[RP] Aujourd'hui à Nyon, on distribue des marrons

Elle avait finit par s'accroupir auprès de leur victime, et pendant que Léo l'allégeait de ses affaires, Cameliane lui passa un linge humide sur la figure.

- Vessies de porc ? Hmm ? Ha ça... c'est... heu.... pour éviter de mettre grosses les femmes... tu vois ?

Re cramoisi sur les joues et les oreilles.
Sans cette magnifique invention, ce n'est pas seulement trois enfants qu'elle aurait eu avec ses merveilleux époux et amant.
La nature parfois...

- Il a eu son compte. Et toi maintenant tu comptes. Je veux bien le briquet et quelques écus, merci Léo.

Elle se redressa, secoua sa houppelande, tapa dans ses mains et recouvrit l'homme du mieux qu'elle put avec sa cape.
La froidure de la nuit ne tarderait pas à tomber sur lui.
Elle espérait qu'il se réveillerait rapidement...

- D'accord pour une petite pinte. Ensuite on retourne à notre feu de camp, et.... repos. Demain est un autre jour de bataille, Déos seul sait ce qu'il nous réserve.
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

Un homme charmant la héla, aussi se dirigea t-elle vers lui, joyeusement, les chopes l'arrosant alors qu'elle avançait d'un pas léger. Elle sourit à la donzelle, et leur tendit deux grandes timbales.

- Y m'reste que d'la brune ! Ca vous ira m'sieur dame ?

Son regard fut attiré par l'homme couché à terre. Elle le poussa doucement du pied pour voir s'il bougeait toujours.

- Ben vous l'avez pas raté çuilà, va s'en souv'nir du tournoi té. Bon ben j'vous laisse, vous m'pos'rez les chopes sur la grand'table qu'est là bas, d'accord mes agneaux ?

Après un sourire des plus magnifiques, elle récupéra la pièce tendue par l'homme puis repartit distribuer avec plaisir ces quelques larmes de bonheur qui rafraichissait esprit et gosier.

Se souvenir du tournoi? Ben ça dépend comment le casque aura amorti le choc. Pour les chopes ça marche ma belle on te les rapportera.

Une fois qu'il eut détourné les yeux de la serveuse, il se tourna vers son compagnon d'arme.

Allez à la tienne Camy! Elles ne sont quand même pas données les bières, finalement on aurait dû regarder s'il avait des dents en or.
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Elle acquiesça aux paroles de Léo et sourit gentiment à la tavernière ambulante.

- A la tienne Léo ! Joies et santé dans les braies ! Aller, laisse-le tranquille maintenant, pauvre gars quand même...

Elle tinta sa chope contre la sienne, but une gorgée, grimaça...

- C'est horrible cette mixture... jamais je m'y ferais. Tiens...

Et de lui tendre sa bière...

- L'infusion doit être tiède maintenant, sauf si j'ai étouffé le feu complètement... Aller Léo, détend-toi maintenant et allons nous reposer. La Bourgogne alors ? Tenté ?
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Nyon, début du premier round ding !

Une mèche de cheveux un peu terreuse delicatement degagée pour réveler son si douux visage..Thoros, qui avait enfin quitté son bout de rocher pour aller voir ce qui se tramait derrière le moulin en ruine, était accroupi à coté de l'endormie..C'était bien son bînome..et ouais difficile à admettre, mais cette énorme feignasse dormait, voyez vous.

-Belle endormie..le soleil est déjà haut.. *les dernieres lueurs du crépuscule s'eteignaient* Le petit dejeuner est prêt..du bon pain frais ..avec de la confiture de myrtille de tata Berthe..et du lait pas trafiqué de la ferme voisine, t'sais la vachette du père Marcel..Je t'apporte tout ça au lit et court vétu, tu n'aura même pas besoin de te lever, de quitter ces draps de soie..

Perplexe, il se redressa. Les premiers fracas d'arme retentissaient..Sans que les combattants ne soient visibles dans la semi pénombre et la nature environnante, un peu exubérante..Ce qui était moyennement rassurant. L'était plus temps de chipoter là..ben oui c'était l'heure quoi !
Il la fit rouler, du bout de sa botte, au niveau du ventre, avec tout les égards necessaires..Une courtoisie sans précédents..

-Oooh ! On se bouge, lamentable larve languissante ! Ecoute ! ça t'inspire quoi c'qu'on entend dans le lointain et l'moins lointain ? Cette douce poesie de la violence fraternelle et la brutalité reciproque ? La victoire du gros gourdin herissé de clous sur l'esprit..Le chaos triomphant sur l'implacable logique !

Il l'observa plus en détail, ce qu'il n'avait pas encore forcement fait jusqu'à présent. L'oeil de Thoros étant bien plus agile et prompt à relever les tours de garde des soldats d'un village qu'à epier malicieusement la beaautéé d'un corps feminin.

-Mais, mais ! ouate de phoque ! Je rêve ou tu n'es pas prête ?! Qu'est ce que c'est que ces loques dans lesquelles tu traines ?? C'est une blague hein ? Regardes regaardes ! ça part en lambeau ! Tu tires un peu dessus y'a tout qui tombe ! Oh euh mais je ne le ferai pas..Mais certains de nos adversaires pourraient bien s'en charger !
Bon tu, tu as au moins tes armes mais..mais dit moi que tu as une armure même une toute petite, même une marmite, une passoire ou n'importe quoi qui te protège un peu mieux !

Resigné face au destin qui s'acharne en la personne de Némésis, cogitant à l'extrème, perseverant dans l'effort, ne lachant rien et surmontant enfiin l'abattement dans lequel il était plongé, il trouva LA solution miracle.

- Bon on se planque dans les fourrés et on fait les morts..si y'en a un qui passe devant, qui se decide à camper ici, qui est prit par une soudaine pulsion de naturiste, qui s'endort comme un nouveau né en ayant prit soin de déposer ses armes à 30 pas de lui pour pas se faire mal sur le bout pointu pendant son sommeil..celui là..face à celui là..On aura une chance de s'en sortir..Et on lui fera sa fête ! Il n'y'aura que les chouettes hulottes pour se repaitre de leur cadavre..le dechiquetant de leur bec crochu et aceré..

J'ai une vision très romanesque du rôle de nettoyeur de la chouette durant l'ère medievale, mais je suppose que tout le monde s'en fout.

-Allez viens suis moi ! Ah ah c'est nous qu'on sera les plus forts !
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Mon passé ne regarde que moi...et la moitié des policiers du royaume..

[Gentil matin du 24 octobre 1459, de la brume partout, ça garde le teint frais.]

Ô nuit douce quand tu nous tiens si bien qu'on a pas envie d'émerger.
Confortablement froissée dans sa grande peau d'ours, elle se demanda à quels jouteurs Léo et elle pourraient se mesurer aujourd'hui.

Au moment du coucher, Léo lui tint à peu près ces paroles...

- Et pas de pitié Camy, tu cognes, tu frappes.

- Je veux bien Léo. Mais... si ce sont des amis...

- C'est eux qui n'auront pas de pitié, alors tu réfléchis pas et tu cognes.

S'endormir sur de si sages paroles empêche tout endormissement serein.
Imaginons, si elle se retrouve face à... à Tom tient au hasard.
Lever son arme sur lui ? Pas question !
Déjà qu'en Bourgogne elle lui avait fait son baptême près de la taverne campagnarde du Teigneux, elle n'allait pas recommencer.

- Léo... il fait jour, c'est l'heure... houhou.... debout...

Etirage des bras, des jambes, sentage d'aisselles et d'haleine. Bon sang... ça venait de la peau d'ours ou... d'elle ?
Coursage au ruisseau,
enlevage grelottant de la chainse,
se rend compte qu'elle a ses menstrues. Non pitié pas aujourd'hui !
Grognements mécontents,
toilette rapide gelifiante,
éternuements, tremblements, frictionnements,
habillage proprement et retournage au point du campement.

Léo dormait toujours, perdu dans des rêves bataillesques sûrement.
Alors elle prépara ce qui restait de polenta agrémentée de lardons,
servi une écuelle pour Léo,
mangea un bout,
rangea quelques affaires et regarda un moment les autres tournoyeurs qui se préparaient eux aussi aux futurs combats.

C'est alors qu'elle vit un couple au loin s'approcher d'eux, mais dos au soleil levant ne reconnut pas leurs silhouette.

- Léo lève-toi ! On va être en retard, viiiiite ! Des gens viennent par ici ! On va se les faire !

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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

[l'humeur en fonction du reveil ... ]

Nichée au coeur de sa meule elle était paisible, pour une fois. Pas des plus logique vu l'entourage et pourtant... Elle rêvait tranquillement. Si si pour de vrai. Non elle ne partagera pas son rêve avec vous puis quoi encore ! Bref, elle rêvait disais-je, elle était même sacrément profondément endormie. Elle entendait vaguement une voix au loin, petit déjeuner, pain, confiture ??? Mais qu'est-ce que ca vient faire là au beau milieu de son rêve ? Elle ouvrit à peine un sourcil pour voir son binôme penché sur elle et avec un long soupir lui tourna carrément le dos. Elle voulait retrouver son rêve, elle. Non mais.
Apparament il ne l'entendait pas de cette oreille et elle sentit sa botte sur son ventre en train de la faire rouler. Avec un grognement bien peu féminin elle daigna ouvrir les yeux, hésitant à le faire valser sur son postérieur. Pensant au tournoi elle préféra s'étirer tranquillement en le foudroyant du regard pendant qu'il débitait son discours sur je ne sais quelle armure inutile. Ca serait dommage de l'abîmer avant qu'il n'ai pu être utile ...

Bonsoir à toi aussi cher binôme. Non je n'ai pas d'armure. Non je n'ai pas l'intention d'en trouver une et encore moins de la porter ca me génerait. J'ai toujours fait sans et ca continuera comme ca. Laisse mes haillons tranquilles ils se portent très bien. Puis ils ont des pouvoirs cachés tu peux pas comprendre. petit sourire en coin.jusqu'à ce qu'elle l'entende énoncer son plan de chochotte Non mais on est pas des pleutres ! D'où tu veux te planquer dans un buisson ? Ah bah il est beau le chef d'armée ... On fonce dans le tas où j'te suis pas ! affiche alors une trogne renfrognée et se relève en epoussetant les quelques brins d'herbes séches accrochés à sa cape
On y va oui ou non ? sans vraiment attendre de réponse elle se dirige à l'oreille vers les bruits de castagne. Elle s'imagine bien réveillée, et scrute les alentours, aux aguets, prête à en découdre. Non loin devant eux elle aperçoit deux silhouettes, un vague clin d'oeil a son binôme il lui semble bien avoir reconnu la truffe.
Avouez que de la truffe en entrée c'est un sacré veine... ou pas.
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Manger, rien de tel que d'avoir quelque chose de chaud dans le ventre pour bien commencer la journée.
D'habitude leo... aimait bien l'aurore, le monde s'éveillait, peu de gens étaient déjà levés, on se sentait un peu les maîtres du monde. Mais là il y'avait un peu trop de gens à son goût.
Deux de trop déjà: ceux qui approchaient.

Et défection, non seulement ils nous ont vus mais en plus ils ont le soleil dans le dos.
Tant pis on y va.

Casque, bouclier, épée, en route. On fait comme à l'entrainement et tout se passera bien.
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Bon, y a plus qu'à.

Pas d'humeur aujourd'hui la Camy.
Elle a ses humeur en plus, une envie de rester coucher un peu plus longtemps la prenait tant le bas-ventre la taraudait de petites douleurs lancinantes.
La nature féminine parfois, on s'en passerait bien.
Mais pas le choix, quand faut y aller, on y va et haut les coeurs.
Haut la sica aussi.

Haut la dague, la fronde, le javelot, la francisque, le... heu non tout ça ça reste au campement, voyageons léger.
C'est pour mieux alléger l'autre, car après on se sent lourd, très lourd.

- Chui prête Léo, en avant. Eblouies-les avec ton casque et ton écu, envoie-leur des rayons de soleil en pleine trogne.

Au fur et à mesure qu'ils avançaient vers les deux jouteurs, elle fixait l'une des deux silhouettes, celle de l'homme.

- C'est amusant, on croirait voir un Tominounet.

Tout à coup elle s'arrêta net, enveloppa de sa main le poignet de Léo et s'écria...

- Mais oui ! J'ai bien vu un Rominet !! C'est lui ! Avec Sorenza ! On y va molo hein Léo... je ne veux pas leur cogner dessus.... non non non. On les attaque en douceur, ils feront pareil, c'est aux plus malins de gagner.

Une fois près d'eux, la bise amicale tout d'abord puis léger recul, sica en avant, elle s'écrie en riant...

- En garde malandrins ! Donnez-nous tout de suite vos bourses et on vous laissera la vie intacte !

Pas bien convaincue, encore moins convaincante....
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.

Eblouis les, éblouis les, elle en a de bonnes camy, celui qui a le soleil dans les yeux c"est lui.

T'inquiète, ils ont déjà affronté d'autres groupes. Ils s'en sont bien sortis mais là ils sont crevés, on va les cueillir commes des fleurs.

Plus qu'à espérer qu'ils soient suffisamment impressionnants, les meilleures batailles sont celles que l'on a déjà gagnées sans avoir eu à les mener.
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Voilà maintenant que le fanfaron faisait des menaces, le meilleurs moyen pour finir de le mettre de mauvaise humeur.

- Ou quoi? Finissez vos phrases ou êtes vous trop lâche pour aller jusqu'au bout? Sachez que le rapt ne fait pas partie du droit de cette joute.

Laclemanus n'avait qu'une envie en ce moment, c'est de serrer le cou de cet avorton jusqu'à ce que ses yeux en sortent des orbites.

- Rançon que tu mérites? tu ne mérites que l'acier de mon épée dans ta panse et si tu as quelques chose dans tes braies, viens le chercher. Ce sera sûrement plus courageux que de s'attaquer à une jeune fille et pour que tu n'ai pas trop peur, je veux bien tenir de mon autre main une bouteille de revitalisant afin de t'en donner une fois que j'en aurais fin avec toi.

Il ouvrit une de ses fontes, en sortit une bouteille, en bu une rasade et dégaina son épée.

- Alors tu viens?

Entendant l'altercation suite a une légitime requête il s'approcha

vous permettez m'sieur du lac mais sa requête et parfaitement légitime au vu des traditions

ou encore

z'etes venu a cheval non?

allez trois mois de mine a Geneve sa passe vite et c'est réglé!

sourit
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Nan c'est pas moi j'ai rien fait j'vous l'jure votre honneur sinon vous avez une famille on m'as dit sont jolies les deux petites sa serait dommage.......

[Avant lé début des combats, toujours]

La peste et le Cholera n'en avaient pas fini de se mettre d'accord sur la façon dont ils allaient s'abattre sur le pauvre monde, quand une Leamance, étrange fruit d'automne, chut d'un arbre comme le nez d'un lépreux.

Lea! Ça fait plaisir, dis donc. En forme? Tu t'es attichée comme une fille de cour ? Sur toi ça fait un peu... gourgandine sur le retour. Une nouvelle tactique?

Du menton, il désigna la masse fourmillante.

T'as vu ça? On pulvérise tous les records. Cette année, il va falloir s'accrocher.

Bien sûr que j'ai à manger. On est là pour trois jours, ce n'est pas le moment de tomber en inanition. Tu as faim? J'espère que tu as pris de quoi. Si on te tombe dessus, ça me fâcherait que tu sois toute maigrichonne. Allez, Deos soit avec les meilleurs et mort aux cons.

Il revint vers La Peste, dont l'esprit était prodigue en tactiques toutes plus fourbes les unes que les autres, et pas preuses pour un rond. ON avait l'embarras du choix: cette année il fallait la jouer vicieuse. Il acquiesça à toutes les propositions.

On va rien chopper du tout, les saloperies c'est nous.
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Eins thut Noth.

Camyyyyyyyyyyyyy

Il venait juste la saluer et il l’embrassa joyeusement mais c’est qu’la bougresse voulait l’attaquer

Non mais! J’croyais avoir tout vu avec toi en Bourgogne mais alors là c’est l’pompon!
Camy tu me maltraites! Yen a marre et quand yen a marre……….

Un coup d’œil à Sorenza

 Te gêne pas pour lui balancer d’la merdasse à la figure, pas de retenue, c’est elle qui veut en découdre!

Pendant qu’il terminait sa phrase, Tom avait baissé la tête, casque en avant et il fonça droit sur Léo pour un salut mouflon plus musclé que d’habitude, il n’avait pas peur des armes et protections du forgeron, il voulait le mettre à terre et avec le soleil en sa faveur, son casque bien lustré, il le verrait surement pas venir de suite.

SALUT MOUFLOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNN

[Vu de l'intérieur]

[Premier jour du tournoi...]

On lui avait dit d'aller à la mine d'or au nord de Genève.
Il était accompagné de son fillot.
C'était un jeunot de la route et de la brigande, tout excité, il était le rouquin14...
Parfait pour affronter ses pairs dans ce tournoi dont il avait entendu parler à moult reprises.
Labaiteuh regarde rouquin14, confiant suite à ces derniers entraînements dans la campagne genevoise.

Bon, on est d'accord rouquin, on saute sur ceux de petites corpulences ou les solitaires!
Oui oui! rouquin14 sautillant sur place...

Dernier rayon de soleil rasant, signal de départ.
Aussitôt le filliot courre à toute berzingue en direction de la mêlée, impossible de le suivre...
Étrange sentiment de solitude malgré le son et la foule entamant les amabilités d'usage.
La surprise passée, part à sa recherche évitant les corps à corps.
Rouquin? Rouquin? Rouqin?

Là, un homme se pointe devant et lui sort ceci:
Alors ma poule, on se sent seul?
Haussement de sourcil de labaiteuh, surpris surement!
Pas le temps de répondre de la lame ou de la voie qu'une femme enchaine derrière par la fameuse mais toujours aussi efficace phrase La bourse ou la vie monseigneur?! .
La voie n'est pas inconnue, à peine ouïe quelques heures auparavant...
Toujours un train de retard et aucun mot ne vient, à part intérieurement un -putain fait chier!-
Suivi d'une sensation maintes fois senti d'une lame caressant sa peau puis d'un enchaînement de coup au niveau de la tête... Trou noir!

[Un peu plus tard dans cette même nuit]

L'esprit qui reprend le contrôle de ce corps martelé, le brouhaha amoindrit, la nuit plus qu'avancé.
Lab rampe jusqu'au bosquet le plus proche... Malheureusement déjà habité, il aperçoit Rouquin14, un sourire naît sur ses lèvres jusqu'au moment où voit que celui ci ne l'a pas reconnu de part ce petit détail qui ne trompe pas...Une épée scintillant sous les rayons lunaires qui s'abat en direction de sa poire...Trou noir!

[Second jour]

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