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[RP] De St-Pardoux à Ste Feyre, la naissance d'une femme.

Victorine
Victorine se laisse embrasser avec ravissement. Parents, amis, admirateurs, tous se la disputent. Son cœur est aux anges mais son esprit déjà un peu ailleurs. Les choses sérieuses vont commencer. Pas le temps de taquiner sa marraine, de lui confier ses secrets, pas le temps de s'étonner de la mine d'Aymeric, ni de la méfiance de Kasia. On l'entraîne vers la chapelle, le monde s'installe, fait silence. On la place au centre de l'autel, avec sa mère. Ça aurait dû être son père. Ça aurait dû se passer différemment. Mais on ne contrôle pas tout. Elle avance comme dans un songe cotonneux, pourtant en cet instant, la détermination de celle que l'on nomme déjà l'Ysengrine est sans faille.
Oui, on peut commencer.

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Gaeldenouet
Rooooooooooooooooooooooooooooon......pschhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!! Rooooooooooooon.....pschhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!

C'était les seuls paroles digne d'intérêts qui sortaient de la bouche de Gaël. L'attente fut trop longue pour lui. Même la mouche qui virevoltait autour de lui ne l'avait pas réveiller, pourtant elle était tenace la bestiole. Mais heureusement pour lui, tout un troupeau de personnes endimanchés passaient non lui de lui. Certains le bousculèrent même, rude réveil. Il s'étira longuement tout en baillant et suivit le groupe jusqu'à la chapelle. De loin il aperçut la vedette de cette cérémonie, bien mise en valeur dans ses beaux atours, ce qui ne laissait pas Gaël de marbre. Dommage qu'elle n'avait que 15 ans, en secouant la tête il tenta de chasser certaines pensées qui n'avaient pas lieu d'être.

Vieux bouc lubrique, ce n'est ni le lieu ni le moment, et ce ne le sera jamais.

Sur ces murmures, il continua de suivre le troupeau en se faisant discret. Il n'aimait pas trop se trouver au milieu d'une foule, surtout une foule de personnages plus importants les uns que les autres.
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Aldaaregonde
Victorine à genoux.

Le moment était venu, première étape importante qu'elle doit franchir seule, peut-être le moyen de reprendre goût à la vie alors que le deuil l'a si durement frappé ou au moins de lui prouver qu'elle peut être même sans lui. La voix s'élève marquée de fierté, doux mélange de la satisfaction d'une promesse accomplie et de l'évidence de l'acte.


- Victorine mon Enfant votre Père Attila et moi vous avons donné un nom parce qu'il était plus qu'évident que si vous n'étiez pas de notre sang vous étiez faite pour l'être. Aujourd'hui je vous demande de bien vouloir exhausser le souhait de votre Père et d'accepter de devenir ma vassale en recevant la seigneurie de Sainte-Feyre la Montagne nul doute que vous saurez faire fructifier ses terres et qu'elles vous permettront de prouver votre valeur et vous ouvriront les portes qu'il vous manque. Ainsi je deviens votre suzeraine et vous apporte protection, justice et subsistance.

Elle se tait et ce n'est plus l'enfant qu'elle voit à ce moment mais la femme celle qui sous peu fera son entrée dans la noblesse.
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Victorine
[En octobre, toujours]

Les traits de sa mère sont tirés. L'étrange décès est encore si proche. Mais Victorine ne baisse pas les yeux. Il ne faut pas faiblir. Elles accomplissent la volonté du Leu, et bien plus encore, elles se jurent confiance, protection, amour. Elle renforcent le lien éternel déjà forgé par Attila.

C'est avec fierté que j'accepte de devenir votre vassale. Je promets de vous servir avec toute la force velue dont le ciel a doté notre famille.
Ajoute en récitant : et promets de vous apporter aide, conseil et service armé.

Humblement agenouillée (profitez-en, ce ne sera pas tous les jours que vous la verrez ainsi) la loupiote attends que l'échange soit entériné. Dame de Sainte-Feyre-la-Montagne tu seras, mon enfant. Sainte et fer à la fois. Ça te va bien toi qui oscille entre hermine et louve, comme en témoignera bientôt ton tatouage, toi qui louvoie entre les hautes sphères comtales et les bas quartiers nauséabonds. Un bout de terre caillouteuse, sur les douceurs d'un flanc sud. Ainsi sera ta vie.

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--Attila_caligula


["Enfer" Lunaire toujours]

Voilà on y est! La Veuve du Leu va probablement sortir une poignée de terre caillouteuse d'un pochon, en enduire les mains de sa vassale pour qu'elle s'en imprègne, à moins que ce soit l'eau d'une source qu'elle lui donnera à boire, ou... peu importe. Sainte Feyre... Attila se dit qu'il n y a jamais foutu les pattes. Il serait bien en peine de dire ce qui s'y trouve, quelques fermages probablement, peut être un moulin si ce n'est pas trop pouilleux, dont les revenus suffiront à peine à nourrir correctement de bonnes viandes rouges la nouvelle suzeraine. Mais qu'importe que la terre soit grasse ou pauvre, qu'elle rapporte bon or ou mauvais argent, dorénavant Victorine est Sainte Feyre, sa chair en devient les valons et coteaux, ses os les roches et troncs.

- Ne t'inquiète pas mon enfant. Cette terre te vient de ton arrière grand oncle Aredius, prélat replet pour qui faire maigre n'a jamais signifié autre chose que déguster un émincé de canard. Il y a fort à parier que Sainte Feyre saura te rassasier. Hey! Belzeb' viens donc voir ma gamine!

Appeler le Sans Nom peut sembler frôler l'oxymore avec la finesse d'un boulet sur une muraille. On le dit Sans Nom uniquement parce qu'il en a un grand nombre. En fait Attila pense qu'il les a tous. Ainsi il n'est pas difficile d'en appeler au Sans Nom, qu'il réponde est une autre affaire.

- Moloch! Asmodée! Lucifer! Belial.... euh...
- Pourquoi pas Jezabel mon Loup?

Une plantureuse silhouette pourpre s'avance en sinuant gracieusement vers la vasque d'omniscience. Les yeux couleur soufre croisent le regard ambré.
- N'importe quel nom fait l'affaire" continue le Sans Nom prouvant ainsi qu'il/elle a l'ouïe fine, jusqu'à entendre les pensées. "Quant à ta fille, j'ai déjà demandé sa main.
- QUOI?"
Le Leu s'empourpre à son tour, violemment assorti avec sa voisine.
De longs doigts fuselés, propres à caresser habilement, mais terminés de griffes aigües faites pour lacérer cruellement, désignent la silhouette de la Loupiote dans la fumée de la vision.

- J'ai demandé, et obtenu!
Là bas sur Terre, Victorine s'agenouille mains jointes, dont l'une est finement gantée de maroquin.
- Je n'aime pas qu'on me dise non" continue la silhouette ondulante en dardant une petite langue rose vif.
- Comme si ça pouvait plaire à quelqu'un!" crache le Leu que la vue de sa fille esmoignée chagrine fugitivement.
- Elle aura beaucoup en retour.
- Menteuse! Tu as tous les vices et la générosité n'en fait pas partie.
- Appelle moi Providence"
termine la créature en se léchant les doigts comme un félin se toilettant.
L'Ysengrin en reste muet un instant, avant de sourire à demi et dévoiler une canine ivoirine.

- Ne peut-on vraiment rien faire parvenir de l'autre côté? Je veux lui faire un présent!
- Rien de tangible hélas, il s'agit d'omniscience, et non d'omnipotence.
- Une pensée alors, et une fragrance... du jasmin de Damas, rare, cher, délicat et doux. Ça pue le Néant et l'Oblivion ici!
- Ca ne te ressemble guère, tu ne veux pas plutôt un fumet de gibier? Ou une odeur de poudre piquante et excitante?
- Non, enveloppe mes femmes, mère, épouse et filles, de mon amour. Nimbe-les de jasmin. Elles n'en ont guère eut l'occasion de mon vivant.
- Et qu'aurais-je en retour?"
miaule l'apparition en lui tournant le dos impudiquement cambré.
- Encore? Tu ne pourrais pas te couper les ongles? C'est pas que je sois douillet....
- Tu as le droit de mordre"
murmure le Sans Nom en s'éloignant, chaloupant de droite et de gauche en une hypnotique danse.
- Et si tu prenais Foulques pour une fois?
- Il est occupé. Mahaut prend son bain mensuel. Il ne raterait ça pour rien au monde. Pas même pour Moi.
- Allons faire fricon friquette"
soupire le feu vicomte.
Aldaaregonde
Effluves.

Elle pose sa main sur l'épaule de Vic de manière à l'inviter à se relever. Elle lui donne alors le baiser vassalique scellant le pacte puis s'approchant de son front, dépose celui qui signe sa matriarcale protection.

- Maintenant ma VassFille vous êtes sans aucun doute parfaite toutefois j'aimerai que vous acceptiez ces présents.

Des serviteurs, au signe de sa main, déposent aux pieds de Vic le nécessaire selon Arégonde : une parure de perles qui accentuera la pureté du teint de Vic, trois longueurs de soie brodée d'or et un poirier qui attend d'être planté afin de fructifier.

- Vous pouvez faire tailler la robe mais n'oubliez pas de planter vous même cet arbre qu'il vous unisse à vos terres dans le respect des symboles Ysengrin.

Effluves encore.

Ses yeux se ferment elle hume un instant l'air avant de les rouvrir, ses iris absinthes sont passées au jaune.
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Victorine
Au Sans Nom, Victorine n'avait encore donné que sa main. Il y avait des années, un soir au fond des bois, le malin avait pris les traits d'un simple d'esprit (un adepte de Bécassine) entouré de brigands.
Promet ta main au diable si tu veux la vie sauve.
Tu peux crever.
Eh bien je te la hacherai menu, cette main. Ainsi tu n'épouseras personne.
Et crac, d'un coup de hache, il lui fendit le dessus de la patte. Ça s'est passé comme ça. Comme ça ou à peu près. C'est pour ça que depuis elle porte un gant à la main droite. Et qu'elle évite les prétendants comme la peste. Mais enfin on n'est jamais à l'abri d'un rat porteur de puces. Pas plus que d'un soupirant porteur de compliments.

Baiser de suzeraine et baiser de mère. Le pacte est scellé. La meute t'adopte et déjà ta mère te pousse hors de la meute, louve solitaire. Fais toi un territoire.

Victorine remercie pour les cadeaux. Perles, soie, et un poirier qui sent le jasmin. Sainte-Feyre portera ce parfum.


Merci ma suzemère.

Elle lève vers Alda des émeraudes citrines.
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