Elmazilla
[Et ainsi donc le Loup se prit d'affection pour l'Agneau.... Ou plutôt de désir pour le Petit Chaperon Rouge]
Elmazilla le regarde... Elle voit dans les pupilles de l'homme les petits rouages de sa réflexion... Pesant le pour et le contre de ce qu'elle offre et de ce qu'elle pourra rapporter... Et accessoirement poser comme problème... Mais on ne survit pas si longtemps seule dans la Cours des Miracles sans savoir quels mots utilisés pour s'en sortir...
Elle sait que sa déclaration sur sa virginité, une des rares choses entièrement vrai qu'elle est dite dans son petit discours, pèse sur la balance... Surtout quand elle voit le regard de ce maître descendre sur sa gorge blanche, la naissance de sa poitrine qu'on aperçoit dans lentrebâillement de la chemise, et plus bas, sur ses longues et fines jambes, si déliées de par la course qu'elle pratique comme un art pour échapper à ses poursuivants.
Elmazilla le regarde... Elle voit dans les pupilles de l'homme les petits rouages de sa réflexion... Pesant le pour et le contre de ce qu'elle offre et de ce qu'elle pourra rapporter... Et accessoirement poser comme problème... Mais on ne survit pas si longtemps seule dans la Cours des Miracles sans savoir quels mots utilisés pour s'en sortir...
Elle sait que sa déclaration sur sa virginité, une des rares choses entièrement vrai qu'elle est dite dans son petit discours, pèse sur la balance... Surtout quand elle voit le regard de ce maître descendre sur sa gorge blanche, la naissance de sa poitrine qu'on aperçoit dans lentrebâillement de la chemise, et plus bas, sur ses longues et fines jambes, si déliées de par la course qu'elle pratique comme un art pour échapper à ses poursuivants.
Citation:
Que dirais-tu dune famille sur laquelle tu pourrais compter et qui taiderait à te développer comme il se doit ? Je tavertis maintenant, nous sommes des tueurs en tout genre
La voix est plus chaleureuse qu'elle ne l'était auparavant. Elmazilla sait qu'elle a marqué un point décisif. Et qu'en ce jour, elle a atteint un tournant de sa vie. Entendant le bruit d'un corps que l'on fais tomber à terre, ce bruit si semblable à celui de sa mère quand son homme la besognait, elle sait aussi qu'elle n'a le droit qu'à une seule réponse maintenant qu'il sait qu'elle est plus femme qu'enfant...
Elle l'écoute poliment présenter son clan... Cette famille qu'elle va intégrer parce que là non plus, elle n'a pas le choix... Elle n'a plus le choix depuis qu'elle a décidé de passer par ce quartier pour échapper aux poursuites. Mais l'idée d'apprendre à se battre est grisante... Vraiment tentante... Plus personne ne pouvant la toucher ou lui faire du mal sans qu'elle ne le veuille... Plus personne à part lui, face à elle... Car il ne fait aucun doute qu'il garderait tout les pouvoirs sur elle...
Avant d'entendre sa réponse, qu'il sait positive en la lisant dans ses yeux verts, il senfonce dans une chambre... C'est la même que celle où on l'a baigné. Pendant qu'il cherche dans une armoire de quoi cacher ce corps visiblement trop tentant, elle cherche du regard ses guenilles qu'elle portait. Abandonnée dans un coin, le tas est intact. Elle y récupère subrepticement la bourse chapardée... Sait-on jamais, cela pouvait toujours servir...
Quand il revient avec le pantalon trop grand pour elle, elle retient un sourire. Là-dedans, elle allait de nouveau avoir l'air d'un petit garçon. Ce qui n'était sans doute pas plus mal pour l'instant... même si sans sa couche de crasse, elle ferait moins illusion. Il s'agenouille devant elle comme pour l'habiller, avant de s'interrompre alors qu'elle lui tend une de ses jambes. Son sourire a quelque chose d'inquiétant.
Citation:
Tu es assez grande pour les enfiler seule je présume si tu es prête à te laisser dévierger
Prenant le pantalon en toile grossière d'une de ses mains si petites, elle s'écarte un peu, alors qu'il s'installe pour jouir du spectacle. Et bien admire mon beau maître... Tu vas pouvoir voir, ce que nul autre n'a vu... Retournant vers le tas de guenille, elle y récupère la bande de tissus qui lui sert à masquer sa poitrine... Elle n'est certes pas très propre mais elle suffira pour l'instant... Bientôt, elle n'aura plus à porter de guenille, elle le sent...
Posant les braies sur une chaise, elle défait un à un les boutons de la chemise, dévoilant sa poitrine nue et relativement généreuse vu sa petite taille, son ventre plat, et plus bas, sa toison couleur de flamme qui cache son petit secret de pucelle... Elle joue avec le feu, elle le sait... Mais sous la protection du chef, elle serait intouchable aux yeux des sous-fifres... Et elle ne tenait as à finir comme la femme qui gémit au dessus d'elle...
Son jeune corps ne portant que peu de marque en dehors des vieilles trace de coups de fouet remontant à son enfance, et bien sûr le bleu qu'elle arborait sur sa joue, elle est un délice pour les yeux... Sa mère lui ayant au moins légué cela... Comme par défis, elle fait comme s'il n'était pas là, ce maître assassin. Elle passe les braies, qu'elle roule sur ses chevilles fines tellement elles sont longues. Il lui faudra une ceinture, sans quoi elle risque de se retrouver les fesses à l'air un peu trop souvent...
Puis, elle entreprend de bander sa poitrine, comprimant ses seins juste ce qu'il faut pour que le renflement sous la chemise ne trahisse pas sa condition féminine. Puis, la chemise est remise, voilant ainsi les trésors qu'elle dissimule si bien depuis tant d'années. Enfin, elle rassemble ses lourdes boucles de flamme et les attache sur le haut de sa tête avec un lien. Maintenant qu'ils sont propres, ce seraient plus difficile de les cacher... Attrapant un vieux chapeau qui traine, elle le visse sur sa tête, dissimulant avec habileté la moindre mèche qui pourrait la trahir.
Prête, elle se tourne vers l'assassin et lui adresse un sourire malicieux, ses yeux verts fixant ceux de celui auquel elle va se lier pour la vie. En dehors de son visage si fin, là voilà de nouveau qui a l'apparence d'un garçon d'une douzaine d'année tout au plus. Le déguisement n'est pas parfait mais il conviendra... Pour l'instant... De sa voix claire, si étrange dans la bouche d'un être qui ressemblait à un enfant mâle, elle déclare :
J'apprendrai ce qu'il faudra ! Vous ne serez pas déçue. Que ce soit me battre ou tuer.... Ou autre chose...
Les yeux verts s'abaissent un instant, faussement pudique alors qu'une vraie rougeur s'étale sur ses joues... Fille de putain encore vierge... Sachant ce qui se passe entre un homme et une femme mais ne l'ayant jamais expérimenté... Relevant son regard si envoutant, elle reprend.
Je voudrai juste savoir... ce que je vole... Je vous le donne... Tout ? Ou une partie ? Est-ce que j'aurai le droit d'en garder un peu... ? Parce qu'il faut bien que je mange, sinon je cours moins vite, et je me fais attraper...
Autrement dis, quelle quantité de ses larcins pourra-t-elle dissimuler et garder pour elle, sans trahir ce qu'elle a dis sur ses talents de voleuse et sans risquer d'encourir la colère de son nouveau chef.
Sinon, je peux commencer quand vous le souhaitez Maître...
Le dernier mot, prononcé d'une voix caressante... Il lui plait cet assassin, même s'il leffraie un peu, ce qui dans le cas contraire, aurait été une preuve de folie... Oui, il lui plait et elle fera ce qu'il faut pour lui plaire... Et ne plus avoir à courir pour survire dans la Cours des Miracles... Car elle veut vivre ! Pleinement et libre...
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