Maud
Et pis si ça s'trouve, mam'zelle Griotte , c'est pas qu'une Blanc Combaz
Et que on combat contre les réformés et qu'on aide un réformé.
Et qu' y a des filles qui montent dans not' armée et qu' elles parlent comme des brigandes
Et que...
Ca n'allait plus très fort dans la tête de Maud ces jours-ci..
Son Grand Monsieur la mettait à l'épreuve.
Le Ponant , les royalistes, madame Angélyque au milieu et Maud toute perdue.
Il avait dit défection à la Reyne.
Oh oui, il s'en était vanté. Et Maud de rire et de pas rire.
Pas qu'elle aime bien la nouvelle Reyne, elle la connaissait pas.
Et son duché ressemblait à un fromage dévoré par des rats.
Dans son coeur battait toujours la voix de Beatritz la bourguignonne.
Mais c'est la Reyne quand même..
Elle ne savait même plus où ils étaient.. Où ils allaient.
Elle suivait..
De plus en plus silencieuse et à la faveur d'un arrêt partit vers une sente qui lui souriait..
Les mûres sauvages pliaient sous leurs fruits.
L'automne était doux comme le poil d'un cheval étrillé.
Le sol sec ne laissait entrevoir aucune trace de pas.
Terre martelée de passage.
Intriguée et sans peur, la nature était son domaine et son épée toute neuve dissuaderait les imprudents.
A vrai dire, elle comptait bien plus sur son coup de sabot , ses mains et ses dents la Maud.
Volkmar devait l'entraîner d'ailleurs.. Un sourire se dessina sur ses lèvres.
Il était pas sorti de l'auberge. Il était où lui encore avec son air goguenard?
Un drôle de calme se fit sentir. Un silence habité qui fait taire les oiseaux.
Une cabane sortie de nulle part prit tout son champ de vision.
Elle avait entendu parler de ces taveres de campagne.
Refuge pour brigands braillards ou soldats nostalgiques de la vie en ville et qui aimaient se retrouver autour d'une bonne bière.
Celle-ci ressemblait à une maison de chasseur ou de braconnier .
Un cheval broutait l'herbe près de la porte...
_________________
Et que on combat contre les réformés et qu'on aide un réformé.
Et qu' y a des filles qui montent dans not' armée et qu' elles parlent comme des brigandes
Et que...
Ca n'allait plus très fort dans la tête de Maud ces jours-ci..
Son Grand Monsieur la mettait à l'épreuve.
Le Ponant , les royalistes, madame Angélyque au milieu et Maud toute perdue.
Il avait dit défection à la Reyne.
Oh oui, il s'en était vanté. Et Maud de rire et de pas rire.
Pas qu'elle aime bien la nouvelle Reyne, elle la connaissait pas.
Et son duché ressemblait à un fromage dévoré par des rats.
Dans son coeur battait toujours la voix de Beatritz la bourguignonne.
Mais c'est la Reyne quand même..
Elle ne savait même plus où ils étaient.. Où ils allaient.
Elle suivait..
De plus en plus silencieuse et à la faveur d'un arrêt partit vers une sente qui lui souriait..
Les mûres sauvages pliaient sous leurs fruits.
L'automne était doux comme le poil d'un cheval étrillé.
Le sol sec ne laissait entrevoir aucune trace de pas.
Terre martelée de passage.
Intriguée et sans peur, la nature était son domaine et son épée toute neuve dissuaderait les imprudents.
A vrai dire, elle comptait bien plus sur son coup de sabot , ses mains et ses dents la Maud.
Volkmar devait l'entraîner d'ailleurs.. Un sourire se dessina sur ses lèvres.
Il était pas sorti de l'auberge. Il était où lui encore avec son air goguenard?
Un drôle de calme se fit sentir. Un silence habité qui fait taire les oiseaux.
Une cabane sortie de nulle part prit tout son champ de vision.
Elle avait entendu parler de ces taveres de campagne.
Refuge pour brigands braillards ou soldats nostalgiques de la vie en ville et qui aimaient se retrouver autour d'une bonne bière.
Celle-ci ressemblait à une maison de chasseur ou de braconnier .
Un cheval broutait l'herbe près de la porte...
_________________