[RP] Aujourd'hui à Nyon, on distribue des marrons

Passer ses bras sous le corps de sa fille et d'un mouvement se lever en la portant dans ses bras, cela fut rapidement fait, la légèreté d'Alinoë l'aidant grandement.

- Du moment qu'il y a à manger et à boire, nous vous suivrons bien volontiers et serons vos otages.

Laclemanus sourit à Iskander qui l'aidait à installer Alinoë sur son cheval.

- Me soigner?

Il se souvint de la douleur ressentie et regarda son corps pour trouver ou ce trouvait la blessure, une tache rouge et une déchirure dans son vêtement d’où coulait un filet de sang le renseigna.

- Ah ça, ce n'est pas bien grave et j'ai de quoi m'en occuper moi-même.

Sa fille étant bien maintenue sur son cheval, il se dirigea vers le sien et sorti une bouteille de ses fontes, l'ouvrit et en versa une partie de son contenu sur sa plaie en grimaçant.

- Ce médicament est plus agréable et moins douloureux par ingestion...Et tout aussi bénéfique.

Sitôt dit, sitôt fait, il en prit une bonne gaulée et tendit la bouteille à Iskander.

- Soif? Vous pouvez en offrir à votre compagnon, cela le réveillera. Une fois que vous aurez bu à satiété, nous vous suivrons sans broncher.

[Toujours le soir du premier jour, qui arrive au crépuscule]

Un coup ... un pas ... un claquement ... un raclement de poussière ... un enfoncement dans la glaise ...

Il y avait chez lui comme une lassitude.

Le combat perdit de son rythme.

Un peu ... puis reprit, à la lueur de ruine, force ...

Puis ce regard, proche, un coup presque porté, à se retrouver, haleine contre haleine, yeux dans les yeux ... lire une hésitation ... une lueur trouble.

Il vacilla ... pas sur ses jambes, juste dans son rythme ... et un cri retentit ...

Et je vacillai à mon tour ... une botte trop loin, le coup qu'il eût paré l'instant d'avant.

Qu'il ne para point.

Trop tard ... laisser filer une effiloche de sang.

La pièce était jouée ... les acteurs redevenaient eux-mêmes ... ou avait-il joué seulement ?

Il me tendit une bouteille de cette boisson que je ne tenais pas avec un demi dégoût.

Elle glouglouta.

Et je restai là, imbécile, à le voir charger sa fille.

Amertume ... et fatigue.

Reprendre les paroles du berger.

Vous ne pouvez pas partir.

Vous êtes mes otages, par la règle du tournoi.

Votre sécurité m'incombe, ce soir, que vos précédents vainqueurs n'ont su assurer.

Je vais vous mener à un lieu où vous pourrez profiter du calme vespéral, reprendre des forces et dormir.

Et boire un peu, peut-être, en compagnie. Ou juste rêver.

Venez ...

Je m'approchai du Duc pour l'aider à jucher sa fille sur son cheval, puis pris nos montures par la longe.

Voir où Thor était ... et Luc ... et d'autres ...

Et dire doucement ...

Venez.

Il faudra vous soigner aussi. Ce soir, à la fin du jour, nous redeviendrons tous amis.

C'est ainsi ...
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L'inconnu venait sur lui, inconnu car sous ce visage noir de poussière, il n'avait vu pour l'instant qu'un kidnappeur d'enfant, choisissant la facilité.
Le combat avait commencé, seul l'idée de le mettre hors d'état de nuire était à l'esprit de Laclemanus afin qu'il puisse rejoindre sa fille, la personne qui comptait plus que tout au monde depuis la mort de son épouse...Il y a de cela maintenant fort longtemps.
Depuis ce tragique événement, il n'avait plus vécu que pour sa fille et toute ces années, il les lui avaient dédié, préférant passer au second plan. Ce n'était pas pour qu'un bandit de grand chemin lui enlève la chaire de sa chaire.

Les passes se succédaient à un rythme endiablé et Laclemanus en croisant le regard de son adversaire, semblait le reconnaitre sans pouvoir y mettre un nom. Les lames s'entrechoquaient et plusieurs fois elles faillirent toucher leur cible, à l'affrontement suivant, les fers se croisèrent et les visages ne furent qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, faisant ouvrir grand les yeux de Laclemanus.

- Vous???

Il recula surpris d'avoir reconnu Iskander, une personne avec laquelle il avait eu plaisir de converser et de boire ensemble.

- JE VOUS DETESTE !!!!

Sa fille venait de crier, Alinoë était vivante. Cela finit de le surprendre et il laissa ses bras tomber le long du corps, juste au moment ou Iskander lançait une attaque.
Le coup fit mouche, Laclemanus sentit une douleur, mais il ne pourrait dire ou et de cela il n'en avait cure, seul sa fille lui importait. Sans plus s'occuper de son adversaire, il avança sur lui, le repoussa en le poussant sur la poitrine de sa main qui tenait la bouteille en la lui laissant.

- C'est pour vous Iskander, vous boirez à votre victoire et si cela ne suffit pas, il y en a d'autre dans les fontes de mon cheval.

Comme un automate, il rejoignit le corps inerte de sa fille et le prit dans ses bras, se dirigeant vers le cheval d'Alinoë.

[Vu de l'intérieur]

[Premier jour du tournoi...]

On lui avait dit d'aller à la mine d'or au nord de Genève.
Il était accompagné de son fillot.
C'était un jeunot de la route et de la brigande, tout excité, il était le rouquin14...
Parfait pour affronter ses pairs dans ce tournoi dont il avait entendu parler à moult reprises.
Labaiteuh regarde rouquin14, confiant suite à ces derniers entraînements dans la campagne genevoise.

Bon, on est d'accord rouquin, on saute sur ceux de petites corpulences ou les solitaires!
Oui oui! rouquin14 sautillant sur place...

Dernier rayon de soleil rasant, signal de départ.
Aussitôt le filliot courre à toute berzingue en direction de la mêlée, impossible de le suivre...
Étrange sentiment de solitude malgré le son et la foule entamant les amabilités d'usage.
La surprise passée, part à sa recherche évitant les corps à corps.
Rouquin? Rouquin? Rouqin?

Là, un homme se pointe devant et lui sort ceci:
Alors ma poule, on se sent seul?
Haussement de sourcil de labaiteuh, surpris surement!
Pas le temps de répondre de la lame ou de la voie qu'une femme enchaine derrière par la fameuse mais toujours aussi efficace phrase La bourse ou la vie monseigneur?! .
La voie n'est pas inconnue, à peine ouïe quelques heures auparavant...
Toujours un train de retard et aucun mot ne vient, à part intérieurement un -putain fait chier!-
Suivi d'une sensation maintes fois senti d'une lame caressant sa peau puis d'un enchaînement de coup au niveau de la tête... Trou noir!

[Un peu plus tard dans cette même nuit]

L'esprit qui reprend le contrôle de ce corps martelé, le brouhaha amoindrit, la nuit plus qu'avancé.
Lab rampe jusqu'au bosquet le plus proche... Malheureusement déjà habité, il aperçoit Rouquin14, un sourire naît sur ses lèvres jusqu'au moment où voit que celui ci ne l'a pas reconnu de part ce petit détail qui ne trompe pas...Une épée scintillant sous les rayons lunaires qui s'abat en direction de sa poire...Trou noir!

[Second jour]

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Entendant l'altercation suite a une légitime requête il s'approcha

vous permettez m'sieur du lac mais sa requête et parfaitement légitime au vu des traditions

ou encore

z'etes venu a cheval non?

allez trois mois de mine a Geneve sa passe vite et c'est réglé!

sourit
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Nan c'est pas moi j'ai rien fait j'vous l'jure votre honneur sinon vous avez une famille on m'as dit sont jolies les deux petites sa serait dommage.......

Eblouis les, éblouis les, elle en a de bonnes camy, celui qui a le soleil dans les yeux c"est lui.

T'inquiète, ils ont déjà affronté d'autres groupes. Ils s'en sont bien sortis mais là ils sont crevés, on va les cueillir commes des fleurs.

Plus qu'à espérer qu'ils soient suffisamment impressionnants, les meilleures batailles sont celles que l'on a déjà gagnées sans avoir eu à les mener.
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Manger, rien de tel que d'avoir quelque chose de chaud dans le ventre pour bien commencer la journée.
D'habitude leo... aimait bien l'aurore, le monde s'éveillait, peu de gens étaient déjà levés, on se sentait un peu les maîtres du monde. Mais là il y'avait un peu trop de gens à son goût.
Deux de trop déjà: ceux qui approchaient.

Et défection, non seulement ils nous ont vus mais en plus ils ont le soleil dans le dos.
Tant pis on y va.

Casque, bouclier, épée, en route. On fait comme à l'entrainement et tout se passera bien.
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[l'humeur en fonction du reveil ... ]

Nichée au coeur de sa meule elle était paisible, pour une fois. Pas des plus logique vu l'entourage et pourtant... Elle rêvait tranquillement. Si si pour de vrai. Non elle ne partagera pas son rêve avec vous puis quoi encore ! Bref, elle rêvait disais-je, elle était même sacrément profondément endormie. Elle entendait vaguement une voix au loin, petit déjeuner, pain, confiture ??? Mais qu'est-ce que ca vient faire là au beau milieu de son rêve ? Elle ouvrit à peine un sourcil pour voir son binôme penché sur elle et avec un long soupir lui tourna carrément le dos. Elle voulait retrouver son rêve, elle. Non mais.
Apparament il ne l'entendait pas de cette oreille et elle sentit sa botte sur son ventre en train de la faire rouler. Avec un grognement bien peu féminin elle daigna ouvrir les yeux, hésitant à le faire valser sur son postérieur. Pensant au tournoi elle préféra s'étirer tranquillement en le foudroyant du regard pendant qu'il débitait son discours sur je ne sais quelle armure inutile. Ca serait dommage de l'abîmer avant qu'il n'ai pu être utile ...

Bonsoir à toi aussi cher binôme. Non je n'ai pas d'armure. Non je n'ai pas l'intention d'en trouver une et encore moins de la porter ca me génerait. J'ai toujours fait sans et ca continuera comme ca. Laisse mes haillons tranquilles ils se portent très bien. Puis ils ont des pouvoirs cachés tu peux pas comprendre. petit sourire en coin.jusqu'à ce qu'elle l'entende énoncer son plan de chochotte Non mais on est pas des pleutres ! D'où tu veux te planquer dans un buisson ? Ah bah il est beau le chef d'armée ... On fonce dans le tas où j'te suis pas ! affiche alors une trogne renfrognée et se relève en epoussetant les quelques brins d'herbes séches accrochés à sa cape
On y va oui ou non ? sans vraiment attendre de réponse elle se dirige à l'oreille vers les bruits de castagne. Elle s'imagine bien réveillée, et scrute les alentours, aux aguets, prête à en découdre. Non loin devant eux elle aperçoit deux silhouettes, un vague clin d'oeil a son binôme il lui semble bien avoir reconnu la truffe.
Avouez que de la truffe en entrée c'est un sacré veine... ou pas.
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Elle acquiesça aux paroles de Léo et sourit gentiment à la tavernière ambulante.

- A la tienne Léo ! Joies et santé dans les braies ! Aller, laisse-le tranquille maintenant, pauvre gars quand même...

Elle tinta sa chope contre la sienne, but une gorgée, grimaça...

- C'est horrible cette mixture... jamais je m'y ferais. Tiens...

Et de lui tendre sa bière...

- L'infusion doit être tiède maintenant, sauf si j'ai étouffé le feu complètement... Aller Léo, détend-toi maintenant et allons nous reposer. La Bourgogne alors ? Tenté ?
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

Elle avait finit par s'accroupir auprès de leur victime, et pendant que Léo l'allégeait de ses affaires, Cameliane lui passa un linge humide sur la figure.

- Vessies de porc ? Hmm ? Ha ça... c'est... heu.... pour éviter de mettre grosses les femmes... tu vois ?

Re cramoisi sur les joues et les oreilles.
Sans cette magnifique invention, ce n'est pas seulement trois enfants qu'elle aurait eu avec ses merveilleux époux et amant.
La nature parfois...

- Il a eu son compte. Et toi maintenant tu comptes. Je veux bien le briquet et quelques écus, merci Léo.

Elle se redressa, secoua sa houppelande, tapa dans ses mains et recouvrit l'homme du mieux qu'elle put avec sa cape.
La froidure de la nuit ne tarderait pas à tomber sur lui.
Elle espérait qu'il se réveillerait rapidement...

- D'accord pour une petite pinte. Ensuite on retourne à notre feu de camp, et.... repos. Demain est un autre jour de bataille, Déos seul sait ce qu'il nous réserve.
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

Se souvenir du tournoi? Ben ça dépend comment le casque aura amorti le choc. Pour les chopes ça marche ma belle on te les rapportera.

Une fois qu'il eut détourné les yeux de la serveuse, il se tourna vers son compagnon d'arme.

Allez à la tienne Camy! Elles ne sont quand même pas données les bières, finalement on aurait dû regarder s'il avait des dents en or.
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Bouche bée.

C'est elle qui avait le sourire carnassier mais Léo qui frappait fort.

- Ouille ! Hola ! Outch ! Pauvr'gars... Léo molo quand même !

Une fois l'homme à terre, face vers le ciel avant qu'il ne tourne sur le côté, elle le reconnut.
Ses mains devant sa bouche grande ouverte....

- Léo ! C'est... c'est Labaite ! Il était avec nous contre les croisés dans mon Oriflamme.... grand dieu !

Elle le suivit.

- Tu es un sauvage Léo. Mais c'est pour ça que je t'aime bien aussi. Et non je ne reste pas à l'écart. Si quelqu'un vient je l'éventre. Tu peux le fouiller, n'oublie pas la poitrine, il pourrait avoir une chaine sur lui.

Ses mains ne portait aucune bague.
Une fois éloignés du terrain des joutes, elle se pencha sur l'homme, toucha son front, examina sa bosse après lui avoir ôté son casque.
Pas joli à voir.

A la guerre comme à la guerre.



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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

Leo... cracha et rabaissa la visière de son casque.
Il se protégea derrière son bouclier, pointa l'épée en avant et se rapprocha de sa cible et de la mélée.

Ah, y'en a un qui va mordre la poussière. Hop un pas de côté pour le laisser tomber sans le gêner.
Un coup de bouclier par ci, un coup d'épaule par là pour me frayer un passage parmis les combattants. Ca y'est, le mien a fini par me repérer.

Une fois arrivé près de son adversaire leo... se présenta à lui, ben quoi, la guerre n'empèche pas d'être poli et de faire assaut de courtoisie avant de s'étriper.

Alors ma poule, on se sent seul?

Là il se mit en position et attendit l'assaut.
Il avait toute l'attention de l'ennemi, et il avait pu distinguer camy derrière lui.
Il ne savait pas ce qu'elle allait faire, l'égorger, le frapper d'un coup de couteau dans la poitrine, lui asséner un coup sur le casque avec une grosse pierre pour l'étourdir...
Les moyens pour neutraliser un adversaire ne manquaient pas, lui devrait tenir jusque là.
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L'ennemi fût aussi surpris que leo... (ça marche dans l'autre sens: leo... fût aussi surpris que lui).
Y'a pas à dire, même si la technique était originale l'ennemi était en partie neutralisé et à moitié tourné vers celle qui venait de révéler au monde la couleur de son caleçon.

Vite, il devait frapper avant qu'il ne ressaisisse.
La bourse ou la vie? Pfff, comme si on allait lui laisser le choix.

Leo... asséna un grand coup du pommeau de son épée sur le casque de son adversaire et profita que celui ci se casse en deux pour le relever d'un grand coup de bouclier.
Il termina par un coup de pied dans le ventre avant que l'homme gisant au sol ne passe en position foetale. Ca y est, l'ennemi était complètement neutralisé.

Restait à mettre la proie à l'abri pour le dépouiller tranquilement.
Il l'attrappa par les pieds et le tira à l'écart.

Je vais à côté voir ce qu'on peut tirer de lui, si quelqu'un approche tu me préviens.
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Et entendre "Sembre" ...

Il y avait cet air de commandement ...

Je me tournai lentement vers lui, un peu furieux, un peu indécis ...

Si elle était ... il était ... il serait ...

Ôter mes mains de son visage, avec lenteur ...

Les regarder mains ... sous la graisse et les couleurs, des taches d'encre et de terre, de suin.

La voir respirer lentement. La vie ... était en elle.

Me tourner vers lui en fin, un sourire carnassier aux lèvres sous le masque de terres et de cendres.

Je tiens ta fille par le droit de la joute.

Nous en donneras-tu la rançon que nous méritons, pour elle, et pour toi ?

Ou ...
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- Hein ?

Alors là...........
Rouge confusion,
pas le rouge pastel hein,
le rouge rouge cramoisi,
genre sang qui monte au visage en un quart de millième de seconde et qui n'est pas prêt de repartir.
Rouge bien installé, oreilles compris.

Pruditioude Camyesque....

- Dis donc Léo... c'est heu.. un brin osé ton truc... ce sont les joutes qui te mettent dans cet état d'intense excitation ? Normalement ce devrait être moi qui le suis. Enfin à vrai dire je le suis, c'est normal, avant chaque bataille j'en suis toute étourdie ! Dis-tu as vu là bas ? Ils bataillent déjà... Rho regarde celui là comment il chope l'autre ! Voudrais pas être à sa place et... patati patata... et donc ce genre de réponse coupe les pattes ? Je m'en souviendrai. Merci Léo pour ton... instruction... Si tu en as d'autres comme ça, je suis preneuse.

Elle sortit sa Sica.
Magnifique lame,
qui avait connu des batailles sanglantes,
tranché des gorges,
tailladé des ligaments,
éventré et sorti des tripes au grand jour.
L'arme ultime, faite de précision et d'équilibre,
forgée dans le métal précieux qu'est l'or par Nicbur pour Aileron.

Aileron... pensée fugace pour cet homme hors du commun. Son visage pointa vers le ciel, la gorge un peu nouée. Quelques paroles murmurées...

- Aileron, je ferai honneur au cadeau que tu m'as fait un jour. Longtemps elle est restée dans son fourreau, aujourd'hui, elle doit servir. Et elle servira pour chaque jour de bataille dorénavant, je t'en fais la promesse... et ils seront nombreux, tu pourras assister à ça depuis le Jardin des Délices... sois en paix... .

Aileron qui veillait toujours sur elle de là haut,
comme une petite ombre qui surgissait par moment pour guider ses pas,
orienter ses décisions.
Le professeur de milles évènements.
Un doux sourire envahit son visage,
elle revint doucement sur terre...

- Hmm Léo ? Donc, les faibles, les éclopés, les chétifs, les vieux, les isolés. Victoire facile tu ne penses pas ? Après toutes les batailles qu'on a mené, tu te contenterai de si peu ? Toi il faut que je t'emmène en Bourgogne, tu dois reprendre du poil de la bête.

Elle scruta les alentours, concentrée.

- En parlant de vieux... je n'ai vu notre Izaac nulle part... il ne comptait pas participer aux joutes cette année ? Il m'inquiète... il vit trop en reclus depuis quelques temps.

Elle attrapa son outre d'infusion et la plaça au dessus du feu, accrochée à la crémaillère de bois.

Tout à coup...

- Ho ! Regarde... un type seul... on se le fait ?

Elle sortie aussi sa dague et s'accroupit à terre,
poussa du pied un peu de terre sèche sur les braises,
à l'affût...
L'instinct de la chasse reprenait le dessus, elle revivait.
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

[Près de la mine, le 22]

Et tagada tagada ... cela faisait-il cet effet à Genghis Khan ? Je n'en savais trop rien, mais étais tout content d'emporter ma belle à brides abattues vers ... un ailleurs, loin des coups, du camp, du champ.

Hésiter ...

Me retourner vers l'homme, Sembre, et lui hurler en riant

SI TU VEUX LA REVOIR, VIENS AVEC UNE RANCON DE 50 ECUS ! SINON, JE LA GARDE A JAMAIS !

Et Thor de lancer un

Ma belle semblait inerte ... blessée en effet.

Je revins sur mes pas, démontai et la pris doucement dans mes bras, la posant avec délicatesse sur le sol.

M'adressant à son compagnon

Sembre ? Tu as des pansements ou quelque chose ?

Elle ... elle a l'air mal.

J'ôtai son casque, m'apprêtant à embrasser ma douce quand ...

Argl ...
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Alinoë tentait de se remettre quand paf ! deux autre olibrius leur tomba dessus

- Alinoëëë¨!!!!!

La jeune fille arriva tant bien que mal. non pas pour aider son père mais pour recevoir une grosse gaffe dans sa face. Elle s'écroula : groggy.
Était-elle restée longtemps évanouie `Pas longtemps parce qu'elle reprit conscience quand elle reçut une deuxième baffe. Quand elle rouvrit les yeux son père se tenait debout...enfin, plutôt plié en deux, appuyé sur un tronc d'arbre. Elle ne sut pas si c’était son père qui l'avait cogné ou un des individus.
Cela n'avait plus aucun importance, il fallait sortir de là et se mettre à l'abri. Les fauves étaient lâchés.

- Où sont les chevaux que l'on s'en aille ? J'ai perdu le nord !

Se soutenant tant bien que mal, Alinoë et son père, Laclemanus se dirigèrent où ils crurent avoir laisser leurs chevaux.
A peine avaient-ils fait quelques pas, qu'un fou hurlant arrivant à cheval, arriva sur Alinoë, l'arrachant à la terre et la couchant au travers de sa selle. Elle hurla

- Ahhhhhhhhhh !!

La douleur fut violente, déjà blessée, elle n'en pouvait plus. Elle glissa dans un inconscient réparateur.
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Alinoë refusa la divine boisson de son père qui vu qu'il tenait la bouteille, profita pour prendre une nouvelle rasade.

- Comme tu veux, je la garde au chaud si jamais.

Arrivé sur le lieu de rendez-vous, il acquiesça à la proposition de sa fille sur l'endroit ou s'installer. A peine avait.il mis le pied au sol qu'il fut assailli par deux personnes dans la nuit, cela fut rapide et à peine se retournait-il pour répondre au coup reçu, qu'il se retrouva seul face à l'obscurité.

- Oui, cela va...A part quelques hématomes...?????....Et bon sang de bonsoir, ma bourse a déjà été délestée ainsi que le sac ou je gardais quelque maïs, et toi comment tu vas?

Encore groggy, il vérifia ses fontes bien fixées sur le cheval.

- Seule bonne nouvelle, mon médicament est toujours là !

Outch!!!!...

Occupé à répondre et à s'enquérir de l'état de santé de sa fille, il n'avait vu deux autre personne s'approcher et lui sauter dessus. Il réussit à contenir le premier assaut et donnant des gnons à droite et à gauche, mais n'ayant encore récupéré de l'attaque du premier groupe, un coup le mit genoux à terre.

- Vous perdez votre temps, je n'ai déjà plus rien, vous vous fatiguez pour rien.

Seul resta un assaillant, le deuxième ayant disparut, qui malgré ce que Laclemanus venait de dire, lui faisait les poches en vain, n'ayant plus rien à être volé.

-Alinoëëë¨!!!!!

[Près de la mine, le 22]

Il n'y eut pas vraiment de signe du début du tournoi. Ou si. Ou pas ... je n'en sais rien.

C'est Bucéphale qui a fait le premier pas. Et le Géant de l'emboîter.

Et les cris sont venus de partout. Et de partout les coups, les partis se ruant l'un vers l'autre, les masses de gens qui convergent, puis s'égayent, puis convergent encore ... hurlant, bavant ...

La terre ... la poussière partout. Les cris de ralliement, les hurlements, les exclamations de "grâce" et les hululements de victoire, le choc des fers contre les fers, contre le bois, les craquements, les hennissements, les coups mous des masses rencontrant les chairs.

Les gémissements aussi, de ceux, navrés, se trainant à l'écart ...

Et Bucéphale qui tournait ... passait, montrant des dents terribles, nous faisant chargé un groupe, vociférants, pour les voir s'évanouir dans le brouillard, la poussière, les fumées ...

Cris et clameurs ... poursuites ... recherches entre les mines et les taillis ... et rien, que l'esquive, les échanges de coups lointains.

J'avais vu Vero hier, l'avais effrayée, puis ... elle portait les traces de couleur et de graisse qui nous enduisait, le Géant et moi.

Où était-elle ? Ici ? Là ? Je ne savais trop ... j'avais des envies barbares ...

Nous vîmes la silhouette d'un homme et d'une femme s'éloigner. Une mèche de cheveux noirs au milieu des bruissements de chaleur, d'humeurs, de couleurs ...

Faire tourner bride à Bucéphale et foncer en hurlant à plein poumons ... elle était mienne et je la prendrai, autant que j'étais à elle et ...

Un sourire Carnassier et foncer droit dessus, soulevant derrière moi les mânes des Compagnons, et des Titans, ébranlant la Terre, dispersant les Nuée ...

Me pencher et d'un geste sec, lui happer le poignet, la hanche et la coucher sur le devant de ma selle en poussant un cri de rage et de triomphe ...


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[Au même endroit que les autres, mais dans un fouret avec Zarathoustra]

Tire la manche de son compagnon

Zaza ? Euh... Le Cholera ! T'as vu ce fourbi ? Sont une tripoté... Regarde comme ils font les fiers à bars !!

Renifle

Deux solutions... Soit on frappe les blessés, ceux qui sont quand même bien entamés... Pis on s'cache dessous pour faire croire qu'on est pas là et PAF ! En fourbe on frappe dans le dos !

Re-renifle

A la française quoi... Sinon on se faufille, l'air de rien, genre on est pas là, mais paluches au sol quand même, pour par prendre un gnon perdu... Et là on ramasse ce qui tombe, je suis sûr qu'il y aura toujours 3 pièces qui vont trainer... Une fois qu'ils sont tous tombés on se relève... Je crois que c'est aussi une technique française... Mais d'une autre région.

Bruit de tarin, genre... Reniflement

ça pèle un poil quand même dans le coin... On risque de choper une saloperie...
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[ Quand y a rien à faire ... autant dormir ]

On y était, les binômes se rassemblaient sur la grande aire de jeu. Car au final ils n'étaient bien tous des grands gosses qui avaient envie de jouer pour de vrai sur un grand terrain avec des vrais coups.
La Jargogueuse avait vaguement observé ses petits camarades, mais pas plus que ca en fait. Certains elle les connaissait déjà, les autres elle les découvrirait dans le feu de l'action, après tout si y a pas de surprise la vie est d'un ennui... mortel. Bon c'est vrai parfois les surprises peuvent l'être aussi.
Comme d'habitude elle y allait au talent: ses haillons, sa cape, ses bottes, son épée, son bouclier et pis c'est tout. On est doué ou on l'est pas, elle n'avait besoin de rien d'autre.
Au pire elle avait un binôme, et elle comptait sur sa galant... euh son courage pour qu'il se mette en première ligne et prenne les coups à sa place. Ah ? C'pas pour ca qu'on est par deux ? Mince alors ! Bon bah advienne que pourra...

En attendant c'était l'heure de la sieste, elle trouve une meule, s'enroule dans sa cape, et bonne sieste les petits.

Et elle pionce, elle pionce...
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à Nyon la bien nommé, théatre de l'effroyable carnage à venir

Thoros était assis sur un bloc de pierre emporté on ne sait comment de la façade d'un moulin..Tranquillement il aiguisait son epée à l'aide d'une pierre, jetant de temps à autre des regards autour de lui, méfiant qu'il était..les combats n'avaient pas encore commencés mais petit à petit les groupes c'étaient dispersés..et un accident était si vite arrivé..

Imaginez quand même un vent frisquet, malgré le beau temps..la nature qui retient son souffle, voir même un leger fond sonore d'harmonica lancinant..mais là je m'égare.

Il n'avait pas prévu de haume..jugé de toute façon peu approprié pour le combat en plein air, où l'ennemi camouflé pouvait surgir de n'importe où.
Son champ de vision devait rester etendue.
Une armure de cuir bouilli assez rudimentaire et un peu usée recouvrait son torse, toujours dans le même souci de liberté dans le mouvement et de rapidité. Elle était suffisament sombre pour permettre une certaine discrétion..étinceler de mille feux au soleil dans une jolie armure delicatement ciselée et decorée ne l'avait pas attiré plus que ça..
Seule quelques pièces de feraille recuperées pour l'occasion completaient la tenue, protegeant les points les plus sensibles.
Son arc de chasse et son carquois, aquis durant l'une des guerre de Bourgogne, reposaient sur son dos en bandoulière.

Au final Thoros avait un drôle d'aspect pour un jouteur de tournoi, on aurait dit bien davantage un maraudeur..ce qu'ils étaient pratiquement tous ici en réalité..sous des dehors grandiloquent, de formidables idéaux parfois..

Le crissement de l'acier vibrait dans l'air, la rapière semblait dejà tranchante comme jamais, la lame neuve à force d'être travaillée ainsi, mais le son se repetait continuellement, Thoros ne se lassait pas, il fallait bien trahir l'attente..

Et il ponçait..il ponçait..
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Mon passé ne regarde que moi...et la moitié des policiers du royaume..

[samedi, le Noeud, sur l'arbre au dessus de la Peste et du Choléra]

- Ah Ah te voilà !



Léa tombe d'un arbre où elle était perchée. Comme d'hab' en fait.

- Salvé Frère s'exclame t'elle, en souriant également à la Dame.

La seule chose qui change cette fois, c'est que la Sicaire porte une vieille tenue de Vicomtesse de Lothilde, sa compagne de Tournoi. Avec leur 2 petits bras de jeunes filles frêles et en fleurs, elles ont porté la malle peine de dentelles et soieries jusque sur le lieu du tournoi, là où on devrait trouver quelques glands d'or.


- Tu as vu tout ce monde Zarath? Déos bénit toujours Genève, la Cité Phare. Y'a une sacré bande de canailles et crapules dans le lot.



Regard *circulaire*, en se rappelant avoir aperçu Thoros sur le chemin. Elle prierai le Très Haut toute l'après midi pour pouvoir lui tomber dessus durant le tournoi, et lui prélevé son ongle de pied à la Sica

- Tu as quelque chose à manger? j'ai faim. demande t'elle, les yeux comme le chat de Schrek.
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Sicaire Fidaïs du Lion de Juda

[Sur la route en direction de Nyons]

- La lune nous éclaire bien, Père. Tu as vu tous ces gens ?

Sur la route, Alinoë de Chenot, chevauchait tranquillement auprès de son père. Elle avait soif et réfléchissait à la façon dont elle pourrait faire son père lui donner de son eau des montagnes.
Elle tenait à dormir et l'eau des montagnes de son père, c'était radical. Elle tombait sitôt âpres en avoir bu, Une sorte de coma éthylique, c'était ce dont elle avait besoin.
Une bonne nuit de sommeil, un réveil embrumé, uns conscience engourdie et hop, elle pourrait attaquer n'importe qui n'ayant plus conscience du danger.
Elle savait que la peur était paralysante et même si elle était seulement freinante, ce frein pouvait lui être fatal.
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Ben justement, on est dans un tournoi. Perso si un adversaire approche, homme ou femme, je lui mets de grands coups d'épée dans la gueule et je cause après. On est sur un champ de bataille quand même pas dans un salon.

Bois une gorgée et lui repasse la bouteille.
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Une fois qu'ils sont hors de combat ou qu'ils se rendent par contre on n'est pas obligé de les achever, surtout les copains. Par contre avant tous les coups sont permis. Faudra donc s'économiser, se reposer dès qu'on pourra et privilégier ceux qui sont déjà fatigués ou blessés. C'est peut être pas joli mais c'est la guerre.
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Moi j'ai de la farine de maïs pour faire de la polente le soir.
C'est pratique, si on ne se la fait pas piquer pendant la bataille on n'a pas besoin de ses dents pour la manger, on a juste besoin d'un casque, d'un peu d'eau, et d'un feu.
Sinon j'ai tout: épée, bouclier, casque, un peu d'argent et une cape et une gourde de gnôle pour le froid.

Mais tu as raison il est temps de partir, on a de la route à faire et c'est aussi bien si on arrive à temps pour faire un petit somme avant de commencer.
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Prends en une autre tant que tu y es, celle là est déjà vide.

Ou du moins elle le sera quand tu seras de retour. Allez hop, un peu de carburant pour la route: cul sec!

glou, glou, glou, glou, glou, glou....
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Avale une autre gorgée, puis une deuxième.

- Oui, une botte secrète. Sa technique consistait à donner un coup de dague à la ceinture du gars d'en face pour faire tomber ses braies sur les chevilles. Imparable je te dis. Le type trébuche. A l'époque, je riais comme une fada, c'était mes premières joutes je crois et n'avais réussit qu'à l'assommer. C'était Nicbur, notre Issime. J'ai été marquée à vie je crois.

Lui repasse la bouteille.

- Et toi ? Tu as une botte ? A part celle de tes pieds ?

Sourit...
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

Assis sur un banc de pierre, glacial, un petit hypocras en main...

- Léo ?
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

- Tu es excité par le tournoi ?

Referme un peu plus sa cape sur ses mains, il fait froid pendant ce temps des fêtes des morts.
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

- On fait moite-moite ? Cinquante cinquante ? Tu te jettes sur les femmes et moi les hommes. J'appliquerai la technique imparable de guerre de Nefti.

Lui tend la bouteille d'hypocras.
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

[2ème jour du tournoi. Caméliane et Léo VS Tom et Solid, quand ça bouse, ça bouse ! ]

- La Bourgogne ? Ca m'suffit pas mon Tominounet !

Elle éclata de rire devant la bouille de son siamois à qui elle serait bien incapable de faire du mal... sourit largement à Sorenza...

- Quant y en a marre y a...... mais s'arrêta brusquement en voyant du coin de l'oeil Tom charger Léo.... Ho mon dieu... Le combat à la savoyarde... Pas le temps de finir sa phrase...

SPLATCH !!

Bouche bée, bras écartés du corps, elle les regardait tous deux, ahurie et se prit une autre bouse sur l'épaule CHPLOK !! puis une sur le ventre et encore une dans les cheveux SPLATCHEEEeeee ! et une autre sur la cuisse et une dans le dos alors qu'elle se tournait SPLACHoiiing ! bombardée de merdouille de vache... odeur ô combien identifiable...
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

Les coups pleuvaient, il avait un goût de sang dans la bouche et avait reçu plusieurs méchantes estafilades.
En plus la visière de son casque était plus ou moins obstruée par les mottes de terre lancées par solid, et avec ça et cette lancinante odeur de défection qui le suivait partout, comme si ses entrailles avaient été touchées.
Leo... comprit que le combat était perdu et que s'ils voulaient sauver, sinon leur honneur, du moins leur bourse voire même leur vie, ils devaient battre en retraite.
Il cria à l'adresse de sa partenaire, qui elle aussi avait l'air fort mal en point.

RETRAITE! RETRAITE!
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Il avaient parcouru quelques centaines de mètres quand leo... s'apperçut que la poursuite avait cessé. Il fit signe à caméliane de s'arrèter et lui même s'adossa à un arbre le temps de reprendre son soufle.
Il retira son casque et jeta un coup d'oeil à leurs poursuivants: ceux ci venaient d'être à nouveau attaqués par de nouveaux adversaires qui se disaient qu'après un tel combat ils devaient être épuisés et feraient des proies faciles. Les innocents, ils seraient vite détrompés, mais ce n'était plus l'affaire de caméliane ni de leo... à présent.

A présent ce qu'ils devaient faire c'était inventorier les dégats.
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Leo..., tout en enlevant la défectionasse métalique qui servait d'armure à caméliane, se demandait où ça avait défectionné.
Il avait tellement mal un peu partout que la nouvelle douleur dans les pieds passa innaperçu quand caméliane s'effondra dessus (même s'il manqua de perdre l'équilibre).
En fait il le savait où ça avait défectionné: dès le début. Une affaire défectioneuse ça donne un combat de défection et ça se termine par une retraite de défection.
En bref ils avaient choisi d'affronter des malades du combat mais sans les prendre par surprise et en présumant trop de leurs forces et maintenant ils étaient dans la défection jusqu'au cou. Ils constituaient des proies faciles pour le premier tournoyeur venu en train de s'endéfectionner sur le champ de bataille.

Et défection! En voila justement deux qui les avaient repérés et qui s'approchaient.
Et parmis eux Giulio qui était déjà un combattant aguerri quand leo... n'était qu'un petit défectionaillon qui faisait ses classes. En plus eux ils n'avaient pas l'air blessés.

De toute façon il n'y avait pas le choix, caméliane et lui n'avaient plus qu'à vendre chèrement leur peau.
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Caméliane se mettait à l'aise et se plaignait de l'odeur. C'est vrai que leo... trouvait particulièrement odieuse cette manie de lancer de la bouse pendant les batailles, surtout quand c'était lui qui la recevait.

Il faut faire quelque chose pour cette bouse, c'est déloyal. On devrait ajouter une clause à la convention de Genève sur le traitement des prisonniers de guerre, par exemple pour faire interdire les armes biologiques ou de pestilence massive. Ca rendrait les champs de bataille plus humains.

Puis comme leurs adversaires approchaient.

Ca ne va pas être facile, nous ont est bien amochés et eux ils ont l'air tout frais. Maintenant les proies faciles c'est nous.

Nous aimerions dire que le combat fut bref et brutal, mais bien que leo... et caméliane aient été rapidement mis hors de combat il ne fut pas du tout bref.
Nous aurions aussi aimé jeter un voile pudique sur cet épisode d'une rare violence qui nous réprouvons. Tout comme ils auraient aimé sombrer dans l'inconscience plutôt que d'assister en témoins impuissants à toute l'horreur qui allait déferler sur eux. Malheureusement pour eux comme pour nous, cela ne fut pas possible.
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C'est au son des cris de guerre de caméliane que leo... marcha au combat.
Il admira en connaisseur la manière dont Giulio utilisa la botte de Wallenstein pour le désarmer puis l'attaque de Kissorski pour lui infliger une profonde blessure. Même s'il est facile de mettre hors de combat quelqu'un qui a déjà perdu assez de sang pour alimenter en boudin plusieurs cantines scolaires il fallait avouer que Giulio n'avait rien perdu de sa superbe et qu'il affrontait là un véritable professionnel.

L'honneur était sauf. Leo... fit signe qu'il se rendait et sourit à son adversaire.

Je ne savais pas que tu étais revenu

Ce dernier jeta son épée au sol, pris lentement la masse qu'il avait à la ceinture et la soupesa avec amour. Il fit ensuite le tour de leo... et d'un coup de masse derrière le genou droit le fit s'agenouiller dans la boue.
Puis il revint face à lui, redressa de la main la tête de sa victime, recoiffa tendrement quelques mèches collées de sueur et de sang, leva par dessus son épaule sa masse qu'il tenait de ses deux mains et, imitant le geste qu'il utilisait pour abattre les chênes fribourgeois à coups de hache, en asséna un grand coup sur la tempe droite de leo... qui tomba au sol sans toutefois sombrer dans l'inconscience.

Il le saisit alors par les pieds et le traina vers l'arbre le plus proche, ce qui donna le temps à leo... de voir que caméliane gisait au sol avec gaïa à califourchon sur elle en train de brandir un couteau tout droit sorti de sa forge.
Le temps que giulio le redresse le long du tronc de l'arbre Gaïa venait de scalper caméliane en poussant des hurlements sauvages. Un travail de qualité réalisé grâce à un outil de qualité se disait le forgeron qui admirait l'objet qu'il avait forgé.
Pendant que Gaïa accrochait la crinière de caméliane à sa ceinture, Giulio écartait les bras de leo... en croix et lui clouait les mains dans l'arbre à l'aide de poignards.

Tandis que Giluio lui ouvrait le ventre en poussant des cris de dément et accrochait ses entrailles aux branches en guise de guirlandes, gaïa avait ramassé de pleines brassées d'edelweiss et les enfournait dans la bouche de caméliane tout en entonnant un chant de son pays.

Es war eïn edelweiss...
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Et c'est là que les choses commencèrent vraiment.
Tout d'abord on les suspendit par les pieds et on organisa un concours de tir à l'arc dont leo... et caméliane étant les cibles. Parfois quelqu'un les poussait à l'aide d'un bâton pour imprimer à leurs corps un mouvement de pendule histoire de corser un peu la chose.
Aïe se dit caméliane comme une flèche lui traversait un poumon. C'est vrai ce qu'on dit, quand on meurt on ne sent presque rien, là ça picote.
Leo... pensait lui que l'on viendrait à leur secours mais les badauds, loin de leur venir en aide, avaient fait griller des grains de maïs qu'ils dévoraient goulument en poussant des acclamations à chaque touche.

Ensuite quelqu'un coupa la tête de leo.... pour organiser un match de soule.
L'équipe de la compagnie du léman marqua un but, mais la tête de leo... n'ayant plus de poumons à son service, ne put crier son enthousiasme.
Les gens remplissaient des verres du sang qui coulait de leurs plaies et trinquaient joyeusement.
Des musiciens qui avaient réussi à faire des flutes avec les os de caméliane entonnèrent une tarentelles et les femmes de l'assistance, comme possédées, se dévêtirent et entamèrent une sarabande endiablée à la lueur des feux de joie. Les hommes riaient et buvaient et les éclaboussaient de vin. On dansa sur leurs cadavres.

Pendant que la bacchanale battait son plein, giulio et gaïa les attachèrent par les pieds derrière un char et trainèrent ainsi leurs corps suppliciés au grand galop en faisant plusieurs fois le tour de Genève avant de les abandonner dans un fossé après leur avoir pissé une dernière fois dessus.
C'est là qu'une marmotte qui était occupée à emballer du chocolat dans du papier brillant les repéra et appella son amie la vache mauve sur le dos de laquelle elle hissa leurs corps au prix de grandes difficultés.
Et tandis que la vache marchait d'un pas tranquille vers la tente des hospitaliers, la marmotte cavalait derrière en tenant la tête de leo... et les os de caméliane dans ses petits bras musclés.

Vous venez de lire la relation de ces tristes événements tels que les avait vécus leo...
Toutefois sachez qu'une fois son état stabilisé, il arrivait que leo... reprenne conscience entre deux accès de fièvre.
Il se demandait alors si le tournoi s'était terminé exactement comme dans son souvenir, si vraiment le pape s'était converti à la réforme et avait dissous l'EA, si des aigles avaient bien dispersé les danseurs en leur lançant des tortues sur la tête, et surtout pourquoi le médecin n'avait plus le tutu rose qu'il portait quand il lui avait recousu la tête sur le cou.

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