la matière... Il était d'ailleurs temps que l'Ours refasse un brin surface.

- Bien le bonjour.

Je conviens que votre entrée en matière pour tenter un énième réveil angevin en sonnant les louanges de l'indépendance pourrait, au plus profane d'entre nous, apporter quelque attractivité, voire même perspective d'espérance dans le changement, induisant les funérailles d'un passé désormais trop lourd à porter, y préférant la naissance d'un monde nouveau où tout serait nécessairement... différent.

Mais indépendance vis à vis de quoi, ou de qui, au fait ? De la Couronne de France ? Ou de Nebisa de Malemort elle-même ? Car en cela, permettez-moi cette première remarque : il est impératif, pour une bonne analyse, de dissocier la Couronne (en terme d'institution morale) de la Personne (en terme de représentante de ladite institution).

Dans les faits, de tous temps, quel que fût le Souverain français, nul parmi vous n'osera dire le contraire : l'Anjou s'est toujours dirigée elle-même. En effet, citez-moi un exemple d'ingérance directe, ces dernières années, de la Couronne de France dans les affaires internes d'Anjou. A cela, je répondrai : aucun. Pourquoi ? Parce que l'Anjou a toujours été dirigé par des angevins, aux velléités éternellement rebelles, n'acceptant aucune autorité supérieure à la leur, faisant fi de tout environnement autre que le leur propre. L'Anjou a été bien longtemps, et l'est encore, le foyer privilégié de grands courants brigandins. Vous avez d'ailleurs dans vos rangs des personnes qui pourraient aisément l'attester.

Ces intentions-là, Messire, je les ai entendues un nombre incalculable de fois, depuis que je suis venu m'installer en Anjou après mon mariage, et même bien avant... L'Anjou s'est toujours prétendue rebelle, hermétique à toute autorité, prétendant défendre une identité qu'on n'aurait eu de cesse de bafouer.

Mais sincèrement, qu'en est-il vraiment ?

Alors oui, cette guerre dans laquelle s'est engagée l'Anjou est destructrice, stupide et inutile... Mais cette guerre, c'est bien l'Anjou, à travers son implication ponantaise, qui l'a engendrée.. C'est bien l'Anjou, et ses alliés, qui ont provoqué cette rupture de l'unité territoriale du Royaume de France. Et pour quels desseins ? Ni plus ni moins pour satisfaire une petite poignée d'égocentrismes déformés.
Car, pardonnez mon scepticisme dans cette démarche : prôner l'indépendance d'un modèle étatique pour en reconstituer une copie quasi-conforme, juste pour faire croire, à tort d'ailleurs, que cela vous affranchirait d'une quelconque autorité supérieure et induirait forcément un avenir radieux n'est que pure utopie démagogique.

Ce n'est ni plus ni moins qu'un mensonge politique en devenir.

La réalité de cette utopie, elle, se trouve dans les bannières royalistes qui flottent autour des murs d'Angers. La réalité de cette utopie, elle, se trouve dans l'enfermement actuel, politique, économique et culturel, de l'Anjou, transformée en "no man's land", car même la simple évocation de ce nom fait fuir. Oui, Messire, vos prédécesseurs angevins, tous aussi indépendantistes que vous semblez le défendre à votre tour, ont tari leur propre terre nourricière...

Et si déjà aujourd'hui, l'Anjou peine à maintenir ses forces vives, ce n'est malheureusement pas un sursaut utopiste pronant une prise de distance du Royaume de France, mais également du Ponant (comme vous semblez le suggérer), qui servira d'élan massif au réveil d'une population déjà largement éteinte depuis des mois.

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Morganes


Une dame lui parle à elle pauvre gueuse de La Fléche

Je suis de La Fléche on m'appelle Morganes
Mon ventre crie famine pour boire j'ai trouvé un petit ruisseau et l'eau par encore rougie par les torrents de sang qui coulent dans les terres

Ton vin couleur sang j'en veux pas tu peux te le garder

Je veux juste du travail à la mine pour acheter à manger

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" J'habite ma propre demeure,
Jamais je n'ai imité personne,
Et je me ris de tous les maîtres
Qui ne se moquent pas d'eux-mêmes. "

Morganes
Regort
Regort écoutait distraitement la présentation de ses compagnons. Il était heureux de voir cette troupe aux côtés du Fou avec lui, pour relevé le défi les attendant. Mais il ne pouvait retenir des coups d'oeil inquiets vers les remparts.

Une gueuse vint se présenter pour les prendre à parti. Voyant Linon s'en charger, il resta à sa place. Une seconde personne prit la parole pour opposer contradiction au projet de la confédération. Regort sourit, voilà la première victoire de la liste : le retour d'un débat politique ouvert est en marche !


Bonjour, je vous en prie, venez vous rafraîchir.

Pointant la table et les rudimentaires banc, il l'invita à s'installer.

Vous semblez avoir bien des doutes quand au message que nous portons. Et bien tant mieux, il est d'autant plus agréable de voir des personnes sceptiques et critiques finir par adhérer.

Grand sourire, un brin malicieux.

Mais voyez que nos avis ne divergent pas entièrement. Nous nous accordons sur la situation désastreuse du duché. Et vous même déclarez que l'Anjou est dans les faits indépendant. lors proclamer l'indépendance ne sera pas un grand choc, si ? C'est mettre des mots sur la situation, en finir avec l'hypocrisie. Je ne suis pas un fervent indépendantiste et ne suis pas réfractaire au pouvoir, croyez-moi. Je ne suis pas angevin de si longue date mais je crois effectivement qu'il y a un soucis de véritable pouvoir en Anjou. Le conseil élu ne pouvant être reconnu comme véritable autorité vu que le caprice d'anciens peut le renverser. Il faut en finir avec cette situation. Oui il faut une politique qui puisse voir plus loin que les 2 mois prochains. Mais une autorité reconnue, au cadre défini. Pas d'anciens ducs qui sans concertations peuvent renverser le duc et son conseil. Hors une telle structure trouve difficilement sa place dans une situation de vassalité.

Je reconnais que vous connaissez sans doute mieux que moi ces terres mais pour avoir connu d'autres gouvernances de provinces je peux l'affirmer : non l'Anjou ne se dirige pas lui même. Il se dirige au bon vouloir d'anciens. Il se dirige suivant ce que ses alliés lui demandent car l'Anjou a abandonné sa propre défense, se reposant sur d'autres.
C'est bien là que nous parlons du ponant. Nous n'avons nullement la volonté de quitter cette alliance, et nous ne pouvons que reconnaître et rendre grâce à nos alliés qui sont venus nous prêter main forte quand cela s'avérait nécessaire. Mais il faut que l'Anjou ne soit pas un poids pour l'alliance, un partenaire mineur. L'Anjou doit au contraire être un membre à égal avec ses alliés, c'est la base de toute relation saine.


Reprenant son souffle, une gorgée de vin.

Mais pourquoi vouloir se réclamer du royaume de France alors que l'hommage lige n'a jamais été respecté, dans un sens comme dans l'autre ?
Non, ne reportons pas la faute uniquement sur la couronne. L'Anjou a abrité bien des personnes peu recommandables lui assurant une perte régulière de la capitale. Oui l'Anjou n'a pas toujours respecté son allégeance.
Cependant le royaume est-il en reste ? Le souverain s'engage à apporter protection au vassal. Jamais une seule armée du domaine royal ne s'est mobilisée pour défendre un vassal. Jamais la France n'a respecté réellement ses vassaux.
La reine sans aucun dialogue a déclaré félon l'ensemble de l'alliance du ponant, nous pouvons constater qu'elle n'a pas la même vivacité concernant la Touraine qui a sciemment ignoré sa volonté concernant Châteauroux, étrange non ? Comment pouvoir continuer à vouloir reconnaître la couronne lorsqu'elle vient nous piétiner ? Ne soyons pas hypocrites.


Lever les yeux vers les défenses, comment finira cette folie d'asservissement meurtrier au sommet ?


Le problème est que vous vous fourvoyez quand à l'objectif et la volonté de ce que nous portons. L'indépendance en elle même est presque secondaire, si je puis me permettre. Jamais je n'avancerais qu'un avenir radieux est la cause strictement impliquée par l'indépendance. Non. Cet avenir qui est à saisir se prend par :

-Une remise à flot de l'économie ducale. Et n'ayons pas peur des mots, il faudra rigoureusement contrôler chaque écus, et repenser toute l'économie. Je suis impatient d'en parler plus mais attendez la publication du programme.

-Une véritable transparence car c'est sans aucun doute là mon principal point désaccord avec vous. L'enfermement actuel de la politique ne dépend que de nous et de nul autre facteur extérieur. Et c'est à mon sens la première raison, et de loin, de la désertification de l'Anjou. Le fait que qui hormis un groupe hermétique peut se targuer de participer à la vie ducale ? Les temps sont troubles et le bureau du porte parole ne sert pas à expliquer la situation, faire partager les discutions en cours, mais est restreint à un simple panneau d'affichage, qui plus est bien vide. J'ai rencontré bien des personnes prêtes à s'investir mais non sollicitées. Bien d'autres également qui avaient commencé à s'investir mais ont été écœuré par l'ostracisme et les prises successives du château angevin par des angevins.

Nous venons tendre la main à tous, la votre comprise. Si vous ne deviez retenir qu'une seule chose de cette liste, c'est cet aspect, bien plus important que l'indépendance. Cette dernière n'est au final qu'un vecteur au service de cette stabilité, de cette ouverture et de ce retour au débat public. Et ce retour commence dès lors. Voyez, nous ouvrons le dialogue au plus grand nombre. S’exprimer est la première des libertés.

Vous nous parlez des bannières royalistes qui viendront si l'on parle d'indépendance, mais voyez, nous ne sommes encore qu'à débattre ici et pourtant déjà les oriflammes passent et repassent sur nos terres. Ces derniers ne nous ont pas attendus.


Pointant le doigt vers les murailles.

Votre argument avançant que c'est l'Anjou par son appartenance au ponant qui a engendré la guerre me ferait sourire si la situation n'était pas si tragique. Depuis combien de temps existe le ponant ? Un an et demi ? Depuis combien de temps existe un traité de défense militaire avec le Grand Duché de Bretagne ? Toujours ? Depuis combien de temps la guerre a été véritablement lancée hors du Berry ? 2 mois. Depuis combien de temps Nebisa est montée sur le trône ? Pas bien plus.
Et pourtant, vous liez cette guerre à l'existence du ponant et nom à l'avènement d'une reine qui divise au lieu d'unir, et pour qui son orgueil n'a pas connu pareil depuis Belial.
Depuis le début le royaume criait au loup, annonçant que l'objectif du ponant était de diviser en deux la France pour créer un état dans l'état. Ca n'a jamais été le cas, mais vous continuez à croire tout ce que l'on vous dit ? Non cette guerre ne vient pas du fait de l'existence du ponant. Elle vient du fait que Nebisa essaye de transformer la France féodale en monarchie absolue. Elle vient du fait que jamais cette dernière n'a su être à l'écoute de tous ses vassaux. Et pour cause, elle a été élue par certains duchés avides de guerre. Il n'y qu'à voir sa réponse méprisante aux primaties de France et de Bretagne pour comprendre qu'elle ne sert ni la France ni le Très Haut, et qu'elle ne désire aucunement la paix.

L'indépendance Angevine portée en ce jour n'est pas un péché d'orgueil. L'idée n'est pas de créer un nouveau pouvoir verrouillant le débat politique. Non. Répétons le il faut justement que le conseil ducal angevin retrouve une véritable légitimité non contestable. Le règnant au contraire devra veiller à penser sur le long terme, aider les transitions entre conseils, non pas gouverner. Et son cadre sera décidé ensemble, avec tout un chacun. Vous aurez aussi votre voix.

Oui nous parlons d'Utopie car il faut espérer, et insuffler l'espoir. Peut-être que l'Anjou est déjà perdu et que nous donnerons tous ce que nous avons en vain, mais nous aurons tenté de sortir du trou. Et qu'importe, la cause est plus belle quand elle est vaine. Mais je crois profondément qu'elle ne l'est pas, qu'il faut juste être prêt à changer en profondeur, et collectivement.


Un sourire et un regard désolé envers son interlocuteur et les autres personnes présentes.

Désolé, j'ai tendance à m'emballer parler bien trop longuement lorsqu'une cause m'habite en mon fort. D'ailleurs je n'ai point le plaisir de vous connaître, vous êtes ?
Elandra.
[De sept à soixante dix-sept ans]

"Thibauld l'est où?
Clotaire l'est où?
Kilia l'est où?"

Du haut de ses quelques années, Elandra avait encore fait des bêtises et se retrouvait de nouveau au mauvais endroit au mauvais moment.

Elle arriva au moment où des gens se mettaient à parler. Intriguée, elle voit plein plein de gens se regrouper, c'est que ça doit être important.

"Han, il dit des choses avec des mots compliqués. Pis les gens avec, z'ont l'air trop sérieux. Pas l'air drôles."

Alors, comme tout le monde semble pouvoir prendre la parole, elle s'approche, tout prêt de la table et lève la main, comme on le lui a apprit. Elle a pas le droit de couper la parole aux gens, paraît que c'est pas poli. Elle a pas le droit non plus de tirer la langue, paraît aussi que ça se fait pas.

Alors, elle patiente, tenant dans ses petites mains sa poupée de chiffon.


"Comprend rien... L'est où Spray?"

Puis vint son tour, elle lève sa petite main potelée encore et pose ses questions, de première importance pour elle.



C'veut dire quoi Idée-pas-danse?

Pis... z'avez pas parlé des dragons et de la lune... Et l'Aritolisme? Et le Livre des j'sais pu quoi? Faudra le lire aussi? Le Messire, m'a dit que y'avait la lune et qu'on souffrait dessus.. Z'avez des solutions?



Le petit doigt désigne le pauvre Regort, d'un air accusateur.
On lui a dit qu'il ne fallait pas qu'elle croit ce qu'il lui avait raconté, que les dragons sur la lune, on pouvait les tuer.. donc pas immortels.
Elle a la vague impression qu'on lui a.. menti!

Comme on le lui a appris, elle fait une révérence après avoir posé ses questions et attend qu'on lui réponde, ses yeux grands ouverts. Y a-t-il un âge minimal pour poser des questions?
Edern
D'ailleurs je n'ai point le plaisir de vous connaître, vous êtes ?

Sa langue ne l'a-t-elle pas déjà avoué ?

Un ignorant ou un menteur.

Cinq mots valent parfois mieux qu'un long discours.
Les yeux bruns sautent du public aux orateurs, déchaînés. Le Fou savoure...
Situation ? Marquise est contente, Delfius a fait le premier pas, Regort ne tient plus sa langue, Leandre a tout compris et Linon ne perd rien pour attendre.
Un point reste pourtant d'interrogation, fourbe et paré de discrétion.
Que dit, que veut l'électeur ?


Morganes !

Pas de côté en sa direction.
Clin d’œil à l'éternelle tavernière.


Du sang neuf, il y en a. Un tiers de la liste est novice en politique, cinq colistiers sur douze n'ont jamais siégé au conseil ducal au cours de l'année qui s'est écoulée. Nous ne manquons donc ni d'originalité, ni d'expérience ; notre liste n'a ceci dit pas été composée sur un critère d'âge, mais d'engagement pour l'Anjou et ses habitants.

Puis, la mine plus grave...

L'ouverture des mines est hélas conditionnée à notre degré de résistance à la Malemort : que nos ennemis s'emparent d'Angers ou ne serait-ce que d'une autre ville angevine, et ils ravageront notre économie après avoir massacré nos amis. Quel serait l'intérêt d'ouvrir les mines si cela devait avoir pour conséquence l'occupation étrangère de nos terres ? Par ailleurs, si l'évocation de ce désastre économique et humain ne vous choque pas, ne vous y trompez pas : aucun salaire ne serait versé par la régence militaire que Mainois et Tourangeaux nous imposeraient certainement en cas de défaite de nos forces. Pour toutes ces raisons, la priorité doit aller à la défense de nos villages aussi longtemps que les hordes barbares les menaceront...

C'est-à-dire jusqu'au retour de la paix.

Nous l'espérons tous pour bientôt... hélas, il n'y a plus qu'un moyen d'arrêter cette guerre : la gagner. Toutes les propositions de trêve ou de négociations ont été refusées par la France. Même la main tendue de l'Église a été méprisée par Paris et ses démons. Nous nous battons contre un monstre d'orgueil dont la quête inextinguible de pouvoir ne s'arrêtera que grâce au fer que nous lui opposerons à nos frontières. Que nous le voulions ou non, c'est désormais un combat à mort...


Vous mourez de faim à la Flèche, dites-vous. Je crois que votre condition est lié à un déficit d'information ; en effet, même lorsque les mines sont fermées et le marché pillé, il est possible de se nourrir. Achetez votre pain à la taverne municipale ; pour le payer, travaillez à la maréchaussée si le prévôt propose des offres des maréchaux, dans un champ si personne ne vous passe devant, au verger, au lac, à la forêt, à l'église ou au RMI enfin si vous ne trouvez rien. Ajoutez à cela une ou deux piécettes tombées du ciel et vous avez six écus pour manger correctement et quotidiennement.

La vraie question politique n'est donc pas de savoir comment vous pouvez vous nourrir mais pourquoi personne ne vous l'a jamais expliqué ! Cette faute, car c'en est une, est d'autant plus grave qu'elle doit concerner des centaines de pauvres gens en Anjou. Votre cas souligne en fait l'opacité du pouvoir à laquelle nous comptons remédier...


Ai-je répondu à vos interrogations ? Si non, ce programme m'aidera peut-être à clarifier ma position.

Joignant le geste à la parole...
Une affiche et douze symboles.

Citation:
Plan d'actions novembre-décembre 1459

Que voulons-nous pour l'Anjou ?

À court terme
  • Réorganisation totale de la défense du duché ;
  • Débat sur l'ouverture de l'université ;
  • Grandes mesures de transparence ;
  • Déclaration d'indépendance.

À moyen terme
  • Refonte de l'armée ;
  • Définition collective d'un impôt ducal ;
  • Clarification des objectifs de l'Alliance du Ponant ;
  • Instauration d'une véritable coutume en remplacement du pseudo-coutumier existant.

À long terme
  • Responsabilisation accrue de la noblesse ;
  • Taxation réfléchie des produits et des salaires ;
  • Constitution d'un groupe de bâilleurs de fonds ducaux ;
  • Instauration du royaume d'Anjou après convocation d'États Généraux.
Clelia
Froncement de sourcils, son père venait d'entrer en scène. Elle aurait voulu ne pas avoir à le faire aussi. Elle savait le danger que cela pouvait représenter et là, ce n'était pas le moment que les divergences familiales prennent le pas sur le reste. Aussi, décida-t-elle de rester volontairement à l'écart.
De toute façon, elle avait encore des bilans à terminer mais restait attentive à tout ce qui se disait. Elle fut heureuse de voir Marquise, qu'elle estimait profondément, en qui elle trouvait toujours le soutien dont elle avait besoin. Delfius aussi était là, lui qui était fort accaparé par la mairie de Craon à qui il essayait de redonner un peu de vigueur. Certes, elle lui avait un peu beaucoup forcé la main pour qu'il prenne la suite de Jchris, mais le résultat était à la hauteur de ses espérances.

Donc, pour le moment, elle restait silencieuse. Elle n'aurait pas eu le temps d'en placer une de toute façon.
C'est alors qu'elle avisa une petite fille qui posait des questions, superbement ignorées par sa tête de liste. Elle fronça les sourcils, ne trouvant pas cela d'une délicatesse extrême mais probablement que dans le feu de l'action, il avait oublié l'enfant, ce ne pouvait être que cela.

Elle se leva, lui prit la main et entreprit de chercher le père de l'enfant. Où donc était Killijo? Quand elle le vit arriver, elle laissa aller la petite vers lui et retourna s'asseoir.

Le programme venait d'être publié. Tous, ils attendaient les remarques des personnes présentes.

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Vous êtes accusée d'avoir envoyé des chats à la mine dans votre folie de vouloir réduire la dette à tout prix. C'est l'heure d'aller manger et je n'ai pas le temps de lire votre dossier. Je vous condamne donc à mort.
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