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[RP] Norf ! Un autre torchon s'attaquant à de pauvres gens

--Vol_au_vent
Posté à la demande de ljd Alfred555, dont la marionnette est hors Berry actuellement.




Ça alors... une nouvelle publication de son journal favori. Alfred en acheta avec impatience un exemplaire au gamin qui passait là, puis se jeta dans la lecture, dévorant la revue des yeux. Il constata avec plaisir que les habituelles cibles du journal étaient revenues en force dans cette édition.

Citation:




Le Poussin s’est étonné du nombre anormalement bas de nobles présents à la cérémonie d’allégeance au « Duc de Berry », Alleaume de Niraco. Le Poussin entend déjà les mauvaises langues dire que les absents à cette cérémonie sont tous des traîtres partisans royalistes qui refusent de voir en Alleaume, déclaré félon par la Couronne de France, le légitime Duc de Berry.

Mais non, pas du tout. Si bien des nobles sont absents à cette cérémonie, c’est parce que le lieu de rendez-vous donné est bien trop vague. Georgepoilu d’Aigurande, bombardé « correspondant nobiliaire » en l’absence de héraut du Berry, n’a en effet indiqué comme lieu de rendez-vous dans son courrier, que le « lieu dit de Bousane, dans les forêts du sud-ouest du Berry. » Ce qui est en effet peu précis, quand on connaît la densité des forêts berrichonnes, dont le bois est réputé.

Peut-être le héraut improvisé aurait dû signifier que ce lieu-dit de « Bouzanne » était situé sur ses propres terre d’Aigurande, afin d’en donner une meilleure localisation.
Le Poussin note d’ailleurs que le Duc d’Aigurande ne sait pas orthographier le nom des terres de son domaine. Il s’agit du lieu dit de « Bouzanne », et non de « Bousane ». Cette erreur n’étonne guère le Poussin, le Duc d’Aigurande brillant plus par son aptitude à étendre ses terres qu’à les gérer. Le Poussin suggère d’ailleurs au Duc, en l’honneur de deux de ses plus fidèles lieutenants, le Baron Berruyer et le Vicomte George-Aristote, de rebaptiser ce lieu-dit du nom de « Bouse-âne ».

Toujours est-il qu’un nombre certain de nobles manque encore à l’appel de l’allégeance. Aux dernières nouvelles, l’un d’eux aurait été dévoré par des loups, si l’on en croit les hurlements entendus des lieues à la ronde. D’autres auraient pris peur en rencontrant des renards. Une dizaine se seraient égarés. On les cherche encore. De plus, il semble que même les pigeons aient perdu leur route, certaines lettres d’allégeance n’étant pas parvenues à destination.

Mais surtout, certains auraient été refoulés à cause du mot de passe. Les organisateurs de cette cérémonie avaient tellement peur que des espions tourangeaux ou royalistes ne viennent les perturber, qu’un mot de passe secret a été fourni aux nobles devant venir prêter allégeance. Le hic, c’est qu’afin d’éviter toute fuite, le mot de passe était un peu… particulier. Après enquête, le Poussin a pu obtenir ce mot de passe. Il s’agit de la phrase « Je suis un fieriste convaincu. » C’est bien malin. Aucun tourangeau ou royaliste n’oserait prononcer cette phrase. Ainsi, nul importun ne pourrait venir jouer les perturbateurs. L’un des nobles, ayant bafouillé, se serait vu expulser manu-militari de la cérémonie. Il aurait prononcé les mots « Je suis un fieriste con et vaincu. » À croire que cela n’a pas été apprécié.

À tout cela, il faut avouer aussi que le plan des lieux fourni avec la lettre n’était pas de la plus grande clarté. En fin de compte, le Poussin ne s’étonne plus du tout que les nobles ne soient pas venus prêter allégeance.



Si jamais vous trouvez un noble berrichon perdu, expédiez-le nous, nous en prendrons bien soin.





Soucieux de parfaire l’indépendance du Berry vis à vis de la Couronne de France, notre bon félon Alleaume a décidé d’un commun accord avec le Duc d’Anjou et le Comte d’Artois d’effectuer une réforme profonde des lois héraldique, et d’instaurer de nouvelles règles qui seront propres à ces trois Duchés et Comté. Ainsi a vu le jour un nouveau traité héraldique, qui remplacera en Berry les loys parisiennes.

Le Poussin n’a rien contre les réformes, mais se permet de souligner quelques points lui paraissant pertinent d’être développés :

Tout d’abord, le Poussin tient à féliciter le Baron Bubul27 pour sa nomination au poste de héraut du Berry.
« Art 1.5. L'assemblée de la noblesse et le régnant d'une province se concertent pour la nomination du héraut de leur province. Le Héraut peut être révoqué par le duc et l'assemblée nobiliaire (les deux doivent confirmer révocation). »
Le Poussin espère que cette fois, le héraut saura respecter la « neutralité de parti pris » qui incombe à sa charge comme mentionné dans ce traité « Art 1.2. En cas de guerre de sa province, le héraut doit conserver une position de neutralité. Les Duchés d'Anjou et de Berry dérogent à cette règle en imposant à son héraut de prendre les armes pour servir son Duc. » au lieu de simplement prendre parti tout en espérant paraître neutre comme il l’avait fait avant d’être révoqué de sa charge de héraut du Berry par l’hérauderie royale.
Le Poussin a d’ailleurs du mal à comprendre la logique de cet article, où une clause générale est définie, à savoir « En cas de guerre de sa province, le héraut doit conserver une position de neutralité », mais dont en sont exemptés deux signataires du traité sur trois.

« Art 4.3. […] Dans le Duché de Berry, les fiefs de retraite sont octroyés selon l'ordre suivant : 1 mandat = baronerie, 2 mandat - vicomté, 3 mandats = duché, 6 mandats = marquisat. »
Le Poussin se demande ce que peut bien être une « baronerie », mais pense qu’il peut s’agir soit d’une baronnie, soit d’une belle part de connerie.
Le traité a visiblement été ratifié par Alleaume, mais le Poussin se demande si ce traité n’a pas été créé de toutes pièces pour la satisfaction de l’ego du Duc d’Aigurande.
En effet, avec ses innombrables mandats de Duc de Berry, le Duc D’Aigurande est d’après cet article le seul en position d’obtenir un marquisat.
Par ailleurs, avec l’article « Art 2.4. L'assemblée de la noblesse berrichonne est présidée par le Duc de Berry et les nobles participent à la prise de décision par un vote selon leur rang: Seigneur/dame = 1 vote, Baron = 2 votes, Vicomte et marquis = 3 votes, Duc = 5 votes (l'ancien duc annobli marquis conserve son droit de vote de duc). », le rôle du Marquis est réduit au niveau du simple Vicomte, alors qu’il devrait être de rang plus élevé. Soit afin de discréditer les quelques rares marquis encore en vie, qui apprécieront au passage de constater le peu de respect porté par ce traité à leur titre pourtant prestigieux, soit afin de dissuader les futurs Ducs aspirant à un Marquisat d’aller jusqu’au bout de la procédure.
En conséquence, le Poussin se demande pourquoi au lieu de tant de complications, le titre de « Prince du Berry » gracieusement offert à Georgepoilu d’Aigurande n’a pas été créé de toutes pièces par une clause de ce traité.
Le Poussin a déjà une idée du blason :

« Art 2.3. Toute province peut se retirer unilatéralement du présent traité moyennant un préavis de 8 jours. »
Le Poussin se demande si la période d’essai de chaque impétrant sera de la même durée.

« Après votes à majorité absolue du Conseil Ducal et de l'Assemblée Nobiliaire,
Pour le Duché de Berry,
Alleaume de Niraco, Duc de Berry, »

Le Poussin ose sourire à la vue de ces mots. La mention « Après votes à majorité absolue du Conseil Ducal et de l'Assemblée Nobiliaire fieriste » aurait été plus exacte. Le félon Alleaume a certainement dû oublier que tous les nobles lui étant opposés politiquement se sont vu refuser l’accès aux locaux de l’Assemblée Nobiliaire berrichonne, et n’ont en conséquence pas pu participer au vote.

En conclusion, le Poussin estime que ce traité est quand même une sacrée blague, ne servant qu’à distribuer facilement les titres aux fieristes et leurs proches, afin de satisfaire leur soif de titres et flatter leur ego démesuré. Mais n’oubliez pas le proverbe : Titre mal acquis ne profite jamais.





Souvenez-vous ! Dans notre édition précédente traitant du début de la guerre en Berry, nous avions vanté les subtiles capacités militaires du capitaine du Berry de l’époque, le Baron Bubul qui, lors d’une charge à la tête du fameux régiment des « Lapinous montés » avait fauché les renforts berrichons en route pour prêter main forte aux troupes berrichonnes assiégées dans Bourges.

Mais là ne s’arrêtèrent point les exploits du vaillant guerrier. Alors que les armées coalisées étaient aux portes de Bourges, un nouveau conseil fut élu par la grâce des urnes. Bubul n’acceptait pas que dame Claire, dite « la Sauveuse du Berry » l’ait remplacé au poste de capitaine du Berry. Ne pouvant plus supporter sa présence « arriviste et opportuniste », il informa le conseil que, suite à l’arrivée de Claire à la caserne, le désordre le plus total y régnait, et menaça d’offrir Sancerre au Domaine Royal si elle n’était pas expulsée manu militari de la caserne. Aux dernières nouvelles, Sancerre est toujours berrichonne, et Claire est restée capitaine jusqu’à ce que le conseil ducal soit évincé lors de la prise du château.

Entre temps, après que le Duc Alleaume ait été déclaré félon à la Couronne de France, les armées du Domaine Royal sévirent à nouveau en Berry. Un soir à Sancerre, Bubul décida de monter héroïquement seul la garde devant les portes de la ville, sa bannière plantée près de lui, l’oriflamme flottant au vent. Comble de l’héroïsme, c’est justement cette nuit là que les armées coalisées prirent d’assaut les remparts de Sancerre. On eut du mal à recoller les morceaux de notre fier héros.

Après sa convalescence, Bubul fut appelé au secours d’une autre armée berrichonne en perdition en Poitou, celle de dame Kateline. Il rassembla son régiment et partit gaillardement à la rescousse des troupes berrichonnes en détresse. Pour tromper l’ennemi, il trouva futé de passer par la ville auvergnate de Montpensier, puis d’éviter tous les villages et bourgades suivants afin de ne point attirer l’attention. À partir de ce moment, personne ne put vraiment raconter ce qui se passa. Toujours est-il que le régiment de Bubul ne parvint jamais en Poitou, mais qu’on aperçut leur commandant battre en retraite à bride abattue sans regarder où il allait, suivi de près par dame Pandorha et sieur Altaïr dict « le furtif », pour se retrouver à son point de départ à Montpensier, les deux bras cassés. Certains émirent l’hypothèse qu’ils avaient rencontré un ours et pris peur. D’autres témoignèrent que le régiment était tombé sur un ost composé de soldats du Périgord-Angoumois et que le vaillant Baron avait préféré retraiter en conséquence, laissant son régiment se faire décimer. D’autres encore, qu’il avait ouï en cours de chemin que sa tête était mise à prix pour 100 écus – il paraît que pour dame Pandorha, c’était 50 écus seulement – et avait préféré fuir. Pour d’autres bien optimistes, le Baron avait oublié d’éteindre le feu du bivouac au départ de Montpensier, et qu’il était revenu pour accomplir consciencieusement cette tâche ô combien importante. Le Poussin estime que ce dernier cas devrait être écarté, ne pouvant expliquer les deux bras cassés, à moins que la marmite n’ait malencontreusement chuté sur les avant-bras de notre héros. Le mystère demeurera entier. Le poussin trouve par ailleurs que 100 écus pour la tête de Bubul, c’est bien cher payé.

Suite à tous ces évènements, le Poussin se demande si le Baron Bubul en a assez de la vie, s’il n’est pas un agent double infiltré au FIER pour le compte du Domaine Royal, ou s’il est vraiment si incompétent qu’il en a l’air militairement parlant.
Chers lecteurs, nous vous laissons vous faire votre propre idée !



Qui ne le sait pas déjà ? Au terme des prochaines élections, la Duchesse du Berry sera Claire, dame de Deols. Comment le savons-nous ? Parce que tout le monde le dit. Que ce soit la Duchesse Angélyque, d’autres membres du conseil de régence, ou même dame Elynne en taverne, tous clament haut et fort que Claire est la meilleure pour redresser le Berry et prendre la suite du conseil de régence. Nul ne tarit d’éloges sur sa loyauté envers le peuple berrichon, sa bienséance, ses compétences, et surtout sur son indépendance politique et son caractère incorruptible. Ce n’est pas pour rien, aux dires de son entourage proche, qu’elle est considérée comme la étant la « Sauveuse du Berry » depuis son retour fracassant du Périgord-Angoumois, au début de la guerre. La candidate parfaite, en somme.

À ce tableau idyllique, le Poussin a quelques objections à émettre :
  • Claire a voté pour Alleaume à l’élection du Duc de Berry en juillet dernier au lieu de le faire pour l’un des représentants de son parti. Le Poussin suppose qu’elle s’est trompée de bulletin.

  • Claire a signé la première déclaration de la noblesse fidèle à Alleaume, alors que ce dernier était déjà déclaré félon à la Couronne de France. Le Poussin pense que soit la dame de Deols ne sait pas lire soit celle-ci ne lit pas ce qu’elle signe. Dans les deux cas, ce peut être dommageable lorsqu’on aspire à la fonction suprême d’un duché. Pour sa défense, Claire aurait évoqué « n’avoir pas tous les éléments en main » lors de sa prise de position en faveur de Alleaume et que c’était une erreur. Autant dire qu’elle l’a soutenu sans le faire exprès.

  • Dernièrement, Claire aurait quitté le Berry pour le Poitou sur un coup de tête. Sur ce départ peu protocolaire, deux témoignages divergent. Pour certains, elle se serait une fois de plus disputé avec Bubul, et aurait tout quitté en claquant la porte, dont celle de l’Ost du Berry, pour partir vers le Poitou par dépit. Pour d’autres, elle serait allée en Poitou sur ordres d’Alleaume. Le Poussin a deux certitudes : Claire a effectivement démissionné – une fois de plus – de l’Ost du Berry, et ne fait pas grand chose autrement que sur un coup de tête.

  • Il semble que Claire n’ait pas décidé d’elle même de se présenter en tête de liste. C’est la somme des flatteries à son égard qui l’y a poussée. Le Poussin ose espérer que ce n’est ni un nouveau coup de tête, ni une cheville trop enflée. Le Poussin a mauvais souvenir de la dernière fois où, à l’été 1458 suite à certaines flatteries et chantages du FIER à son égard, le Berry avait frôlé une situation de blocage et de crise politique majeure.

  • Enfin, certaines sources prétendraient qu’elle chercherait par tous les moyens à reconquérir un titre de Duchesse, perdu lors de son divorce avec un ancien Duc du Berry. Le Poussin lui conseille de ne pas aspirer à si peu, et de directement se marier au Duc d’Aigurande, qui devrait bientôt être marquis en application de la nouvelle législation héraldique berrichonne. Le Poussin suggère aussi à la dame de Deols de se présenter aux élections royales. Les Reynes de France ne faisant jamais long feu, ce titre lui permettrait de mourir en pleine gloire et non en guenilles dans le trou perdu où elle menace sans cesse de s’exiler si tout le monde est encore méchant avec elle. Et puis l’avantage d’une mort rapide, c’est que l’entourage est épargné.
De ces faits, le Poussin ose émettre quelques doutes sur l’intégrité parfaite, les motivations réelles et les capacités de la dame de Deols à faire sortir le Berry à la fois du giron de la politique nauséabonde dans lequel le duché est englué, mais aussi rendre au Berry sa gloire d’antan.





Aux dernières nouvelles, tout le Berry serait en émois. Ou tout du moins, la gent masculine berrichonne. C’est une rumeur concernant une prétendue déclaration de la Duchesse de Charolais, Angélyque de la Mirandole, actuellement Juge de Berry au sein du conseil de régence du Berry, qui aurait déclenché cette vive émotion. La Duchesse, voulant rebondir sur l’annonce du conseil promettant que nul berrichon n’aurait à souffrir de la faim pendant la période de régence, se serait proposée pour nourrir tous les berrichons à son sein. Or nul en Berry – ni en France, d’ailleurs – ne peut ignorer que la plantureuse Duchesse est dotée de forts avantageux atouts pouvant faire se pâmer les mâles les plus coriaces, et dont la renommée est maintenant légendaire. De quoi déclencher de folles et soudaines passions. Mais le Poussin pense que cette vive émotion vient surtout du fait que les berrichons craignent de ne pas savoir à quel sein se vouer.

Le poussin a noté que suite à cette rumeur, quelques grivoiseries sur la belle sorties de fols esprits pleins d’espérances ont rapidement été composées.



Angélyque

Elle s'appelait Angélyque,
Mais on l'app'lait antalgique,
Une idée de son régent
Qu'en avait très peu pourtant
Des idées.
Elle nous servait à boire,
Dans un coin d'Sancerre sur Loire,
Et c'était une effusion
Elle avait un autre nom
Et puis d'abord pas question
De lui prendre le menton
D'ailleurs elle était d'Dijon
Quelle avanie.
Avanie et Angélyque,
Sont les mamelles du Berry.

« Davantage d’avantages
Avantagent d’avantage »
Lui dis-je quand elle revint
Avec ses seins bourguignons
Peu pudibonds
« Permets donc que je mignonne
Cett’ poitrine bourguignonne »
Mais elle m’a échappé
A pris du champ dans le pré
Je n’ai pas couru après
J’voulais pas qu’me monte au nez
La moutarde Dijonnaise
Moralité :
Avanie et mamelles,
Sont l’angélisme du Berry.


Le Poussin souhaite bien du plaisir à la Duchesse dans l’accomplissement de cette tâche.





Dimanche 17 juillet :
Je suis fatiguée de toutes leurs bêtises. Du coup, je vais en retraite à l’abbaye de Noirlac.

Lundi 18 juillet :
Je suis en retraite.

Mardi 19 juillet :
Je suis en retraite.

Vendredi 22 juillet :
Je suis en retraite.

Jeudi 18 août :
Je suis en retraite.

Mercredi 7 septembre :
Je suis en retraite.

Lundi 3 octobre :
Je suis en retraite.

Samedi 15 octobre :
Je sors de retraite. Ça commençait à sentir le renfermé.
Mon cher cousin Georginou me dit que nous avons gagné la guerre. Youpi, de toutes façons on gagne toujours, les autres sont trop nuls.

Dimanche 16 octobre :
Je rentre à Châteauroux. C’est horriiiible. On est en Touraine ! Il paraît qu’on a vendu la ville pour pouvoir se faire un peu de sous et pouvoir faire fonctionner le duché en remplacement des sous que Alleaume refuse de rendre. Mais il a raison ! C’est nos sous, d’abord !

Lundi 17 octobre :
Je vais en taverne. C’est horriiible. Ces abrutis finis veulent tous rester Tourangeaux, ils disent que le FIER n’a jamais eu de respect pour leur village. Mais c’est faux ! Le FIER a toujours aidé le village, c’est au contraire le village qui n’a jamais voulu aider le FIER en permettant à des non fieristes de devenir maires ! Tous des menteurs !



Rubrique nécrologique :
Le FIER a la grande douleur de vous faire part de la mort d’un éminent membre du parti, Thomasdeclerel, Duc de Dun le Roy. Le FIER loue le dévouement sans faille de cet illustre personnage, ayant merveilleusement bien servi le FIER, infiltré au sein des institutions royales pour la plus grande gloire du FIER. Thomas, on te regrettera. Félicitations à la Baronne Astérie, Secrétaire d’État du Berry, qui devra reprendre ce flambeau.
Fleurs et couronnes.

Vie du duché :
Délinquance sénile : Le Vicomte Gilgaalad aurait choqué la population castelroussine en tentant d'étrangler le sieur Robiin, le sergent de police de Châteauroux en taverne. Ce dernier aurait refusé une relation forcée avec dame Poumona.
Délinquance juvénile : Dame Poumona aurait été appréhendée par Robiin, sergent de police, pour prostitution en taverne. Le jeune sergent aurait déclaré : « c'était dur, mais je l'ai fait ! »

La compagnie Courant d’Ere publie les résultats décoiffants de son grand concours du bal des girouettes :
Dame Claire et Messire Alleaume auraient été élus Dame et Messire Girouette 1459, chacun ayant remporté haut la main dans leur catégorie (respectivement poids plume et poids lu) les épreuves de brassage d’air, de discours dans le vent, de paroles en l’air, et ayant subjugué par leur incroyable capacité à suivre chaque courant le plus arrangeant.

Batlleauman cherche qui lui a volé son masque de justicier.
Il paraîtrait que c’est Leilanator qui le lui aurait dérobé.

Un nouveau parti politique vient d’ouvrir ses portes : « Le Berry ».
Le Poussin note que « Le Berry » est un parti qui a tout compris : Désireux de représenter la majorité des berrichons et d’offrir une image fidèle du duché, « Le Berry » a dédié une salle de ses locaux à la jaspinade.
Le Poussin invite tous les berrichons à devenir membre de ce nouveau parti. En effet, vu les dorures criardes sur les murs des locaux, il est certain que ce parti ne connaît pas de crise et que nul membre ne manquera de rien. Le Poussin se demande même si, avec de tels moyens affichés, le félon Alleaume n’aurait pas financé ce parti pour en faire une façade pour ses activités politico-pécuniaires, afin de blanchir l’argent du duché restant dans ses poches au profit du FIER.

Le Baron Bubul, à nouveau héraut du Berry par la volonté du nouveau traité héraldique, serait en proie à un cruel dilemme. Il hésiterait entre le marquisat du Berry Occidental dit « l’Âgnerie » en paroisse de Braire, et le Duché-Pairie du sud-Berry dit « Château-Ruiné » en la paroisse de Saint-Georges-le-Filou comme fief de retraite pour Alleaume.
Pour l’aider à choisir, n’hésitez pas à lui écrire pour lui communiquer celui que vous préféreriez pour notre bon félon.
Toujours est-il que, aidé de Dame Pandorha, il en a déjà établi le blason. Celui-ci portera de « Rose Pando, à guignol brochant sur le tout et Ponant d’Or en chef », comme affiché ci-dessous :



On dit « La critique est aisée. » Parfois, on aimerait pouvoir dire « Si la critique se taisait. »

Les articles de ce journal sont absolument véridiques, ayant tous leur source auprès des rumeurs du Duc d’Aigurande.

La liberté d’expression ne s’use que quand on ne s’en sert pas.
Ce journal n’est pas anti-fieriste. Ils sont juste une source d’inspiration sans fin pour qui aime rire de la politique.
©1459 Le Poussin déchaîné, tous droits réservés.



Librement inspiré, et assaisonné à la sauce RR de, entre autres :
  • Le Canard Enchaîné,
  • Gossip Girl,
  • Framboise, couplets 1 et 4, Boby Lapointe,
  • Chroniques et citations de Vincent Roca,
  • Martine, Gilbert Delahaye et Marcel Marlier, éditions Casterman.
Un grand merci aux ljd fieristes – et aux autres aussi – pour leurs marionnettes infiniment caricaturables.
Un autre grand merci à mon âme damnée pour son inspiration encore plus délirante que la mienne.
Ysabeau
Ysabeau passait sur la place, où un crieur proposait un nouveau journal...
Aaaaaah ! elle s'approcha, ravie. Le bel Alfred, le bel Alfred, celui dont elle regrettait tant le départ, le bel Alfred avait publié un nouvel exemplaire du fameux "Poussin Libéré" !
Elle s'approcha du gamin, lui mit quelques deniers dans la main, prit un exemplaire du journal et s'en fut le lire.


Aaaaaaaaah ! Rire, enfin, rire !!!! Merci Alfred !


Et effectivement, il y avait enfin, enfin, de quoi rire. Ce rire qui lui manquait tant depuis que la gargote ne bruissait que de propos guerriers, politiques, promesses non tenues, et ça n'allait pas s'arranger avec les élections à venir...
Enfin... rire...

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Angelyque
La Charolaise se pointa aux côtés de dame Ysabeau à qui elle adressa un clin d'oeil

Bonjour dame Ysabeau, alors quelles sont les nouvelles?

Mon dieu!!! un marquis!!! Riche, vieux, titré, généreux! sans doute fidèle! intelligent paraît il, et du caractère!

Soit les 7 qualités que j'ai toujours recherché chez un homme. Il reste encore 6 jours avant mes épousailles. Il n'est donc pas trop tard
.

La Duchesse s'arrêta quelques instants

Où se cache donc ce fameux Georges?

Elle lut la suite et se mit à grimacer

Arf...Il y a donc une taupe au conseil de Régence.

Puis se gratta la tête

Pas bon pour ma réputation ça...nan...pas bon du tout...

Puis la Mirandole se mit à rire, d'un rire franc et léger

Magnifique plume en tout cas. Merci.

Rien d'autre à rajouter. Excellent travail.
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Claire_g
Les échos étaient fondés, ça parlait d'elle... C'est donc logiquement que la brune alla faire lecture du fameux Poussin Déchâiné....
Certes quelques sourires lui furent arrachés... Mais c'était encore chargé en conneries.
C'était formidable de voir comme ceux qui avaient quittés le Berry étaient super au jus de ce qui s'y passait.

Elle fut aussi ravie d'apprendre qu'elle était restée Capitaine de l'Ost jusqu'à l'éviction du conseil ducal...

Bizarrement, ça c'était pas passé comme ça dans sa cabèche... M'enfin sans doute l'auteur savait obligatoirement mieux que les Berrichons ce qui c'était passé. Bah ouais...

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Poumona
Revenue en Berry depuis le matin même. La Champlecy avait vite tenter de se remettre au courant des petites histoires sympathique du Berry qui eurent longtemps la primeur de bercer son enfance... Rapidement elle tomba sur le fameux journal satirique qu'elle aimait tant. Après avoir fini de le lire elle le reposa sur le tonneau ou elle l'avait trouvé.

Ils sont amusant, mais de la prostitution à Chateauroux en étant en train de combattre en Poitou ! Ils sont vraiment fort !


Et la borgne de rire, en prenant une gorgée de ce liquide rouge et épais qui remplis sa flasque.
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Bah moi j'ai une bannière faite par JD Aldraien ! nananananèreeee !
Clealan
Il était arrivé à point nommé pour la sortie de sa feuille de chou préférée, il la lut en se régalant, ha enfin il pouvait de délecter à l'abri des jugements...



Bravo la rédaction!!! A la prochaine.....


Il reposa la feuille là où il l'avait trouvée, elle pouvait encore être lue.
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