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[RP] Mariage d'un Balbuzard et d'une Salamandre

Maud
Même pas besoin de se hausser sur la pointe des pieds. Y avait 4 pelés et 3 tondus à ce mariage.

A côté de Kay , et de la petite, Maud trouvait l'ambiance lourde. A un mariage, y a comme un silence joyeux entre les paroles des épousés et là.. c'était du chuchotis glacial ou des pointes de voix d'une espèce de blonde qui apostrophait Enguerrand.

Elle faisait la moue Maud. Qui était cette femme qui ne souriait même pas de façon amoureuse à son grand Monsieur et lui.. lui on aurait dit de la colère dans ses yeux.

J'laime pas!

Ca venait droit du coeur ça.

C'est p'tete sa femme mais j'lui obéirai jamais

Et ça, ça venait droit des tripes..
Tout le monde faisait la gueule à cette noce sauf .. sauf..

Misère , Premier maître, mais j'vous avais pas r'connu dans cet habit. Merci bien pour la brioche..

Pas le temps d'avoir une réponse.. et elle comprenait la Maud. Elle n'avait qu'une envie.
Filer en dehors de cette église.

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Kayhan
Calée sur son banc, elle rêvasse Kay. La messe l'a traversée comme on traverse un nuage de fumée. Elle n'a rien suivi. Le trajet jusqu'à Paris l'a cuite, la messe l'a achevée. Ce qui la sort de son évasion, c'est un murmure de Maud, posée juste à côté d'elle.

"J'laime pas!" - "C'est p'tete sa femme mais j'lui obéirai jamais"

Elle lève un sourcil vers sa voisine. Hmmm... Elle a du rater un truc, et reporte donc son regard sur la fraîchement mariée. Pas l'air ravie... Puis ses noisettes encore embrumées embrassent la maigre assemblée... Pas mieux.

P'tain... Ça tire d'ces trognes...

Ça vient de lui faire tilt, à la brune. C'est pas ce qu'on pourra appeler un mariage gai ! Et de choper doucement la manche de Maud tout en finissant d'émerger.

Maud... On filoche ou on va féliciter l'patron ? J'ai dans l'idée qu'c'est pas trop l'ambiance...

Elle regarde maud filer prendre un bout de brioche. Mouais nan pas faim. Kay préfère se diriger vers la sortie prendre l'air. Ça réveille. Elle inspire un grand coup sur le parvis. Erf... L'air de Paris. Bon raté aussi pour le grand bol d'air frais.
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Volkmar
Calé au fond, rigide, attentif, mais surtout assaillit par une question d'importance majeure. Cette cérémonie lui mettait le doigt sur un problème pratique auquel il n'avait jamais songé.
Pour tout dire, il n'avait même jamais songé à la question d'assister ou non à une célébration Aristotélicienne, avant cela. Parce que le cas ne s'était pas présenté depuis qu'il avait décidé d'en venir à la réforme, sans doute. Peut-être aussi parce que la guerre ne laissait pas beaucoup de temps à des songeries d'ordre métaphysique, et même si ce n'était pas si abstrait, voire même plutôt extrêmement pratique, il devait s'avouer que sa foi végétait au moins depuis son départ de Genève.

Donc.. le problème, LA grande question. Fallait-il prier, oui ou non, lors d'une célébration de l'EA ? Quelque part, ce n'était pas totalement illogique, il y avait bien des points communs. D'autre part, il y avait aussi des différences flagrantes, et surtout, un conflit épineux qui n'était pas près de trouver son terme.
Et le doute le travailla tout le long du mariage, lui épargnant d'avoir à trancher sur la question. Aussi, il traversa l'épisode dans un continuum espace/temps différent, laissant son corps végéter dans l'immobilité. Le mouvement le sortit de sa réflexion.
Décidément, c'était un drôle de mariage, dans tous les sens du terme sauf le plus plaisant.

En attendant, sa mère lui avait appris, dans sa jeunesse, que pour aller loin dans la vie, il fallait être compétent, et travailler, faire des efforts. La vie elle-même, au contraire, s'était chargée de lui enseigner qu'il suffisait d'être au bon endroit au bon moment, et ce, comptant aussi pour la naissance, même, et qu'il fallait saisir les opportunités au vol sans chercher à savoir si elles étaient honnêtes, morales, ou efficaces.
Il lui semblait que ce jour ci était un bon moment, et que Notre Dame semblait un bon endroit, pour s'emparer d'une occasion et la faire sienne. Il ne lui restait plus qu'à y être.
Même les têtes d'enterrement de l'assistance ne le dissuaderaient pas de tenter sa chance.
Il faut dire qu'il avait manqué, dans sa profonde introspection, les commentaires divers et variés d'un témoin, les réprimandes de l'officiante, les grimaces, et les témoignages exubérants de répulsion mutuelle.

Cueillant au passage un morceau de brioche qu'il écrasa dans le creux de sa main, tout sauf tenté par l'idée d'avaler quelque chose, et surtout quand son esprit avait navigué à mille lieues de la cérémonie. L'homme en rouge s'était glissé derrière le Vaisneau, et capta au vol des bribes de l'échange entre le futur gendre du Balbuzard et la fille de ce dernier. Il faudrait bien du courage au blond baronnet.

Enfin, il avait fini par percuter l'idée que finalement, ce n'était pas un mariage heureux. Mais quoi, autant tenter la chance tant bien que mal !
La main au menton, deux doigts sur la joue gauche, la main droite enfermée dans le pli du coude gauche, et un brin d'ironie.


"Mes félicitations Eusaias. Cet air réjoui te sied à merveille !"

Et.. Alors c'était elle la fameuse Saint Just. Au moins avait-elle l'air taillée à la même mesure que le rapace, et au moins n'épousait-il pas une vulgaire dinde, pimbêche, ou autre fille de noblesse à l'esprit étriqué et au sang gâté. Bref.

"Comtesse.. A défaut de vous connaître, j'ai entendu parler de vous..."

Phrase en suspension.. Moui, il était dans le ton, en commençant comme ça, ça sonnait bien tiens ! Enfin, il était vrai qu'il aurait difficilement pu faire autrement, vu la rancune, pour ne pas dire la haine tenace que vouaient plusieurs de ses récents compagnons d'arme à la Lavedan.
Enfin, il n'avait pas prévu de s'arrêter là, non plus.


".. Mais Digoine m'a appris qu'une réputation, ne reflète pas grand chose si ce n'est l'importance qu'on accorde à quelqu'un.
Et puis, cette journée est la votre, autant que la sienne. Le Très Haut vous garde."


Un bref signe de tête, en guise de salut, et le Poitevin se dérobait déjà.
Le morceau de brioche commençait à lui coller dans la main, la cathédrale devenait lugubre, avec l'ambiance qui y régnait, et puisqu'il fallait sortir, l'air frais lui tendait les bras.
Au moins l'empressement de la mariée à sortir, s'il ne pouvait que réprouver des félicitations retardant l'issue, pardonnerait-il peut-être un certain manque de manière. Qui sait ?
De toute façon, la mise restait faible.
Angelyque
La Duchesse du Charolais avait suivi la cérémonie et avait prié. Ce cher Eusaias avait trouvé une femme qu'il lui serait bien difficile, voir impossible de mater. Ce qui fit sourire la charolaise. Il écopait en outre d'une vassale dont il se serait sans doute bien passé. Aucune de ses deux acquisitions n'avaient l''air soumis qu'il était en droit d'attendre. Elle prit la main valide de Falco et plongea son regard rieur vers le sien.

Allons féliciter les jeunes mariés mon cher ami! j'espère que mon propre mariage sera un peu plus détendu, même si je nourris quelques serieux doutes à ce sujet!

La duchesse, sourire aux lèvres, se dirigea vers la diaconesse qu'elle salua d'un grand sourire, ravie de la revoir puis partagea à son tour la brioche tout en observant du coin de l'oeil les différentes attitudes de chacun. Elle en tendit un bout à Falco. Leur duo pouvait certes paraître détonnant, mais il y avait des choses qui ne pouvaient pas s'expliquer. les meilleurs alliances étaient parfois celles qui paraissaient les plus saugrenues. Ils n'avaient pas grand choses en commun si ce n'est la même fougue pour atteindre leur objectif.

Toujours à la droite de Falco, elle s'approcha des mariés


Je crois que les félicitations s'imposent. J'ai l'impression qu'il n'y a pas que chez les Mirandole qu'il y a de l'animation. Je vous souhaite à tous les deux mes meilleurs voeux de bonheur et bien du courage!! Duchesse Agnès, permettez moi de vous présenter messire Falco de Cartel, Seigneur d'Oserez

Elle mit les mines boudeuses sur le compte de l'angoisse maritale, après tout, elle-même n'était elle pas elle aussi morte de trouille à l'idée de convoler à nouveau? elle n'avait certes pas choisi le parti le plus facile.

La Mirandole se tourna vers la témoin de la mariée et et ne put s'empêcher de toiser d'un air goguenard la duchesse de Brienne, remarquant que celle-ci semblait aussi satisfaite de son sort que les époux. Bien fait pour elle!


Un souci ma chère? Je pense que cette fois vous avez trouvé votre maître. Je vous avais bien dit qu'il n'y avait que les montagnes qui ne se rencontraient pas. héhé. Ravie de vous revoir, décidemment, nous sommes faites pour nous rencontrer lors d'épousailles
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Maud
Elle était là avec son morceau de brioche.. la manche tirée par Kay et la tête tournée vers Volkmar qui faisait des ronds de jambes. Misère, mais c'est qu'il savait bien causer l'animal.

Je la suis ... je la suis...

Et c'est à elle de rattraper Kay sur le parvis..

Kay.. Kay.. Y a m'dame Angélyque et l'tricoteur.. Allez viens qu'on leur fasse la causette et pis faudrait quand même dire que.. eh bien.. que on est contentes qu'il soit marié, non?

Ah ben celle là, elle y croyait pas une seule seconde la Maud, mais elle avait surtout bien envie de voir le couple qui venait de rentrer.

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Maltea
Alors qu'elle allait quitter l'édifice, elle fut apostrophée et dévisagée par la vache charolaise lui tenant un discours assez décousu... à croire qu'elle n'était pas la seule à avoir bu, sauf que connaissant le niveau de la blonde bourguignonne, elle avait du vider un tonneau de bibine bien acre... du style vinasse... on avait de la classe ou on n'en avait pas et cette femme faisait partie de la seconde catégorie. C'est donc un sourire hautain qui fit écho aux paroles de l'Angélyque...

Un maître? Vous me direz bien de qui il s'agit, parce que je n'ai nulle vocation d'appeler de la sorte quiconque ici présent et encore moins d'en avoir un parmi tous. Je constate que votre esprit s'est encore plus appauvrit que la dernière fois où nous nous sommes croisées.... dur à vivre d'être aussi cruche non? Et pour la montagne.... si vous faites allusion à vous même, j'ai bien peur de ne vous assimiler qu'à une plaine et des plus mornes... allez soyons sympathique en ce jour de liesse, disons que vous n'êtes qu'un tas qu'excréments encore fumant... d'ailleurs, veuillez m'excuser, mais l'odeur que vous dégagez m'insupporte et un bon bol d'air me permettra de respirer, chose impossible en votre putride compagnie.

La blonde duchesse colla dans la main de la vache ou du taureau c'est comme vous voulez, un morceau de brioche...

Tenez pour vous, un peu plus ou un peu moins sur vos hanches, rien ne se remarqua, vous avez déjà atteint le seuil du non retour.

Nouveau sourire dans le style: dégage de là, fait de la place, et la duchesse esquiva la présence de celle qui se pensait pourvue d'esprit et de pouvoir et qui n'était bonne qu'à nommer ses vassaux ses esclaves pour en avoir un semblant...pauvre femme... au final elle faisait bien pitié la Mirandole...
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Gnia
Elle avait pourtant insisté pour avoir une noce intimiste, quelque chose de simple, avec personne pour la faire chier un jour pareil.
Mais nan, il avait fallu que même en un jour qui se voulait solennel, qui voyait un échange de serment devant le Très Hauct, il avait fallu que les gens se poitentn alors qu'ils n'en avaient pas envie.
A croire, qu'ils étaient très cons.
Nan en fait, c'était sûr.
Comment pouvait-on parler de respect à une personne et se pointer à son mariage pour insulter ou médire sur son épousée ?

A la rigueur, Maltea, ça s'expliquait, Agnès l'avait forcée. Mais les autres...
Pas très difficile à comprendre, la pimbêche de Blanc Combaz et l'Enguerrand de Vermisseau avaient bourré le mou à toute la petite clique dont Eusaias s'était entouré.

En guise de félicitations, une menace de mort et une autre qui ne faisait de doutes sur qui avait pu l'inspirer. Le tout sous le regard bienveillant de son époux...
Ca commençait bien.

Soupir et haussement d'épaules.

Elle avait accueilli les félicitation de la Duchesse du Charolais avec un fin sourire qui avait égayé un instant la mine austère, avait salué l'homme qui l'accompagnait puis le sourire s'était évanoui, à l'instant où sa cousine et sa vassale s'étaient adressé la parole.

Bon, voilà, c'était bien, tout le monde avait rendu cette noce infecte, mis à part la pauvre diaconesse, il était temps d'arrêter les frais.

Agnès lâcha le bras de son époux et grimpa seule dans le coche qui patientait au bas des marches. Après tout, mis à part peut-être les félicitations d'Angélyque, aucune autre qui lui serait faite par ces inconnus ne serait sincère, autant laisser Eusaias les recueillir seul.

Pour ce que valait cette cérémonie...

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Kayhan
Elle bulle sur le parvis, Kay. Les bras croisés, elle contemple les allées et venues de badauds distraitement, encore à moitié dans le coltard. Elle sursaute légèrement.

Kay.. Kay.. Y a m'dame Angélyque et l'tricoteur.. Allez viens qu'on leur fasse la causette et pis faudrait quand même dire que.. eh bien.. que on est contentes qu'il soit marié, non?

Sans se retourner elle sourit. Maud. Maud capable de lui donner pour le coup envie de refiche les pieds dans la bâtisse qu'elle vient à peine de quitter. Elle a filoché sans voir qu'Angelyque et Falco étaient également dans l'assemblée, la brune.

Contente qu'il soit marié le patron. Ah ben oui, en général c'est plutôt une bonne nouvelle. C'est d'ailleurs pour ça que la brune a mis pour la première fois les bottines à Paris. Qu'elle a remis les pieds à une messe. Contentes pour lui, oui bien sûr, elles le sont. Contentes de son choix, ça... ça dépendra de la suite avec la dame.

Kay ayant pendant tout l'office opté pour la technique dite "du corps astral", et elle ne saurait pas trop dire si l'épouse du patron sera ou non du genre pénible. En bonne individualiste et j'menfoutiste à ses heures, ça lui passe d'ailleurs un peu au dessus des mèches. Elle loue son épée et le bras qui la tient, et son contrat ne prévoit pas de dispenser des conseils en matière matrimoniale, ce qui tombe plutôt bien au regard de son passif. Tant qu'elle n'a pas à faire les frais des éventuelles humeurs des uns et des autres, elle suit fidèlement la troupe, souvent sans trop broncher. Elle hausse les épaules, se tourne vers Maud et son sourire s'étire. Revoir des membres de l'Enece est toujours un plaisir quoi qu'il en soit.


Ouais, allons féliciter l'patron.

[edit "coquillette"]
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Angelyque
Tandis que la pâle blondasse crachait son venin, la Mirandole ne se départit pas un seul instant de son sourire, faisant simplement un pas de côté pour ne pas être touchée par l'immondice. Elle se mordit les lèvres pour ne pas éclater de rire tant la champenoise était ridicule. Et ne reprit la parole qu'une fois Agnès sortie.

Ne vous avisez pas de m'approcher! vous qui êtes tout juste bonne à tomber de son trône ou de son fauteuil de maire, godinette!

Une fois de plus vous ne respectez pas un mariage, celui de vos suzerain, ni un lieu saint, ribaude!


Lentement, la duchesse enleva l'un de ses gants et le tira en direction du visage de la Brienne avant que celle-ci ne tourne les talons.

Il est temps de cesser la plaisanterie quand commencent les insultes, ma chère. Et malgré votre air de puterelle,vous ne devriez pas ignorer cela. Je vous ferai donc connaître le nom de mon champion.
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Falco.
Les petites apocalypses

La femme n'est pas l'égal de l'homme...Elle le surpasse en bien des défauts..
Ser Eusias, puissent vos noces être aussi mouvementées que vos chevauchées de capitaine! Ah!Ah!


Puisqu'il a au bras la Mirandole et qu'il est décidé à ne pas ajouter de la Réforme dans l'aigreur de la cérémonie, il a répondu au rapide salut de la mariée avant de féliciter le marié.

Ca tire du coté de son coude.
Des mots fusent et celle qui souvent est ondulante féminité se change en vouivre en quelques instants.

Il a les cervicales qui craquent en pivotant son crâne cabossé vers celle qui fache Angélyque.
Abaissement du regard, la faute à ses longs os, et il dévisage la méconnue.
Pas de jugement, il est trop tôt.
Quoiqu'il en soit les dés roulent déjà.

Un gant se léve.
Et sous les voutes sacrées une tourterelle roucoule effrayée avant de se tuer contre un vitrail.
Cela sonne comme un rire d'un cynisme abyssal.


Qui parle du Sans Nom en attire les Princes.
Qui parle des Princes leur offre déjà leur âme.


Il a un dévastateur sourire de balafré façon infection mal soignée plutot que trophé d'épate de salons.
Ralentissant le bras armédu gant à l'aide du sien terminé par un moignon lacé de cuir.


Le champion n'a pas à être connu, ma Dame..
Pourquoi parler de futur alors qu'il est présent?

Mais à la place de l'offensée, je prendrai le soufflet et un peu de honte plutot que de relever le gant...

Falco de Cartel, Seigneur d'Oserez, servant du Duc LLyr, dame venimeuse....

Qu'elle comprenne vite et bien quesi duel il y a il ne sera pas question d'escrime feutré ou de joute poudrée.
Il abîme en Lice ou sur route en ces situations la.
Et qu'elle soit femme, ou qu'elle envoie une brute à la place il ne s'en soucie guère.
La violence sera pareille.
Des Mirandole l'ont déjà essuyées plusieur fois..


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Enguerranddevaisneau
Le de Vaisneau n'avait parlé de la Saint just à personne, ayant à coeur d'avoir autre occupations que de décrire l'indéscriptible.

La saint Just n'était pas le centre du monde, de par ce fait, l'Enguerrand ne gravitait pas autours d'elle, loin de là s'en faut, et avait occupation beaucoup plus amusante.

D'écouter la petite interlude féminine de la charolaise et de la blonde pulpeuse double duchesse, avant de murmurer, pour sa mie:


Allons prendre l'air, damoiselle Griotte, voulez vous?
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Maltea
Demi tour droite... ou gauche, c'est selon... tiens la catin bourguignonne, celle qui se faisait engrosser par son vassal était touchée par les mots qui lui avaient été servi... le sourire n'était bien que façade et la blondasse au visage façonné à la truelle venait d'être percutée de plein fouet, sinon à quoi bon la demande d'un duel... et pourquoi ne pas le faire elle même? Ça ne lui aurait pas dérangé plus que ça à la blonde champenoise, elle savait manier épée... alors soit, puisque la dame sans personnalité qui ne savait que reprendre ses mots déformés voulait un duel mais un champion pour la représenter, démontrant son manque de courage flagrant, elle n'hésiterait pas une seule seconde....

Vous ne savez point relever l'offense vous même, la couarde? Savez vous qu'un manque de courage de cette trempe est indigne de la noblesse? Alors moi, je vais vous prouver qu'on peut être femme dans une couche mais avoir le courage de se battre en duel, pas comme une vulgaire donzelle de votre genre juste bonne à faire des crises d'hystérie parce que son vassal a trouvé mieux entre mes bras qu'entre ses cuisses un peu trop grasses. Qui est venue m'adresser la parole et titiller? Pas moi que je sache, et maintenant vous jouez l'offensée? Pourtant tout n'est que vérité dans mes paroles.... vous suintez les étables et la porcherie, qu'en puis-je? Pas de ma faute si à défaut de drap de soie vous préférez vous vautrer dans la fange ma chère.

Se tournant sur l'homme...

J'en tremble déjà Messire, saluez donc votre maitre de ma part. Sachez que l'offensée est ma personne et que nul besoin de champion pour me représenter. Quand je vois que vous êtes incapable de tenir votre catin, je doute que vous arriviez à quoique ce soit avec ma personne.

Petit sourire malicieux à ce valeureux champion avant d'exprimer une grimace de dégout à la vue du moignon recouvert de cuir....

Ah je vois ce qui l'attire chez vous, bien plus volumineux n'est ce pas... Enfin bref, écrivez moi pour donner de vos nouvelles, pour l'heure je dois retourner au front. Sur ce le bouffon et sa dame, je ... comment salue t on une catin? En lui donnant quelques pièces non?

La duchesse tira quelques pièces de sa bourse qu'elle balança à la face de la petite chose qui se la jouait grande dame mais qui ne savait faire que baver sur elle par jalousie.... ralala, qu'en pouvait elle la di Favara si elle n'avait qu'à se baisser pour cueillir contrairement à la Mirandole? Un éclat de rire ponctua le départ de « Sa Garce », c'est que la guerre avec les artésiens n'attendait pas.
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Angelyque
La Mirandole émit un sifflement avant que la blondasse ne quitte la Cathédrale, ne bougeant pour sa part pas d'un pouce. Certes, ce n'était point très noble de siffler ainsi, mais la personne en face ne méritait pas mieux. La Mirandole aurait été certainement répondu d'autres choses si elle avait pu lire dans les pensées, mais elle n'avait pas le don d'ubiquité. Inutile également de préciser qu'aucune des piecettes ne réussirent à atteindre la charolaise, Elles finirent simplement sur le sol de la Cathédrale dans un joli tintement. L'histoire ne dira pas pas de qui elles ont fait le bonheur, sans doute de quelques orphelins du coin.

Posant sa main sur le bras de Falco la Charolaise reprit posément la parole
.

La perspective de me salir les mains en vous touchant me révulse. Je ne m'abaisserai pas à votre niveau ni ne mettrai la vie de l'enfant que je porte en danger pour vous. Je l'ai fait pourtant, mais pour la Couronne de France, la Bourgogne et la Touraine, et ne le ferai pas pour une trainée qui n'en vaut assurément pas la peine.

Refusez mon duel si cela vous chante, mais vous ne pourrez alors plus vous cacher de votre couardise.

Je suis l'offensée, et ne vous ai à aucun moment insultée.

Apprenez que je vous ai laissé bien volontiers mon vassal, car mieux vaut passer avant vous qu'après, ma chère! Il avait simplement besoin de se soulager et savait qu'il pouvait compter sur vous. De même que son propre vassal également dont je n'ai pas voulu. vous avez servi juste servi de pot. Heureusement que les femmes comme vous existent pour ceux qui n'ont pas les moyens d'aller au bordel du coin.

Mais, je ne vous en veux pas, sachez le. Votre bêtise est déjà connue dans tout le royaume. N'est ce point votre gouvernement qui avait été mis sous tutelle royale d'ailleurs? j'en avais ri à m'en faire mal aux côtes avec Phelim d'ailleurs. On n'a pas réussi à savoir si une seule fois vous avez mené un seul mandat à son terme. Il devait vous le demander...Pour ma part, j'ai été maire à treize reprises, et trois fois duchesse de Bourgogne d'affilée. Et ce n'est pas une petite bande de clampins qui m'en auraient chassée. La plus stupide des deux est donc bien vous, inutile de dire je pense qui est la cruche donc.

Et vous représentez la Hérauderie Royale, la noblesse de Champagne. Mais bon, ce n'est pas si étonnant après tout. Je dirais même que c'est dans l'ordre des choses du moment.

Je vous accuse donc de lacheté au combat, de mensonge, de rodomontade et de couardise. Vous pouvez partir à présent. Vous avez sans doute des artésiens à satisfaire
.

Elle se tourna vers Falco et lui sourit de façon espiègle

Elle ne mérite pas que vous vous salissiez cher ami. C'est juste une pauvre malheureuse. Je suis désolée de cet intermède. Mais la crasse n'est parfois pas là où on l'attend. Vous venez de rencontrer la noblesse du Domaine Royal.
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Maltea
A croire que la blonde burgonde ne comprenait pas le français, son duel elle l'avait accepté, elle était bouchée ou quoi? Sauf qu'un duel ne se faisait pas dans une cathédrale et pas à la seconde, ça se préparait... mais bon abrutie un jour, abrutie toujours, telle était l'Angélyque de Mirandole...Si la duchesse avait pu entendre le blabla inutile de la burgonde en mal de fesse et de crise d'hystérie elle aurait pu entendre qu'elle était enceinte... encore? c'est vrai qu'elle était du genre à tomber enceinte en couchant une fois, comme avec son vassal pour le tenir sauf que ca n'avait pas fonctionné... faut dire qu'une fois qu'on apprenait à connaitre l'idiote qu'elle était, les hommes fuyaient, bébé ou pas dans les entrailles.... elle lui avait laissé son vassal.... après une crise d'hystérie ça oui et pas des moindre... tous comme ceux qu'elle avait recontré et que la femme encline à la folie utérine avait bouffé alors qu'elle n'était même pas au courant.... - un don de sorcellerie de connaitre ce qui se passe autour d'elle sans y être.... ou la lecture et l'utilisation de ce que l'on apprend comme ça- ... Enfin bref, pas la peine de répondre puisque la blonde était sortie. Il suffirait de fixer une date pour le duel de l'abrutie, de rétamer son champion au moignon - ça c'est pour la rime- et lui envoyer la seconde main emballée dans du beau papier cadeau avec un gros noeud ressemblant au corps de la grosse entrecôte burgonde....pas étonnant d'ailleurs qu'on ne voyait pas qu'elle portait un immondice de plus en son sein celle là... une chose était certaine, elle n'avait toujours pas compris qu'elle n'avait aucune envie de lui causer ni rien, mais que dès qu'elle la voyait il fallait qu'elle vienne la coller et lui adresser quelques mots... quand comprendrait elle que Maltea n'en avait rien à faire. A croire qu'elle en était amoureuse ou qu'elle était maso, cherchant la confrontation en sachant fort bien qu'elle n'était pas à la hauteur... la preuve le duel... Angélyque comme à son habitude entendrait les pensées et ferait encore un caca nerveux à son entourage, critiquant, pleurnichant, crisant... voir même pire.... ce n'était pas pour rien que Maltea la niait à chaque fois, mais pas de chance, fallait toujours que l'autre folle vienne la voir.... malédiction quand tu nous tiens, quand comprendrait elle une bonne fois pour toute que la cotoyer n'était pas la volonté de la blonde Champagne?
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Jusoor
La cérémonie était close, son père marié et la brioche distribuée. Ju regarda l'objet des tentations -la nourriture terrestre- et fit la moue. Non, elle ne lui disait vraiment rien cette brioche. Fallait dire que l'ambiance qui régnait dans la maison de Dieu, les regards en coin qu'elle avait surpris et les murmures dont elle avait seulement pu saisir le ton acerbe, lui avaient coupé la chique. Elle prit néanmoins un air serein et ravi pour embrasser le Balbuzard.

Je te félicite mon père et te souhaite des jours heureux...

Elle chercha du regard la nouvellement épousée pour lui souhaiter la bienvenue mais celle-ci s'éloignait déja. Humm... Les acidités des deux femmes non loin, son amie et l'autre témoin, la poussèrent à lui emboîter le pas. Cette remontée de l'allée centrale la réinséra doucement dans le moment présent. *White !* Fouillant les visages autour d'elle, nulle part n'apparaissait celui du Savoyard. L'inquiétude mêlée d'espoir grandissait à chaque pas qu'elle faisait vers la lumière qui inondait la cathédrale par les doubles portes ouvertes.

Arrivée sur le parvis Ju le chercha à nouveau du regard mais nota seulement le coche dans lequel la mariée semblait se réfugier.

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"Je ne parviens pas à savoir quelle partie de moi trompe l'autre" - Georg Büchner
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