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[RP] Mariage d'un Balbuzard et d'une Salamandre

Eilinn_melani
Eilinn se saisit des alliances présentées par Jusoor, la remerciant discrètement au passage, ce qui lui valut de ne pas entendre les marmonnements du témoin de la mariée, si ce n'était un grommellement. Peut-être mettait-elle trop de temps à officier ?

Eilinn bénit les alliances simplement.


Je Te demande, à Toi notre créateur de bénir à travers moi, ces alliances, signes du lien qui unira Eusaias et Agnès à travers le temps et la matière dans un même mouvement parfait vers l’Amitié vraie.

Le diacre présenta alors les anneaux aux deux futurs époux.

Veuillez désormais prononcer vos vœux et échanger les alliances.
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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.
Eusaias
Agnes de Saint Just, Comtesse et cetera desunt, acceptez de vous de prendre pour époux, moi Eusaias Blanc Combaz, duc de Bouillon, vicomte de Digoine, riche duc et grand lion ? Acceptez vous de me servir, m’être fidèle, de me respecter en tout temps et tout lieux ? Acceptez vous, comme toute bonne épouse d’occuper votre rang à mes côtés sans jamais empiéter sur mes droits d’époux et de remplir vos devoirs sans jamais faillir ?

Il aurait bien ajouté quelques autres choses tels que : « acceptez vous de me voir en compagnie de maitresses ? Acceptez-vous de faire taire la vipère qui siffle à vos côtés ? Acceptez-vous de ne pas me déranger lorsque je regarde une partie de quilles ? » mais sa logique le repris et il estima donc cela faisait partie des « droits » cité juste avant.

Il s’empara de l’alliance et menaça la main d’Agnès avec. Un « oui » et elle serait à lui. Le regard se porta sur Maltea et un petit sourire narquois apparu sur les lèvres du balbuzard.

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Gnia
Ignorant la remarque acide que le Balbuzard lui glissa à la fin du credo, elle se concentra ensuite sur le prêche offert par la diaconesse. Celui-ci la laissa songeuse tout autant que la théâtralité avec laquelle la jeune Melani avait appuyé les deux dernières mises en garde à l'attention des époux.
Agnès réprima un frisson qui hérissait son échine. La description des princes démons dans l'Eclipse avait toujours fort impressionné la Comtesse, et cette fois-ci ne fit pas exception.

Tandis que la fille d'Eusaias présentait les anneaux, Agnès tourna légèrement la tête et osa un regard vers la nef. Elle avait entendu du monde prendre place et elle s'en était étonnée, puisque cette noce était tout ce qu'il y a de plus intimiste. Présentant aux spectateurs épars son profil abîmé, elle haussa un sourcil en reconnaissant, et la flamboyante chevelure de sa cousine, et le gourgandin qui accompagnait l'autre fille Blanc Combaz. Elle aurait bien continué son observation de la foule en délire qui se pressait à ces épousailles mais elle n'avait eu que le temps de se demander qui était le manchot qui servait de cavalier à la Mirandole que Maltea, qui s'était tenue presque sage jusqu'ici, y allait de son petit commentaire.

Fort heureusement, l'officiante étouffa les prières de la Wagner par une bénédiction des alliances, ce qui évita à Agnès de céder à son envie irrépressible de pincer cruellement le bras blanc de sa vassale, ce qui n'aurait pas manqué de foutre un bordel monstre dans cette ambiance déjà passablement tendue, voire lugubre.

Et puis, le Blanc Combaz la prenait de court.
Comme pour se venger de la surprise matinale qu'elle lui avait réservé. Sans attendre que la diaconesse leur pose les fatidiques questions où l'on faisait toujours état de bonheur et d'amour - dégoulinantes comme une cuillère de miel, écoeurantes comme une indigestion de pâtes d'amandes - il avait pris les devants, se hâtant, et ajoutant de son sel dans la soupe.

Sourcils froncés, Agnès écouta gravement les doléances de son presqu'époux. Un silence tout aussi grave suivit, durant lequel elle se demanda s'il n'y avait pas un piège quelque part. Evidemment que si, le mariage était en soi une chausse trappe.
Une petite moue vint tordre un instant ses lèvres tandis qu'elle se maudissait de ne pas avoir au préalable défini le cadre strict des droits d'époux et des devoirs d'épouse. Elle eut enfin un imperceptible haussement d'épaule avant de tendre sa main et d'accoucher difficilement d'un


Ouais...

Grande classe.

Nous acceptons.

Ce qui ne veut pas dire que Nous nous inclinons, mais ça, on aura le temps d'en reparler plus tard...
Et tandis qu'il lui passait bague au doigt comme on passe licol à une bête de somme, elle songeait à ce qu'elle allait à son tour prononcer.


Eusaias de Blanc Combaz, Duc de Bouillon et Vicomte de Digoine, acceptez-vous de nous prendre pour épouse, Nous, Agnès Adélaïde de Saint Just et de Dublith, Comtesse du Lavedan, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Desvres, Dame de Seuiri et d'Herlies ?
Acceptez vous de nous servir, de nous être fidèle, de nous respecter en tous temps et tous lieux ?
Acceptez vous, comme il sied à un bon époux, de nous protéger quoiqu'il advienne, d’occuper votre rang à nos côtés sans jamais empiéter sur nos droits d’épouse et de remplir vos devoirs sans jamais faillir ?


Un sourire en coin, cruel, vint retrousser la commissure de ses lèvres tandis qu'un regard pétillant de malice s'ancra dans celui du Balbuzard. Elle le masqua un instant derrière les paupières frangées de cils qu'elle fit battre outrageusement avant qu'elle ne lui présente l'alliance délicatement prise en étau entre son pouce et son index.
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Maltea
Du blanc, elle passait au rouge, violet, bleu, vert.... un arc-en-ciel à elle toute la seule la di Favara. Elle se retint néanmoins de bâillonner sa suzeraine ou de lui coller son pied au fondement. Non elle arriva même à retenir un énorme juron lorsqu'elle prononça le oui fatidique.... enfin dans ce cas, il s'agissait plutôt d'un ouais bien pourri.... Après tout, il ne méritait pas mieux, enfin si, un non aurait eu un effet bien plus magique sur la témoin et vassale qu'elle était. Et voilà que c'était les mariés qui faisaient la messe.... décidément.... mais qu'est ce qu'elle fichait là? Hormis avoir des crampes à l'estomac, des envies de meurtres, des pulsions, des envies d'aller au petit coin même.... rien d'autre n'en sortait, même pas un soupçon de joie de voir sa suzeraine convoler de nouveau, que du contraire même.... d'accord, elle était pas de toute fraicheur et pas très douée avec les hommes, mais elle aurait pu trouver mieux que ce misérable, cet abruti, ce fanfaron, ce... La duchesse champenoise l'écouta néanmoins attentivement et là... catastrophe...

Rajoutez même ceci, il en va de ma survie et de ma tranquillité d'esprit, enfin plutôt de corps: acceptez-vous de foutre une paix royale à notre vassale champenoise, de ne jamais roder autour d'elle et de ne jamais lui adresser la parole ni autre, n'étant point votre mais notre vassale, aucun droit sur elle vous n'aurez!

La blonde referma de nouveau la bouche, non sans une nouvelle crise de hoquet.... saleté de machin irlandais qu'elle lui avait fait boire!
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Enguerranddevaisneau
Installé maintenant confortablement sur un banc de la cathédrale, détaillant avec un regard empli de dédain la scène que se jouait devant lui, il calculait non sans mal, le nombre de mois depuis lequel l’ignoble comtesse l’avait fait prisonnier d’un placard bien trop étroit pour lui.
Trop longtemps à son gout pour que vengeance ne se fasse dans un lieu saint.

Il escomptait attendre, et attendrait donc, le temps qu’il faudrait, pour régler son compte à cette pseudo comtesse aux grands airs, qui tentait par il ne savait quel coup du sort, de se rendre encore plus méprisable qu’elle l’était dans sa médiocrité.

Puissante il est certain, titrée également, mais aussi étroite d’esprit qu’un mollusque cuisiné à la sauce aux herbes.
Et elle s’en mordrait les doigts.

Main dans celle de la cadette des Blanc Combaz, il poussa un reniflement de dédain quand la mariée vint à répondre par la positive aux mots du balbuzard.
Mais si tel était le souhait du bouillon, le de Vaisneau s’inclinait, et continuerait à le servir avec fidélité, pourvu qu’il n’ait pas en plus d’Aimbaud, l’obligation de supporter la Saint-Just
.

Croyez vous que l’ignoble comtesse viendra s’installer à Digoine, ou pis, à Bouillon, sinon, prenons déjà dispositions quant à partir en Flandre.

Il savait également que Griotte détestait Gnia, pour une raison qui lui échappait d’ailleurs, et savait que de par ce fait, elle accepterait sa proposition de quitter le nid familial si il était infesté de poux à la sauce Saint-Just.
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Eusaias
Le p*tain faillit franchir les lèvres. Ah la garce elle voulait déjà le faire… Mais il fallait dire oui, même si le « non » serait appliqué. Ce n’était pas demain l’avant-veille qu’une femelle allait lui pourrir l’existence.

Sourire forcé et regard noir
: Oui j’accepte. « Tu vas recevoir plus vite que prévu ma belle » fut fortement pensée.

L’anneau lui fut passé au doigt et le mariage fut alors sur le point de finir. Il écoutait amusé les propos de la Di Favara. Certains hommes écopaient d’une belle mère acariatre, d’autre d’un beau père alcoolique, encore d’autre se farcissaient les deux… Le bourguignon lui allait se coltiner une vassale « mal-baisée ». La cicatrice qui lui dévorait le visage « rétrécit » lorsque le sourire carnassier de l’oiseau de proie s’étira. Il savait que même si au départ il devrait user un peu, beaucoup voir franchement beaucoup, de force pour lui « régler » son souci, après comme toute femme épanouie elle serait moins peste avec lui. Et au pire des cas il lui apprendra à le respecter. Pendue par les pieds, entièrement nue à la potence du village de Bouillon, avec un panneau :

« Elle manqua de respect au duc son suzerain !
2 deniers pour lui tirer les cheveux
3 deniers pour lui jeter un légume pourri. »

Serait une bonne punition.

Il tourna la tête vers Eilinn et osa un :


C’est là que je dois embrasser la mariée pour terminer le mariage ? Et la témoin-vassale pour la faire râler un peu plus ? Cela il ne fit que le penser très fort.
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Eilinn_melani
Eilinn avait écouté avec peu d'appréhension l'échange des consentements, qui avait été à la mesure de celui-ci. Elle n'avait pas pu réagir aux propos de Maltéa avant que finalement Eusaias ne réponde sans relever réellement les paroles de la champenoise.

Ce fut d'ailleurs lui qui la sortit de son ébahissement.


Euh oui, vous pouvez. Je vous déclare unis par les liens du mariage.

Un peu inquiète néanmoins, elle poursuivit l'office, qui devait se conclure par la rupture du pain. C'était une brioche aux écorces d'orange, qu'elle rompit avant d'en présenter deux morceaux aux époux.

Pour conclure cette cérémonie, j'invite chacun à venir partager le pain de l'Amitié.


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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.
Griotte
Ils s'étaient dit "oui". Quel instant d'émotion ! La jeune Blanc-Combaz en avait les larmes aux yeux. Elle tamponna le coin de ses paupières à l'aide d'un mouchoir, puis se moucha discrètement, sans cesser d'observer le couple qui venait de s'unir sous le regard de Dieu.

Ô rage ! Ô désespoir ! La Saint-Just entrait officiellement dans la famille. La bâtarde en pleurait de déception. Jusqu'au bout, elle avait espéré que l'un ou l'autre parti changerait d'avis et que ce mariage n'aurait pas lieu. Ses espoirs étaient voués à une profonde désillusion. L'Infâme comtesse était à présent sa belle-mère, comme quoi les cauchermars pouvaient devenir réalité !


Si elle s'installe à Digoine, je trouverais un moyen de me débarrasser d'elle en faisant croire à un accident. Il est hors de question que je m'éloigne de mon fief, même si la présence de cette puterelle souillera le voisinage.

La cérémonie touchant à sa fin, la jeune fille se leva en affichant un air des plus fiers. Partager le pain de l'amitié avec la Saint-Just ? Il en était hors de question.

Je vais prendre l'air, m'accompagnez-vous ?

Et d'offrir son bras au Vaisneau. Ils n'avaient plus rien à faire ici, ou bien ?
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Marineblanche
Marine Blanche s'était confortablement installée sur le banc de l'Eglise, écoutant ce qui se dit et regardant ce qu'il se passe. Elle ne connait pas la femme avec qui le Digoine se marie mais par contre, elle sait qu'elle serait la cousine lointaine d'Angelyque de la Mirandole. Elle plisse le nez. Pourquoi il se marie avec elle? Il l'aime? Elle veut bien le croire ça mais en regardant bien ceux qui étaient présents sur les bancs, quelque chose ne va pas et elle n'arrive pas à décerner quoi. Tout ce qu'elle sait, c'est que cette ambiance n'a pas interêt à lui pourrir la vie sinon elle se barre, la gamine.Bref si elle est là, c'est pour faire plaisir à Eusaias car elle le sert. Et si elle sert quelqu'un, c'est qu'elle le respecte. Au tout début, elle n'entendit pas le "reproche" de la blonde mais la deuxième reflexion, oui. Elle la regarde en coin. C'est quoi ces gens qui parlent fort durant une cérémonie d'un mariage? Si elle a horreur d'une chose la gamine, c'est qu'elle se prend des taloches car soit disant elle est irrespectueuse mais quand une adulte est encore pire qu'irrespectueuse, elle ne se prend rien.

La rouquine regarde de travers Volkmar, le maudissant pour le coup car oui, hein...C'est lui qui la taloche. Vient ensuite le moment du baiser mais elle n'y prêta pas attention. Tout ce qu'elle vit, c'est la brioche. Elle a faim. Et quand la femme invite tout le monde à partager le pain de l'amitié, la petite fille ne se fait pas attendre, elle se lève, en attrape un bout et se barre dehors pour pas qu'on lui fauche.
Enguerranddevaisneau
Une petite tape consolatrice sur l’épaule de sa fiancée, il murmure à tout va des « allons bon, elle crèvera un jour, n’ayez crainte » tout en esquissant de manière plus que crédible une grimace de dégout lors du baiser.
Puis vint le moment que tout invité d’une cérémonie de mariage attends avec intérêt, la bouffe.
Même si pour le coup, marier un duc et une comtesse ne nous laissait droit qu’à une pauvre part de Brioche, bien maigre consolation quand on savait les richesses des deux noceurs.
Il se lève, satisfait des dispositions de sa mie quant à faire disparait l’infâme grognasse si elle s’approche un peu trop de Digoine, et refuse tout simplement de l’accompagner dehors.


Non, c’est le mariage de votre père et suzerain, un petit effort, et des félicitations Griotte.

Et de la trainer direction l’autel avant de s’approcher du Balbuzard. Par chance, ils étaient les premiers, et le De Vaisneau prit la parole.

Votre grasce, Griotte et moi tenons à vous adresser nos plus sincères félicitations quand à ce mariage. En effet, quelle prise, vous voila avec un nombre de titre plus que conséquent.

Et d’ajouter sur le ton de la confidence.

Même si sauf votre respect, votre grasce, une mariée avec un peu plus de joie de vivre aurait été parfaite, mais contentons nous, pauvres hommes, de ce que le très haut nous apporte.

Un regard pour la jeune Blanc Combaz, mi-figue, mi-raisin, il se tourne vers la Comtesse, sa voix se muant aussitôt en une cascade hivernale.

Votre grandeur.

Le ton est froid, incisif, il escompte lui montrer qu’elle ne peut plus rien face à lui.

Mes félicitations, notez qu’en ce jour je suis toujours au bras de la jeune Griotte, et que j’escompte l’épouser bientôt, et que de par ce fait, notre rencontre aux galeries Lafayottes prends une aigreur des plus malvenue.

Et de se pencher vers elle, d’un infime mouvement de corps, pour ajouter, très bas.

Rencontre que je vous ferrai payer, je promet.
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Gnia
Heureusement qu'Agnès ne donnait aucun crédit à cette cérémonie qui venait de se dérouler, car si elle avait été une blanche pintade éprise de son époux, tout cela n'aurait été qu'un vaste cauchemar.
Le tout à présent était d'en terminer au plus vite de cette mascarade.

Elle leva tout de même un regard contrit vers la diaconesse avant de se tourner vers son époux afin de sceller par le baiser les serments et alliances échangés.
Elle se saisit ensuite du morceau de brioche de l'amitié, dont elle rompit un morceau pour le tendre à Maltea, ne s'en gardant qu'une infime bouchée qu'elle mastiquait en louant les talents culinaires d'Eilinn Melani.

Fort heureusement, elle avait fini de déglutir lorsque le godelureau qui servait de futur époux à la bâtarde Blanc Combaz vient présenter d'étranges félicitations.
Sourcil haussé, parée de la mine hautaine qu'elle arborait en cette circonstance spéciale, elle lui fit réponse, cinglante


C'est heureux que vous ayez un tant soit peu d'honneur, Messire de Vaisneau, épouser celle que l'on a déshonoré, c'est là beau geste oui, surtout lorsque l'épousée est bastarde.
Quant à me faire payer quoique ce soit, n'oubliez pas qu'en vous unissant à Griotte de Blanc Combaz, vous deviendrez également mon vassal... Tenu par un serment.
Ne promettez rien que vous ne puissiez tenir, Baron.


Elle esquissa un sourire en coin au blond, puis hocha le chef en guise de salut lui signifiant son congé avant de poser sa main sur le bras de son époux.

Sommes-nous obligés de subir le défilé certes restreint de vos gens qui semblent déjà apprécier leur nouvelle maîtresse ou bien pouvons-nous éviter à d'autres pauvres âmes de manquer de respect au Très Hauct en proférant des menaces dans Sa Maison ?
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Eilinn_melani
Eilinn alla distribuer aux autres invités le pain de l'Amitié, saluant Maud au passage, ainsi que la duchesse charolaise, et une fois ceci fait, revint vers les deux époux qui recevait les chaaaaaaaaaaleureuses félicitations de leurs amis.

Quand j'vois ça, je comprends pourquoi je veux pas me marier.

Elle glissa un mot à Eusaias, rajoutant une couche aux propos de l'épousée.


Pourquoi ne sortiriez-vous pas votre Grasce, il est bien temps de recevoir les félicitations de vos invités dehors sur le parvis.

Les cloches se mirent à sonner, et l'organiste de jouer un morceau solennel pour signifier la fin de la cérémonie.

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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.
Eilinn_melani
Pendant que la noce quittait l'église, Eilinn réalisa le certificat de mariage pour les deux époux.

Citation:


    A la Cathédrale Notre-Dame de Paris,
    Le 8 octobre 1459,

    Nous, Eilinn Melani, Diaconesse de Paris, déclarons avoir officié aux épousailles aristotéliciennes de :
    - Eusaias de Blanc-Combaz, Duc de Bouillon, Vicomte de Digoine ;
    - et Agnès de Saint Just, Comtesse du Lavedan, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Desvres, Dame de Seuiri et d'Herlies.

    Leurs témoins pour s'assurer de l'Amitié Aristotélicienne sont :
    - Maltéa Wagner di Favara , Duchesse de Rethel et de Brienne, Baronne de Beaufort, Dame de Menneville
    - Jusoor de Blanc-Combaz, Baronne d'Uchon.

    Afin que nul ne remette en question cet écrit, le scellons de vert,

    Eilinn Melani
    Vicomtesse d'Avize,
    Diaconesse de Paris

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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.
Enguerranddevaisneau
Il hausse sa lippe en un sourire amusé, d'autant plus large quand elle le congédie d'un vague signe de la tête.
Il ne s'attacherait jamais à ce genre de personne, et si il le fallait, pousserait Griotte à laisser sa seigneurie une fois épousée.
La réponse est donc simple.


Que vous dites, comtesse, que vous dites.

Et il la laisserait dire, les actes prévalant largement sur les mots.
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Maltea
Sans mot dire elle saisit le morceau de brioche tendu par sa suzeraine... elle avait l'estomac noué et se força donc pour en avaler une bouchée... Un jeune homme vint la « féliciter" et une grimace fendit les lèvres ducales... Agnès avait bien plus de titres que le digoine qui avait magouillé l'obtention de son duché...le morceau se coinça néanmoins lorsqu'elle entendit les propos d'Agnès au blanc bec promis à elle ne savait qui... non ce qu'elle retint c'est ce qu'elle lui disait à propos de la vassalité... par tous les saints.... voilà qu'elle voulait appliquer le principe que la blonde duchesse redoutait tant... enfin là elle pourrait toujours courir, rien à faire, elle n'écouterait jamais le blanc combaz, hors de question.... la blonde champenoise n'écoutait personne c'était bien connu...
Elle toussa fortement pour faire passer cette satanée brioche, tapant sur sa poitrine et finit par déglutir péniblement... s'il y avait bien quelque chose dont elle avait absolument besoin et ce séance tenante c'était de quoi noyer sa rage, sa colère, sa rancune, sa haine, enfin bref, oublier ce mariage maudit et surtout le fait qu'elle avait pour suzerain par alliance, la pire des raclures du royaume...

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