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La taverne Crevarde

Elmazilla
[Et ainsi donc le Loup se prit d'affection pour l'Agneau.... Ou plutôt de désir pour le Petit Chaperon Rouge]

Elmazilla le regarde... Elle voit dans les pupilles de l'homme les petits rouages de sa réflexion... Pesant le pour et le contre de ce qu'elle offre et de ce qu'elle pourra rapporter... Et accessoirement poser comme problème... Mais on ne survit pas si longtemps seule dans la Cours des Miracles sans savoir quels mots utilisés pour s'en sortir...

Elle sait que sa déclaration sur sa virginité, une des rares choses entièrement vrai qu'elle est dite dans son petit discours, pèse sur la balance... Surtout quand elle voit le regard de ce maître descendre sur sa gorge blanche, la naissance de sa poitrine qu'on aperçoit dans l’entrebâillement de la chemise, et plus bas, sur ses longues et fines jambes, si déliées de par la course qu'elle pratique comme un art pour échapper à ses poursuivants.


Citation:
Que dirais-tu d’une famille sur laquelle tu pourrais compter et qui t’aiderait à te développer comme il se doit ? Je t’avertis maintenant, nous sommes des tueurs en tout genre…


La voix est plus chaleureuse qu'elle ne l'était auparavant. Elmazilla sait qu'elle a marqué un point décisif. Et qu'en ce jour, elle a atteint un tournant de sa vie. Entendant le bruit d'un corps que l'on fais tomber à terre, ce bruit si semblable à celui de sa mère quand son homme la besognait, elle sait aussi qu'elle n'a le droit qu'à une seule réponse maintenant qu'il sait qu'elle est plus femme qu'enfant...

Elle l'écoute poliment présenter son clan... Cette famille qu'elle va intégrer parce que là non plus, elle n'a pas le choix... Elle n'a plus le choix depuis qu'elle a décidé de passer par ce quartier pour échapper aux poursuites. Mais l'idée d'apprendre à se battre est grisante... Vraiment tentante... Plus personne ne pouvant la toucher ou lui faire du mal sans qu'elle ne le veuille... Plus personne à part lui, face à elle... Car il ne fait aucun doute qu'il garderait tout les pouvoirs sur elle...

Avant d'entendre sa réponse, qu'il sait positive en la lisant dans ses yeux verts, il s’enfonce dans une chambre... C'est la même que celle où on l'a baigné. Pendant qu'il cherche dans une armoire de quoi cacher ce corps visiblement trop tentant, elle cherche du regard ses guenilles qu'elle portait. Abandonnée dans un coin, le tas est intact. Elle y récupère subrepticement la bourse chapardée... Sait-on jamais, cela pouvait toujours servir...

Quand il revient avec le pantalon trop grand pour elle, elle retient un sourire. Là-dedans, elle allait de nouveau avoir l'air d'un petit garçon. Ce qui n'était sans doute pas plus mal pour l'instant... même si sans sa couche de crasse, elle ferait moins illusion. Il s'agenouille devant elle comme pour l'habiller, avant de s'interrompre alors qu'elle lui tend une de ses jambes. Son sourire a quelque chose d'inquiétant.


Citation:
Tu es assez grande pour les enfiler seule je présume si tu es prête à te laisser dévierger …


Prenant le pantalon en toile grossière d'une de ses mains si petites, elle s'écarte un peu, alors qu'il s'installe pour jouir du spectacle. Et bien admire mon beau maître... Tu vas pouvoir voir, ce que nul autre n'a vu... Retournant vers le tas de guenille, elle y récupère la bande de tissus qui lui sert à masquer sa poitrine... Elle n'est certes pas très propre mais elle suffira pour l'instant... Bientôt, elle n'aura plus à porter de guenille, elle le sent...

Posant les braies sur une chaise, elle défait un à un les boutons de la chemise, dévoilant sa poitrine nue et relativement généreuse vu sa petite taille, son ventre plat, et plus bas, sa toison couleur de flamme qui cache son petit secret de pucelle... Elle joue avec le feu, elle le sait... Mais sous la protection du chef, elle serait intouchable aux yeux des sous-fifres... Et elle ne tenait as à finir comme la femme qui gémit au dessus d'elle...

Son jeune corps ne portant que peu de marque en dehors des vieilles trace de coups de fouet remontant à son enfance, et bien sûr le bleu qu'elle arborait sur sa joue, elle est un délice pour les yeux... Sa mère lui ayant au moins légué cela... Comme par défis, elle fait comme s'il n'était pas là, ce maître assassin. Elle passe les braies, qu'elle roule sur ses chevilles fines tellement elles sont longues. Il lui faudra une ceinture, sans quoi elle risque de se retrouver les fesses à l'air un peu trop souvent...

Puis, elle entreprend de bander sa poitrine, comprimant ses seins juste ce qu'il faut pour que le renflement sous la chemise ne trahisse pas sa condition féminine. Puis, la chemise est remise, voilant ainsi les trésors qu'elle dissimule si bien depuis tant d'années. Enfin, elle rassemble ses lourdes boucles de flamme et les attache sur le haut de sa tête avec un lien. Maintenant qu'ils sont propres, ce seraient plus difficile de les cacher... Attrapant un vieux chapeau qui traine, elle le visse sur sa tête, dissimulant avec habileté la moindre mèche qui pourrait la trahir.

Prête, elle se tourne vers l'assassin et lui adresse un sourire malicieux, ses yeux verts fixant ceux de celui auquel elle va se lier pour la vie. En dehors de son visage si fin, là voilà de nouveau qui a l'apparence d'un garçon d'une douzaine d'année tout au plus. Le déguisement n'est pas parfait mais il conviendra... Pour l'instant... De sa voix claire, si étrange dans la bouche d'un être qui ressemblait à un enfant mâle, elle déclare :


J'apprendrai ce qu'il faudra ! Vous ne serez pas déçue. Que ce soit me battre ou tuer.... Ou autre chose...

Les yeux verts s'abaissent un instant, faussement pudique alors qu'une vraie rougeur s'étale sur ses joues... Fille de putain encore vierge... Sachant ce qui se passe entre un homme et une femme mais ne l'ayant jamais expérimenté... Relevant son regard si envoutant, elle reprend.

Je voudrai juste savoir... ce que je vole... Je vous le donne... Tout ? Ou une partie ? Est-ce que j'aurai le droit d'en garder un peu... ? Parce qu'il faut bien que je mange, sinon je cours moins vite, et je me fais attraper...

Autrement dis, quelle quantité de ses larcins pourra-t-elle dissimuler et garder pour elle, sans trahir ce qu'elle a dis sur ses talents de voleuse et sans risquer d'encourir la colère de son nouveau chef.

Sinon, je peux commencer quand vous le souhaitez Maître...

Le dernier mot, prononcé d'une voix caressante... Il lui plait cet assassin, même s'il l’effraie un peu, ce qui dans le cas contraire, aurait été une preuve de folie... Oui, il lui plait et elle fera ce qu'il faut pour lui plaire... Et ne plus avoir à courir pour survire dans la Cours des Miracles... Car elle veut vivre ! Pleinement et libre...
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Rodrielle
[A une table, avec de plus en plus de monde...]


Boire était la dernière chose à faire à présent. Boire pour fêter, ou oublier le reste... Oublier la vie passée et ne pas penser à la vie future, surtout. Parce qu'elle en avait vu des clans, réels ou éphémères d'ailleurs, et celui-ci n'allait pas être comme les autres. Elle le sentait. Chacune des personnes présentes à cette table, ou à la cave, ou à l'étage ou dehors avait sa propre personnalité et sa propre détermination pour exterminer les ennemis... La folie régnait dans ce clan et la Tatouée ne savait pas si cela allait être vraiment maîtrisable. Chacun souhaiter garder sa liberté (sauf exceptions) malgré leur appartenance au groupe... Cela n'allait pas plaire à Valentine.

La Corleone fut alors sortie de ses pensées par l'arrivée de la brunette croisée lors du "grand nettoyage de printemps" à la Cour. L'italienne la salua alors d'un signe de tête et trinqua avec elle avant de boire. Elle gardait tout de même le silence, observant les gestes de Ziou, du fou ou de la brune, jusqu'à ce que le blondinet refit son apparence avec...

Tiens, tiens... Il mondo è piccolo*...

Un sourire mesquin s'afficha sur le visage de la Corleone qui se leva pour se diriger vers Erin. Diego lui avait parlé, mais elle l'écouta que d'une oreille, commençant à tourner autour de la blonde connue.

On ne l’abattra pas, Diego... Mais tu pourras surement lui faire comprendre qu'on ne menace pas un Basilisk.

Un clin d’œil au blond, puis, elle fit face à la Evil :

Alors, Erin, tu t'es perdue ?

Posant les mains sur ses hanches, elle attendit la réponse à sa question avant de retourner à la table pour prendre un verre. Elle connaissait la tendance "alcoolique" de son ancienne "partenaire" et s'en amusait à boire son propre verre. Ahhhh qu'il était bon de boire !

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Envie de jouer le fils jumeau de Rod' ? = MP !
Pere_jean
Ah bah voilà, la donzelle un peu trop irrespectueuse à mon gout est une amie de l'amie du chef. Ah bah si ça commence le "touches pas à elle c'est une coupine" ou "touches pas à lui c'est le cousin par alliance du beau-frère de père de la sœur de la cousine du portier du chef" on est pas sorti de la mouise... Pour être poli. En fait j'aurais du la buter dans la ruelle, une macchabée de plus pour devenir pièces de bois pour le bucher. Tout aurais été plus rapide. Je regarde la donzelle, je crois qu'elle s'appelle Rodrielle. En tout cas, Rodrielle, Rodriguez ou que sais-je, elle a l'air de noyer quelque chose dans la boisson. Je pense savoir quoi: ce fichu clan. Nan, parce qu'entre une grande gueule à qui il importe de la faire boucler sous peine de voir les types en face le faire à coups d’objets tranchants, coupant, contondant et autre adjectifs en -ant- sauf "marrant", une seconde alcoolo-dépressive, une rousse folle -la pauvre, déjà qu’avoir un des deux c'est dur, mais les deux, l'est pas gâtée...-, un "Maitre" qui manie visiblement mieux la langue que l'épée, un cinglé masqué que j'ai croisé dans les ruelles, une mercenaire, un italien devenu mari d'eau douce et un mercenaire espagnol qui commences à avoir des cheveux blancs, bah c'est pas qu'on est mal barré mais... Je vide mon verre d'un trait et me resserre d'autorité. 'Tention, j'vais finir comme l'Italienne. A propos d'Italienne...

Dit donc, il compte nous laisser mijoter encore longtemps à se tourner les pouces la Valentine ou on va se bouger bientôt? Si on reste encore longtemps au r'pos on a plus qu'à rendre bien gentiment le quartier à ses anciens propriétaires, avec un dédommagement en argent et des excuses.


C'est vrai que des armées au repos, en général, ça tourne mal.
Marvailh
Ah, un homme, enfin ! Entre Maskarade et un jeune fou, Marvailh en est venue à penser que Valentine ne recrute que des femmes, ou des efféminés ! Mais c'est sans compter ce bon vieil Aristote, qui lui fait cadeau d'un compagnon d'armes mâle. C'est pas trop tôt ! Elle commençait à en avoir assez de ne croiser que des hanches rondes et des poitrines avantageuses. Que ne donnerait-elle pas pour poser la main sur des pectoraux bien fermes !
Avec un soupir, elle jette un oeil d'experte au nouveau-venu. Pas du premier choix, selon ses critères, mais très suffisant tout de même.
Elle détourne vite le regard lorsqu'elle sent ses pensées rationnelles le devenir de moins en moins. Ce n'est franchement pas le moment de sauter sur le premier mâle du clan qui passe ! Pour qui la prendrait-on, ensuite ? Non, vraiment, mieux vaux se concentrer sur ses futures missions. Enfin, si le Chef daigne leur en donner, bien entendu.


- On ne l'abattra pas, Diego, dit la blonde qui semble avoir une certaine autorité sur les troupes, sûrement un bras droit du Chef, ou quelque chose comme ça.

Marvailh la remercie en pensée. Grâce à elle, elle a appris un nom de plus. L'homme s'appelle Diego. Pas un nom du coin. Qu'est-ce cet Ibérique fiche ici ? Sûrement la même chose qu'elle...

- Alors, Erin, tu t'es perdue ? reprend la blonde.

Et la prisonnière au regard furieux, c'est Erin. Pas un nom du coin non plus. Par contre, un nom d'un des coins qu'elle aimerait bien rayer de la carte du monde. L'Irlande... Déçue que la blonde veuille l'épargner, Marvailh grave son nom et son visage dans un coin de sa mémoire. En voilà un qu'elle n'oubliera pas. Après tout, elle ne vient peut-être pas de ce tas de fumier imbibé de bière à l'ouest de l'Ecosse ? Tout comme les siens, les parents d'Erin lui ont peut-être donné un nom d'un autre pays ? Marvailh essaye de s'en convaincre, afin de se calmer, d'abord, et aussi d'éviter un futur bain de sang.
Bon, mais ça ne fait toujours que deux noms sur toute la troupe. Pour commencer, quel est celui de la blonde ? Elle en a marre de l'appeler en pensées "la blonde". Surtout qu'elle n'est pas la seule à arborer cette couleur de cheveux. Et franchement, il serait tout à fait déplacé de demander, avec un petit air curieux et innocent de fillette "hé dis, comment tu t'appelles ?". Non, ça ne fait pas "mercenaire-sans-foi-ni-loi". Désormais, jusqu'à ce qu'elle sache son nom, elle sera "la blonde-chefette". Parce qu'il est évident qu'elle a un poste important au sein du clan.
Tout comme Diego, Marvailh s'impatiente. Où est le Chef ? Un chef qui ne boit pas avec ses hommes - et ses femmes - n'est pas un chef, pour ce que l'armée lui a enseigné. D'ailleurs, en parlant de ça...


- Hé, gille*, lance-t-elle au serveur, ramène donc les petites soeurs par ici !


Gille : garçon, serveur.
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--Fantoche


La Tatouée répond et balance les verres, allez, va jouer Ziou, je te prendrai plus tard si ma folie déborde autant que la tienne, c'est-à-dire brûle, détruit, annihile, immole, sacrifie, ulcère, ahahahaaaaaaah...

- Hahahahahahahahah, à la tienne, Gueuse Noire, pour toi je serai Fantoche !

Il tourne son regard et son sourire, si le Diable avait vécu sur le plancher al'vaches, c'était certainement en lui et pas en un autre... En tout cas, certainement pas en Valentine mon beau, comme il est faible et prétentieux, il n'ira pas bien loin, je suis sérieux. Tu verras, plus on avanceras, plus sa témérité baissera, mais toi à jamais tu resteras fort mon Fantoche, car c'est dans ton sang, dans tes tripes et dans ta tête, le pouvoir ne te conna... Ferme-là toi, restes dans ta tour et fiche paix à mon esprit pour el'moment. J'ai à ahahahaaaaaah... vaquer d'autres dingueries afin d'installer ma fausse et piètre image...

Voilà que l'autre gueuse de la ruelle, la ramasseuse de cadavres, violeuse de propriété posthume arrive mi-discrète mi-enjouée d'un ton certes hautain mais qui ne dégrade en rien son assurance. Elle demande aussi à trinquer. Je lève mon verre dans la foulée et commence à entonner sur un chant entraînant un lai de notre cru :


"S'il y a des tripes que j'aime bien,
C'est pas les tiennes ami, c'est pas les miennes,
S'il y a des tripes que je goûte bien,
C't assurément celle du voisin !

L'ayant surpris à r'tourner la mère,
Comme une vilaine péronnelle mes soeurs, mes frères,
La main r'tournée, rapine dans le sac,
Me mit à le bouffer et jeter l'reste au Lac,

Je sais, je sais, vous vous murmurez,
Il est taré cet illuminé,
Je sais, je sais, vous criez,
Au fou, au fou ! Un cannibale,
Au fou, au fou ! Un cannibale,
Pendez-le, il s'ra clamsé,

Moi je vous dis,
Gardez vos vies, soignez vos mites,
Au plus de temps tu m'évites,
Et plus lentement je te mangerai !

S'il y a des tripes que j'aime bien,
C'est pas les tiennes ami, c'est pas les miennes,
S'il y a des tripes que je goûte bien,
C't assurément celle du voisin !

S'il y a des tripes que j'aime bien,
C'est pas les tiennes ami, c'est pas les miennes,
S'il y a des tripes que je goûte bien,
C't assurément celle du voisin !"

Ca mes frères, c'était mon hymne, le Chant aux Tripes ! Allez-y chantez, buvez, notre Gloire n'attend que son apogée !


Et il se reversa une rasade dans la gorge, puis lâcha un râle grotesque de contentement. C'était peut-être un trou à rat mais au moins le tort-boyaux était à la hauteur de ce qu'on pouvait espérer. Sale, incolore et acide.
Evil_erin
J’étais enfin dans la taverne, qui finalement pour moi ressemblait à n'importe quel autre trou à rats, et le chien de garde faisait le malin, bien à l'abri dans sa niche, il pensait surement avoir trouve un os à ronger.

Immobile, je serrais des dents lorsqu'il me désarma mais ne bougeais toujours pas pour autant. C'est alors que je remarquais un visage connu. Le pourcentage de chance pour que je trouve un visage amical était faible et là, c'etait surement en dessous de la moyenne. Pourtant Rod avait été une des rares à qui j'avais attribue un minimum de confiance en mission.


'Lut Rod .... Je vois que nos chemins se croisent à nouveau finalement !

Sourire en coin, la tatouée aux deux visages à toujours su faire sa place, pas comme moi qui préfère trainée seule à crever la soif plutôt qu'à devoir quoi que ce soit à qui que ce soit. Je retiens le nom du clan : Basilik. Nom étrange, que je n'ai encore jamais entendu en dehors de la capitale française.

Jamais perdue ! Et puis votre fidèle gardien a eut l'amabilité de me guider ... D'ailleurs tu m'excuses ....

Les politesses sont fausses, viles, elles ne cherchent qu'à cacher une tension de plus en plus grande, de plus en plus insoutenable. L’éloignement de ma Chantebrume m'irrite au plus haut point et mes émeraudes commencent à lancer des éclairs. Mais la colère étant plutôt mauvaise conseillère, encore plus presque à jeun d'alcool, je serre des poings et me dirige lentement vers le molosse.
D'un mouvement rapide, alors que mon regard plonge dans le sien, mon bras droit viens s'abattre sur sa figure, mon coude vient heurter sa mâchoire et je sens ses dents s'entrechoquer sous la pression. Le coup est direct, intuitif, avec la force de l'allant du bras, le choc le laisse un moment sans voix. La monnaie de sa pièce !
Et avant qu'il ne réagisse, je fais un bond vers le tas de ferraille déposée au sol et récupère mon épée. Je me retourne vers eux, je sais que tous les regards sont pointés sur moi, je sens l'appel de la porte derrière moi.


Ne me touches plus !!

Mon regard navigue de l'un à l'autre, le visage tendu, froid, le regard brulant. Je ne suis pas une simple femme, je n'en ai même pas l'allure, mais s'ils veulent comprendre que je peux leur être utile, c'est maintenant, sinon il ne me restera que la fuite.

Je ne parlerais qu'à votre chef, si il a besoin de mes services ! Je ne suis ni mieux, ni pire que vous !

Les quelques paroles prononcées avaient fini d’assécher ma bouche et le seuil critique serait surement atteint d'ici peu !
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--Ziou.


Soit, ils veulent partager.
Et bien s'ils partagent, elle, elle boude.
Oui mais pas longtemps, parce que bouder, c'est tout de même loin d'être drôle !

Le temps de faire une moue insatisfaite, Folie hausse les épaules & s'empare de son verre qu'elle vide d'une traite.
Elle a déjà oublié le pourquoi de sa frustration.
Ses rondes émeraudes parcourent la salle, se nourrissent de l'agitation, tentent de suivre l'histoire qui se tisse devant elles. L'action a une saveur amère, le parfum est lourd, comme si l'on attendait quelque chose, LA chose, & qu'elle n'arrivait pas. Alors Ziou s'impatiente, elle aussi, même s'il y a nombre de péripéties qu'elle ne comprend pas.

Et la chanson fend l'air pour atterrir dans ses oreilles.
Et la rousse enfant n'en attend pas plus pour se lever d'un bond & se mettre à danser.
Elle tape des mains, elle virevolte, elle rit en dévoilant ses dents blanches, elle danse en faisant voleter ses longues cadenettes rousses.
Elle voit qu'on la regarde, qu'on la détaille, qu'ils sont intrigués & impatients, mais elle aime ça, elle n'attend que ça. L'enfant n'en est plus une, elle joue de son corps avec mutinerie, elle sait qui elle est, ce qu'elle fait, & c'est peut-être d'ailleurs un de ces rares instants de lucidité.
Elle est Ziou, elle est folle, & elle danse pour le Fantoche.

La chanson se termine, mais pas la danse de Ziou.
Ses pieds nus martèlent le sol crasseux de la taverne avec une passion excessive. Ses bras blancs se lèvent au dessus de sa tête, esquissant quelques mouvements emplis d'une sensualité étonnante. De ses grands yeux verts, elle les invite à l'observer, à la rejoindre, à se perdre dans ses filets.
Folie n'est pas toujours innocence.

Enfin son corps aux déhanchés langoureux cesse de titiller l'esprit des hommes.. & peut-être des femmes.
D'un grand éclat de rire, elle brise la transe dans laquelle elle s'était réfugiée.
Essoufflée & désorientée d'avoir trop tourné, elle s'affale sur sa chaise en fermant les yeux, sa gorge tressautant à chaque gloussement enfantin.

Soit, & maintenant...

- On tue ?

Pere_jean
Douleur fulgurante dans la mâchoire. Le sang coule sur mon menton et dans mon cou, j'ai les lèvres éclatées. La douleur laisse la place à un autre sentiment, un sentiment qui part du fond du ventre et qui remonte dans la gorge en enflant, comme une vague puissante, qu'on ne peut stopper, que subir. Je me relève d'un bon, repoussant si brutalement le banc qu'il en tombe à terre et tire mon épée. Trop tard, elle est déjà partie près de la porte. Le silence tombe dans la taverne, les buveurs ont cessés leurs bavardages. Les regards sont figés sur nous deux, mais ça, je ne le vois pas. Je ne vois que la femme, qui m'a défié t qui m'attends, épée au poing, près de la porte. Je m'avance, lentement, arme à la main, moi aussi. Je la vois se rapprocher de la porte. La garce, fuirait-elle? Je ne suis plus qu'à quelques pas d'elle, elle lève son épée, la lame pointée vers moi, à hauteur de torse. Je ne me battrais pas ici, je la glisse à ma ceinture, sans cesser de la fixer, méprisant et haineux. Mes yeux brulent d'une colère froide, la folie, l'envie de tuer se déchainent en moi. Nestrecha réclame sa victime... Je m'avance encore, la pointe de son épée appui contre mon torse, là, si près du cœur qui bats lentement, comme au ralenti. Je repousse la lame de mon torse, je sais qu'elle n'oseras pas frapper. A quoi bon, d'ailleurs? Elle y signerait son arrêt de mort.

Rendez-vous au Pit, si tu as le courage d'y affronter Nestrecha.

Les murmures montent, étonnés, à la mention de ce lieu de frayeur. Le pit? Il va au pit de son plein gré? Des regards incrédules, les murmures vont bon train. Quelques-uns échangent même des piles de pièces, pariant sans doute sur celui que la Dame à la faux préférera. J'ignore tout cela, je repousse brutalement l'insolente de mon chemin et sort , claquant la porte derrière moi. Ou vais-je? Me préparer pour braver la Mort, une fois de plus. Nestrecha aura son tribut du sang...
Evil_erin
Il l'avait mauvaise le bougre ! C'est que je ne l'avais pas loupé ! Il n'imaginait pas que je lui rendrais sa mandale devant autant de monde mais c'est que je n'en avais rien à foutre !
J'avais beau tenir Chantebrume fermement devant moi, je sentais tous mes nerfs tendus à l’extrême, il allait passer à la contre attaque c'etait certain !

La colère brutale et meurtrière qui brillait dans ses yeux ne laissait rien présager de bon, je m’étais fourrée dans un sale guêpier mais en même temps. il l'avait cherché ! Quel genre de recruteur ne respectais même pas ses futurs collaborateurs et les traitait comme des pièces de viande à perdre au combat ? !!

Il s'approche, près, très près, qu'il suffirait que je pousse légèrement ma lame pour que ce soit fini .... mais de lui et de moi aussi, vu le nombre de paires d'yeux fixées sur nous.


Rendez-vous au Pit, si tu as le courage d'y affronter Nestrecha.

Nestrecha ? C'est qui ça ? Il avait un champion qui se battait pour lui ou quoi ? Bref ! Je le fixais, mes émeraudes dans ses yeux encore plus clairs, plus étincelants, comme l'acier de deux lames qui m'auraient tué sur le champ.

Mon assurance face à lui sert de réponse et il me bouscule pour sortir, sans doute évacuer sa tension ailleurs. Mon souffle revient, saccadé, rauque, il me faut à boire ! Je me jette, lame en avant, sur la première bouteille qui traine et je la vide d'un coup. Les murmures se font de plus en plus bruyants, je leur jette un regard et sort à mon tour de cet endroit puant.

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Vittore_morando
Quelques heures plus tôt, j'ai franchi les portes de Paris en vue de venir me promener et reprendre mes marques dans ce que je croyais encore être le plus beau quartier de la Cour, une perle noyée dans la noirceur immonde des vices et des maux. Maintenant, mon seul échappatoire est de plonger à mon tour dans cette noirceur, de m'en imprégner, et la puanteur qu'exhalent ces lieux (ou bien vient-elle de leurs habitants eux-mêmes?) n'a de cesse de me le rappeler. Tout ici reflète ce que l'humanité a de plus honteux, de plus laid, de plus sale. Mais après tout, ces rats errant leur vie entière dans les coupe-gorges, valent-ils moins que les beaux officiers de bonnes familles, propres sur eux (dans tous les sens du terme), que j'ai commandé et dont j'ai fait partie? Les premiers se glissent dans la pénombre et égorgent une âme immaculée du silence de leur dague. Les seconds guident leur navire avec intelligence, tactique, finesse, et terrasse l'ennemi suintant de crasse et de sueur dans le chuintement des flèches, le fracas des lames et le cri des hommes. À la fin, les deux tuent: différemment, mais ils tuent, et j'ai tué, alors quelle différence?

La scène des deux tourtereaux aurait put se finir mal, heureusement on aura pas droit à un massacre... enfin, pas tout de suite, et pas ici surtout. Je jette un coup d'œil au sol ; ça aurait été dommage, un beau plancher comme ça, avec ses motifs en tâches de graisse et traces de vomissure, de le couvrir de sang... Tout compte fait, je crois qu'il l'a déjà été.

Bon ce n'est pas tout, mais il faudrait peut-être penser à se remuer un peu, ma bourse va pas se remplir toute seule, et ma panse non plus! Et puis, j'en ai un peu marre de dormir à la belle étoile, surtout que dans ce quartier, ça doit être moins sympathique qu'en pleine nature... Quelques poignées de secondes après que la fille à l'épée ai claquée la porte, la taverne a déjà repris ce qui semble être son activité normale, même si bon nombre de discussions doivent tourner autour du même sujet, les paroles de Diego. Allez Vittore, cherchons une personnalité du coin... Tiens, la blonde avec qui Diego discutait de l'avenir à court terme d'Erin! Elle m'a l'air importante, et puis je crois avoir discerné quelques mots de ma langue maternelle entre ses lèvres, comment s'appelait-elle... Ros, Rod, sûrement un diminutif... Pas grave, son nom attendra. Je m'approche de sa table, esquisse un sourire aussi bref qu'amical, l'efface aussitôt, prend un ton sérieux et maîtrisé:

Bien le bonjour! Je viens de la part de Diego, et... je jette un rapide regard circulaire à l'ensemble de la salle. Apparemment, l'alcool n'a pas l'air de manquer ici... Vous m'offrez un verre, signorina? O signora, je n'en sais rien...
Rodrielle
Entre le spectacle d'Erin et Diego, la chanson de Fantoche et la danse endiablée de la rouquine, Rodrielle ne sait plus trop où donner de la tête. Tout est trop intéressant... Mais son sourire ne quitte tout de même pas son visage à la vue de toute la folie qui règne dans cette auberge, et donc dans ce groupe. Rapidement, Diego décide de régler son différent avec l'Evil au Pit. Tiens tiens, voilà qui rendait le moment encore plus intéressant ! Laissant donc Evil et Diego sortir, la Tatouée ne put s'empêcher un petit rire amusé avant de se tourner vers la rouquine qui avait fait une proposition ma foi très intéressante. Tournant les émeraudes vers elle, l'italienne ouvrit enfin la bouche.

Oui, Bella, si tu veux tuer... Cours ! Il y aura peut être de quoi t'amuser dans le quartier...

Un sourire, la porte qui s'ouvre à nouveau mais cette fois-ci sur un brun. Des hommes dans cette taverne ne font pas de mal, et la Tatouée ne cherche pas à être discrète lorsqu'elle zieute celui-ci, plutôt agréable en son genre... Et justement, il s'approche d'elle et lance une nouvelle conversation, quelque fois dans sa langue natale. Sourire. "Signorina"... Cela fait bien longtemps qu'on ne l'avait pas nommé comme cela, et ça donne un sacré coup de jeune relativement agréable.


Buongiorno signore.
J'vous offre un verre, ou même deux ou trois. Nous avons le temps de vider les réserves.


Clin d'oeil et la Tatouée vint se rasseoir à la table en invitant d'un geste le brun à faire de même. Puis un nouveau claquement de doigts pour que le tavernier ramène ce qu'il fallait en vin et bière, avant de se présenter.

Je crois que l'on n'a pas eu le temps de se présenter...
Rodrielle Corleone.


Elle lève alors son verre, en boit une gorgée, puis le repose avant de se tourner tour à tour vers chacune des personnes présentes.

Il va falloir qu'on s'occupe... Mes pieds s'engourdissent. Z'avez une idée ?

Oui, quand le chat n'est pas là les souris dansent... Valentine n'allait pas les tenir longtemps immobilisés. Surtout s'ils décidaient d'eux même de partir à l'aventure.

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Envie de jouer le fils jumeau de Rod' ? = MP !
Vittore_morando
Elle s'assied à une table, je l'imite, et l'appel liquide des verres qui se remplissent nous suit, il paraît si doux à mon estomac éreinté... Mais je bride ma soif pourtant si grande, pour ne pas me jeter sur ma coupette comme la misère sur le pauv' monde, non, un peu de tenue!

Je crois que l'on n'a pas eu le temps de se présenter... Rodrielle Corleone.


Une italienne, mon oreille ne m'avait pas trahi... Rodrielle... Ce prénom résonne dans ma mémoire, un vieil écho, presque inaudible et sur le point de se taire, Rodrielle... Qu'on m'écartèle si je n'ai pas connu de fille de ce nom! Mais pas une Corleone, ni même une blonde, non... Une enfant? Le souvenir s'éteint, mais ne se meurt pas. Il reviendra, plus tard.

Enchanté, Rodrielle... Je me retiens alors, in extremis, de faire précéder mon nom par mon ancien grade ; les vieilles habitudes... Vittore Morando, pour vous servir!

Je me saisis enfin de mon verre ; à la légère aigreur fruitée de la boisson, mon envie trop longtemps enchaînée se libère et je ne peux l'empêcher de finir ma coupe d'un trait. Allez mon vieux, tu l'as bien méritée...

Il va falloir qu'on s'occupe... Mes pieds s'engourdissent. Z'avez une idée ?

Ses pieds s'engourdissent, et les miens commencent à peine à se reposer! Des semaines que je crapahute à travers tout le pays pour atterrir dans ce trou à rats, et au bout de cinq minutes de repos on me parle déjà de repartir? C'est trop fort! Mais attendez... J'en ai peut-être une, moi, d'idée...

Dites, je suis pas là depuis bien longtemps, quelques heures au plus, et j'ai déjà remarqué que vos gardes... Enfin disons, je suppose que vous en avez... Je dis bien je suppose, parce que j'en ai pas croisé un seul depuis mon arrivée! Alors à moins que vous vouliez que le quartier serve de nid à tous les détritus de Paris, ou même aux ennemis du clan, il vaudrait mieux nous charger de la surveillance par nous-mêmes. Et en profiter pour voir ce que foutent vos gars, au passage... Dans le genre aventure, on a vu plus palpitant, enfin au moins ça occupera la soirée. Moi-même, je suis entré par une ruelle, dissimulée par une ancienne échoppe, et qui débouche sur un marché d'un autre quartier, parfait pour se glisser ici en toute discrétion.

Me rendant compte d'un petit quiproco gênant, je me reprend aussitôt:

Euh, enfin, moi, la ruelle, je l'ai découverte par hasard, bien sûr!

Fais gaffe, Vittore, fais gaffe... T'es pas le capitaine ici...
Rodrielle
Les émeraudes ne quittent plus le nouveau brun de la table. Les autres sont trop occupés à rêvasser pour participer à la conversation, du moins pour l'instant. Vittore Morando... Nom typiquement italien, effectivement. La Tatouée le grave dans sa mémoire et lui fait un signe de tête, amical.

Les lèvres rejoignent alors le verre de vin rouge alors que le brun fait une proposition pour qu'ils s'occupent. Faire la garde autour du quartier... Il y avait plus amusant à faire mais les autres ne semblaient pas avoir d'idée plus réjouissante. La Tatouée repose donc son verre et claque la langue avant de répondre.

Pourquoi pas... Au moins cela permettra de faire plus ample connaissance...

Un nouveau sourire et Rodrielle réfléchit au passage dont venait de parler le brun... Le marché d'un autre quartier... un autre clan, surement. Voilà un moyen parfait pour espionner.

Ca nous permettra aussi de voir quelles sont les ruelles à protéger des autres clans... Et celles où l'on pourra utiliser pour espionner. Celle où vous êtes passées ne doit pas être trouvée "par hasard" par tout le monde. Et comme les Basilisk sont nouveaux, on va vouloir entrer ici, c'est sur...

La Tatouée plissa le nez. Ils fallait qu'ils se souviennent de la première expérience où il y avait eu de belles petites taupes dans le groupe... Ils n'allaient pas se faire avoir une seconde fois. Rodrielle termina donc son verre et se leva.

Allons voir alors. A force de rester là dedans on va finir par s’entre-tuer. Ce qui serait dommage, n'est-ce pas ?

Dernier sourire malicieux et l'italienne attrapa une bouteille de vin avant d'inviter le brun à la suivre. Enfin... Ce serait surement à elle de le suivre ensuite, puisqu'elle ne connaissait pas cette fameuse rue. Bref. Il n'y avait plus qu'à y aller !

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Envie de jouer le fils jumeau de Rod' ? = MP !
L.valentine
Quelques mois plus tard

Valentine ouvrit les yeux difficilement, il revint d’un long voyage au pays des morts. La maladie avait atteint son organisme et avait bien faillit le tuer mais il était toujours là. Combien de temps avait pu passer durant le temps ou il avait été semi-conscient ? Il ne préférait pas le savoir. Très lentement il prit appuie sur son bras et s’assit sur le bord du lit. Sa tête entre ses deux mains appuyée contre ses genoux, ses longs cheveux noirs lisses prisonniers d’entre ses doigts… Sa vision défaillait en émettant des crépitements, quelques instants suffirent à se que tout redevienne en ordre.

Il se rendit compte de sa nudité, lorsqu’un courant d’air froid provenant de la vitre au carreau brisé lui caressa le torse et le visage en un souffle glacial. Il tira un bout de couverture afin de se couvrir le bas du corps. D’un coup d’œil rapide il vit ses effets personnels accrochés non loin de la fenêtre. Deux pensées lui traversa l’esprit, Premièrement, qui était la jeune femme qui l’avait dénudé ? La dernière chose dont il se rappelait c’était le visage de la charmante Elmazilla, peut-être était-ce elle qui avait eu le plaisir de le voir ainsi dans son plus simple appareil, ou bien une autre qui sait ? Deuxièmement que son excellente forme physique l’avait très certainement sauvé du pire.

D’ailleurs, il devrait se remettre à l’exercise aussitôt sortit du lit; reprendre cette forme olympienne d’antan serait assez facile, mais il fallait s’y mettre. Par chance on l’avait nourrit, alors il avait pu garder le nécessaire. Après tout, il ne pouvait pas passer Le très-haut sait combien de jours au lit sans en subir les conséquences.

Le jeune homme se surpris d’être capable de se lever sans misère. Il en était venu aux conclusions trop rapidement: il tangua vers la droite et se rattrapa au bord de la fenêtre. Prit d’une rage soudaine, il asséna un coup de poing à travers de la fenêtre, s’ouvrant la peau à plusieurs endroit. Le sang coulait le long de sa main et tombait goutte après goutte sur le plancher de bois noircit par les années.

Le bruit semblait avoir alerté quelques personnes en bas et à l’extérieur. Des gens se rameutaient à la fenêtre. il reconnu certains Basilisks dehors sous la pluie de petit flocon de neige. Ses pensées se tournèrent vers les âmes qui montaient l’escalier quatre par quatre, se posant devant la porte, tirant leurs épées, prêts à tuer. Il eu à peine le temps de prendre l’épée sur le bureau que volait en éclat la porte d’un coup de pied porté violemment. Il s’agissait de d’autre gardes Basilisks et ils le reconnurent, du moins il semblait. Valentine les jaugea du regard défiant quiconque de s’approcher, personne n’osa sauf un, afin de prendre la parole.

Nous vous croyions mort maître.

Ne vous ais-je jamais dit que même l’enfer ne voudrais pas de moi ?

J’ai des choses à finir et pas même la mort ne m’en empêchera.

Nous n’aurions pas du croire le contraire. Mais pourtant votre cœur a cessé de battre, le médecin l'a bien dit...

Il faudra aller lui montrer qu’il avait tord alors.

Nous vous laissons maître.

Les hommes sortirent de la pièce et Valentine resta seul. Seul dans ses idées noires. L’homme laissa tombé au sol sa couverture et enfila ses vêtements. Valentine l’assassin était de retour plus déterminé que jamais. Il n’était plus le même. Il serait impitoyable, cruel et froid. Il ferait respecter le clan coûte que coûte. Durant ses quelques mois, plusieurs avaient quittés, plusieurs avaient rejoins et les rues étaient redevenues peuplées. Le quartier était devenu un vrai marché noire; les transactions s’effectuaient ici. Organes , objets volés, esclaves. L’on pouvait trouvé de tout et tant qu’ils ne s’approchaient pas trop des bâtiments principaux ou le clan était établit, tout allait bien.

Valentine ne le savait pas encore, mais tout avais changé pour le mieux durant sa convalescence. Il ne restait qu’à le découvrir. Voir qui était toujours du clan aussi. Très important. Le tyran sortit de la pénombre de la chambre et descendit l’escalier se demandant s’il reverrait ses hommes de mains et amis. Il arriva au rez-de-chaussée et posa son regard glacial sur les personnes présente une à une.
Elmazilla
Elmazilla arrive comme à son habitude, en douce et par la fenêtre... La petite princesse des voleurs a bien changé, il faut dire que sa vie a été chamboulée par les retrouvailles mouvementées avec son géniteur royale. Elle s'est affirmée la rouquine, s'imposant comme la Flamboyante dans la Cours des Miracles, s'intégrant plus ou moins bien à la famille royale paternel avec des hauts et des bas, et trouvant sa place au sein des Basilisks comme une voleuse hors paire, une meurtrière sans scrupule et surtout un gardien fidèle du Maître...

Car le maître avait été très malade... Proche de la mort même... Il s'était effondré soudainement, sans un mot, sans explication... Poison, maladie, punition divine ? Nul n'avait pu répondre à cette question. Et si certain avait vu là l'occasion de se débarrasser d'un chef légèrement tyrannique. C'était sans compter la petite voleuse, protégée du Maître Assassin. Elle avait appris depuis peu à jouer du couteau, et elle n'avait pas hésité à s'en servir pour imposer son point de vue, c'est à dire que personne ne touchait à un seul cheveux de SON Maître.

Elle l'avait donc installé dans la plus haute des chambres de la Taverne, celle qui était la plus difficile d'accès, et y avait placé à l'entrée deux gorilles à cervelles vides à qui elle avait promis mort avec forte souffrance s'ils laissaient entrer qui que ce soit qu'elle n'ait pas autorisé elle. Pour les soins, elle avait fait appel à son muet, un géant qui ne parlait pas depuis qu'elle lui avait coupé la langue après un mensonge... Puis, aussi souvent que possible en tenant compte de sa vie officielle, elle était venue veiller sur son Maître.

Aussi, après deux semaines au loin, est-elle contente de revenir aux sources, même si cette source a les miasmes putrides de la Cours des Miracles. Évitant la salle principale de la taverne comme à son habitude, n'aimant pas les mains baladeuses des soulards et les doigts qu'elle prend le temps de casser, elle escalade la façade avec souplesse, son corps mince et minuscule enveloppé dans sa tenue de cuir noire qu'elle s'est faite taillée pour ses cambriolages, et qui met si bien en valeur sa taille fine et sa poitrine avantageuse. Ses lourdes boucles de flammes retenue en une queue de cheval pour ne pas la gêner, elle se sait ravissante et dangereusement attirante avec son visage d'ange et ses grands yeux verts étourdissant.

Mais une fois en haut, pénétrant dans la chambre par la fenêtre, son sourire s'efface... Le Maître n'est plus là... Il n'est plus allongé dans son lit... Ce n'est pas la première fois, et elle a d'ailleurs tué celui qui a outrepassé ses ordres... Et quelqu'un a encore outrepassé ses ordres... Et cela l'énerve au plus haut point... La princesse des voleuses n'aime pas quand quelque chose n'est pas fait comme elle l'a décidé. Et ses hommes le savent. Aussi quand elle ouvre avec violence la porte de la chambre, les deux molosses se flétrissent et blêmissent devant la lilliputienne haute comme un enfant de douze ans au regard incendiaire.

Quelques minutes plus tard, le corps étrangement tordu de l'un des colosses atterrit avec fracas dans la salle principale, faisant régner le silence. Un bruit sourd résonne en provenance de l'étage. Survient enfin la rouquine dans sa tenue de cuir. La lame qu'elle essuie sur un morceau de tissus est tâchée de sang.


Décidément, le bon personnel est difficile à trouver... Bien... Où est mon Maître...?

Chaque mot ponctué par un bref mouvement du poignet qui tient le poignard long et effilé... Cela donne du poids à la question non ?
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