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La taverne Crevarde

Elmazilla
Décidément, ces femelles se pensent tout permis... Entrer comme cela dans le quartier déjà, c'est une action à risquer de perdre la vie... Mais vu qu'elle est passé, Elmazilla sait qu'elle devra donc tuer encore, d'autres qui n'étaient pas dans sa liste mais qui venaient de s'y ajouter... Mais voilà qu'après un instant de silence durant lequel l'autre la contemplé dans les yeux, elle exige de voir le Maître...

Sauf que personne ne voit le Maître, pas alors qu'il est faible et vulnérable, bien que trop arrogant pour le reconnaitre. Il faut passer par elle, elle a sa confiance et mènera sa tâche à bien. Et s'il faut tuer l'autre, elle la tuera aussi. Les yeux verts la détaille, la jauge, la juge... Un sourire ravissant éclaire le visage d'ange de la Princesse des Ombres, semblant dénoter un peu au milieu du carnage qu'elle a perpétré. C'est d'une voix calme et posée qu'elle répond.


Le Maître n'est pas visible. c'est avec moi qu'il faudra traiter. Et si cela ne vous convient pas, vous pouvez toujours repartir... Peut-être...

Quand on entre à la Taverne Crevarde, c'est pour rejoindre les Basilisks, les engager ou bien se suicider....
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Yessenia
Les dents sorties
Ces quelques mots eurent pour effet de lui faire dresser son poil; c’est qu’elle était farouche la cocotte. Je vis les pensées bouillonner dans ses yeux, elle réfléchissait fort, trop fort. Et c’est là qu’elle me dit :

Le Maître n'est pas visible. c'est avec moi qu'il faudra traiter. Et si cela ne vous convient pas, vous pouvez toujours repartir... Peut-être...

Son sourire hypocrite me confirma ce que je pu deviner plus tôt, elle ne voulait pas d’autres femmes comme elle dans les parages. Bien entendu, je n’en avais que faire de ses caprices d’enfants.

Invisible… certes, mais pas pour longtemps. Je déteste être contrariée par la menace. Le sang coulant dans mes veines se chauffa, mon rythme cardiaque s'accéléra. Le poids de mon sabre devint subitement plus évident. Sa vie ne représentait pas grand-chose à mes yeux, même si elle avait quelque chose de plus; un instinct meurtrier aiguisé, une attitude face à la vie qui me plaisait; ce n’était pas suffisant. Un affrontement serait agréable pour replacer les esprits de cette minaudière, mais dans de tel situation, surtout lorsqu’on connaît à peine le quartier et que la personne pouvant nous mener le plus facilement à notre objectif est têtue comme une mule, il ne reste qu’une option...

Je repris mes esprit et calma mon coeur emballé. Je refusai poliment son invitation de partir, et je décidai de prendre place à une table assez proche d’elle, en prenant le temps de tasser sur le sol l’homme défraichi à coté de moi, puis fis signe au Tavernier en lançant avec mon accent:

Tavernier, auriez-vous l’obligeance de servir votre meilleure boisson à ces dames et à moi?

Je sortis une poignée de pièces d’or que j’étalai sur la table couverte d’alcool et de taches de sang. Voyant toute cette fortune, il ne se fit pas prié.

Me retournant vers le muet, je m’adressai cependant à la petite rouquine qui me fusillait du regard, le sourire toujours figé :

Et tenez celui-là loin de nos verres, ses doigts empestent le poison.

Me retournant vers elle, je lui rendis son sourire, que je tentai de faire aussi aimable et accueillant que le sien, notez le sarcasme.

Prenez place mesdames, Je sens que la journée à été longue pour chacune de nous.

Je pointai les places libres à mes cotés.

Nous allons converser. Je sens aussi que vous pourriez M’éclairer sur la Cours des Miracles… Tiens, pourquoi ne pas commencer par les présentations…
L.valentine
Rodrielle était toujours aussi dragueuse que dans son souvenir, il l’avait regardé d’un air : ‘’tu n’as pas changer d’une semelle’’. Valentine lui avait fait volte-face en lui faisant signe d’entrer toujours était-il que le : ‘’Ça dépend… à quel prix ?’’ le fit tiquer. Le maître s’était mis à l’exercice suivant la belle Italienne du regard. La combattante avait posé son postérieur de Corléonne sur le bord du lit, entamant l’histoire de son périple inintéressant qu’était la vie de famille. Elle racontait se qu’elle était devenue, depuis ces derniers mois. Non que cela n’avait pas lieu d’être, mais pour une tueuse à gage, avoir une famille était un point faible. S’ils savaient les ennemis pourraient s’en servir contre elle. Tous deux n’étaient pas là pour cela à ce moment précis il le savait, elle le savait également. Alors qu’il effectuait sa 56ième flexion de bras, Rodrielle capta son attention en se penchant au dessus de sa tête. Le mâle alpha stoppa net son exercice posant ses yeux profond dans ceux de son amie de longue date. Elle se voulait malicieuse et il n’aimait pas qu’elle daigne le provoquer de la sorte. Écoutant chacune de ses paroles, Valentine savait qu’elle se jouait de lui. Il n’apprécia guerre, mais l’état de ses effectifs prêts à combattre et son état physique avaient quelques peu diminués depuis le temps cela allait sans dire. N’empêche que la remarque avait été gratuite et dans le seul but de se moquer de lui.

Le maître se lève, tout en gardant le regard posé sur Rodrielle. À la commissure de ses lèvres naît un petit sourire tout aussi moqueur. Il lui décoche simplement.


Nous sommes les ombres déferlants sur la Cour des Miracles
Les fils et filles du sans nom propageant destruction et chaos.
Si certains de nos hommes s’absentes, ils seront remplacés par d’autres.
Ne t’inquiète plus pour moi j’ai bravé la mort.
J’en suis sortit plus déterminé et plus fort.
Je n’ai aucune limites.


Valentine attrape Rodrielle par la gorge, non pas violemment, mais tendrement et la pousse lentement vers le lit. Son sourire, se veut malicieux comme celui de Rodrielle lorsqu’elle sentait avoir une pointe de pouvoir dans se qu’elle allait lui dire. Le maître immobilise la tête de son amie contre le lit prenant bien soin d’être vigilant en vue d’une riposte. Pour l’instant, le mouvement ne contient aucune agressivité. Valentine se penche au dessus du visage de son amie laissant ses long cheveux noirs caresser son visage. Alors qu’il se penche doucement vers ses lèvres, il lui dit sans moquerie.

Je dois me constituer un noyau d’élite.
Veux tu en faire partie ?
Tu auras ainsi le respect des recrues.
Ainsi qu’un contrôle sur eux outre le mien qui est prioritaire.


Valentine relâche la pression sur le cou de son amie et sors du lit attrapant ses vêtements et son arsenal posé juste à côté de la… peut-être … futur élite du groupe de mercenaires. Il enfile le tout et attache chaque lanières de cuir. Il est fin prêt à entamer sa journée. Remettre le clan sur la bonne voie celle du sans nom bien entendu et tuer quiconque l’en empêcherait. Il se dirige vers le cadre de porte. Il attend en lui adressant un dernier regard.

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Rodrielle
[Etage - Chambre de Valentine -
Chassez le naturel et il revient au galop, ou l'effet boomerang]



Valentine semblait toujours si susceptible, à son plus grand plaisir ! Elle savait qu'il n'aimait pas qu'on le taquine, et encore moins sur ses compétences. Mais ce n'était pas pour autant que la Corleone se gênait, au contraire ! Elle aimait le titiller, réveiller cette petite flamme en lui qu'elle appréciait énormément. Surtout qu'elle savait pertinemment qu'il ne lui ferait rien et qu'il accepterait avec grand mal ses moqueries. Il avait besoin d'elle, et elle en jouait.

C'est d'ailleurs pour cette raison que la Tatouée le laissa faire lorsqu'il l'attrapa par la gorge pour la plaquer contre le lit. Souvenirs d'une histoire passée, ses doigts étaient des caresses plutôt qu'une menace. Par conséquent, elle gardait toujours son air espiègle et se permettait même de glisser une main nonchalante sur le dos du brun. Quitte à en profiter un peu, bien que rien d'autre ne lui passait par la tête, autant que ce soit à ce moment-là.

Le projet de Valentine était donc toujours le même. Propager chaos et destruction dans une Cour des Miracles sans vie. Il lui dit de ne pas s'inquiéter pour lui, mais c'était déjà le cas. L'italienne avait beau avoir changé, elle n'en restait pas moins toujours dépourvue de compassion. Vint alors le moment de LA confession ; celle qui intéressait le plus la Corleone. Et le brun avait dit les mots qu'elle aimait entendre : élite, respect, contrôle. Et lorsque Valentine se leva, l'italienne l'imita. Elle s'approcha alors de lui et posa une main sur son épaule. Tout sourire.

Tu peux compter sur moi. Per la vittoria dei Basilisk. Per te.*

Elle lui fit un signe de tête puis le suivit vers la sortie. Du bruit se faisait entendre au rez-de-chaussée. Apparemment des femmes, que la Tatouée aperçu du haut de l'escalier. Elle rit doucement puis ajouta avec amusement, en direction de Valentine :

Un jour, il faudra que tu penses à recruter autre chose que des donzelles... Va encore y avoir des jalouses... S'pas comme ça que tu vas avoir un clan correct.

Parce que c'était bien connu : la femme était l'origine de bien des problèmes. Il fallait des hommes pour équilibrer le clan, et pour éviter qu'il devienne un rassemblement de groupies... Oui, Rodrielle a du mal avec la gente féminine ; elle préfère les hommes... Notamment pour le plaisir des yeux.



*Pour la victoire des Basilisk. Pour toi.

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Envie de jouer le fils jumeau de Rod' ? = MP !
--Ziou.


La porte vient claquer contre le mur, cédant sous la bourrasque qu'est la rousse enfant.
Sa hache ensanglantée sur l'épaule, déversant quelques gouttes du sang encore frais de sa dernière décapitation sur le plancher poussiéreux, Ziou entre.
Une apparition qu'on pourrait presque prendre pour Elmazilla. Deux rouquines au visage poupon, au corps élancé, aux émeraudes précieuses.
Mais rien dans l'attitude, la posture, dans les traits ou dans les actes ne laisse place au doute. Elles sont tout sauf semblables.

- Ziou !

C'est sec, ça claque, c'est agressif & méprisant, c'est comme un ordre lancé à l'assemblée.
Mais qui est-elle pour donner un ordre ? Rien, pourtant.
La belle aux longues cadenettes rousses fait un tour sur elle-même, cherchant à voir si la lépreuse l'a suivi, faisant voleter par la même ses jupons d'un beige crasseux, agrémentés de larges taches d'un pourpre sanglant.
Tuer proprement, c'est d'un ennui, comprenez.

Ses rondes pupilles auréolées d'émeraude font le tour de la pièce à la recherche de quelque chose à quoi se raccrocher.
Son Roi n'est pas là. Mais Elmazilla, si.
Un éclat de rire franchit ses lèvres, faisant tressauter sa gorge fine, & la Folie fonce, lâchant sa hache qui s'enfonce lourdement dans le crâne d'un des cadavres. La rousse est vite rejointe & les doigts sales de la Folie s'emparent quelques instants de ceux de sa congénère. Marque de respect, presque de soumission, qu'elle n'octroie qu'à ceux qui ont su gagner sa confiance en brillant.
Et Elmazilla brille de tous feux, pour une Folie inconstante. Elle n'a jamais brillé autant que depuis qu'elle s'occupe du Maître, d'ailleurs.
On gagne un certain respect à accepter les fous.

Elle s'apprête d'ailleurs à lui demander où se trouve ce Roi que la Mort elle-même a tenté de lui dérober, lorsqu'elle s'intéresse à ce qui les entoure. Son indécrochable sourire est prêt à s'effondrer en voyant tant de morts, mais son regard se porte aux deux jeunes femmes, & la lippe se fait mordre par les nacres encore immaculées.


- Elma généreuse, Ziou peut tuer !

Elle tape dans ses mains, sautillant comme une enfant à qui l'on offre la plus merveilleuse des poupées. Il n'y a aucun doute, Elmazilla lui offre les deux femmes. Il n'y aucun doute, mais Folie aime à être rassurée, & c'est un regard empreint d'espoir qu'elle adresse à la princesse.
Oubliée, la lépreuse. Oubliée, la tête de l'érudit qu'elle a laissé tomber, & qui ne pourra plus être offerte à son Roi. Oublié, Maskarade & son masque obsédant. Oubliées, ces semaines de silence où seuls quelques cadavres étêtés attestait de sa survie.
Tout est oublié. Ziou est là, & veut tuer.

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Elmazilla
Elmazilla n'aime pas l'attitude de l'autre... Elle a l'impression qu'on la sous estime et de cela elle en a horreur... Déjà que quand elle évolue dans son monde de lumière, on la prend pour une gamine, elle ne tolérera pas qu'on le fasse ici aussi. La femme s'installe à une table, commandant à boire, se permettant de donner un ordre à son Muet. Elle ne l'aime vraiment pas, et si l'autre ne se reprend pas, elle la tuera...

Le cours de ses pensées est interrompu par une entrée impromptue. La porte claque contre le mur alors qu'une autre tornade rousse entre dans la taverne des rats crevés. La nouvelle venue ressemble étrangement à la Princesse des Ombres avec sa beauté délicate, ses cheveux de feu et ses prunelles vertes. Deux tueuses à l'apparence d'ange. Le sang sur la hache n'effraie pas Elmazilla, car n'a-t-elle pas elle-même tué il y a si peu de temps ?

Le regard de la Folie s'éclaire alors qu'il se porte sur la voleuse, la hache bien vite abandonnée se plantant dans un bruit écœurant dans le crâne d'un des cadavres. Il faudra nettoyer ses saletés là également. Mais qu'importe. Elmazilla est heureuse de voir son homologue de rousseur. Car si Ziou est folle, Elmazilla ne l'est pas moins, même si sa folie froide est tellement différente de la folie douce bien que meurtrière de la Folie. Elmazilla adore ce petit bout de femme. Elle adore chasser en sa compagnie car c'est rafraichissant. Ziou ne s'embarrasse pas de scrupule quand elle tue, ni de pensées inutiles d'ailleurs.

Les mains tâchées de sang viennent serrées celle blanche mais non moins coupable de la Princesse. C'est un geste bien innocent mais si chargé de symbole. Ziou touche bien peu de personne sans les tuer. Elmazilla a accordé son attention et son affection à cette petite chose folle, lui offrant des cibles à tuer, un rôle, un but, quand le Maître avait été si près de la Mort. Elmazilla et Ziou... Deux armes mortelles dans les mains de leur Maître, et en ce sens, elles ne peuvent que s'adorer puisqu'elles servent la même cause sans concurrence aucune, car quand on est presque des jumelles, on offre à l'autre volontiers ce que l'on a... Et on l'aide à obtenir ce qu'il veut.

Et là, Ziou veut tuer... Et Elmazilla est à deux doigts de lui céder. car l'autre l'agace... Mais le Maître serait mécontent. Il faut penser à l'avenir du Clan... Plus tard, quand le clan aurait grandis, alors elle lâcherait la Folie sur les pas de l'arrogante. Et elle se régalerait du sang versé. Passant une main fine sur la joue de la gamine, elle remis tendrement de l'ordre dans ses mèches folles. Ah comme je t'adore Ziou... Tu es la Folie, la liberté que je ne suis, car je suis la raison et la Mort froide et calculatrice...


Ah, ma Ziou adorée... Non, celle-là tu ne peux les tuer... Mais Elmazilla sait être généreuse... Vois-tu, la chasse est ouverte. Le Maître veut purifier le clan. En dehors de Maskarade et de mes hommes, tu sais, ceux qui portent ma marque, nous devons tous les tuer.... tous... J'ai commencé par ceux-là, mais il reste tout ceux qui sont dehors... ce sont des traitres et ils doivent payer leur trahison au Maître...

Voilà qui est fait... Elle lâche la Folie sur les traces des autres, ainsi elle pourra se consacrer uniquement à traquer le chef des traitre et surtout à recruter pour le clan. Le regard vert se lève sur la femme difforme qui a suivi Ziou... Une femme encore mais celle-là n'est pas une rivale potentielle... Enfin... Peut-être qu'un homme finira par franchir cette porte, sinon ce n'est pas un clan mais un harem d'assassin que son Maître aura... Et Elmazilla n'a pas très envie d'avoir à renouveler trop souvent les effectifs pour la simple raison que sa jalousie l'aura poussée à tuer.
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Yessenia
L'Ouragan Passif

Après avoir posé ma question en initiant la conversation avec les deux femmes, je fus interrompue par un ouragan de rousseur et de sang. Elle avait quelque trait de ressemblance avec l’autre, mais rien de sa personnalité. Sa candeur détonnait avec la hache qu’elle tenait et le sang qu’il y avait dessus. Son âme était bien plus pure que celle de toutes les autres femmes ci-présentes. Pure comme l’âme d’une enfant. Je ne m’étais pas trompée, la Cours des Miracles abrite les spécimens les plus insolites de tout Paris. Il y avait un aimant à charogne, et j’étais inévitablement attirée dans ces lieux, comme les autres qui se trouvaient à la Taverne.

Je ne pus qu’observer la scène, spectatrice de cette pièce qui se déroulait sous mes yeux. J’appris que la petite rouquine à qui j’avais adressé la parole se surnommait Elma, et que l’autre c’était Ziou. Ce nom concordait parfaitement avec son tempérament. Tel un courant d’air, elle arrivait, affectant tout ce qui l’entoure et repartait.

Elle croyait que l’autre femme et moi étions des cadeaux de la part d’Elma, qu’elle pourrait décapiter, tel ses poupées. Ziou attendait une réponse. Je sus ce qu’Elma pensait à cet instant, et je m’en réjouissais. Elle hésitait. Il y a quelque chose de particulier avec la haine entre deux individus : elle peut très bien vivre, malgré le fait qu’elle ne vienne que d’une seule personne. Je gravai cela dans ma mémoire. Le fait qu’elle laisserait l’autre rouquine tenter de me tuer à sa place, malgré son aversion de ma personne, m'en appris beaucoup sur ses principes. Ça me plaisait beaucoup; même que je jubilais. Ma simple présence suscitait en elle beaucoup de haine, et je crois que ça m’amuse. J’accorde beaucoup de respect aux femmes fortes, je n’en ai cependant pas la moindre pour celles qui sont victimes de leurs émotions…

Je fixais la petite aux yeux verts, attendant sa réponse, la jaugeant sans gêne. Je pris ma coupe de boisson qui venait d’être servie, et en bus une gorgée. Elma fini par répondre. Je bus ses mots comme je buvais le liquide qui coulait dans ma bouche. Un rictus se dessina sur mes lèvres lorsqu’elle eut terminé. Ma vie était « épargnée », mais celle des gardes qui avaient trahi le maître non. Lorsque j’entendis le mot maître, mon cœur fit un coup dans ma poitrine. C’est simple, je devenais impatiente, mais je savais que si je ne restais pas sage, quelques informations importantes m’échapperaient.

Je restai impassible lorsqu’elles échangèrent ces quelques mots, lorsque ma vie fut en jeu, préférant observer silencieusement chacune d’elles et attendre qu’elles finissent. Pourquoi ne pas prendre du bon temps à la chaleur de la Taverne. Je m’accoudai à la table et posa ma tête sur ma paume, continuant de fixer Elma; c’est qu’elle ignorait ma question cette petite.
L.valentine
Rodrielle, rodrielle… rodrielle pourquoi es tu si Rodrielle ? Valentine posait un œil malveillant sur son amie, alors qu’elle commençait à le taquiner sur le nombre de femmes dans les rangs versus le nombre d’hommes. Il avait entendu cette phrase, beaucoup trop de fois et savait quoi répondre à l’instant même.

Je dois avoir un charme fou.
Si cela te déplaît à ce point, trouve moi des hommes prêts à mourir pour nous.
À moins que tes charmes n’aient perdu de leurs valeurs depuis les années ?
À mes yeux, un effectif est un effectif peut importe son sexe.
De toute manière, sommes nous là pour faire mumuse ?
Je ne crois pas.


Valentine descendit les marches une à une lentement, suivit de Rodrielle sur les talons. Les voix le laissaient perplexe, il y avait celle de Ziou. Alors, elle était demeuré fidèle durant tout ce temps bonne chose pour elle, elle serait récompensée. Il y avait également une jeune femme, dont il n’avait encore jamais entendu la voix au par avant. Pour finir Elmazilla qui essayait tant bien que mal de donner des ordres. Lorsqu’il fut au bon niveau, il remarqua la présence de deux autres jeunes femmes. Une lépreuse que diable faisait-elle ici ? Et une blonde, dont il ne reconnaissait pas les traits… une nouvelle probablement. Valentine regardait l’assemblée d’un air plutôt satisfait.

Le maître prit le temps de regarder les cadavres au sol. Elmazilla avait bien fait son travail, il allait en prendre note. Son regard se posa ensuite sur les nouvelles, elles devaient savoir à quoi s’en tenir. Obéir aux supérieurs, avancer et espérer accédé à l’équipe d’élite. Rare étaient ceux qui en avaient le talent. Le noyau des Basilisks était à date formé de Rodrielle et de Maskarade. Voilà ce qu’était l’élite pour le moment d’ailleurs, Valentine trouvait dommage de ne pas voir sa tragi-comédie ambulante. Il en aurait peut-être la chance plus tard. Lorsque le silence fut enfin de mise et que toute l’attention était portée sur lui. Le maître prit la parole à son tour, prêt à dévoiler le fond de sa pensé.

Elmazilla, j’ai bien fait de te confier la tâche du traître.
Nous parlerons d’avancement lorsque tu auras régler le problème en entier.


Son regard, à cet instant perçait l’obscurité malsaine qui emplissait la taverne Crevarde pour se poser sur la jeune bâtarde. D’un simple regard, il dénudait son âme au fond d’elle, elle pouvait sentir que ses mots n’étaient qu’une caresse sur son ego démesuré. Il détourna son attention et la posa sur les trois nouvelles têtes fraîchement débarquées. Il pouvait sentir une force de caractère s’émaner d’au moins deux d’entre elles. La plus effrontée du lot, était celle qui s’était accoudée à la table. Qui était-elle ? Valentine s’approcha de la dite table et s’adressa à la femme d’une beauté certaine voir fatale.

Qu’êtes vous venue faire ici.
Personne vous a dit que c’est dangereux ?

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Yessenia
L'Offrande
Un torrent de feu venait de s’emparer de moi lorsque je le vis. Le sang palpitant dans mes tempes, je crus que ce moment durait une éternité. Je percevais chacun des petits détails de ce qui se déroula sous mes yeux. Qui étions-nous, nous les femmes présentes à la Taverne Crevarde? Tueuses, psychopathes, enfants de Roy, même lépreuse; toutes avec un passé trouble. C’est ce qui faisait de nous ce que nous sommes, et c’était certes la raison pour laquelle nous nous étions senties attirées par la Cours des Miracles. Un endroit pour notre salut, pour exorciser notre âme du mal que la vie nous a causé et se venger d’elle. Avec tant de souffrance, c’est notoire de ne plus rien ressentir, de rire à son visage, de chercher quelques sensations pour nous prouver que nous existons toujours, que nous ne sommes pas simplement une enveloppe charnelle déambulant sur un monde de lumière et d’ombre. Nous étions à la recherche de mission de sang, et c’est ce que je pus enfin trouver.

Il venait d’apparaître du haut des escaliers de la Taverne; comment avait-il pu être si proche et ne le sus guère? Je m’en mordis la lèvre. Il adressa quelques mots à Elmazilla (c'était donc ça son nom), pris le temps de regarder chacune de nous, ses disciples et futures disciples, puis s’approcha de moi; si près. Ma chair pétrifiée à sa vue, se libéra de son étau lorsqu’il m’adressa la parole. Tout disparu autour de moi sauf cet homme. Un flot de mots déferlaient dans ma tête, j’avais tant de chose à dire, enfin je sentais que quelqu’un pouvait comprendre. Pas seulement ce passé, mais aussi ces objectifs que je visais. Je les retins, parce que je savais qu’avec cet accent, il valait mieux en dire moins pour se faire comprendre plus. Je redressai ma tête pour le regarder en face, me retenant de ne pas me lever pour ne pas qu’il prenne cela pour un affront, et regretta presque qu’il n’ait pas entreprit de s’asseoir pour prendre un des verres qui restaient sur la table parce que les autres n’ont pas daigné prendre le leur. C’est donc avec beaucoup de contrôle et de calcul que je répondis :

Vous savez, en souriant un peu, le danger je n’en ai que faire, lui décochant un regard oblique.
Je suis venue ici dans l’objectif de rencontrer quelqu’un tel que vous. Je crois savoir que vous recrutez…
Tout le long je gardai fixé mon regard dans ses yeux sombres.

J’hésitai de terminer ma phrase, de peur qu’il me prenne pour une petite prétentieuse insipide et une arrogante quelconque. Je ne le craignais pas, au contraire, je sentais qu’il était mon ego. J’ai parcouru beaucoup de territoire, rencontré un nombre incalculable d’être, mais jamais ne sentis ce que je sentais à l’instant: une force émanant de lui qui guiderais ma vie, j’étais prête à lâcher prise et suivre ses ordres tel une amie fidèle s’il comprenait que moi aussi j’avais une force terrible.

Je fis ce que je n’osai jamais faire dans le passé: je sortis lentement mon sabre et ma dague et les déposai délicatement sur la table devant lui, comme une offrande à un être que l’on vouait une affection inimaginable. En cet instant je devins à découvert, sans arme, sans protection, nue et fragile, comme je ne l’ai jamais été auparavant, mais incroyablement sure de moi. Je plaçai mes deux mains sur le bois de la table et m'appuyai dessus, le fixant toujours de mes yeux perçant, je lui dis :

[i]Ces armes sont à vous désormais. Laissez-moi vous prouver ma valeur et jamais je ne vous trahirai.
[/i]
L.valentine
La jeune femme que Valentine dévisageait à l’instant de part sa beauté sans équivoque et son fort caractère. Prit la parole en un Français correct nuis d’un accent du sud assez prononcé. Son origine intrigua le maître, cependant, il n’en fit pas tout une histoire. Elle était là pour une chose une simple et unique petite chose. Tuer à son compte. Voilà tout ce qui comptait, après elle pouvait se croire son égal jamais elle ne le serait. Il était son maître et elle une simple recrue. Elle avait du chemin à faire avant qu’il daigne la respecté en tant que tel. Le sourire de Valentine s’étira légèrement devant la confiance de cette petite peste. Il devrait la gardé à l’œil.

La tueuse posa ses armes devant elle, bien en évidence sur la table. L’homme qu’il était fut flatté de cette marque de respect sans pour autant le lui dire. Le sentiment de pouvoir se ravivait en lui, tous étaient la pour le servir fidèlement… que demander de mieux. Il sentait qu’il pourrait tirer quelque chose de cette dernière. Agissant ainsi, elle avait gagner son respect. Il écouta une dernière fois la mercenaire du sud et ses paroles lui plurent. Décidément, plus elle ouvrait la bouche plus il l’aimait. Valentine posa ses yeux sur sa cape ainsi que l’une de ses mains. Fouillant dans l’une de ses poches, il en sortit un bout de parchemin ficelé. Réfléchissant quelques instants aux conséquences de ce qu’il lui demanderait il lui tendit le dit bout de parchemin.

Prend le, lis le lorsque tu seras sortit de la cours des miracles.
C’est une mission que je n’ai eu le temps d’accomplir durant ma convalescence.
Une mission d’élite.
Accomplie la et je te considérerai comme ayant un grand talent.
Tu fais maintenant partie des Basilisks.
À qui ai-je l’honneur de m’adresser ?


Valentine se tourna à présent vers la nouvelle, Sombre, assise juste à côté de Yessenia. Cette jeune femme au regard envoûtant. Sa mise à l’épreuve serait de tuer les traîtres dans les rangs Basilisk.

Toi et Elmazilla irez tuer les traîtres qui sévisse dans nos rangs.
D’ailleurs quel est ton nom que je saches que tu es de mon côté.


Il lui avait confier la tâche, comme l’avait fait Elmazilla. À cet instant peut-être que la bâtarde pouvait sentir que tous deux étaient connectés l’un à l’autre. Valentine n’était même pas au courant de cette idée partagée. Non peut-être n’était-ce que le choix logique à faire partagé par de grands esprits. Suite à une réponse, le maître se dirigea vers la lépreuse prenant un bout de sa cape qu’il plaça devant sa bouche. Il devait la vexée pour être certain de ne pas attraper cette maladie. Elle devait le comprendre.

Que puis-je pour vous ?
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Yessenia
Noirs Desseins...
Je suis désormais une ombre, un courant d’air, un flot de sang et de chair, courant dans les sombres ruelles de la Cours des Miracles. Le froid ne m’affecte pas, tellement mon cœur palpitant réchauffe mes entrailles. Les gardes Basilisks condamnés ne peuvent à peine me remarquer, je file vers mon objectif, avec hâte, tant j’appréhende de me sentir enfin revivre. Ayant tout perdu, j’ai quelqu’un à qui me rattacher et je ne suis pas prête à abandonner cet espoir, même si dans mon cas, l’espoir n’est pas de la lumière, mais une tache obscur.

Arrivée à la frontière de la Cours des Miracles, je m’arrêtai et réfléchis à ce qui m’avait poussé à courir à cette allure. Lorsque j’avais parlé au Maître, j’ai su que je lui avais plu, par ma détermination, et certainement mon arrogance. Sa réaction m’avait incontestablement affectée. Quel sentiment rafraichissant que j’éprouvai enfin! J’avais pris d’entre ses doigts de tueur le petit bout de parchemin qu’il m’avait présenté, il paraissait si délicat dans sa main. Je n’avais pas quitté son regard des yeux. Après avoir écouté ses indications, j’avais repris mes armes que je replaçai à leur endroit respectif. Les mots « mission d’élite » résonnaient toujours dans ma tête. Il me demanda mon nom que je lui donnai, me laissant désormais connue et vulnérable. Sitôt fini avec moi, je décidai de quitter puisque je n’accordais aucune importance à ce que le Maître pensait des autres, impatiente d’accomplir de ténébreux desseins. Je jetai un dernier regard à la Taverne Crevarde, à toutes les femmes qui fixaient l’homme aux cheveux d’ébène et à ce Maître, mon Maître, puis franchis la porte,affrontant le ciel gris et le froid de ce quartier lugubre.

C’est donc hors de la Cours des Miracles que j’entrepris de lire le parchemin. Mes yeux parcourant le bout de papier, mon visage s’éclaira. Voila donc une bonne preuve qu’il ne m’avait pas sous estimé. Je me retournai dos à la Cours des Miracles et marchai d’une démarche assurée, le vent glacial sifflait à mes oreilles, faisant danser ma longue crinière. Je remontai la fourrure qui me servait de manteau et replaçai inconsciemment mon châle. Le même vieillard que j’avais croisé auparavant se trouvait à mendier sur les pavés gelés de Paris. Il m’avait reconnue; il me fixa, complètement abasourdi. Je lui décochai un sourire malsain. Les ruelles n’ont pas eu raison de moi. Non, je crois que c’est moi qui aurai raisons d’elles. C’est donc sur ces pensés que j’entamai ma mission.
Rodrielle
Ils se taquinaient toujours autant. Et encore une fois, la Tatouée avait mis dans le mille car Valentine avait démarrer illico sur sa remarque. Rodrielle rigola donc et tapota l'épaule de son ami. Non, ils n'étaient pas la pour faire "mumuse". S'il voulait que le clan fonctionne et qu'il garde sa supériorité, le brun ne devait pas perdre du temps avec les donzelles. Sauf qu'elle le connaissait, le Valentine, et elle savait que comme tout Mâle il préférait voir une belle poitrine travailler pour lui que des hommes... Logique en fait. Mais autant pour ses yeux que pour l'ambiance du clan, la Tatouée préférait que le clan s'égalise quant au sexe de ses membres... Pour éviter les crêpages de chignons ; parce qu'elle se voyait mal freiner les ardeurs des femelles... Ils étaient là pour tuer, un point c'est tout.

Le recrutement, s'pour tes pions. Ils savent parfaitement le faire ! Toi et moi sommes surtout là pour confirmer les nouveaux... T'as déjà suffisamment de bras pour déléguer. Profites.

Ca, c'était le plaisir de leur supériorité : donner les ordres et sévir s'ils étaient mal suivis. Et la Tatouée s'en délectait déjà ! Enfin ! L'instant était aux "retrouvailles" et aux découvertes. Arrivée avec le brun au rez-de-chaussée, l'italienne eut tout le loisir de voir un attroupement de femmes et un spectacle macabre. Et elle fut ravie de voir la jolie Folle dans cette taverne. Voilà une qu'elle respectait à sa manière, pour sa folie et sa simplicité. Bien que ce soit surement la plus sanguinaire du groupe, Ziou gardait une légèreté enfantine étonnante. Rien ne semblait l'atteindre. L'italienne l'enviait presque. Quelqu'un qui semblait avoir sacrément évolué également était la jeune Elmazilla. Vu les paroles que lui avait offert Valentine, la petite semblait avoir été d'une dévotion totale. Ce qui était tout à fait respectable. Au moins, en voilà deux à qui elle pourrait donner sa confiance... C'était toujours ça de pris.

Rodrielle s'approcha donc de ces deux jeunes femmes et les salua d'un signe de tête et d'un semblant de sourire. Elle attrapa une bouteille d'hypocras qu'elle ouvrit et but au goulot avant de la poser sur la table et d'admirer la scène entre le brun et l'une des nouvelles. D'ailleurs elle trouva que Valentine lui avait donné sa confiance bien trop rapidement à son gout. Se devait-elle lui dire ? Non, pas maintenant, devant la nouvelle. Néanmoins, elle ne s'empêcha pas de froncer des sourcils désapprobateurs. Enfin ! Qu'il fasse à sa guise !

Lorsque Valentine se tourna enfin vers la lépreuse, Rodrielle en profita pour se tourner vers ses deux connaissances "Basiliskiennes". Il fallait qu'ils avancent, déjà elle commençait à s'ennuyer à attendre.

Je crois qu'il y a du travail dans la purification du clan. Je viens avec vous, j'ai les crocs.

Leur laissait-elle le choix ? Non. Mais quitte à s'entendre avec quelqu'un, autant qu'elles sympathisent autour de quelques cadavres. Et puis, peut être qu'au détour d'un chemin elle retrouverait son ancien compagnon de combat masqué. Presque cet autre Fou lui avait manqué !

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Envie de jouer le fils jumeau de Rod' ? = MP !
--Ziou.


- Hum.

Folie boude. Folie est frustrée, alors Folie fait la moue, gonfle les joues, & fait même les yeux doux.
Mais ça ne marche pas. Folie est bien des choses, certes, mais pas manipulatrice. Et pas rancunière pour deux sous, non plus.
Elle est prête à accepter la mission, prête à ôter sa hache du crâne d'un des traîtres, prête à s'effacer à nouveau quand la raison de sa présence ici fait son apparition.
Son Roi est là.


- Ziou...

Soupir de satisfaction, de soulagement, ou même de désespoir, nul ne le saura, & ça n'a pas grande importance en vérité.
Son Roi est là. Vivant, bien vivant. Et même s'il est affaibli, même s'il semble fatigué, même s'il sort de convalescence & qu'il a tout a reprendre, il est là, bien là, & Ziou ne permettra pas qu'il s'efface une fois de plus.
Émeraudes fixées sur son Maître, Folie semble bien ailleurs, & étonnamment, bien pensive. Elle n'aime pas partager, & que la Mort tente de lui voler son Roi la frustre énormément. Elle n'est pas rancunière, non. Mais pour la Mort, elle l'est.

Elle dodeline de la tête, secouant ses longues cadenettes rousses, fait un nouveau tour sur elle-même & s'approche enfin de Valentine. Elle fait presque sérieuse, presque.. normale, le visage neutre, inexpressif. Elle a le port altier, la démarche gracieuse, & le regard noble. Elle a presque perdu sa folie quand ses lèvres s'approchent de l'oreille du Valentine, & c'est plus que sa voix claire & joyeuse, c'est le sens de ses paroles qui rappelle qu'elle est folle :


- Brille pour Ziou. Ziou tue pour toi.

Un doigt inquisiteur se pointe sur le coeur de son Maître, & elle se recule avec un grand sourire, prenant garde à ne pas toucher la lépreuse. Folle, mais pas tout à fait inconsciente.
N'oublie pas, Valentine. Tant que tu brilleras de richesse, de pouvoir, de courage, je te serai fidèle. Les termes de notre accord n'ont pas changé. Je n'ai pas oublié.
Elle s'éloigne encore, gardant ses yeux sur lui, & finit par se retourner, récupérant sa hache d'une senestre habile dans un bruit écoeurant.

Ses doigts sales s'emparent de la bouteille d'hypocras abandonnée par Rodrielle, & une longue gorgée est avalée.
Claquement de langue appréciateur, éclat de rire d'une jovialité sans failles, & Ziou prend les devants, ouvrant la porte en la faisant à nouveau claquer contre le mur.
Regard brillant pour caprice d'enfant.


- Sang ! Partout !

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Andrea_
[ LA COLOMBE, SYMBOLE DE PAIX ? ]



Entrer, ne pas entrer, là est la question.

Elle avait conscience d'une chose, être dans la rue était une chose. Aussi sombre était elle, elle restait un lieu "public".
Après tout dépendait du public bien sûr. Mais à la cour des miracles.. il ne fallait pas en attendre.

Mais entrer dans la taverne c'était autre chose.
C'était LEUR taverne, LEUR lieu, leur antre.
Elle avait enregistré les paroles du masqué.
Passé cette porte, elle ne serait rien.
Plus d'Andréa, plus de princesse, plus de Colombe, rien.

Elle n'était pas venu pour faire du tourisme. Elle savait ce qui l'attendait.
Du moins en susbtance.
Elle savait ce qu'elle serai amené à faire et c'est d'ailleurs ce qui l'avait poussé à venir.

Son p'tit air sur d'elle, elle va le garder sur elle, c'est un peu son bouclier, ce derrière quoi elle peut sa cacher, se proteger quand elle se sent attaqué.

La première hésitation vient assez rapidement.
Ouvrir la porte à grand coup de botte ou l'ouvrir délicatement ?
Puis la seconde suivra juste derrière.
Crier le OLéééééééé habituel ou se contenter d'un bonjour ?
La liste est longue donc... on va le faire au feeling.

Pour la première fois de sa vie, la belle - ou pas- ne sait pas ce qui l'attend.
Un mélange d'impatience et de peur prend possession de son corps.
Une grande inspiration, une porte délicatement ouverte et...



Oléééé, bhé, c'est qu'y a du monde là dedans !
Ferme la Colombe, Ferme la...
Humm... bonjour ?!


ça s'appelle limiter les dégats non ?
La chiasse reste debout, et pas trop loin de la porte, c'est pas qu'elle court vite, mais en cas de pépins elle pourra toujours essayer hein ?

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L.valentine
Valentine qui avait un bout de sa cape dans la main portée devant sa bouche s’adressant à la lépreuse fut surprit de voir derrière cette dernière, surgir de nul part une nouvelle tête.
De plus le ‘’Olééé钒 quqelle leur servit tit des plus langes.
Surtout en rentrant dans une taverne bondee tueurs en tout genre.
Le ma>e cependant resta calme en vue de cette jeune femme, deailleurs elle se reprit en un lir bonjour.
Cela Son regard se posa eouveau sur la lneuse qui semblait figedevant les cadavres sevlant au sol.
Peut-ae sit-elle terrifiut-idrquétaelle ne devienne qu un cadavre par mis les autres.
Un sourire sra les traits de lUhomme queil iit.
Un homme entra dans la taverne, Valentine lui fit signe dtapprocher.

Occupe toi de cette femme, atteinte de la lie. Essai de savoir ce queelle veut de nous, jdai autre chose a faire.

Vous >s guat mayee ccest miraculeux.

Effectivement maintenant concentre toi sur la tte que je viens de te confier.

Valentine dcurna son regard sur la nouvelle et contourna la laeuse avant dsentra r la jeune femme urextleur, dans le froid de lahiver.
Le ma e prit une grande inspiration, ’rai dire, il n>avait pas rplement respirer de tout le temps qudil ,it proche de cette maladie ambulante.
Son syst’ immunitaire ne leaurait probablement pas supporter.
Mieux valait ne pas prendre de risques inutiles.
Un vent frais et revivifiant caressait son visage pe, une belle journnd hiver qui serait teintae sang dsici la fin de la nuit.
Valentine posa son attention sur la belle brune que voulait-elle ?

Je suis Valentine ma e du clan Basilisk que me voulez vous ?

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