[RP] Tournoi 1er jour : Ca castagne sévère à Nyon

Frimoden n'en menait pas large cette nuit la , elle avait cherché partout son partenaire sans le trouver . Impossible de savoir ou il était .
Surement à faire des galipettes avec sa femme , pensa t'elle .
Ne sachant trop ou se cacher vu que tous les buissons étaient occupés , elle se décida de se mettre à l'entrée de la mine , la grotte était bien noire , elle aurait peut être une chance de passer inaperçu .

Assise à l'entrée , elle scrutait autour d'elle , mais rien , elle ne voyait rien . Par contre elle entendait les combattants un peu plus loin . Des aie ouille , résonnaient dans tous les coins . On pouvait entendre le bruit du fer qui s'entrechoquait . Un bercement qui fini par emmener Frimoden au pays des rêves !



SPLATCCCCCCCCCHHHHHHHHHHHHHH!!

Fri se reveilla en sursaut , un bruit étrange venait de la réveiller , elle se mit debout avança vers la sortie , se prit les pieds dans quelque chose , sentit sa cheville prise dans un étau avec une bonne déchirure .

AIE !!!

Elle venait de se fouler la cheville , à tâtons , elle chercha à comprendre et découvrit une échelle .

Purée !! c'est pas possible ! Elle était pas la quand je suis arrivée !

Elle sortit de la mine en furie et vit une ombre devant elle . Pas le temps de réagir , que la personne se défendait croyant être attaquée . Elle reconnu alors le parfum de cette femme et se mit à crier .

Tatou !!!! C'est moi !! Fri !

Arrêt subit , Tatoumi la regarda en souriant et la laissa filer sans même lui prendre sa bourse .

Merci Tatou ! Je te revaudrais ça !


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Ils étaient arrivés la veille dans une lance de l'Hydre.

Lui, Galo...
Fumait une pipe de végétaux odorants sortis d'un paquet cédé pour quelques écus par Mélian et marqué "Tabac de Chine AOC".
Mélian s'y connaissait en chine, et Galovert qui chinait encore de temps en temps sur les carrefours lui faisait confiance quant à la qualité.

Elle, Ahla...
La gardienne de son corps (Hé oui, privilège d'un vieux Saltimbanque de l'Hydre d'avoir une ombre armée jusqu'aux dents avec des formes plein partout où il faut, la sombre Cavalière) tricotait un traquenard avec quelques lacets, pour les emmerdeurs qui ne manqueraient pas de venir troubler leur repos.
A moins que ce soit pour prendre un lapin ou deux pour le petit-déjeuner.

La nuit s'égaillait d'une douce musique berçant l'homme qui commençait à s'assoupir, les yeux bridés façon mandarin.
Cris, chocs sur fond de monnaies sonnantes vite prises et empochées par quelques heureux.

Les amateurs désireux de s'encanailler pour quelques jours ne manquaient pas en ces lieux et temps de castagnes festives.

Ici un certain baron rouge venait de se faire marron de sa bourse ...
Là, quelques vieux Grotteux n'en revenaient pas d'être encore entiers.

Dans le délice mélodieux des duels Galovert s'endormit pour de bon.

Arfff... Ahla s'y connait en attrape-couillons.


Et puis vint l'heure de la récolte en gnons.
Pourtant ils semblaient bien empêtrés d’embonpoint ...
Fallait pas s'y fier.
A jugement chinois, rire jaune !!

Et ce n'est que la première passe.
Ahla ... Et si tu nous tricotais des écharpes "spéciales tronches-en-biais" ?

"Nuits de Suisse.
Nuits câlines.
Nuits d'amour ..."
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Par le fer et la plume.

Depuis plusieurs jours, elle assenait à qui voulait l’entendre, en taverne, qu’elle allait gagner.
Elle avait un mental à toutes épreuves et avait choisi un partenaire compétent en la matière !
Il possédait la force et la rage qui complétaient à merveille sa perspicacité et, faut l’avouer, sa nonchalance…

Il était de plus ponctuel, elle détestait poireauter !

Se dirigeant vers l’emplacement qu’il avait choisi, c’était lui le chef, hein ?!, elle ramassa sur le chemin quelques châtaignes encore dans leur bogue, tandis qu’il ruminait son plan, certainement diabolique, vu sa tronche de travers…

Hein, faut que je grimpe dans l’arbre ? ‘tain, t’abuses, j’ai plus 20 ans, moi !

Marmonnant toute sorte de noms d’oiseaux à son encontre, elle escalada en grimaçant le tronc rugueux, un filet sur les épaules.
Elle attendit, le nez dans les étoiles, Cassiopée semblant lui sourire…
Le signal !
Elle lâcha son épuisette géante, dans un geste digne du plus glorieux des rétiaires, sur deux silhouettes avançant sur la pointe des pieds et sauta à bas de l’arbre.
Deux hommes dans ses mailles et l’Barra qui en faisait de la chair à pâté !


Ah, mais doucement, ils peuvent servir encore… Pfff…

Adressant un chaleureux sourire aux deux combattants pour leurs généreuses et spontanées coopération et contribution, elle se mit en devoir de ramasser ce qu’ils avaient bien été obligés de leur laisser… braves gars, va !...

Barramine n’était pas content ! Ceci dit, il ne l’était jamais ! Il baragouinait comme quoi Elvy et Kreeems devaient arriver, c’était imminent !

Vl’à la blonde qui se hisse à nouveau dans les branches.
A peine le temps de souffler que le vieux mâle souffrant d’un rhume de cerveau émet un nouveau chuintement.

Larguant le piège, elle décide de fignoler l’attaque et bombarde les victimes des bogues ramassées dans la journée, lâchant un rire machiavélique.
Sautant à terre, elle se plia de rire à les voir ainsi, emberlificotés dans les mailles et couverts de boules épineuses.

Oulala, ça doit piquer, hein ?!
Bon, sans rancune, camarades !



Bonne amie, elle les aida à se dégager de là, leur laissant leur bourse avec magnanimité et acceptant bien volontiers leurs plus plates excuses.

- Maria ! Descends !

Clapotis de claques et gesticulations aveugles. A contre lune, Une silhouette ébouriffée perchée sur un gaillard qui mouline, au bord du déséquilibre.
Tout autour, c’est le grand foutoir. Ça bastonne dans tous les coins, confusion de cris de guerre ou de douleur. Des fois, ça chiale aussi.

- Maria descends j’te dis !

Clac ! Cloc ! clac ! tacloc, ping, claque !

- Vas y Aelig, pique-lui sa bourse !

- Mais ça fait une demi heure que je l’ai sa bourse !

Bras levé, la teigne s’arrête tout net.
Son héro brandissait sa prise avec fierté et la plume de paon frétillait de satisfaction.

- Fallait m’le dire canalla de mi corazón ! C’est ballot, j’fais quoi depuis tout ce temps ? J’change l’eau du canari ?

Maria entame une descente en rappel.

- Pardonnez-moi messire, je dois prendre congé. Pourriez-vous me faire la courte échelle ?



¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤Un peu plus tard...¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤


Planqués derrière un stère de bois. Les deux baladins font un bref bilan comptable.

- Ça fait dans les combien ?

- Cinquante et des brouettes…

- Elle est pas mal cette échelle ! On pourrait aller se planquer dans les arbres.

Aelig soupèse le butin, la mine satisfaite.

- T'as vu hein ? Elle n'était pas bien ma stratégie de taper sur les tout petits ?
A pas de bol d'être resté tout seul celui-là, en plus il était tout chétif.

[…]

[?]

- Mais qu’est que tu fabriques ?

- Hein ?... J’ai perdu un bouton de jarretière !

- Attends je vais t'aider ! Je suis un excellent investigateur !

- Mais... arrêêêtes ! Tu m'chatouilles !

Un craquement, des pas retenus.
Coup de coude dans les côtes et grosse panique.

- Aelig ! Y’en à deux qui nous r’luquent de travers ! Qu’est-ce qu’on fait ?

- Debout ! Et en garde ! ! Depêche Maria !

La castagnette est un peu en retrait derrière le bras protecteur de su caballero. Les branches craquent. Les dents claquent. Les braies s'épouvantent.

Paf !

- Rhaaaa ! Je n’supporte pas qu'on fouille dans mes affaires !

- Mais on fouillait pas !

- Comment ça, on fouillait pas ? On fouillait carrément oui !



- Pas mal le coup de botte Maria ! Mais logiquement le coup de botte c'est un coup d'escrime, pas avec ta botte. T'avais mis quoi dedans ?
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La veille avait mal commencé.....

Diab avait loupé le départ et s'était retrouvé seul à la mine, comme un misérable, attendant ceux qu'il aurait dû accompagner.
Alha, avec sa douceur habituelle, les avait jeter de son cheval pour l'abattre sous leur nez parce qu'il était trop vieux pour tous les porter.
Signes de mauvaise augure, ces entrefaites rendaient Ghala nerveuse, et elle commençait à regretter de ne pas avoir enfilé d'armure, et plus encore, de ne pas s'être muni d'une cote de maille.

Le visage égratigné et la chemise déchirée, elle avançait en boitant, et d'une mauvaise foie habituelle, rendait Lediabolo responsable de leur première défaite :

- C'est d'ta faute Diab, comme d'habitude, tu m'écoutes jamais de toute façon. J't'avais dit d'l'assomer en premier

Une silhouette familière se dessinait peu à peu devant eux, et Ghala reconnu une vieille connaissance Marseillaise au coté d'un blondinet qu'elle avait croisé en taverne à Genève.

- Hé Diab, regarde, c'est Vero, là-bas. J''le crois pas, qu'est-ce qu'elle fait là....Hé Vero !

Tout sourire, Ghala accéléra le pas pour aller saluer son amie provençale qu'elle n'avait pas vu depuis de nombreuses années

....SHPLAFFFF!!!!!!....

Sympa les retrouvailles....

A moitié assommée et la tête bourdonnante, son seul reflex fut de porter sa main sur la poche qui contenait ses écus et de la maintenir aussi serrée que possible pour qu'aucun n'en sorte.
Sembre la secouait comme un prunier, pestant pour qu'elle lâche ses pièces, mais plus têtue qu'une mule, Ghala se refusa à céder. Seul ses vieilles miches de pains rassies et son maïs furent emportés.

La veille avait mal commencé, la nuit ne s'était pas mieux achevée....
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Mais arrêtez de frapper bon sang !....



Bon allez on se cache , et le premier qui passe , on le défie ....

Un bruissement , Tristan dégaine avec peine son épée (il s'est coupé les mains au concours de hache de Saint Claude ) ... et hurle :

Rendez vous vous êtes cernés ... heu non , la bourse ou la vitre ... heu la vie . Allez tentez pas de résister , je tire ou je pointe , haha mes gaillards ! Faut pas jouer le malin quand T a son épée en main ...

Et de menacer tel un spadassin comme il en a vu dans les gravures qu'on fait à Epinal et sur les tréteaux du théâtre de Saint Claude .

Un coup violent vient lui frapper la jambe ....il s'écroule et sent qu'on le dépouille ...

Mais c'ets quoi ce coup dans les jambes ? Jarnac ? Ah mais c'est pas dans les règles des gentilshommes ça ... C'est un coup bas , digne des plus fieffés brigands ! Ah on a le droit ? sûr ?

Tristan aperçoit Imla ,ce Vicomte garant du droit et des règles de bienséance , ainsi que des médailles , mais là honnêtement Tristan s'en moque des médailles ....

Ah Imla , tu tombes bien , j'ai justement une question d'éthiquette à te poser ....

Un choc terrible ! C'est qu'il cogne dur le Vicomte de Voiteur ...Après , Tristan ne se souvient plus de rien . Il gît sur une civière , du sang coule à foison de sa jambe et de son visage .Il se sent faible , épuisé , le brouillard l'envahit . IL cherche dans sa poche mais ces voyous ont été jusqu'à lui prendre les grains de maïs qu'il gardait en poche pour attirer les pigeons .

Un des frères Diafoirus , famille de médicastres barbiers apothicaires , vient à passer , regarde le malade et le sang épais qui souille sa chemise et ses braies :

Hum , cet homme a perdu beaucoup de sang , mais il a l'humeur mauvaise , il faut le saigner pour évacuer ces miasmes qui l'empoisonnent . vous lui direz qu'il me doit 50 écus pour la consultation , 100 s'il n'en meurt point .

Evacuez moi vite sur Genève hurle Tristan !

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En deuil

Duc di Canavese,
Baron di Zumaglia

12 octobre 1459 : 232 jours de procès héraldique pour un non lieu, 60 jours pour faire appel,

11 jours de torture, libre, mais dans quel état?

Tué par la Savoie.

Au creux de la nuit du 22 au 23

Bien forcée de lâcher la main de Sembre quand il se faufila dans sa tente en compagnie. L'attente non loin à égrener des souvenirs et à monter la mayo de ne pas taper sur des amis, se remémorer des silhouettes et des physionomies, grand bien lui fasse de lire les âmes en cette soirée, reste peut-être les vibrations....
Enfin l'heure se dessine, Sembre solidement bâti et l'air prêt à en découdre la conduit sur un site qui lui semble effectivement propice

Oui ici cela me semble parfait, un découvert couvert, une ombre lumineuse.

Ils font silence pendant qu'autour d'eux ça jacasse, des voix s'approchent, un rire lui semble familier, froissement de feuilles, givre foulée.
Un signal discret et plein de subtilité digne d'un homme de paix. Bien loin des hurlement de sauvage Bassston.

Juste un timbre cristallin qui émets un "Vero...." un peu plus loin.
Hop un petit coup de manche de hache derrière les genoux, un tour de main leste et tâtonnant, prélève deniers et bah.. provisions.
Merdouille celle que Sembre secoue comme un prunier lui semble étrangement familière.

Ga Ga Ghala!

Sembre ne secoue pas si fort!! Laisse la donc, c'est une amie, grrrrr....

Se penche et pose un rapide baiser sur la joue...

Heureuse de te revoir , ehh.. on se retrouve plus tard hien...
Vive valeque, si j'ose dire

Oui bon, pas très glorieuse et peu d’à-propos Admettons le pas fière et très fuiteuse, décampe comme ... une voleuse

Trop d’émotion tue l’émotion

Oui rentrons, on fera les comptes plus tard!


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[Blanca_corvinus - Raouldarc versus Macricri - Fernand]




a la veille du combat ,fallait vraiment faire quelques choses pour cette foutu armure qui grinçait .La corvinus avait du mettre la main a la patte .Se faire astiquer l armure c est pas la chose la plus désagréable que Raoul est du a subir .
oui astique ma charogne ,lustre ,fait moi luire cet attirail .dégrippe moi tout ca et met y du coeur" HUIIIIIIIIIC........HUIIIIIIIC.......huic

Il y avait bien quelques progrès,mais on ferai pas du neuf avec de l huile de coude meme avec la meilleure volonté du monde.

le lendemain,a l aube,le couple darc dominait le champs du tournois a partir d un monticule . Les participants étaient nombreux et tres hétéroclites . Ca allait de l unijambiste a la jambe de bois jusqu a la bonne femme qui se baladait les nibards a l air. La corvinus voulu prendre les choses en main et elle s engagea dans un sentier

heyyyyyyy c est moi le cheffffff

mais trop tard,la pauvre fille innocente était deja parti .Une fois de plus il allait devoir rattraper tout ça et la défendre au péril de sa vie .Il poussa un long soupir ,et blasé lui emboita le pas .huiiiiiic..... huiiiic .....huiiiiic.

Tout a coup sa charogne tel un épagneul marqua un arrêt ,la truffe au vent. elle avait du lever un lièvre. Il la regarda amusé en se disant dans sa tète "allez va y cherche cherche"

Reste là, je vais voir ce que c'est. On va peut-être avoir la tache plus facile que je ne pensais...

oui oui t inquiete je bouge pas, me tarde de te voir rappliquer avec une bécasse dans la gueule

En attendant son retour ,le raoul se mit en quête de fouiller un peu autour de lui ,quand il tomba nez a nez avec un épouvantail qu il prit pour un ostrogoth .la tête orange avec un long nez,et une drole de jupette pour sur il avait affaire a un sarrasin . Il leva son épée (huuuuuuuic) et décapita le bougre puis le transperça .La tête (citrouille) roula a ses pieds .Le raoul pas peu fier bomba le torse en regardant sa victime a travers sa visières . Soudain il entendit sa corvinus bramer

RAAAAAAAAAAAAAAAAA

MORTECOUILLE,on peut pas te laisser seule une seconde

Le "saigneur" des rousses" se dirigea comme il pouvait vers le lieu du cri huiiiiiic.....HUIIIIIIIIC..... huiiiiic . sa corvinus avait bien levé une bécasse mais c était pas a celle qu il s attendait .Macricri et son acolyte .a son tour Raoul fonça dans le tas en poussant son fameux cri

PAR LES BRAIES ENSANGLANTES DE MA GRAND MEREEEEEEE ......
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Tom avançait à quatre pattes suivit de Sorenza à la recherche d’un groupe planqué quelque part quand il entendit des voix.

- T'as vu hein ? Elle n'était pas bien ma stratégie de taper sur les tout petits ? 
A pas de bol d'être resté tout seul celui-là, en plus il était tout chétif.

Un stère de bois plus loin, ça venait de là bas. Il fit signe à Sorenza de le suivre et se mit à plat ventre pour avancer, se rapprocher en rampant. Il se posta sur le côté du tas de bois et distingua les deux personnes en train de compter leur butin acquis un peu plus tôt. Il plongea la main dans sa sachoche et en sortit le roseau qu’il avait récupéré sur le chemin de la mine, les épines que Sorenza avait pris soin de décrocher du dos des petits hérissons et décocha un tir dans le bouton de la jarretière de Maria.

Il crut son coup bien malin en voyant l'homme commencer à tripoter sa compagne pour l'aider à remettre? reboutonner? enlever? déchirer avec les dents? Enfin ça se tripotait, ça se chatouillait et Tom pensait que le coup allait être facile. Il jeta un regard entendu à sa partenaire et ils s'étaient mis sur leur jambes, le plus discrètement possible, à pas de velours... enfin c'est ce qu'il croyait. Sorenza était bien plus douée pour ça et avait déjà la main sur les affaires des deux zigotos alors que lui faisait craquer les branches en s'avançant vers eux pour leur mettre un coup de masse épineuse sur la tête.
Un craquement de trop et..........

Paf!

Ils s'étaient déjà relevés, el caballero protégeant son ibère. Tom s'était reculé pour se mettre devant Sorenza mais la botte de Maria s'écrasait déjà sur lui et lui par la même s'écrasait sur sa partenaire. Et la botteuse qui veut faire croire qu'on fouillait dans ses affaires.

Mais on fouillait pas!

Tom se releva honteux en prenant soin de pas écraser un peu plus Sorenza et l'aida à se relever à son tour

La belle... j'suis désolé, la technique était pas trop au point. Dis moi, t'as eu l'temps d'mettre un petit hérisson plein de puces dans l'sac? Au moins ça leur fera une bonne surprise quand ils devront s'gratter mutuellement plutôt que d'se chatouiller.

Sorenza suivait Tommy à quatre pattes tel un chien de chasse en quête de gibier. Essayant de distinguer ce qu’il avait repéré un instant plus tôt, elle se redressa discrètement, juste assez pour apercevoir un couple en train de s’afférer à… pas le temps de réfléchir qu’elle vit le blondinet dégainer sarbacane et piquants de hérissons.

Le couple déconcentré par une jarretière quelque peu rebelle, aidée en cela par son équipier, Solid tendit le bras pour subtiliser le sac tant convoité et le fouiller sans ménagement. La jeune fille se voyait déjà à la tête d’un petit magot quand elle vit une botte l’attaquer sauvagement.
Sans réfléchir, elle se releva complétement, pas assez rapidement pour éviter Tommy qui était venu, tel un fougueux – mais malheureusement pas très discret avec ses grands pieds qui ne cherchaient qu’à rencontrer la première branche craquante passant à leur portée – et preux chevalier, s’interposer entre le godillot de la coquète et elle.

Paf!

Et la voilà, à l’horizontal, chose inhabituelle faut-il le préciser, Tommy étalé sur elle, de surcroit dans le mauvais sens pour qu’elle y trouve un quelconque intérêt. Comprenant la situation, elle plongea une dernière fois la main dans le sac et alors qu’il se levait en essayant de la ménager, elle l’entendit s’adresser à leurs adversaires.

Mais on fouillait pas!

Elle prit la main qu’il lui tendait afin de se relever à son tour et tout en s’époussetant, elle répondit d’un ton bougon :

Comment ça, on fouillait pas ? On fouillait carrément oui !

Elle leva les yeux au ciel, et tendit à contrecœur le sac à ses propriétaires puis ramassa ses petites affaires. Au moment de partir il lui chuchotta à l’oreille :

Dis moi, t'as eu l'temps d'mettre un petit hérisson plein de puces dans l'sac? Au moins ça leur fera une bonne surprise quand ils devront s'gratter mutuellement plutôt que d'se chatouiller.

Elle lui lança un sourire complice et se retourna pour jeter un dernier coup d’œil à leurs adversaires.

A ton avis, qu’est-ce que je trifouillais pendant que tu me prenais pour le dernier matelas à la mode ?

Imladris était avec Dina_. Ils avaient échaffaudé une tactique pour surprendre Macricri ou Lothilde ou les deux.

Ben oui... Il fallait bien que le vicomte de Voiteur prouve à ses dames qu'il peut se battre... Elles le diront ensuite au Baron Rouge qui aura peut être une autre image de lui... Ou pas...

Et là... Un bruissement... Il sortit de sa cachette et...

Tristant !

Il le reconnut aussi et écouta sa question.

L'éthiquette... L'éthiquette... Il se croyait dans un salon de tisane? Allez hop on le cogne un bon coup... Pas trop avec violence. C'est quand même un ami. Il vit Tristan à terre et le fouilla... Bah pour une fois dans sa vie, il pouvait expérimenter cela. Bon 50 écus et un pain... c'est déjà ça de pris...

Et c'est à peine qu'il eut terminer à le fouiller qu'il se fait attraper par deux personnes. Il regarda Dina et lui fit un signe de répondre à cette attaque.

Le combat fut âpre mais inégal.

Alors ce n'est pas parce que nous sommes deux vicomtes qu'on se laisse faire!

Hop une parade, on évite leur coup et on agit en traitre en cognant sec à la jambe.

Hé hé... oui c'est cela... Fuyez, les nobles comtois c'est pas de la fiante. Et faites le savoir à Rougemont si vous le croisez, bande de lâche!

Il fit un clin d'oeil à Dina.

On fait une bonne équipe mais le tournoi n'est pas fini. On continue

Ils repartirent se fourrer dans leurs cachettes.




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Tommy et Solid s’étaient installé à l’abri d’un grand conifère pour faire le bilan de leur premier ratage. Après les puces de l’après-midi, elle s’employait à enlever les multiples piquants de hérissons que le blondinet n’avait pas manqué de s’enfoncer dans divers endroit de son anatomie lors de sa chute.
C’est qu’ils devenaient vachement intimes ces deux zouaves… la baston, ça rapproche.

S’imaginant en avoir le temps, elle énumérait consciencieusement chaque épine en lui décrivant avec moultes précisions sa position et les dégâts qu’elle avait faits. Elle riait d’avance en pensant au moment où il lui faudrait enlever les trois polissonnes qui s’étaient logées au niveau de son séant, se demandant si le jeune homme la laisserait seulement approcher du lieu.

Alors qu’elle s’approchait de l’endroit susmentionné, son regard fut attiré par un mouvement dans les fourrés. Elle tapa discrètement sur l’épaule de Tommy et lui fit comprendre en un geste qu’ils n’étaient plus seuls. Tout en continuant de tripoter le blondinet, par ruse ou par goût nul ne saura, elle distingua entre les feuilles deux jeunes femmes, toutes deux d’allure militaire, essayant tant bien que mal de se dissimuler armes et boucliers.

Tournant le dos à la paire féminine, la jeune fille s’empara rapidement du sac à hérissons, en pris deux qu’elle tendit à Tommy et pris elle-même les deux derniers. Chuchotant à l’oreille de son coéquipier, elle lui proposa une tactique.

Quand elles se redressent pour nous attaquer, on leur balance dans la tronche.