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La taverne Crevarde

L.valentine
Un long silence plane au rez-de-chaussée, il y à quelques hommes qui buvaient tranquillement mais rien d’extravagant. Tous regardèrent le maître comme s’il n’était pas sensé être là. Probablement que cela leur aurait plu d’un sens. Ils auraient pu nommer un autre chef à sa place, mais non il ne leur donnerait pas se plaisir. D’un mouvement rapide et agile, il s’enleva du chemin menant à l’escalier. La cause de se réflexe, avait été le bruit sourd derrière lui en haut des marches. Un corps trempé de sang, s’étalait à présent sur le bois sec de la taverne. Qui avait bien pu faire cela ?

Une seconde avait suffit, afin d’être prêt au combat épée en main. Valentine qui était sur le côté, ne vit que de longue jambes éffilées dans une tenue de cuire noire descendre les marches une à une. Exodia ? Se pouvait-il que se soit-elle ? Ou peut-être rodrielle ? Qui sait. Une voix, suivit d’un visage, lui dicta la réponse. La jeune Elmazilla. Elle avait prit du caractère depuis la dernière fois qu’elle lui avait proposé de prendre sa virginité. Elle devait l’avoir perdue depuis sans aucun doute.

Sa démarche féminine, sa voix certaine et attirante… elle semblait déterminée et …et… tuait ses hommes de main... Sur ce point il ne comprenait pas l’utilité du geste, n’empêche que s’il n’avait pas été bien utile, cet homme, était effectivement bon à rien et n’avait plus besoin de vivre.

Décidément, le bon personnel est difficile à trouver... Bien... Où est mon Maître...?

Un sourire sinistre s’afficha au visage de l’assassin Basilisk alors qu’il s’avançait lentement en direction d’Elmazilla.

Je suis là, mort et en vie à la fois.
Je te suis reconnaissant de m’être resté fidèle.


Valentine marqua un temps d’arrêt réfléchissant à sa prochaine question. Il avait manqué un épisode et devait se tenir au courant. Il voulait savoir se qu’il devrait faire dans les journées à suivre.

Qu’est devenu le clan ?

Ou sont les autres ?


Des questions pertinentes qui le remettraient dans le droit chemin.
Elmazilla
Un "Oh" surpris s'affiche sur les lèvres pleines de la princesse des ombres. Elle s'attendait à une tentative de meurtre, un enlèvement pour faire pression sur elle ou pour une rançon vu le superbe magot qu'elle a accumulé, mais surement pas à le voir debout devant elle, faible certes, mais bien présent. Ce qui est sans nul doute un progrès appréciable par rapport aux mois précédents...

Alors le visage angélique s'éclaire d'un sourire ravie et charmeur. Le Maître est là, le Maître est de retour... Tout ira bien à présent... Et cette bande de fainéants va enfin se sortir les doigts de l'orifice arrière de leur anatomie. Ce qui serait là aussi un progrès appréciable... Car elle est la seule à avoir rapporter de l'or en quantité, les autres se contentant de voler les mômes et les vieillards pour se payer de quoi boire jusqu'à rouler sous la table. Ils sont pathétiques et Elmazilla n'a jamais eu ni le courage ni l'envie de changer cet état de fait.

Rangeant sa dague, elle s'approche d'une démarche féline jusqu'à son Maître. Elle lui répondra mais pas tout de suite, pas là... Sans quoi, elle devra en tuer plusieurs qui essaieront de la faire taire ou qui essaieront de se débarrasser de Valentine alors qu'il est encore faible. Aussi pose-t-elle une main minuscule sur le torse encore musclé de l'assassin, même après les privations. D'un geste caressant, elle fait pression pour lui signifier qu'elle lui parlera mais pas là... Pas maintenant... Nouveau sourire charmeur. Protéger le Maître même de lui-même, c'est important...

Se tournant vers le géant silencieux qui se tient dans le fond de la salle, elle ordonne.


Mon Muet, va nettoyer en haut veux-tu ? Cela fait négligé un cadavre dans l'escalier...

Le géant se met en branle, silencieux comme il se doit. La rouquine lui emboite le pas, jetant un regard de ses prunelles émeraudes à son Maître. Elle veut qu'il la suive... Elle veut l'examiner, vérifier qu'il va vraiment bien... Puis lui expliquer... Et répondre à ses questions...

S'arrêtant sur l'un des paliers, elle entre dans la chambre... C'est celle où elle lui a parlé la première fois... Ironiquement, elle la choisit comme sa chambre, bien qu'elle est sa propre planque au sein du quartier. Ainsi elle a la possibilité de se reposer sans pour autant gêner le repos du Maître... Mais c'était avant...

La voleuse s'assoie sur la table branlante, son poids plume ne risquant pas de faire céder le meuble. Le lit, lui, est couvert de coussins, qu'elle a volé bien sur... Car elle ne supporte pas de dormir sans au moins dix coussins dans son lit. Le reste, à part que les draps sont propres, elle n'a rien touché... Son corps svelte tout en muscles déliés étroitement dessiné par sa tenue de cuir, elle joue avec ses mèches de boucles de flamme en attendant le bon vouloir du Maître...

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L.valentine
Valentine n’est plus tout sourire comme à son habitude, il sait qu’il devra être exigent envers ses hommes. Il devra se montrer cruel, froid et distant. N’empêche qu’il est heureux de voir la petite. Il n’avait même pas eu le temps de la former dignement. Elle s’en sortait bien toute seule à ce qu’il pouvait voir. Cela lui redonnait espoir, il pourrait enfin avoir des hommes et des femmes compétents. Il sait pertinemment que les fidèles du clan ceux qui avaient promis leurs vies au clan reviendraient au fil du temps. Les autres seraient pourchassés et tuer sans autre forme de procès, tel était la loi du clan.

Une main rassurante se pose contre son torse, caresse dont il profita un instant, première depuis des lustres. La petite voulait qu’une chose et elle l’aurait. Il se décide à la suivre. Elle était devant, lui derrière montant les marches il ne pouvait détourner le regard de cette tenue provoquante… Arrivée devant la porte, elle s’engouffra dans la petite chambre qui avait un peu plus de cachet qu’autre fois. Sûrement son œuvre à elle. Ce n’était pas désagréable, mais le confort ramollissait les hommes et il n’y passerait pas tous le reste de la journée.

Il reste là, debout, regardant la petite déesse s’appuyer sur la table. Il la fixe intensément, peut-être trop. Il en est là, là ou tout à commencer. Là ou il la rencontra pour la première fois et qu’elle était habillée en garçonnet. L’instant ou elle s’était dénudée devant lui pour la première fois. Et suite à un échange le noir tout était flou. Il savait au fond de lui même qu’elle s’était occupé de lui. Il lui en était reconnaissant, la seule autre personne qui avait du veiller sur lui autrement était Maskarade son fidèle, son ami laissant le soin à la petite l’aspect charnel. Il leurs feraient confiance plus qu’à quiconque à la cour des miracles. Valentine ne cesse de la fixé parfois ses jambes, d’autres fois sa taille, plus haut et suivit du regard. Que lui veut-elle ?

Un pas suivit d’un autre et il se retrouve en face d’elle prêt à discuter ou autre.

J'ai beaucoup de travail tu sais ?
Je me dois de reprendre la forme.
Je dois mener mes hommes.
Je n'ai pas beaucoup de temps.
Je dois prendre connaissance de se qui à changer aussi.
Pourquoi m'as tu amener ici ?


Il se posait la question pourquoi ne pas avoir parler devant les autres. Pourquoi l'amener au calme d'une petite chambre douillette et acceuillante ? Il voulait avoir des réponse... qu'elle dévoile son jeu.
Elmazilla
Pourquoi l'avoir amené ici ? Pour le protéger bien sûr, comme elle l'a toujours fait depuis des mois... Comme elle le fera toujours... Mais cela, elle ne peut pas le dire, car il se vexerait, en refusant de reconnaitre qu'elle a raison... Et il serait tué pour cet excès d'orgueil... Hors elle le refuse... Donc elle le manipule... Un peu seulement car sinon il pourrait la chasser, sans comprendre tout ce qu'elle a fait pour lui, tout ce qu'elle est prête à faire pour lui...

Alors qu'il la détaille, sachant pertinemment ce qu'il voit, elle a un fugitif regret de ce que ce n'est pas lui qui l'ai eu la première fois... Peut-être que les choses auraient été différentes alors... Ou peut-être pas... Qu'importe, elle est ici et maintenant et elle saura le servir, de toutes les manières qu'il le désire. Et même d'autre auxquelles il n'aurait pas pensé. Elle affiche un sourire un peu mutin, un peu malicieux. C'est son truc à elle, d'être toujours sur la limite, sur la corde raide. Les numéros d'équilibriste, cela la connait.


Les choses ont changé en votre absence Maître... Beaucoup changé... De la ramassis de larves qui se trouvent en bas, rares sont ceux qui vous ont fais allégeance... Je soupçonne même la plupart d'entre eux d'avoir fait allégeance à un autre, même si je n'ai pas encore trouvé qui...

Froncement de sourcils... Voilà des semaines qu'elle essaie de le trouver ce traitre... Ce traitre qui vole l'allégeance des hommes et qui essaie de faire disparaitre Valentine. Et la princesse des Ombres n'aime pas ne pas réussir quelque chose... Hors avec ses obligations officielles... Elle n'a guère de temps...

Le Clan... Le Clan se résume donc à peu de choses... Vous, vivant... Moi donc... Votre Maskarade, même s'il se fait Ombre parmi les Ombres... Ziou apparait de temps à autres mais c'est un élément libre et fou... Et j'ai quelques hommes à mon service, Le Vénitien, mon Muet, Pernicioso... Et il y a le Rubis, mais c'est un mercenaire plus qu'un assassin...

Les autres... Envolés, disparu... Comme une volé d'oiseau effrayé par le hurlement d'agonie d'une proie... Le Clan se résume à bien peu de chose oui... Et les autres sont tous partis...


Oui malheureusement, le Clan est en cendre mais tel le Phénix il renaitra... N'est-ce pas ? De toute manière, elle y veillera... Et puis tout le trésor qu'elle a accumulé, autant qu'il serve. Croisant les bras sur son ventre plat, soulignant ainsi sa poitrine avantageuse, elle continue.

Je crains Maître, qu'il n'y ai plus grand chose ici... Si j'ai pu veiller sur vous, je n'ai pu empêcher le pillage de vos possessions, même si j'ai dissimulé quelques petites choses... Dans ma planque personnelle bien sûr... Mais j'ai moi-même beaucoup de ressources, je n'ai pas chômé durant votre absence. Et mon trésor est à moi, pour peu que vous le vouliez bien sûr...

L'or, elle aime cela, mais maintenant c'est plus un jeu qu'une nécessite... Car quand on est fille de Roy, on ne manque de rien... Donc voler est un jeu, et accumuler des trésor un passe-temps pour ne pas perdre la main...

D'autres choses ont changé aussi... Me concernant d'ailleurs... Si cela vous intéresse, je vous le dirai... Sinon, cela restera mes petits secrets...

Elmazilla est prête à lui répondre s'il demande, mais en femme compliquée qu'elle est, elle se laisse une chance de garder certain secret pour elle... Décroisant les bras, elle descend de la table sur laquelle elle s'était perchée, se retrouvant juste devant lui, sans pour autant le toucher. Levant la tête vers cet homme qui la surplombe tant elle parait minuscule à côté de lui, elle plonge ses fascinantes prunelles vertes dans son regard qui semble moins froid juste pour elle. Un sourire charmeur se dessine sur les lèvres, éclairant le visage d'ange, les lourdes boucles de flammes tombant jusqu'à ses reins.

Je suis à votre service mon Maître...

Les deux derniers mots sont dis d'un ton caressant... Elle est à lui, avant, maintenant, toujours... Qu'il demande il aura... Tout... Tout ce qu'il voudra...
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L.valentine
Valentine pose ses yeux sur la délicieuse Elmazilla charmante petite créature qu’il s’était surpris lui même de désiré autant. Cependant l’heure n’était pas à la douceur et la chaleur charnelle d’un corps mais au rétablissement de son clan. Alors qu’Elmazilla commençait son monologue, Valentine intérieurement sentait la colère monter en lui. Son visage s’assombrit en un instant. Il avait été trahi, il ne leurs pardonneraient pas cet affront. La souplesse, c’était finit. Il devait gérer à présent, ses hommes, d’une main de fer. Son regard maussade finit par s’estomper en vue de ce qui attendait se traître les premiers ordres seraient lancés d’ici la fin de cet entretien privé.

La belle continue son récit, ainsi donc il prend connaissance de qui est resté et qui est parti. Elle à veillée lui, Maskarade est resté à l’écart, mais est bien resté et Ziou la petite folie sanguinaire également. C’était tout ? Tout se qui lui était resté fidèle dans un temps de besoin. Valentine hocha la tête négativement, il n’en ferait pas tout un cas mais il enverrais des parchemins à tous ses disciples en quête de son ancienne armée. La petite avait raison, il ne restait que bien peu d’effectif au clan et de plus. il étaient corrompu pour la plupart. Quatre mots piquaient sa langue, au fur et à mesure qu’il l’écoutait, il s’abstiendrait pour le moment. Dès lorsqu’elle se met à parler de ses possessions il ne peut s’empêcher de surenchérir en disant.

Ne t’inquiète pas pour cela, j’ai moi même mes petits secrets et ils n’ont qu’une infime part de ma fortune personnelle. J’ai assez d’expérience et j’ai cumulé tellement d’or, que je pourrais être de la haute et passer mes journées à me faire servir par un quelconque valet, pendant que je discuterais avec tous les grands ministre en Europe.

Un sourire mauvais, parcours son visage.

Mais le meurtre il n’y à que ça que je connais et ça me plaît.

La jeune femme reprend.

D'autres choses ont changé aussi... Me concernant d'ailleurs... Si cela vous intéresse, je vous le dirai... Sinon, cela restera mes petits secrets...

Valentine pose ses yeux dans les siens, il ne regarde plus le galbe des seins d’Elmazilla malgré qu’elle se pose de façon à se qu’il puisse être attiré par cela. Ils sont rendu beaucoup plus près qu’il n’y avait à peine une minute. Il peut sentir la chaleur émaner de cette petite fournaise. Pour se promener en tenue de cuire par ce froid il faut vraiment cuir de l’intérieur. Valentine pose une main rassurante sur la mâchoire de sa petite infirmière et caresse sa joue de son pouce tendrement.

Je suis à votre service mon maître.

Dit moi ce qui à changer, ensuite je te dirai ce que je désire.
Elmazilla
Qu'est-ce qui a changé ? Tant de chose, et en même temps presque rien puisqu'elle est restée fidèle au Maître non ? Mais il demande des explications, alors elle en donnera. Sur sa virginité d'abord, envolée, perdue entre les bras d'un homme, un traitre, qui n'a vu en elle qu'un corps et non un être avec un coeur, écrasant le sien sous des paroles cruelles... Un père ensuite, retrouvé par hasard, au hasard d'un vol raté et d'une bague héritée d'une mère morte à cause de l'opium... Et enfin sa mission, au sein de la Cours, ses otages et la fortune qui en résultera...

Frottant sa joue contre la main tendue qui effleure sa peau de velours, ronronnant presque de plaisir comme une chatte ravie que son maître lui accorde son attention, elle continue de le fixer de ses prunelles d'émeraude avant de répondre dans l'ordre...


Je crains que mon offre concernant ma virginité ne tienne plus... J'ai connu plusieurs hommes dans mon lit, dont aucun n'a regretté sa nuit, mais dont certains le paieront de leur vie...

En d'autre mot, Maître, j'ai les connaissances acquises en observant ma mère travailler, et l'expérience de l'avoir pratiqué sur plusieurs proies... Et certains regretteront de m'avoir prise pour une catin que je ne suis pas, car mon corps n'appartient qu'à moi et je ne le vend pas... Elmazilla espère que le Maître ne lui en tiendra as rigueur... Mais durant son coma, elle a du apprendre vite à survivre et se battre pour le protéger... Et puis ce qu'elle a appris, elle le mettra à son service s'il le désire...

Ensuite... Et bien il se trouve que j'ai retrouvé... mon... géniteur... Il semble que je sois par moitié de sang noble. De très haute noblesse même, puisque je suis fille de Roy... Princesse des Ombres, Bâtarde Royale... C'est un peu amusant, comme si le Sans-Nom s'amusait au dépend de son opposé...

Je reçois donc une éducation de noble, je me promène dans les couloirs du Louvre, et je fricote avec les jeunes puceaux de la noblesse... Mais je reste moi-même, impudente, menteuse, voleuse et libertine... J'apprécie mon père, il m'a sauvé la vie... Mais il appartient à ma vie officielle, à mon visage que je montre au public... Mon véritable Moi n'appartient qu'aux Ombres, à la Cours et à vous, mon Maître...


Le rassurer donc... car si elle est fille de Roy, elle n'en demeure pas moins fidèle à l'Assassin, n'hésitant pas à se compromettre, même s'il est vrai qu'elle rechignerait à s'en prendre physiquement à cette étrange famille à laquelle elle appartient maintenant.

Il ne sait rien des Basilisks, et je ne dirai rien... Jamais...

Plutôt mourir que de trahir le Maître... Quitte à se couper la langue soit-même...

Et la troisième chose est une bricole... j'ai pris en otage deux jeunes femmes de la bourgeoisie. Elles sont entre mes mains et celles de mes hommes... Je les ferai parler, puis je les vendrai comme esclave... Sauf si votre volonté est autre Maître...

Voilà pour les grandes lignes, le reste, elle ne s'en rappelle pas, c'est que ce n'est pas important... Là, maintenant, il faut faire renaître le Clan... Et plus tard ou peut-être dans un instant, selon la volonté du Maître, satisfaire la lueur de désir qui s'est allumé dans les prunelles de l'assassin...
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L.valentine
L’homme sent déjà que le récit sera long, tous ce temps perdu et pour quoi ? Retrouver son clan en miette éparpiller sur le plancher ? Un déshonneur pour l’heure. La petite profite de sa caresse un instant avant qu’il ne repose sa main le long de son corps. Si jeune et pourtant si mûre, même s’il le voudrait, il ne profiterait pas d’elle non pas que l’envie n’y était pas bien au contraire. Cependant il savait pertinemment qu’elle valait mieux que cela. Valentine penche la tête sur le côté laissant une mèche noire comme l’encre glisser le long de sa joue une sorte de transe afin de se changer les idées. Il se dirige d’un pas lent vers la fenêtre et pose une main sur le mur, regardant les gens se mouvoir dans son quartier. Il écoute la petite sans sourcilier.

Son récit se veut particulier, elle n’est plus vierge, elle est maintenant de sang royal ce qui veut dire qu’elle à une place au près des bourgeois et à pris en otage deux Bourges. Ces dernières nouvelles pourraient lui servir éventuellement. Il pourrait avoir les potins des nobles sur plusieurs sujets diverses et donc attaquer de façon chirurgicale là ou ils s’y attendraient le moins. Pour aujourd’hui, il tiendrait cela mort.

Bien merci de ton honnêteté. Tu me seras utile.
Tu monte en grade, tu n’es plus qu’une simple recrue tu pourras recruter pour moi je te fais confiance.
Pour ce qui est de tes deux bourgeoises, fait en ce qu’il te plaira, elles sont à toi.
Pour ce qui est de ton nouveau titre au sein des bourgeois, apprend tout ce qu’il y à a savoir et nous en reparlerons.
Ne leurs divulgue jamais ton identité.
Je ne voudrais pas te perdre.


Valentine se retourne brusquement et avance vers Elmazilla. Le mystérieux ténébreux posa ses mains sur la taille de la petite en la rapprochant de lui et tout en approchant ses lèvres des siennes lui susurra.

Je…Va les tuer tous.

Voilà les quatre mots qu’il avait voulu dire plus tôt. Détournant son envie soudaine une fois de plus. Relâchant son emprise de la fine taille de la belle tueuse. Valentine se dirigea vers la table et y prit une plume qu’il trempa dans l’encre avant d’attraper l’essentiel, un petit bout de papier qui lui servirait de parchemin. Tout en écrivant il dit à Elmazilla ces dernières paroles.

Va, que le sans nom guide tes pas.
Oh et tue tous ce qui se trouve en bas dans la taverne on à besoin de sang neuf.
Je vais écrire à toutes nos anciennes recrues.
Je suis de retour.




Rodrielle,
Retrouve moi au Quartier Basilisk, j’aurai besoin des meilleures lames du royaume.
Que le sans nom t’accompagne.


Valentine poussa le volet et siffla puissamment à l’aide de ses doigts. Un corbeau noir comme le charbon s’infiltra à l’intérieur de la pièce, sûrement nichant non loin de la haut perché sur un clocher.

CROÂA

Valentine déposa le corbeau sur la table ou se trouvait un peu de nourriture. Pendant que l’oiseau était occupé à se rassasier, l’assassin attacha le petit bout de parchemin à sa patte. Étrangement cet oiseau avait toujours su à qui apporter les messages monnayant un nom. Valentine le reprit dans ses mains et le lança à l’extérieur en lui criant.

Rodrielle !

Alors que fusait les cris étouffés des victimes, l’assassin se mit à l’exercice physique dans la chambre.
Qu’est ce que c’était bon d’être en vie !
Rodrielle
CRÔAAA CRÔAA

Bon sang ! Mais faites taire ce piailleur !

Et c'est une chausse qui s'écrase contre la fenêtre fermée. Un œil s'ouvre difficilement. La Corleone déteste être réveillée involontairement, elle va être de mauvaise humeur pour la journée, et cela risque d'être fatale à bien des gens. Enfin, pour l'instant ce serait ce corbeau qui serait sa première victime, histoire de donner le mot d'ordre à la journée.

Sa tête tourne de l'autre côté. Le brun dort encore, imperturbable. L'italienne esquissa un sourire ; la voilà motivée pour se lever et pour aller à la fenêtre où le corbeau patientait, un parchemin à la patte. Grimace. C'était un oiseau de mauvaise augure, rien ne bon n'allait être annoncé dans cette lettre. Pourtant, elle ouvrit la fenêtre et détacha le parchemin en frissonnant. Non, ce n'allait pas être une bonne journée. Rodrielle le déroula et fut surprise par son contenu.

Ho ! Non è morto*

L'étonnement se mêlait, elle devait l'avouer, à de la déception. Qu'allait-il encore faire ? Lui qui n'avait pas gardé son clan plus de 2 mois, comme la première fois. Lorsque Valentine fut malade, Rodrielle avait tenu avec les autres fous quelques semaines. Mais fatiguée par l'inaction et envieuse d'une vie nouvelle, elle était partie. Des Basilisk et de la Cour. La seule fois où elle était revenue, ce fut pour enterrer sa cousine, la Sadnezz Corleone (ce qui à présent était une raison de plus pour ne plus y retourner).

Néanmoins, Rodrielle était toujours aussi curieuse. Elle voulait voir l'état de son "ami" et voir quelles étaient ses futures ambitions. C'était difficile de quitter la maison, mais un peu d'aventure lui ferait le plus grand bien. Elle revêtit alors sa tunique de cuir attrapa son sabre et sa dague, déposa un baiser sur le front du brun, puis partit à l'aventure.


[Quartier Basilisk]

Ô douce Cour des Miracles, que ton ambiance ne lui avait pas manqué !
Néanmoins, l'italienne restait tout à fait à l'aise dans ce quartier nauséabond et de malfrats. Elle marchait droite et fière, sans craindre personne.

Elle arriva donc sans mal à l'auberge et entra comme si la dernière fois qu'elle avait poussé cette porte ne remontait à quelques jours. L'auberge était silencieuse. Rodrielle ne prêtait pas attention aux regards -d'inconnus ou non- qui se tournaient vers elle, non, elle gravit l'escalier et se rendit directement dans la chambre du "chef" d'où provenait des craquements de plancher. Elle poussa alors la porte et s'y appuya, mains sur les hanches.

Alors, Maestro, toujours aussi vigoureux ! A croire que ton presque-voyage vers les Abysses ne t'a rien fait.

Elle le regardait avec malice. Valentine semblait avoir retrouvé sa forme mais était toujours marqué par les mois de maladie. Elle verrait s'il avait toujours ses esprits.




*Il n'est pas mort

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Envie de jouer le fils jumeau de Rod' ? = MP !
--Osombre


La vie de Sombre ne fut pas des plus aisée, comment avoir une vie simple lorsque la nature ne nous donne pas la chance d'être comme tout le monde? Déjà toute petite c’était difficile, qui voudrait jouer avec la sorcière, c'est ainsi qu'on l’appelait, la traitant de monstre...

Depuis son plus jeune age elle ne se souvient pas d'avoir aimer quelqu’un, qu'on lui ai accordé un temps soit peu d'importance, seulement à l'adolescence elle à changé...sa chevelure peroxydée et ses prunelles pourpre sont devenus des atouts majeur...la rendant spéciale, son corps parfaitement bien formé elle est devenu un cygne...belle en tout point, étonnante et envoutante...

Seulement le temps passant, elle à trouvé un travail, jouant des charmes de son corps, des tremolos de sa voix suave pour gagner son pain...elle est devenue catin...mais ça ne rapportait pas assez, il lui e fallait toujours plus. Au fil des jours elle se découvrit un attrait pour le danger, le vol et le sang...devenant la sadique sombre que tout le monde craint...chevelure de neige, prunelles de velours...ses dents naturellement plus longue que la moyenne...oui la belle est une bête...

Les bruits courts vite dans les ruelles sombres de la cour des miracles...il paraitrait qu'une auberge serve de lieu de recrutement pour malfrat...il ne lui en fallut pas plus à la Sombre...elle pris la direction de cette dites auberge, cherchant les renseignement à droite et à gauche, pillant les maisons, volant les tenues des femmes...c'est que ça peu être coquette une garce...

La nuit commençait à se faire la plus noir possible, c'est à se moment que tout les êtres sombres sortent, les voleur, les violeurs, dépravés et autre cinglés des rues...la Sombre quand à elle se mouvait avec grâce dans les rues puant la pisse et la vérole, sa démarche chaloupée la conduisant devant la fameuse bâtisse...main délicate aux ongles long qui vient à pousser la porte, celle ci grinçant alors fortement...elle avance, lentement, plancher qui craque sous les pas furtifs de la peroxydée...prunelles pourpres détaillant les lieux...un seul mot sortira de ses lèvres charnues...

-Bonsoir
Elmazilla
Le Maître a dis, le Maître est exécuté sur le champs ! Quoi qu'un peu déçue d'être ainsi repoussée, Elmazilla sort de la pièce promptement, le laissant seul avec ses pensées... Elle descend dans la taverne, toute sautillante, enfilant son costume de gamine écervelée heureuse du retour de son Seigneur... Mais comme tout costume, il dissimule la vérité.

Tavernier, pour fêter le retour du Maître, tournée générale à mon compte !

Et d'afficher ce sourire juvénile et innocent qui lui ferait donner Aristote sans confession... Ou presque... Les hommes de la taverne se méfient, ils savent qu'ils n'ont pas été droit, qu'ils n'ont pas été sages... Mais quand l'alcool arrive et que la petite rousse boit avec eux, la même chose qu'eux, la méfiance s'émousse et chacun rit, profitant du spectacle qu'elle offre à danser sur la table, ses boucles de feu tournoyant au vent.

Et son Muet offre une nouvelle tournée sous les vivats des hommes ivres, sauf que celle-là, elle n'y touche pas... Apercevant le passage de Rodrielle, Elmazilla fronce à peine les sourcils avant de remettre son masque de jovialité. Jalouse ? Si peu... Un jour, elle affronterait la Corléone pour l'affection du Maître, mais pas maintenant... Pour l'instant, elle était une alliée potentielle pour la gloire du Clan...

Le regard vert se pose sur l'assemblée qui trinque au nom d'un homme qui les a condamné. Plus un seul ne se méfie et tous vont mourir... Le poison, elle n'aime pas ça, trop aléatoire, trop risqué de s'empoisonner soi-même... Mais ils sont nombreux et encore pas tous là, les autres elle les traquera... Et quand le premier homme s'effondre en convulsant, alors la peur se met à suinter de leur corps car ils ont compris, compris qu'il était trop tard.

Et elle les regarde s'effondrer un à un, sans un regret, avec la satisfaction du travail bien fait, son Muet abrégeant les souffrances des mourant. Car elle est gentille de le laisser faire au lieu qu'ils agonisent. Alors que le dernier homme rend son dernier soupire, une femme entre. Décidément les gardes de la grande rue ne font pas leur travail... Eux aussi périront...

Assise tranquillement sur une table au milieu de son carnage, la minuscule voleuse rousse contemple la femme, l'étrangère. Lui tendant un verre, malicieuse et ironique au vue du massacre que l'on voit autour, elle répond.


Bonjour... Et bienvenue à la Taverne Crevarde des rats crevés... Que puis-je pour vous ? Vous m'avez l'ai égarée....
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--Osombre


Et la belle de fixer la pièce, prunelles pourpre détaillant la scène qui se déroule devant son regard avide...elle réfléchis se souvenant alors de sa manière à elle de prendre l’âme...ce doux baiser empoisonner qu'elle offre avant de créer ce trou béant d'une oreille à l'autre de sa proie...elle aime le sang ça vas sans dire...

Les têtes sombres les unes après les autres sur la table...la peroxydée notera la présence d'une jeune fille sur la table, visage angélique, presque tendre et pourtant...ce regard mutin qu'elle lui lance..aucun doute c’est la fille du sans nom...
Un sourire malsain viendra à s’élargir sur le visage de la Sombre, ses prunelles curieuses toujours figée sur la gamine alors qu'elle s'approche lentement...les cadavres entourant la gosse ne semble pas la déranger...bien au contraire...

Voix de velours qui viendra envahir le silence pesant de la pièce, les chopes jonchant le sol ça et la, reste macabre d'une fin tragique...fin qui eu pour simple effet de mettre le cœur de la désaxée en émois...

- Et bien...je vois que tu sait jouer avec le poison belle enfant...je suis Sombre...je ne suis pas perdue, mes pas m’ont conduite ici par ma simple volonté...il se dit dans les ruelles puantes de la cour des Miracles que dans cette auberge des rats crevé ...je pourrait trouver un travail...digne de mes talents...dirons nous...


Nouveau sourire malicieux, elle viendra pousser sans aucune douceur un des cadavre, le faisant tomber au sol dans un bruit sourd lorsque le corps inerte rencontrera le plancher...puis finalement elle prendra place sur la chaise qu'occupait le bougre juste avant...
Elmazilla
Elmazilla la contemple, l'observe, la scrute, alors que l'autre prend la place du mort... Peut-être un défi ? Ou simplement le signe d'une volonté sans faille qui veut s'intégrer... Repoussant de son pied minuscule l'un des corps violacés qui est avachis sur la table où elle est assise, elle réfléchit...

Une femme de plus, c'est risquer de voir l'attention du Maître accaparé par d'autres courbes... Déjà qu'il y a la Corleone, il ne faudrait pas exagérer... Mais maintenant qu'elle a fait le ménage en grand, il lui faudra peut-être de l'aide pour faire les coins, autrement dit pour traquer les survivants, et surtout pour traquer le traître... Celui qui a détourné les fidèles du Maître... Peut-être la mettre à l'épreuve ? Et peut-être qu'elle mourra en le faisant, comme cela le problème est réglé... Ou bien peut-être qu'au final, avec un peu de chance, elle n'aime pas les hommes... Alors elle pourrait vivre sans être inquiétée par la Princesse des Ombres, et surtout la servir, oui la servir pour atteindre les objectifs du Maître et plus tard enfin, écarter la Corleone de manière définitive...


Je ne suis pas une enfant... Même si j'en ai la taille... Je suis Elmazilla... Le recrutement passe par moi. Le Maître m'a confié cette tâche...

Je n'aime pas beaucoup le poison... Trop risqué de s'empoisonner soi-même, mais quand on a beaucoup de gens à tuer d'un seul coup, il est utile de savoir s'en servir... Mais je préfère de loin la dague ou le poignard...


La petite rousse fixe l'autre de ses yeux verts étonnants, presque dérangeant par leur fixité, comme si elle voulait percer son âme...

J'ai une mission à accomplir... Et tu vas m'aider... ce sera ta mise à l'épreuve ! Il manque des traîtres à mon tableau de chasse, ainsi que le Traitre des traitres, celui qui les a poussé à trahir... Nous les traquerons, et tu m'aideras à les exécuter... Si tu es obéissante et efficace, tu auras une place parmi nous... Sinon, je te tuerais... Car nul n'entre dans le quartier Basilisk juste pour se promener...

Sautant souplement de la table, Elmazilla laisse à son Muet la tâche de tout nettoyer... Encore... S'approchant de l'autre femme, elle murmure.

Et si tu t'approche du Maître dans l'intention de le séduire, tu n'aura pas le temps de vivre assez longtemps pour comprendre ton erreur... Suis-je claire ?

Elle sait qu'elle n'a aucun droit réel sur le Maître, mais en femme jalouse, elle marque son territoire, même si dans le fond, elle se pliera au souhait du Maître, du moins en apparence...
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L.valentine
Valentine n’avait eu que le temps de commencer à retravailler ses abdominaux, que la porte s’ouvrit délicatement. Tout ce que pouvait voir Rodrielle, était le maître torse nu, exécutant des centaines de redressements assis éclairer par la faible lueur d’un jour gris et enneigé. Il se releva en se donnant un élan vers son torse et d’un mouvement imitant le serpent se propulsa sur ses jambes. Plusieurs gouttes de sueur perlaient le long de son corps. Il posa ses yeux, dans ceux de son amie de longue date. Il en tira quelques anciens bons souvenirs mais tout ça était très lointain. Aujourd’hui ce qui tenait leur union d’amitié s’appelait les affaires. Et en affaire les amis fidèles étaient très rares. Il ne savait plus vraiment s’il pouvait compter sur elle. Valentine ne devrait compter que sur lui même, il le savait, il en était persuadé. N’empêche qu’en ses jours sombres, il était content de la voir ici. Qu’elle ne l’ait pas abandonner totalement.

Les abysses mon redonner un souffle de vie.
Je trouve dans la mort se que la vie me cache.
J’ai besoin de lames.
Es-tu toujours disponible?


Sérieux, il l’était beaucoup plus maintenant, qu’avant qu’il ne parte pour se petit voyage aux enfers. Il n’avait que faire de ce que les autres pensaient de lui. Tout ce qui lui importait était son but. Il ne se détournerait pas de la vision qui s’était offert à lui durant sa bataille entre la vie et la mort. Premièrement , recruter il s’agissait là d’une priorité, deuxièmement imposer le respect de toutes les façons possibles et troisièmement détruire un à un les futurs clans qui s’opposeraient à son bon vouloir. Il avait confiance en ses compétences et en son clan il aurait bientôt une petite armée personnelle. Il pourrait s’en servir comme il en aurait envie, assouvir ses plus grands désirs, sa soif de gloire et de puissance.

La Corléonne se tien derrière le cadre de porte depuis quelques minutes déjà…. Valentine s’avança vers elle la dominant de par sa grandeur et sa musculature qui autrefois se voulait surentraîner. Il n’était pas encore rétablit, il ne le serait que lorsqu’il aura fait les exercices que la belle Rodrielle avait interrompue. Il adresse un sourire à son amie et lui dit.

Je dois me remettre en forme.
Tu n’y vois pas d’inconvénient ?


L’homme recula de quelques pas en lui faisant signe qu’elle peut entrer et se positionna horizontalement au sol et entama son exercice s’aidant de ses bras afin de se lever et redescendre. Des push-up qu’ils appelaient ça en Angleterre. Il avait beaucoup plus de difficulté à les effectuer qu’avant, mais il n’abandonnerait pas. Ce mot ne faisait pas parti de son vocabulaire.

Alors que deviens tu ?

Dit-il entre deux flexions de bras.

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Rodrielle
Les yeux de l'italienne parcourait avec appétit le torse nu et perlant du Valentine. Malgré sa récente fidélité, elle appréciait toujours observer les corps de Mâle et celui du brun devant elle ravivait de lointains souvenirs toujours si agréables. Enfin...

L'italienne sourit donc au brun qui se leva et s'approcha en répondant, toujours fidèle à lui même. Il défiait la mort, défiait la vie, et ne vivait que pour le combat. Toujours. Et comme la Corleone le pensait, Valentine avait toujours la même idée en tête : remonter les Basilisk et tuer toujours plus. Et apparemment, il la souhaitait dans ses rangs. Il s'approcha d'ailleurs d'elle, pour confirmer ses intentions, ce que l'italienne accueillit d'un doigt léger et curieux glissant sur son torse.

Ça dépend... A quelle prix ?

Elle le laissa retourner à ses exercices en lui faisant un signe de tête, puis entra dans la chambre pour s'assoir sur le bord du lit. Quitte à discuter, autant le faire dans de bonnes conditions. Elle servit ensuite deux verres de vin. Que devenait-elle ? Cette question la laissa silencieuse quelques secondes -le temps de boire une gorgée de vin. Elle avait accompli beaucoup de choses, mais rien qui allait intéresser Valentine.

Et bien, je m'occupe de ma famille, essentiellement. Il y a un âge où il faut savoir poser le pied. Et j'entraîne au combat également... Plusieurs jeunes gens qui souhaitent se battre. Ca rapporte bien c'est donc l'essentiel. Mais là n'est pas la question...

Les affaires étaient les affaires. Ils n'étaient pas là pour potiner et tous deux le savaient. Elle se pencha alors vers le brun pour capter son regard. Le sourire malicieux au visage, elle souhaitait savoir dans quel pétrin il était.

Alors, Valentine. Que souhaites-tu réellement ? Expliques-moi ton nouveau projet ! Pourvu que cette fois-ci tu le tiennes... Qui te reste-t-il ? J'ai vu la rouquine en bas... Mais les autres ? Tu dois sacrément manquer de main d’œuvre pour m'appeler alors que tu n'es pas encore en forme.

Moqueuse, la Tatouée ? Si peu...

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Envie de jouer le fils jumeau de Rod' ? = MP !
Yessenia
Des yeux malsains...
Il y a deux choses pour lesquels je suis sure, l’une est que la Cours des Miracles receuille les êtres les plus dérangés de toute la ville de Paris; l’autre, eh bien, c’est que je ne suis pas encore arrivée au bout de mes surprises.

Je déambulai dans les ruelles sales et immondes, avec pour seules indices ces deux informations : mon objectif était de trouver le Maître, comme il se faisait appeler, et l’endroit le plus probable où je risquais de le trouver était une Taverne miteuse du nom de Crevarde… ce fus peu, mais amplement suffisant. Quelques gardes totalement impossibles me laissaient passer tellement leur capacités sensorielles étaient restreintes. Écouter les échos de cette taverne pour la trouver s’avéra donc un vrai jeu d’enfant.

Lorsque je dénichai la Taverne Crevarde, je pu sentir qu’un bon nombre de vies venaient d’être prises. Ma plus grande surprise fut lorsque je poussai la porte, découvrit une jeune femme aux yeux incroyables, parmi tous ces corps morts de brutes, de voleurs, de violeurs et de tueurs, encore étendus à l’endroit où quelques heures avant ils buvaient à je ne sais quel honneur perdu. Ils ont du faire partie de ceux qui ne comprennent rien… lâches, incompétents et insignifiants, foulant de leurs pieds sales cette terre…les gardes que j'ai croisés il y a peu sont certainement les prochain... et je saisis que c’était elle… elle qui venait de tous les massacrer.

Elle avait quelque chose d’autoritaire. Dangereuse et sans pitié, comme il s’en fait rarement ailleurs dans Paris; elle me plaisait dès lors. À ses cotés, il y avait une autre femme qu’il me prit un moment à remarquer tellement ses yeux avait volé toute mon attention.
Sortant de mon hypnose momentanée, je dépassai le cadre de porte pour m’engager dans la salle. La porte claqua derrière moi, ce qui ne passa pas innaperçu. Je pu deviner qu’elle me jugeait déjà, pas très heureuse de voir une femelle débarquer dans sa tanière, mais je n’étais pas là pour elle.
Je fis quelque pas parmi les cadavres encore chauds, enjambant les uns, repoussant les autres d’un coup de pied, j’observai la scène qui s’offrait à moi. Mise à part le Tavernier et l’autre qui devait seconder la gamine en servant de chien de poche, il ne restait que des femmes à ce niveau-ci. Je souris, bien à l’aise d’entrer là où on ne m’y attendait pour le moins du monde. Je me dirigeai vers elle, sans mauvaise volonté, sans gêne, préférant prononcer les premiers mots :

Je souhaite rencontrer celui que l’on surnomme le Maître.

Je savais que mon accent l’obligeait à faire un effort pour me comprendre, je soutenais néanmoins son regard émeraude du miens, tout aussi persuasif, lui faisant comprendre que je n’étais pas d’humeur aux palabres.
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