Enguerranddevaisneau
[Foret Berrichonnes]
Fiché sur sa monture, le jeune de Vaisneau avançait au pas.
Seul, il nétait pas, accompagné dans ses pérégrinations dune armée de volontaires, de braves hommes et femmes qui se battaient non pas pour le sang et la concupiscence, mais pour rendre au Berry sa splendeur dantan.
La marche était longue et fastidieuse, ponctuée ca et là des cahots des chemins, boue, trous, tronc brisés et ronces.
Epée à la taille, il avait fière allure, son valet darme du jour, Bertrand, trainant à sa suite, son cheval surchargé par les tentes, plastrons et autres babioles essentielles à la guerre.
Tout autours de lui, de valeureux combattants, quil avait appris à connaitre, à apprécier même, lui qui dordinaire se complaisait à être détesté par la plèbe avait jusqualors su garder sa langue dans sa poche.
En tête de cortège, Eusaias de Blanc-Combaz, homme quils avaient suivit telle une marée montante, future beau-père du baronnet qui prendrait bientôt pour épouse sa jeune fille.
Il était temps de faire halte.
La nuit approchait, et engoncerait bientôt les bois environnants de son manteau de noirceur, rendant impossible toute progression.
Tentes ne pourraient êtres montées, la végétation environnante empêchant encore toute civilisation. Ils passeraient nuit à la belle étoile, réchauffés par le crépitement du feu.
Car ils escomptaient bien se chauffer, et un feu de camp serait non proscrit. Certes, en temps de guerre, lidée nétait pas des meilleurs, mais le jeune éphèbe, comme le reste de la troupe, pensait quil navait rien à craindre, que lennemi ne serait pas assez sot pour attaquer un groupe de guerrier à lacabit de larmée du Bouillon.
Voila déjà que les valets darmes singénient à allumer un feu.
Mettant pied à terre, il se saisit de son arc. Il avait besoin de viande pour la soirée, et comptait bien trouver du gibier.
Je pars chasser un peu , je ne méloigne pas, qui veut est invité à me suivre.
Et de séloigner, sa silhouette se perdant entre la frondaison des arbres.
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Fiché sur sa monture, le jeune de Vaisneau avançait au pas.
Seul, il nétait pas, accompagné dans ses pérégrinations dune armée de volontaires, de braves hommes et femmes qui se battaient non pas pour le sang et la concupiscence, mais pour rendre au Berry sa splendeur dantan.
La marche était longue et fastidieuse, ponctuée ca et là des cahots des chemins, boue, trous, tronc brisés et ronces.
Epée à la taille, il avait fière allure, son valet darme du jour, Bertrand, trainant à sa suite, son cheval surchargé par les tentes, plastrons et autres babioles essentielles à la guerre.
Tout autours de lui, de valeureux combattants, quil avait appris à connaitre, à apprécier même, lui qui dordinaire se complaisait à être détesté par la plèbe avait jusqualors su garder sa langue dans sa poche.
En tête de cortège, Eusaias de Blanc-Combaz, homme quils avaient suivit telle une marée montante, future beau-père du baronnet qui prendrait bientôt pour épouse sa jeune fille.
Il était temps de faire halte.
La nuit approchait, et engoncerait bientôt les bois environnants de son manteau de noirceur, rendant impossible toute progression.
Tentes ne pourraient êtres montées, la végétation environnante empêchant encore toute civilisation. Ils passeraient nuit à la belle étoile, réchauffés par le crépitement du feu.
Car ils escomptaient bien se chauffer, et un feu de camp serait non proscrit. Certes, en temps de guerre, lidée nétait pas des meilleurs, mais le jeune éphèbe, comme le reste de la troupe, pensait quil navait rien à craindre, que lennemi ne serait pas assez sot pour attaquer un groupe de guerrier à lacabit de larmée du Bouillon.
Voila déjà que les valets darmes singénient à allumer un feu.
Mettant pied à terre, il se saisit de son arc. Il avait besoin de viande pour la soirée, et comptait bien trouver du gibier.
Je pars chasser un peu , je ne méloigne pas, qui veut est invité à me suivre.
Et de séloigner, sa silhouette se perdant entre la frondaison des arbres.
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