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[RP électoral] Un nouvel espoir

Edern
Hypocrisie, masques et coups fourrés, une routine électorale dont on ne se lasse pas.

Les questions économiques sont à mon avis bien plus intéressantes, mais puisque certaines personnes tiennent à m'interroger sur les activités de l'avant-avant-avant-avant-avant-avant-dernier conseil, je ne voudrais pas les laisser sans réponse digne de ce nom.

À celui qui n'a que sottises en bouche, un peu de confiture à étaler sur la tartine de sa vulgarité.

Pour reformuler votre propos en lui ôtant sa pointe d'agressivité, vous me reprochez d'avoir approuvé et affiché le texte du louage de Craon il y a un an. Je ne le regrette pas, car cela me paraissait être à l'époque un projet capable de dynamiser la ville alors même qu'il se murmurait qu'elle allait disparaître totalement. Je ne l'approuverais plus aujourd'hui si quelqu'un le proposait à nouveau : cela ne semble pas avoir fonctionné et j'ai appris depuis qu'une renaissance, quelle qu'elle soit, ne peut être construite de l'extérieur et doit germer à partir de semences déjà plantées. Je suis donc ravi que Delfius, notre colistier ici présent et actuel maire de Craon, soit bien parti pour redresser la situation et faire oublier la réputation de ville fantôme qui est toujours celle de sa cité... notre tâche en tant que conseillers ducaux sera de faciliter la sienne : Dieu sait que les maires font un travail difficile.

D'ailleurs, comme bien des lois obsolètes, le texte du louage n'a pas été abrogé ; il faudra nous en charger afin de nous assurer qu'il n'y a aucune ambiguïté juridique sur ce point. Cela ne devrait pas être très difficile, vu que nous partons du principe que la plupart des lois existantes sont bonnes à être jetées !

Mais tout ceci appartient au passé ; rien ne vous inspire donc parmi ce que nous proposons de l'avenir ? Quant à la cohésion qui vous inquiète, je pense que le présent rassemblement en est le meilleur exemple : nous sommes ici tous mobilisés pour faire de quatre villes apathiques un duché vivant et respecté. Il faudrait être aussi aveugle qu'une taupe pour ne pas voir cette évidence...
Regort
Regort se tenait un peu en retrait, intrigué par le mépris que semblait lui porter Killijo. Qu'importe. Il écoutait attentivement les échanges, approuvant silencieusement les réponses de ses compères d'un signe de tête affirmatif. La fatigue et son dos endolori par une bête histoire de fenêtre le rattrapèrent, il lui fallait s'assoir. Arrivé à la table, il se laissa choir sur le banc. Un soupir. Profitant de ce repos,il prit sa besace et l'ouvrit. Un devoir pour le séminaire, il faudra le rédiger avant le coucher, que cela avance. Des lettres délicatement pliées et conservées. Il les effleura, pensif.


Coucou tout le monde je vous ait apporté une collation ! Il y a de quoi faire un bon repas !

Cette voix... Voilà de quoi le sortir de sa méditation. Relevant la tête il la vit. Elle était venue finalement, avec des gâteaux... Le bonheur aime s'accompagner d'un poids. Et consistance, ces mets n'en manquent pas. La dentition vieillissante n'y résistera pas. Quelle joie de la revoir en personne, son visage s'éclaircit, ses peines de dos l'oublièrent un temps.

Avant qu'il ne puisse intervenir et saluer son amie, celle-ci s'immisça dans la conversation. Il sourit béatement en l'entendant. C'est l'Anjou qu'il voulait entendre. Que la place s'ouvre, que l'on entende cette vie silencieuse, hors du vase clos politique angevin. Cette jeune femme l'avait marqué, une telle vitalité, une qualité d'écoute, de curiosité et d'apprentissage connaissant peu d'égal. Et une telle empathie pour tous, voilà cette Amitié Aristotélicienne si dure à faire partager à tant.

La réflexion était pleine de sens et ô combien plus intéressantes que les allégations de cracheurs de venin. Il se leva et vint face à Aeline, tout sourire.


Et bien, vous êtes venue ! Comme cela est plaisant de vous voir et pouvoir vous parler de vive voix !

Il esquissa gauchement un mouvement pour s'approcher plus en avant mais se retint. Le lieu, la foule, n'étaient pas propice à de grandes retrouvailles et discutions sur la relation entre le Très Haut et les Crêpes (qui du reste, n'en avaient que la forme).

Vous me voyez ravi de vous voir porter ici vos interrogations sur la gestion des marchés. L'encadrement de la spéculation sur les marchés est une question aussi vieille que ces derniers. Et votre constat est plus que juste. Vous avez raison de faire la distinction les actions du duché et des mairies pour réguler le marché et celles de personnes à titre privé.

La spéculation est indissociable de la production et consommation. Le meilleur moyen de lutter contre la spéculation étant de produire. Vous allez me dire que j'enfonce des portes ouvertes, c'est vrai. Mais il faut bien garder cela à l'esprit. J’émets ici bien des idées sur la gestion des marchés. Mais ne perdons pas de vue non plus que c'est bien les mairies qui restent les premières actrices d'une gestion saine de leur marché. Il est nullement en question ici de piétiner leurs prérogatives.


Précision de rigueur lorsque les rongeurs fétides traînent.

Nous sommes en guerre et de ce fait la production tourne au ralenti, ou bien les produits sont en stocks sans pouvoir être vendus dans les propriétés des valeureux se battant au front. Mais la consommation, elle, ne diminue pas.
Fixer un prix obligatoire et unique n'est pas la solution, vous en avez évoqué justement les travers. Certains produits deviendraient momentanément invendables par ceux qui ont le plus besoin de liquidités pour faire tourner leurs cultures ou élevages. C'est s'assurer bien des désagréments pour contrôler qui a acheté quoi et revendu à qui. Et si d'aventure une armée ennemie pénètre de nouveaux dans nos terres, ils se gausseront bien de la règlementation avant de partir avec la marchandise dérobée.

C'est pourquoi la solution tant que les stocks sont limités et ne permettent pas de prendre le dessus sur la spéculation, c'est de travailler en bonne intelligence avec les tavernes. Que les maires en utilisant la taverne municipale, et pourquoi pas en association avec les autres taverniers pour pouvoir diversifier les menus au maximum s'organisent. Qu'ils se mettent d'accord sur les prix de vente, organisent le ravitaillement en bonne intelligence avec les producteurs soucieux de la situation, le duché et les villes voisines. Ainsi la spéculation est rendue obselète. C'est ce qui est fait actuellement pour les denrées de base, non sans succès. Profitons en pour saluer le travail quotidien fourni par notre CaC Clelia, les maires et les marchands ambulants. Leur engagement reste trop méconnu et pas assez reconnu.
En usant le tissu de tavernes une diversification des menus pourrait optimiser la situation. Mais la priorité est que tous puissent manger


Parler taverne donne soif, mais le fût de vin n'est pas à portée de bras.

Voilà pour ce qui est de la lutte active contre les dérives en tant de guerre. En amont de telles situation, il est toujours bienvenue que les mairies constituent des stocks alimentaires pour pallier à toute pénurie. Avec de bons stocks, les spéculateurs ne peuvent acheter indéfiniment (et s'ils le font, c'est autant d'entrées financières pour l'économie des mairies et du duché, remercions les !).
Après s'il s'avère que certains jouent sciemment à déstabiliser l'économie, créer des pénuries artificielles, la justice devra trancher pour réinstaurer l'ordre.

Enfin, sou peu une réforme économique va arriver. Cette dernière dans son lot de changement que j'évoquerais avec plaisir si vous le désirez, un outil permettra de calmer les ardeurs des spéculateurs. J'ai nommé :

La taxe sur les transactions :
Cette taxe sera acquittée par prélèvement sur le prix de vente, lors de chaque 
transaction sur le marché.
Ainsi, il sera par exemple possible d'avoir une taxe de 1% sur le pain. Dans ce cas, si un boulanger met en vente une miche de pain à 6 écus, alors le vendeur devra 
débourser 6,06 écus pour l'acheter. Sur cette somme, 0,06 écus iront au Duché. 

Outre les considérations pécunières sur le budget ducal, une taxe bien proportionnée permettra de rendre déficitaire toute tentative de de spéculation tel qu'évoquée. Prenons l'exemple de votre maïs vendu disons à 3,35 écus que le spéculateur revend à 3,50 écus. Avec une taxe de 4% sur la maïs, il achetera votre maïs à 3,35 +0,13 = 3,48 écus. Voilà de quoi rendre son manège inutile. Et s'il s'y amuse tout de même, il remplira de ses poches les caisses du duché.

Bien évidement j'ai pris des paramètres au hasard. La régulation de cette taxe est un défi de taille, il ne faut pas non plus qu'elle soit trop prohibitive et rende tout commerce de marchands ambulants non rentable. Ni qu'elle ne revienne trop cher aux habitants. Mais usée à bon escient, les spéculateurs n'auront plus qu'à se retrouver sans activité, aigris sur un banc à dire qu'avant c'était le bon vieux temps.



Regort observe son auditoire et se rend compte qu'il va encore perdre la plupart des gens à trop parler.

Bon, pour résumer sur la spéculation :
En amont il faut toujours avoir un stock pour être prêt à gérer la crise. C'est vrai pour les mairies mais également pour les habitants en période d'abondance qui peuvent mettre de côté de quoi tenir les temps de disette, la nourriture se conserve bien.

Les maries avec le CaC doivent veiller en étroite collaboration pour que le marché puisse être dynamique : qu'une mairie achète les produits à un prix et les revende plus cher n'est pas de la spéculation, c'est permettre à ceux qui veulent rapidement de le faire (il peut être donné un prix de rachat par la mairie, ou autre distinction pour ne pas confondre cette vente avec les bas prix en direction des nécessiteux).

Lors d'une gestion de pénurie, de temps de guerre : la vente des produits nourriciers par le biais des tavernes, par concertation évite l'écueil des spéculations abusives. Il faut alors communiquer au maximum pour que tout habitant soit au courant et évite les prix déraisonnables du marché.

A terme la taxe sur les transactions permettra de mieux gérer cette spéculation.

J'espère avoir répondu à vos interrogations.
Morganes


Comment m'en sortir financièrement comme tu l'dis dame marquise quand les prix des étales suivent pas les prix conseillers

Pour moi un denier est un denier
Pour pouvoir trouver du travail il faut des forces parfois de l'intelligence ..

Je suis loin d'être en forme et sortir de la grange où j'ai trouvé refuge est encore un vrai parcours du combattant

Tu comprendras bien que pour aller voter la route est longue , fatigante et pleine de danger

_________________
" J'habite ma propre demeure,
Jamais je n'ai imité personne,
Et je me ris de tous les maîtres
Qui ne se moquent pas d'eux-mêmes. "

Morganes
Tytus
Ca faisait trop longtemps que le Manchot ne s'était pas mêlé d'élections, il parcourait le programme de la liste indépendantiste en souriant tout en prêtant une oreille distraite aux propos échangés....Il avait une certaine sympathie pour le saint homme mais il parlait trop...ça nuisait à l'ensemble.
Et puis il allait tomber de haut vu la bande d'illuminés qui l'entourait.


Alors donc :



Citation:
Plan d'actions novembre-décembre 1459

Citation:

Que voulons-nous pour l'Anjou ?

À court terme
Réorganisation totale de la défense du duché ; Comment ?
Débat sur l'ouverture de l'université ; Chouette, un débat !
Grandes mesures de transparence ; Ah ben si elles sont grandes, ça aura de la gueule, c'est sur ! mais ça veut dire quoi la transparence "sauf pour les choses sécuritaires"
Déclaration d'indépendance. Pour un parti indépendantiste, c'est le minimum

À moyen terme
Refonte de l'armée ; Ah bon, c'est pas la même chose que l'organisation de la défense ça ? et avec quel argent d'ailleurs?
Définition collective d'un impôt ducal ; Voilà le pognon !!!! à définir collectivement? du genre, t'es fauché et t'as pas d'emploi, combien tu peux donner là tout de suite?
Clarification des objectifs de l'Alliance du Ponant ; Ben faut savoir, si vous êtes indépendants, n'en avez pas grand chose à faire...et eux encore moins.
Instauration d'une véritable coutume en remplacement du pseudo-coutumier existant. Ca c'est un truc bandant...une véritable Coutume, c'est comme l'authentique tapis de selle de Vercingétorix, ça fait rêver.

À long terme
Responsabilisation accrue de la noblesse ; Mouhahaha ! celle là, je l'adore. Mais ils ne seront jamais d'accord ...vous ferez quoi ?
Taxation réfléchie des produits et des salaires ; Taxer les salaires !! Charger les produits?
Les salaires d'Anjou sont à pleurer et les produits sont tombés des chariots. vous allez faire comment?


Constitution d'un groupe de bâilleurs de fonds ducaux ; Très bonne idée...les Nobles précités ou bien les paysans taxés?

Instauration du royaume d'Anjou après convocation d'États Généraux. Superbe, il manque, instauration des jours de pluie et le massage des pieds obligatoire après les vêpres....encore que
Vous ne parlez pas trop de religion
Mais comme votre programme est un ramassis de voeux pieux, je suppose que ça fait l'affaire[



Sarmite reposa le programme en souriant toujours.

Il est creux votre programme, c'est que du vent. Des promesses et encore des promesses.
la seule idée c'est l'indépendance n'est ce pas? Et même pour ça, vous n'êtes pas d'accord.

Pourquoi faites vous encore semblant ? Dites que vous voulez le pouvoir et puis c'est tout !


ou alors, rajoutez y que les menteurs se verront couper la langue, ça ce serait novateur.
Ajoutez y que les profiteurs , brigands et spéculateurs seront eventrés et je vote pour vous.

_________________
Regort
Avant même qu'il ne puisse entendre une réponse, une autre voix familière se faisait entendre et annotait l'affiche du programme. Sarmites ! Lui aussi avait finit par venir s'exprimer. Tant mieux, le débat est là pour ça. Et voilà une occasion rêvée d'expliciter ce qui se cache derrière les points du programme.

Tiens donc, Sarmite. Bienvenue. Je me demandais si vous passeriez. Vous me permettez de voir ce que vous ajoutez au programme ?

Il lut le programme annoté.

Et bien, c'est un euphémisme de dire que vous n'êtes pas tout à fait convaincu. Permettez-moi de vous éclairer sur les thèmes que je maîtrise.

La transparence tout d'abord. Oui, ça ne veut rien dire juste mentionné ainsi. Je suis donc heureux que vous me donnier l'occasion de détailler ce point qui me tient particulièrement à cœur, comme à beaucoup. Un duché a besoin d'une vie visible et ouverte à tous. Rien n'est plus déprimant qu'une gargote, une halle déserte. Et des décisions qui se prennent sans qu'aucun puisse émettre son avis. De ce fait ce point n'est pas une broutille mais tout aussi central que l'économie et la situation diplomatique et militaire.

Cette transparence commence par une visibilité et une accessibilité du conseil ducal sur la gargote. Il faudra dès la reconnaissance du duc effectuée ouvrir une permanence du conseil en gargote. En effet à l'heure d'aujourd'hui il n'existe ni un tel lieu ni un bureau de porte parole. En clair, si un habitant veut poser une question, réagir à un texte voté, exprimer une idée, il peut toujours parler au mur du panneau d'affichage. Il est inconcevable que le duché ne soit pas doté d'un lieu privilégié d'échange formel et informel avec sa population.
Ce sera également le lieu de publication de bilans bi-mensuels sur l'activité des conseillers. Des bilans ouverts aux questions, cela va de soi. Ces bilans seront également l'occasion d'une transparence totale sur la situation économique. Si nous sommes amenés à lever des taxes sur les transactions, un impôt, faire appel à l'emprunt, il est bien évident que le duché doive rendre des comptes précis sur l'évolution économique.

Cette transparence va au delà, elle proposera une partie des débats du conseil ouvert à tous. Si les modalités exactes ne sont pas fixées dès lors, un bilan hebdomadaire ouvert me semble une bonne base de réflexion. En outre une grande partie des débats du conseil seront également ouverts au public. Il est important que les habitants puissent se rendre compte du travail fourni et apprendre sur le fonctionnement de leurs institutions, de manière à les amener à participer. On ne peut demander à des personnes de s'impliquer lorsqu'on en a besoin et les tenir éloigné de la vie ducale le reste du temps.

Oui nous précisons que tout ne pourra être rendu public. Il est évident que les questions stratégiques de défense pour des raisons évidentes ne pourront être ouvertes au public. Il est éventuellement envisageable de publier les procès verbaux de ces discutions à postériori, après un délai. Mais voilà une chose ou je ne peux pas trop m'avancer car rien n'est décidé, c'est une piste de réflexion.

Il faut comprendre que l'objectif est d'en finir avec cette culture du huis clos qui est nuisible et contribue à vider les places. D'autant que pour la plupart des sujets, invoquer une raison de sureté est fallacieux, on vit dans une situation où nos ennemis connaissent bien mieux la situation du duché que ses habitants.


Regort si dit qu'il y avait là tout de même un peu plus que du vent.

Concernant l'impôt et les taxes qui viennent au vu de l'annonce prochaine de la réforme de passer de long terme à court terme :

Oui nous parlons de concertation quand à ces questions. Car le choix des taxations pèsera bien évidement sur la façon dont seront imposés les champs et échoppes. Ce sont des questions qui impliquent une participation des maires, d'éventuels acteurs des filières artisanales pour organiser ces collectes. Mais ne nous voilons pas la face : 2 mois pour assainir les comptes impliquera d'utiliser ces leviers. Et ne dramatisez pas : la grande majorité des duchés ont recours à l'impôt et ce dernier laisse toujours les cultures et élevages bénéficiaires. Travailler quotidiennement à la mine et manger un pain à 6 écus, c'est 63 écus de gains par semaine, personne ne finira ruiné.

Comptez sur nous cependant pour que par une gestion rigoureuse des comptes, ces outils ne deviennent pas une solution de facilité.
L'utilisation habile du parc minier et de son optimisation doit rester au coeur des préoccupation du pôle économique. D'autant que le nouvel RMI à 12 écus pourra devenir très couteux en cas de fermetures de mines. Le commerce doit toujours être l'outil dynamisant l'économie dans son ensemble. L'élevage sera toujours une source de revenu d'importance à promouvoir.

Je serais prêt à vous exposer en détail les tenant et aboutissants prévisibles découlant de la gestion des taxes si vous le désirer, mais je ne voudrais pas vous assommer. J'ai évoqué précédemment leur impact sur la spéculation. La règle de non taxation des produits intermédiaires me semble également tomber sous le sens mais enfin. Il est assez difficile de prévoir le volume pouvant représenter cette manne, mais je peux dès lors vous contredire sur le fait qu'elles seront négligeable du fait de la pénurie chronique actuelle.


Petite pause le temps de récupérer le fil de son développement. transparence, économie. Ah oui, les bailleurs et la noblesse.


Malgré toutes ces mesures j'en suis persuadé : oui il est une priorité d'établir une liste de personnes et organismes qui pourront prêter à l'Anjou le temps que le duché résorbe toute sa dette. Car nous aurons 10 semaines pour rembourser les 70 000 écus de trésorerie négative. du duché ! La question n'est pas l'équilibre, mais d'avoir une trésorerie positive dans 10 semaines. Pour que le duché puisse tourner avec cette interdiction de dettes non financées il lui faudra facilement 20 000 écus de trésorerie. 90 000 écus en 10 semaines, 9 000 par semaines.

Voyez-vous, je préfère être réaliste : en temps de guerre il sera très compliqué d'atteindre cette somme à temps. Et si l'on veut éviter la banqueroute à ce moment, il faut anticiper.
Les marchés financiers sont à éviter car rien ne garantit que nos bons trouveront acquéreur à temps, les intérêts saigneront rapidement les finances que nous nous serons efforcés à remonter.
Il faut donc emprunter aux angevins ayant un patrimoine dormant et/ou à un allier. Vous semblez railler cette idée en évoquant les taxes. Mais cet argent ne sera pas perdu. Et si le duché ne peut plus payer les mineurs, la maréchaussée, mais que certains ont des milliers d'écus sous le matelas, je ne suis pas sûr qu'ils soient gagnants. Soyons clair : l'emprunt en aucun cas ne financera un déficit. Le duché devra et sera bénéficiaire. Mais cet emprunt servira à passer les cap des prochains mois si la situation ne permet pas d'être dans le positif à temps.
Je préfère savoir disponible des fonds en cas de besoin plutôt que d'espérer que la réforme passera toute seule.


Pour finir sur la responsabilité de la noblesse, il faut le prendre dans la globalité. Tout volontaire angevin sera appeler à accroître sa responsabilité. Qu'en lui présentant la situation, les défis nous attendant, en le conviant à participer et poser des question, ce dernier puisse faire ses choix pour cette terre. Les nobles sont des personnes qui ont été reconnues pour les services rendus au duché. Mais il n'est pas question qu'une fois acquis, il ne soit plus d'actualité de s'investir.

Votre vision de la noblesse me surprend. Votre femme n'est-elle pas noble ? Ne prend-elle pas pourtant déjà bien de son temps au service du duché ? Beaucoup de nobles travaillent activement pour l'Anjou. Lorsque nous parlons d'une responsabilisation accrue, c'est inclus dans le changement d'Etat de l'Anjou. Les instances parisiennes ont failli à leur rôle envers les vassaux de la couronne. Mais nous aurons besoin de nos nobles pour encadrer et stabiliser la situation du duché. Nous aurons besoin que plus encore ils transmettent leur compétence à la nouvelle génération que nous voulons éveiller. Nous aurons besoin d'eux pour animer les débats et faire preuve de pédagogie.

Oui, il sera bienvenue si certains fortunés prêtent leur fortune à l'Anjou le temps d'assainir les comptes. Et oui je crois qu'ils répondront à l'appel. Je le crois car voyez les ports d'Angers et Saumur. Ils ont été en bonne partie financés par des nobles. Et pourtant pour le coup c'était un investissement, non un prêt.


C'est qu'il a la langue bien pendue à vouloir être précis et concret, le vieux. Des années de retraite silencieuses qui ne demandent qu'à rattraper le temps perdu. Ne pas présenter de programme aurait bien économisé de la salive. Conclure.

Je vous répondrais bien sur les autres points critiqués mais je vois déjà qu'un fois de plus je ne sais m'arrêter. Et bien d'autres sont plus compétents sur ces questions. Voyez-vous au moins que non, derrière ces points il n'y a pas que du vent ? Que oui nous avons un vrai programme ? Que vous l'approuviez ou non d'ailleurs.

Quand au pouvoir si vous parlez de siéger majoritairement au conseil, oui nous le voulons. Sinon nous ne serions pas là. Mais me voyez-vous comme une avide personne arriviste cherchant à dominer ?
Mmelamarquise
Aureline était venue, Marquise en était ravie. Et elle avait même emmené des gâteaux ! La baronne ne les avait jamais goûtés, c'était l'occasion. Elle allait d'ailleurs le faire quand Morganes l'interpella. Marquise remit donc à plus tard sa dégustation, répondant à la Flêchoise, puis écoutant attentivement les propos d'Aureline, ne pouvant qu’acquiescer à ses remarques très justes. La baronne réfléchissait à une réponse quand Regort prit la parole... Pour dire tout le plaisir qu'il avait à voir Aureline ! D'ailleurs, il semblait troublé. Comme c'était mignon ! Puis le sage homme reprit le fil de la discussion économique.

Pendant qu'il parlait, Morganes répondit à Marquise. La baronne ne put qu'être compatissante face à sa détresse.


Je comprends Morganes, et je vous l'ai dit déjà plusieurs fois : si je peux vous aider, dites-le moi. J'aurais pu vous faire un prix sur le lait par exemple.
Je pense que pour la majorité des Flêchois, 9 écus pour une bouteille de lait est un prix raisonnable. D'ailleurs, si le maire pense le contraire, qu'il n'hésite pas à me le dire - ou le dire aux éleveurs bovins en général. Je suis ouverte à la discussion.
Mais votre situation est particulière et mérite d'être traitée particulièrement. Vraiment, vous ne devez pas hésiter à demander de l'aide quand vous en avez besoin. Ni vous, ni personne d'ailleurs.


Marquise soupira.

La fierté Angevine... Je me souviens, vous m'avez dit ne pas oser demander de l'aide au maire, je pensais vous avoir convaincue du contraire...

Il faut vraiment que les Angevins aient plus la parole, sachent à qui s'adresser, que le Conseil Ducal soit plus proche de ses administrés... Plus de transparence, c'est ça aussi.


Une démarche en crabe avait permis à Marquise de se rapprocher des gâteaux d'Aureline. L'espace d'un instant, elle pensa que personne ne la regardait. Elle en profita pour prendre un morceau, mais se souvint soudain qu'une paire d'yeux risquait pourtant d'être portée sur elle. Petit regard vers Hugue : ah non, il parlait avec... Quelqu'un. Cette même personne qui avait évoqué le louage de Craon. Quelle coïncidence quand même : la veille au soir, Salebete en avait aussi parlé à Marquise en taverne. La baronne haussa les épaules, chassant cette idée de sa tête et sourit à Hugue quand il la regarda.

Puis elle porta le morceau de gâteau à sa bouche... Et faillit s'étouffer !


Ahum ! Désolée...

Bon, pour la discrétion, s'était loupé. Mais était-ce le gâteau, ou la voix qu'elle venait d'entendre qui avait eu cet effet là ? Si elle ne connaissait pas vraiment Sarmite - ou s'il ne la connaissait pas - sa voix ne lui était pas inconnue et la ramena quelques années auparavant. Marquise eut une pensée pour un baron qui se serait sûrement fait une joie de répondre au Poitevin, mais chassa vite ce fantôme de sa tête, ce n'était pas le moment. Comme chaque fois, il fallut une petite seconde à la baronne pour faire le chemin "Ponan - Poitou - Alliés" : c'est-à-dire que certaines habitudes étaient bien ancrée. Mais heureusement Sarmite était surtout l'époux de McK, et ça, c’était une vraie qualité.

Elle l'écouta donc, tout en prenant une deuxième bouchée de gâteau. Grimace, puis sourire innocent à Aureline. Finalement, c'était peut-être dû au gâteau... Reposant sa part entamée sur la table, Marquise fit mine de prendre un air absorbé par la conversation, genre "je n'ai pas le temps de manger, j'écoute". Et cela valait peut-être mieux parce que...


Sarmite a écrit:
Ajoutez y que les profiteurs , brigands et spéculateurs seront eventrés et je vote pour vous.


Vous votez en Anjou ????

Regard circulaire, la remarque n'était peut-être pas bienvenue, avait-elle était entendue ? Marquise baissa les yeux, cherchant une occupation pour se soustraire à la situation, et vit le gâteau. Ou pas, finalement.

Regort prit la parole et répondit à Sarmite, toujours avec talent. Soulagement.

_________________
Marquise, Baronne de Durtal
Morganes


On lui répond....

Gardes ta compassion j'en ai pas besoin et j'ai pas l'intention de mendier ton bon vouloir

La vie m'a appris à savoir partager à savoir donner même si j'ai pas grand chose et je demande rien en échange

Elle m'a appris aussi à ne pas voler les autres

L'aide ne s'achéte pas elle se donne , la main se tend

_________________
" J'habite ma propre demeure,
Jamais je n'ai imité personne,
Et je me ris de tous les maîtres
Qui ne se moquent pas d'eux-mêmes. "

Morganes
Tytus
Sarmite hochait la tête en écoutant le Saint homme.
Celui là avait de la valeur sans doute...il coannaissait ceux qui parlaient bien et ceux qui pensaient ce qu'ils disaient au peuple. Regort semblait faire partie de la 2eme catégorie....espèce rare en Anjou.
Mais que faisait il avec ces guignols là?


Le temps de boire un verre et de penser à tout ça qu'il fut interpellé par Marquise.


Vous votez en Anjou ????

Le Manchot fit une petit courbette et répondit

Ah mais voilà une bonne question !
C'est quoi un vote au juste ?
Si c'est exprimer son opinion alors comme vous le constatez, je vote.
Si c'est voir son vote comptabilisé, alors non, mon opinion comptera pour que dalle...contrairement à tous les gens en retraite en Anjou et qui ne se réveillent que pour voter et battre en brèche toute velléités de réformes. Allez voir tous les costumes pendus dans les villes Angevines si vous en doutez.




Se retournant vers Regort, le Seigneur Poitevin apostropha l'homme :

Oui ma femme est baronne et si tu cherches bien, elle est une des rares anoblies qui le doive effectivement à ces mérites et ses efforts pour ces terres maudites.
Compares ça avec le nombres de Nobles qui n'ont rien fait sauf ponctionner et se prélasser, diligenter des rapines et fomenter des trafics, produire des enfants, des alliances et des guerres.

Les réformes à faire sont semblables à celles que tu défends, Saint homme, mais ce ne sera pas ceux qui partagent ta liste qui les feront.
Tu sais au fond de toi qu'ils ne valent pas mieux que Nebisa mais pourtant tu les cotoies et tu les aides.
Que Dieu te juge puisqu'il n'existe point de justice en ce Duché.


Sarmite fit un petit salut de la t^te, tapota ses vêtements et reprit une verre de vin.
_________________
Edern
Son vote ne comptera pas plus qu'en Poitou où l'ampleur de la déculottée électorale qu'il a reçue l'a dissuadé de débattre autrement que par fiel interposé.

Les yeux bruns quittent Regort pour constater avec pitié le spectacle raté d'une femme tenant moins de la gueuse que de l'ennuyeuse. Expédions l'affaire avant que l'assemblée ne s'exaspère...

Vous ne mendiez pas notre bon vouloir et nous ne mendions pas votre vote. Si vous attendez de nous que nous vous flattions servilement pour obtenir votre suffrage, nous le ferons pas.
Maintenant, si vous me le permettez, récapitulons vos récriminations dans l'ordre dans lequel vous les avez si bien formulées...

1) Vous avez dit ne pas avoir assez d'écus pour acheter du pain... je vous ai indiqué comment y remédier et vous m'avez ignoré.
2) Vous avez dit peiner pour boire ... vous avez refusé le vin de l'amitié et insulté au passage une personne cherchant une solution à vos problèmes.
3) Vous avez dit payer trop cher pour une bouteille de lait, ce qui est contradictoire avec le 1) puisque si vous avez les moyens de boire du lait, vous pouvez parfaitement manger du pain... vous ne tenez aucunement compte des arguments développés par les membres de la C.I.A. et la charmante Aureline qui nous fait l'honneur de sa visite aujourd'hui.

Je vous avouerai que malgré toute ma bonne volonté, je ne puis faire plus long discours face à tant de mépris et de mauvaise foi...
Veuillez donc accepter mes excuses les plus sincères pour cet aveu d'impuissance volontaire.


Au programme, un nouveau point.
Torture d'importuns.
Morganes


Mais ma pauvre petite voie pourrait t'aider.... et là tu sais j'ai pas envie de me fatiguer je suis encore très faible

Mais tu sais je suis pas instruite mais j'ai bien compris les magouilles qu'il y a pour les élections

Ensuite tu vois quand t'es laissé pour morte sur le bord de la route fauchée par une armée tu perds des forces mais ça tu dois pas l'savoir toi qui me prends de haut

Tu vaux pas mieux que les autres

Tu es d'accord pour que les gueux comme moi aillent se faire tuer , se faire blesser gravement .

Mais pour que la remise sur pied soit plus rapide et surtout pour qu'ils puissent se déplacer pour aller voter pour des gusses comme toi il faut qu'ils trouvent du lait des fruits de la viande ou encore du poisson

ça t'a pas l'air de savoir ça le donneur de conseil ou mieux tu t'en fiches

Et tu veux qu'on continue à se battre pour l'Anjou :pour ça il faut être en pleine forme ....

Tu sais aussi que pour travailler il faut être soit fort , soit intelligent ou encore être plein de charisme et pour ça il faut pouvoir avoir acheter sur le marché sans se faire avoir comme ça a été le cas pour moi

Mais tu t'en fiches bien entendu mais tu sais ça m'étonne pas et je redis que je n'irai pas voter pour des personnes qui n'ont aucun programme en plus

Et pour le lait que j'ai acheté oui j'avais des écus durement gagnés mais pas par le labeur à la mine puisque celle de la Fléche est restée longtemps fermée

Je te salue pas

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" J'habite ma propre demeure,
Jamais je n'ai imité personne,
Et je me ris de tous les maîtres
Qui ne se moquent pas d'eux-mêmes. "

Morganes
Oracle
*Regarde l’homme qui semble mener sa liste ducal parlé à un membre du peuple qu’il se devait de protéger. Pourtant, et plutôt que d’essayer de comprendre le petit peuple, il semblait plutôt lui en vouloir.*

Messire comprenez que le peuple ne veux pas mendiez son pain. Ni même d’autre denrée qui parfois peuvent agrémenter quelques peut les estomacs. Même si ceux-ci ne sont pas aussi délicats que le votre.

*Souris en repensant aux mots dit par l’homme.*

Il est d’ailleurs heureux que vous ne veniez mendier en place public, vous ne seriez pas mieux traiter que ceux la même que vous malmener ainsi.

Mais récapitulons ce que la jeune fille est venu vous dire voila plusieurs jours. Dans un premier temps venu vous dire qu’elle n’avait pas d’argent pour acheter du pain. Voila que quelques jour plus tard, elle s’en revient vous dire qu’elle à acheter du lait. Non content pour elle, vous avez l’air de dire qu’elle devrait ce contenté de pain.
Il est bien heureux que la damoiselle ais réussi à gagner de l’argent en ces quelques jours lui ayant permis de l’acheter ainsi que le pain qui lui permet de remplir son ventre depuis qu’elle dit s’être fait faucher.

A vrai dire, vous ne tenez point compte de ce qui peut ce passer dans le temps ou vous avez daigniez lui répondre.
Voila que vous trouvez mauvaise foi afin d’accuser la damoiselle de ce que vous vous escrimer à démontrer, sans malheureusement convaincre qui que ce soit autre que vous-même.

Et même si la demoiselle vous à ignorer, qu’il est mauvais de vouloir ainsi la châtier. Alors que vous-même pouvez constater que fort de vos conseils, elle œuvre à aller de mieux en mieux remplissant sa bourse tout autant que son estomac. Et cela du mieux qu’elle le peut, en ce moment ou la guerre anéanti les gueux.

Messire, il est bien dommage qu’une personne aspirant à vouloir dirigé le peuple d’Anjou soit aussi prompt à aller dans une tel direction.

Messire, je ne vous souhaite pas un jour d’être dans sa situation. Vous risqueriez de mourir de faim et cela sans compassion.


*Regarde l’homme le sourire aux lèvres ce disant qu’il ne voterait plus pour lui. D’ailleurs pas plus pour les autres, qui semblait à eux trois n’en faire qu’une seul et bien unis.*
Edern
Le temps a donc filé plus vite que la réalité. Là où certains ne comptent que secondes et minutes, d'autres voient jours, semaines et mois.

Vous parlez du peuple comme si je n'en étais pas issu. Or, rien n'est moins vrai : nulle particule ne précède mon nom et l'habit que je porte est le même que celui qui m'accompagnait l'an dernier. Ne m'intentez donc pas de procès en suffisance : je parle de nourriture avec d'autant plus d'aisance que j'ai moi-même déjà souffert de son absence. Quant au fauchage dont elle se plaint, j'en ai subi un il y a moins de deux mois...

Le regard est détourné un instant en direction de la pâtissière infernale.

Aureline, vous resterait-il deux blocs de p... deux parts de tarte ?

Ils auront au moins en commun de mourir par brisure de dents et abdication d'estomac.

L'indigence n'autorise pas le manque de respect, et je ne reproche à Morganes que le deuxième élément tout en soulignant ses propres contradictions : elle a parfaitement le droit de manger et de boire ce qu'elle veut, d'interroger sur le pourquoi d'une pénurie, mais de là à accuser tout le monde de la faire mourir de faim, il y a tout de même un léger gouffre que le bon sens interdit de franchir. Je ne la châtie nullement, et je vous trouve bien clément à l'égard des insultes qu'elle lance indistinctement à la face de tous ses interlocuteurs. Au passage, elle reconnaît elle-même qu'elle n'a pas lu notre programme et n'écoute pas nos réponses : comment discuter avec quelqu'un qui ne s'intéresse même pas à vos arguments ? Si vous voulez débattre du sujet que Morganes juge primordial, faisons-le : vous aussi pensez que neuf écus pour une bouteille de lait est un prix absolument scandaleux ?
Tytus
Après une courte hésitation, le Seigneur de St Gelais répondit au suppôt de Finam .

J'ai certes perdu des élections en Poitou mais il faut dire que je défendais une option Royaliste. De celles qui pouvait sauver le Comté des errances du Ponant ET des pillages des armées de L'OST du Louvre.

J'ai été battu par les bellicistes ligués contre moi...L'avenir dira s'ils étaient des héros ou des fous. J'ai mon idée là dessus.

Les généraux sont toujours persuadés de l'emporter, les soldats ne rêvent que de gloire militaire et de pillages.
C'est quand ils ont le nez dans la boue qu'ils pleurent leurs triste condition et regrettent leurs foyers.
C'est trop tard alors mais pourtant, les régnants défaits viendront hurler à l'ignominie des armées victorieuses.
Tout comme tes colistiers découvriront trop tard à quel bois tu t'es longtemps chauffé, Edern.
je préfère perdre cent fois en étant propre dans mes chausses que sournoisement comme ça se fait encore et toujours en Anjou.

et à ce propos je pense m'être trompé, ce ne sont pas 2 listes qui sont conniventes, mais les 3 têtes de liste...et la plupart des éligibles mais comme de bien entendu, il en faut bien un ou deux de compétent pour tenir les postes pénibles et laborieux au Conseil.

Allez je vous laisse...mais j'espère bien revenir vous remettre le nez dedans.
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Clelia
Elle s'était absentée quelques instants, pendant ce temps, les débats avaient continué. Revenant, elle avisa Sarmite, qui s'en allait. Elle l'arrêta en se plantant devant lui. Il lui avait posé une question, elle n'avait pas su lui répondre. Mais maintenant, elle avait trouvé la réponse. Sur une missive bien pliée, elle avait recopié les éléments qu'elle avait trouvé au duché, clairement rédigés par Tiss. Elle la lui tendit.

Citation:
le 26 octobre 1459
- Tours : Victoire totale pour le Ponant au pied des murailles tourangelles ; les armées nébisiennes venues de Chinon s'empalent sur les forces ponantaises. C'est la déroute absolue, les 4 armées sont défaites. (env. 42 morts pour les nébisiens et 12 pour les ponantais).
- Poitiers : assaut sanglant des nébisiens sur les murs pictaves. A l'aube, on comptait une vingtaine de morts de chaque côté dont le Chancelier sortant Datan et l'ancien comte Jake.
- Rouen : nouvelle bataille.
(AAP) 26-10 : Evolution de la guerre entre le Ponant et le Royaume :

le 27 octobre 1459
- les nébisien poursuivent le siège de Poiters. Quelques escarmouches durant la nuit.
- les forces ponantaises se redéploient autour de Tours
- Champagne : des renforts bourguignon s'attaquent aux armées artésiennes sans leur faire grand mal.
- Normandie : réorganisation des forces du Ponant & allés sur ce front

le 28 octobre 1459
- Victoire en Champagne des deux armées artésiennes "Artois Independanzza" menée par Crysline et "Les Dragonniers" de Nico905 face à la très bourguignonne "Legio Burgundiae" dirigée par Didier de Sars lequel a été contraint à la reddition tandis que l'armée "In Appérault Spero" dirigée par Siva est arrivée sous les murs d'Azincourt.
- Poitiers : résistance pictave face à un nouvel assaut des armées nébisiennes : quelques escarmouches et quelques morts chez les assaillants. (7 à 2 pertes).
- L'armée 'La limougeaude", dirigée par Kartouche a annexé la mine près de la Trémouille.
- la Guyenne royaliste poursuit sa conquête alliée à ses ennemis d'hier et entame le siège de Toulouse.


Sarmite, voici les réponses aux questions que m'aviez posées hier. Enfin, une réponse sur d'autres sujets également puisque vous ne m'aviez parlé que de Tours.

Vous aviez posé quelques questions également.. je me permets d'apporter un complément de réponse avant que vous partiez...


Sarmite a écrit:
Réorganisation totale de la défense du duché ; Comment ?

Refonte de l'armée ; Ah bon, c'est pas la même chose que l'organisation de la défense ça ? et avec quel argent d'ailleurs?


L'armée et la défense sont deux choses différentes. Les maréchaux, ce n'est pas l'armée, les miliciens non plus. Le fait est qu'aujourd'hui, tout le monde a l'impression que c'est la même chose. On s'est donc parfois retrouvés à devoir chercher des maréchaux.
Quand j'ai été procureur, il m'a fallu chercher à droite à gauche les rapports des milices, les rapports des maréchaux. Aujourd'hui, la pagaille est moindre mais une réorganisation et une clarification des choses ne serait pas de trop.

Nous n'avons pas besoin d'argent, spécialement pour ce genre de choses. Il s'agit plus d'une organisation interne. Au sein même du duché.


Sarmite a écrit:

Grandes mesures de transparence ; Ah ben si elles sont grandes, ça aura de la gueule, c'est sur ! mais ça veut dire quoi la transparence "sauf pour les choses sécuritaires"


Regort avait déjà "répondu".

Citation:
En clair, si un habitant veut poser une question, réagir à un texte voté, exprimer une idée, il peut toujours parler au mur du panneau d'affichage.


Sur ce point, je ne suis pas d'accord avec Regort. Il me semble que pendant ce mandat, j'ai, personnellement, été très disponible, on a pu me voir en taverne un peu partout en Anjou pour me faire des observations et on ne s'en est pas privé... je pense aussi que les Angevins savent très bien prendre la parole seuls sur des sujets qui leur tiennent à coeur. La preuve sur l'université... Ne prenez pas les gens pour plus stupides qu'ils ne le sont Regort.

Et Sarmite, pour tout ce qui est échanges commerciaux par exemple, ou déplacement de l'armée, cela ne fera pas partie des débats ouverts à tous, pour la sécurité de chacun.

Pour le reste, vous avez d'autres questions? Parce qu'il me semble qu'on a répondu déjà...

Mes amitiés à votre femme.. Au plaisir Sarmite


Edit.. réponse aux questions de Sarmite sur le programme

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Vous êtes accusée d'avoir envoyé des chats à la mine dans votre folie de vouloir réduire la dette à tout prix. C'est l'heure d'aller manger et je n'ai pas le temps de lire votre dossier. Je vous condamne donc à mort.
Oracle
*Les uns et les autres revenait chaque jours durant depuis le début des débats, revenant jour après jours que les jours défilait. Et reviendrais encore jusque la fin des élections soit proclamé. Mais la ou certain voyaient des jours, certain comptait le temps en seconde. La réalité de certain n’allait pas à la vitesse de la réalité qui les entourait véritablement :*

Même le Roy reste issue du peuple messire, même s’il est vrai que vous vous porter au dessus de lui et de ses institutions, il n’en va pas moins que vos paroles blesse ceux la que vous devriez prendre sous votre aile.

*Regarde l’homme demander deux part de tarte et se dit qu’il doit avoir bien faim.*

Mais comme dit, nous ne mendions point notre pain. Tout comme vous ne mendiez pas nos votes. Bien que de nos vote vous avez besoin, alors que de votre pain nous n’avons cure, pouvant aller voir le boulanger suivant.

*Mais il avait suivi la continuité du discours que l’homme lui proposait :*

Je vous rejoins pourtant en ce sujet, l’indigence n’autorise pas l’irrespect. Il est d’ailleurs peut avenant, que vous en fassiez tout autant preuve que la dame en question. Quoi que vous vous plainiez qu’elle ne vous écoute pas. Pourtant, je dirais que vous ne l’écoutez pas plus. Qui de vous deux est à blâmer de celui qui ne sais ou de celui qui connais et ce veux diriger ?
A-t-elle dit que quiconque essayais de la faire mourir de faim !
Je ne les jamais entendu dire ce genre de chose, c’est étrange.
La jeune fille est venu vous avertir que des prix qu’on lui avait conseillé en mairie n’était pas tenu pour réalité. De façon à ce que justice soit faite, ou bien le cas échéants que les personnes qui donnait ce genre de renseignement réévalue leur conseil.
C’est la, une façon étrange, de pensé que l’on vous dise que vous laisser certain mourir de faim, alors qu’ils ne font que leur devoir envers la loi.


*A présent, il s’en prenait à leur illettrisme :*

Comment voulez vous que l’on lise votre programme, cela reste impossible, je ne sais pas lire. Et je gage que la jeune fille en question ne le sache pas plus que moi. Vous nous dites donc à présent et nous reprocher par la même occasion notre manque de savoir.
Je vous remercie messire, mais apprenez moi donc à lire, pour que d’aventure je puisse lire votre programme.


*Il n’était qu’un geu, et n’avait strictement rien à faire de leur problème de prix qui ne le touchait pas plus que ça :*

Quant au prix du lait, je n’en débattrais pas, je n’en ais cure. Je préfère allez pêcher un poisson afin de le faire griller sur un bon feu de bois trouver en forêt. Les seules denrées que j’achète au village restant le pain que je trouve en taverne.

*Qu’il était simple de s’en prendre au plus faible, quand on faisait partis des plus aisé. Il préférait bien plus s’en prendre, le plus élégamment possible, au fort alors qu’il faisait parti des plus faible…*
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