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[RP] Aujourd'hui à Nyon, on distribue des marrons

Iskander
[Soir du premier jour toujours ^^]

Il piqua un fard ...


Laclemanus a écrit:


- Ou quoi? Finissez vos phrases ou êtes vous trop lâche pour aller jusqu'au bout? Sachez que le rapt ne fait pas partie du droit de cette joute.

...

- Rançon que tu mérites? tu ne mérites que l'acier de mon épée dans ta panse et si tu as quelques chose dans tes braies, viens le chercher. Ce sera sûrement plus courageux que de s'attaquer à une jeune fille et pour que tu n'ai pas trop peur, je veux bien tenir de mon autre main une bouteille de revitalisant afin de t'en donner une fois que j'en aurais fin avec toi.


Il ouvrit une de ses fontes, en sortit une bouteille, en bu une rasade et dégaina son épée.

Laclemanus a écrit:
- Alors tu viens?


Je souris ... laissant là Alinoë, vive au moins ...

Et lui, beaucoup moins ... j'avais déjà bu à sa "rasade", assez pour savoir qu'il faudrait être fou pour en boire, ou savoyard, ou juste lui, ou moi ...

Il y avait cette hargne, cette force encore, malgré ses avanies du jour, celle qui vient de l'esprit de Justice, qui se fait lever l'homme pour se battre pour ce qu'il estime droit.

Je posai le pied sur le sol poussiéreux ... et un autre pied encore, dégainant ma lame courte de manant, pas très belle, peut-être, mais légère et agile ...

Luc vint, venu de nulle part, témoins surgi des limbes, nous parler de la droiture et de la justice ... et du droit du tournoi ... il avait raison ...



Oui, Luc ... mais le père a le devoir de défendre sa fille.

Et celui qui l'enlève ne peut être à ses yeux qu'un méprisable coquin.

Et celui qui la touche, un être vil qu'il ne voudrait pour gendre, même s'il venait à la déshonorer.

Il vient de me lancer un défi dont il ne peut se dédire, et moi une proposition qu'il ne pouvait refuser.

L'acier parlera donc ...



Tourner entre la poussière et le soleil ... le vent un peu ... sourire encore. Il y avait là comme une audience présente, absente. Personne ... tout le monde.

Luc ... Thor ... Alinoë ... Bucéphale amusé.

Lui ... moi ... nos lames, si dissemblables, la sienne, longue, de noble lignage, la mienne de celui qui fait la guerre par nécessité.

Et pourtant ... comme une fièvre me prenait. Un goût subtil, fort ... cette envie de sueur, de battement, de rythme, ... une forme d'avidité ...

L'important n'était plus tant pourquoi nous nous battions, juste ... que l'occasion était là ... le prétexte ... et cet élan irrépressible qui lance les amants dans leur danse, ou les combattants dans leur rixe, sans plus d'égard pour rien que cet instant intense.

Lancer un premier assaut ... un appel ... un pas ... une feinte ... un cabriole, laisser les lames tinter, acier sur acier ... son doux, tintant, crissant ...

Une étincelle ... un pas ... une cabriole encore ...

Un pas, un jeté ... une autre ... un coup, bien lancé, et une riposte ...

Le goût de la graisse qui me coulait dans la bouche ... et la sueur ... ma mise s'estompait, sans doute pour devenir informe, ou hideuse ...

Je m'élançai vers lui, à nouveau, ... un pas de danse mortelle ...


A vous ! ^^

_________________
Alinoe_de_chenot
*Où suis-je ? Oh que j'ai mal ! Je n'arrive pas à ouvrir mes yeux. Je dois bouger J'ai froid...Si froid.... le lit est dur...trop dur. Pourquoi j'ai si mal ? Je rêve ? Non..je ne rêve pas j'en suis sure. Des voix. J'entends des voix qui crient ? Ahhhhhhh!*

Un cri muet. La jeune fille ne bouge pas,
Elle n'y arrive pas,pourtant elle a conscience.
La douleur fait couler les larmes sur ses jolies joues pourtant les paupières ne se soulèvent pas.
La main se crispe pourtant mais ils ne la voient pas.
Ils sont pris dans leurs échanges. Ils se battront pour elle mais s'en occupent-ils ? Non.
Les mâles sont dans leurs jeux favoris et elle ? Elle, elle agonise à leurs pieds.
Elle reconnait une voix.

"Père ? Père...Oui, je sais où je suis. Je sais. Mais pourquoi je ne puis-je bouger ? Suis-je mourante ? Ohh cela ne se peut...Cela ne se peut...
J'étais venue m'amuser. Juste jouer avec mes amis. Cameliane,.. Tristan... Dina...Amsterdam...Vero...Iskander...ISKANDER !! C'est sa voix ! Je la reconnais. Iskander et Père qui se battent ? Le jeu est plus cruel que je ne l'avais cru. Mon père et mon ami qui se battent pour moi et pourquoi ? Pour un jeu dangereux...trop dangereux pour moi pourtant j'avais la force mais pas la rapidité. J'ai été trop confiante et j'en meurs.
Je vais bouger encore un peu, peut-être que s'ils me voient me lever, ils cesseront. Ils ne peuvent pas s’entre-tuer pas Iskander, pas Père ?
Non, cela est impossible ! Que dirais-je à Vero ? Que dirais-je à Mère ? Je dois bouger !!*


Pourtant, elle ne bougeait pas. Le soleil caressait de ses rayons, son visage contracté, elle semblait dormir, la jolie jeune fille, si ce n'était sa pâleur extrême, on eut dit une jolie poupée, posée sur le sol.

*Je me meurs alors que je n'ai pas vécu. Je me meurs et ceux que j'aime préfère se battre...J'ai mal...J'ai mal à mon corps...j'aime mal à mon âme.
Je ne suis pas importante...Je ne suis qu'une poupée de chiffon qu'on se déchire sans se préoccuper. Qu'ai-je connu dans ma courte vie ? Pas grand chose. La guerre ? La mort ? Le travail ? Rien en somme...L'essentiel je ne l'ai pas connu. Et l'amitié ? L'Amour paternel ? Ils me trahissent à l'instant. En ce moment. Tout n'a été que leurre. Que faux-semblants.
Je n'ai été qu'une jolie apparence que personne n'a prit le temps de découvrir.
Pire. Que personne n'a eut envie de découvrir. Oui, je dois mourir. Je ne sers à rien mais avant...
*

Malgré la douleur
Malgré le chagrin
Malgré la déception
La colère est là.
La colère se manifeste
La colère est motrice
La colère donne la force

Alors la colère de Alinoë alla chercher tout au fond d'elle le peu de force qu'elle avait et se redressant, elle hurla


- JE VOUS DETESTE !!!!

Et elle retomba inanimée
_________________
Laclemanus
L'inconnu venait sur lui, inconnu car sous ce visage noir de poussière, il n'avait vu pour l'instant qu'un kidnappeur d'enfant, choisissant la facilité.
Le combat avait commencé, seul l'idée de le mettre hors d'état de nuire était à l'esprit de Laclemanus afin qu'il puisse rejoindre sa fille, la personne qui comptait plus que tout au monde depuis la mort de son épouse...Il y a de cela maintenant fort longtemps.
Depuis ce tragique événement, il n'avait plus vécu que pour sa fille et toute ces années, il les lui avaient dédié, préférant passer au second plan. Ce n'était pas pour qu'un bandit de grand chemin lui enlève la chaire de sa chaire.

Les passes se succédaient à un rythme endiablé et Laclemanus en croisant le regard de son adversaire, semblait le reconnaitre sans pouvoir y mettre un nom. Les lames s'entrechoquaient et plusieurs fois elles faillirent toucher leur cible, à l'affrontement suivant, les fers se croisèrent et les visages ne furent qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, faisant ouvrir grand les yeux de Laclemanus.


- Vous???

Il recula surpris d'avoir reconnu Iskander, une personne avec laquelle il avait eu plaisir de converser et de boire ensemble.

- JE VOUS DETESTE !!!!

Sa fille venait de crier, Alinoë était vivante. Cela finit de le surprendre et il laissa ses bras tomber le long du corps, juste au moment ou Iskander lançait une attaque.
Le coup fit mouche, Laclemanus sentit une douleur, mais il ne pourrait dire ou et de cela il n'en avait cure, seul sa fille lui importait. Sans plus s'occuper de son adversaire, il avança sur lui, le repoussa en le poussant sur la poitrine de sa main qui tenait la bouteille en la lui laissant.


- C'est pour vous Iskander, vous boirez à votre victoire et si cela ne suffit pas, il y en a d'autre dans les fontes de mon cheval.

Comme un automate, il rejoignit le corps inerte de sa fille et le prit dans ses bras, se dirigeant vers le cheval d'Alinoë.
Iskander
[Toujours le soir du premier jour, qui arrive au crépuscule]

Un coup ... un pas ... un claquement ... un raclement de poussière ... un enfoncement dans la glaise ...

Il y avait chez lui comme une lassitude.

Le combat perdit de son rythme.

Un peu ... puis reprit, à la lueur de ruine, force ...

Puis ce regard, proche, un coup presque porté, à se retrouver, haleine contre haleine, yeux dans les yeux ... lire une hésitation ... une lueur trouble.


Citation:
Vous ???


Il vacilla ... pas sur ses jambes, juste dans son rythme ... et un cri retentit ...

Citation:
- JE VOUS DETESTE !!!!


Et je vacillai à mon tour ... une botte trop loin, le coup qu'il eût paré l'instant d'avant.

Qu'il ne para point.

Trop tard ... laisser filer une effiloche de sang.

La pièce était jouée ... les acteurs redevenaient eux-mêmes ... ou avait-il joué seulement ?

Il me tendit une bouteille de cette boisson que je ne tenais pas avec un demi dégoût.

Elle glouglouta.

Et je restai là, imbécile, à le voir charger sa fille.

Amertume ... et fatigue.


Reprendre les paroles du berger.

Vous ne pouvez pas partir.

Vous êtes mes otages, par la règle du tournoi.

Votre sécurité m'incombe, ce soir, que vos précédents vainqueurs n'ont su assurer.

Je vais vous mener à un lieu où vous pourrez profiter du calme vespéral, reprendre des forces et dormir.

Et boire un peu, peut-être, en compagnie. Ou juste rêver.

Venez ...


Je m'approchai du Duc pour l'aider à jucher sa fille sur son cheval, puis pris nos montures par la longe.

Voir où Thor était ... et Luc ... et d'autres ...

Et dire doucement ...


Venez.

Il faudra vous soigner aussi. Ce soir, à la fin du jour, nous redeviendrons tous amis.

C'est ainsi ...

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Laclemanus
Passer ses bras sous le corps de sa fille et d'un mouvement se lever en la portant dans ses bras, cela fut rapidement fait, la légèreté d'Alinoë l'aidant grandement.

- Du moment qu'il y a à manger et à boire, nous vous suivrons bien volontiers et serons vos otages.

Laclemanus sourit à Iskander qui l'aidait à installer Alinoë sur son cheval.

- Me soigner?


Il se souvint de la douleur ressentie et regarda son corps pour trouver ou ce trouvait la blessure, une tache rouge et une déchirure dans son vêtement d’où coulait un filet de sang le renseigna.


- Ah ça, ce n'est pas bien grave et j'ai de quoi m'en occuper moi-même.

Sa fille étant bien maintenue sur son cheval, il se dirigea vers le sien et sorti une bouteille de ses fontes, l'ouvrit et en versa une partie de son contenu sur sa plaie en grimaçant.

- Ce médicament est plus agréable et moins douloureux par ingestion...Et tout aussi bénéfique.

Sitôt dit, sitôt fait, il en prit une bonne gaulée et tendit la bouteille à Iskander.

- Soif? Vous pouvez en offrir à votre compagnon, cela le réveillera. Une fois que vous aurez bu à satiété, nous vous suivrons sans broncher.
Solid
Au matin du deuxième jour, les deux adolescents s’étaient levés tôt. Après une nuit à avoir soigné les bobos de l’autre, ils avaient décidé de renouveler leur réserve de munitions. Alors que les autres concurrents leur demandaient où ils allaient, Sorenza n’émettait que des grognements alors que Tommy, arborant un grand sourire, répondait gaiement :

On va chasser le champignon dans les buissons.

Alors, bras dessus, bras dessous, armés chacun d’un saut et d’un grand bâton, ils partirent dans un grand éclat de rire complice en prenant la direction des champs aux alentours.
Les vaches helvètes étant très (co)productrices, ils finirent rapidement leur récolte. Avec précaution, ils mélangèrent la bouse fraiche avec un peu de glaise et d’herbes pour donner un peu de consistance. Ils rangèrent leurs munitions dans leurs besaces avant de rejoindre le feu de camp, certains de l’effet qu’ils allaient causer.


[Sorenza et Tommy vs Cameliane et Leo]

Et les voilà, face à ces concurrents tant redoutés par Sorenza. Car la jeune fille savait pertinemment qu’elle était incapable de lever son épée sur la meilleure amie de Tommy. Par contre leurs petites surprises...
Devant elle, Tommy et Cameliane étaient en pleine discussion, quand son regard fut attiré par le casque éclatant de Leo. Soudain, du coin de l’œil, elle vit Cameliane, sica en avant, menacer Tommy au moment où ce dernier lui criait :


Te gêne pas pour lui balancer d’la merdasse à la figure, pas de retenue, c’est elle qui veut en découdre!

Sans hésitations, Sorenza pris les boulettes toutes molles et les balança d’abord sur Cameliane. Toutes ne firent pas mouche mais la belle tunique de la militaire fut vite tachée de toute part et l’odeur qu’elle dégageait aurait rebuté le premier putois de passage.

Au même instant Tommy se jeta la tête en avant sur Leo en hurlant à tue-tête :


SALUT MOUFLOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNN
Cameliane
[2ème jour du tournoi. Caméliane et Léo VS Tom et Solid, quand ça bouse, ça bouse ! ]

- La Bourgogne ? Ca m'suffit pas mon Tominounet !

Elle éclata de rire devant la bouille de son siamois à qui elle serait bien incapable de faire du mal... sourit largement à Sorenza...


- Quant y en a marre y a...... mais s'arrêta brusquement en voyant du coin de l'oeil Tom charger Léo.... Ho mon dieu... Le combat à la savoyarde... Pas le temps de finir sa phrase...

SPLATCH !!

Bouche bée, bras écartés du corps, elle les regardait tous deux, ahurie et se prit une autre bouse sur l'épaule CHPLOK !! puis une sur le ventre et encore une dans les cheveux SPLATCHEEEeeee ! et une autre sur la cuisse et une dans le dos alors qu'elle se tournait SPLACHoiiing ! bombardée de merdouille de vache... odeur ô combien identifiable...
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
Leo...
SALUT MOUFLON!
BONG!


Le casque de tom heurta celui de leo... dans un grand fracas.
Leo... était sonné et assez désarçonné par la violence de l'attaque.
Même s'il décida de ne pas se laisser abattre pour autant et de rendre coup pour coup, il se rendit vite compte qu'il n'avait pas le dessus dans ce combat là.

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Leo...
Les coups pleuvaient, il avait un goût de sang dans la bouche et avait reçu plusieurs méchantes estafilades.
En plus la visière de son casque était plus ou moins obstruée par les mottes de terre lancées par solid, et avec ça et cette lancinante odeur de défection qui le suivait partout, comme si ses entrailles avaient été touchées.
Leo... comprit que le combat était perdu et que s'ils voulaient sauver, sinon leur honneur, du moins leur bourse voire même leur vie, ils devaient battre en retraite.
Il cria à l'adresse de sa partenaire, qui elle aussi avait l'air fort mal en point.


RETRAITE! RETRAITE!
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Cameliane
Retraite ?? Ha non ! Jamais d'la vie !!

Mais Tom et Solid ne les lâchaient pas, Léo dégoulinait de bouses et elle ne voyait plus rien, ne sentait même plus l'atroce odeur, ayant de la mirdouille bouseuse jusque dans les narines. Et bon sang, ça pique cette matière immonde sur les plaies !

Bon...


- RETRAITE ACCEPTEE LEOOO ! On fonce droit d'vant !
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
Leo...
Il avaient parcouru quelques centaines de mètres quand leo... s'apperçut que la poursuite avait cessé. Il fit signe à caméliane de s'arrèter et lui même s'adossa à un arbre le temps de reprendre son soufle.
Il retira son casque et jeta un coup d'oeil à leurs poursuivants: ceux ci venaient d'être à nouveau attaqués par de nouveaux adversaires qui se disaient qu'après un tel combat ils devaient être épuisés et feraient des proies faciles. Les innocents, ils seraient vite détrompés, mais ce n'était plus l'affaire de caméliane ni de leo... à présent.

A présent ce qu'ils devaient faire c'était inventorier les dégats.

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Cameliane
Elle arriva au pied de l'arbre et s'écroula sur le sol, écrabouillant les pieds de Léo.
Son armure enduite des excréments de vache grinçait et rendait ses gestes maladroits.


- Mille pardon Léo... la vache... ils nous ont pas ratés.... j'ai cru mourir étouffée...

Elle tenta d'ôter les plaques métalliques, réussissant pour les bras puis...

- Léo... aide moi steuplè, si on veut continuer les joutes, je dois enlever cet instrument qui devient une vraie torture. Tu me vois m'affaler et gigoter telle une tortue sur le dos pour me défendre ?
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Leo...
Leo..., tout en enlevant la défectionasse métalique qui servait d'armure à caméliane, se demandait où ça avait défectionné.
Il avait tellement mal un peu partout que la nouvelle douleur dans les pieds passa innaperçu quand caméliane s'effondra dessus (même s'il manqua de perdre l'équilibre).
En fait il le savait où ça avait défectionné: dès le début. Une affaire défectioneuse ça donne un combat de défection et ça se termine par une retraite de défection.
En bref ils avaient choisi d'affronter des malades du combat mais sans les prendre par surprise et en présumant trop de leurs forces et maintenant ils étaient dans la défection jusqu'au cou. Ils constituaient des proies faciles pour le premier tournoyeur venu en train de s'endéfectionner sur le champ de bataille.

Et défection! En voila justement deux qui les avaient repérés et qui s'approchaient.
Et parmis eux Giulio qui était déjà un combattant aguerri quand leo... n'était qu'un petit défectionaillon qui faisait ses classes. En plus eux ils n'avaient pas l'air blessés.

De toute façon il n'y avait pas le choix, caméliane et lui n'avaient plus qu'à vendre chèrement leur peau.

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Cameliane
- Merci Léo... Dieu que ça puire... toi aussi tu es beau comme ça...

Elle le détailla, ria, un Léo tout craspec, vraiment moche à voir. Après avoir ôté le gambison trempé, elle se retrouva en chainse et braies. Parfait pour combattre à nouveau. Un coup d'oeil aux alentours...


- Saperlipopette... regarde qui voilà... Ceux-là on les épargne pas ! En plus il y a Gaïa, tu me la laisse ! Ca résoudra une bonne fois pour toute nos petits différents en avoyerie.
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Capitaine de l'Edelweiss ou de l'Eternel, ça dépend des circonstances, et surtout de l'ennemi.
Leo...
Caméliane se mettait à l'aise et se plaignait de l'odeur. C'est vrai que leo... trouvait particulièrement odieuse cette manie de lancer de la bouse pendant les batailles, surtout quand c'était lui qui la recevait.

Il faut faire quelque chose pour cette bouse, c'est déloyal. On devrait ajouter une clause à la convention de Genève sur le traitement des prisonniers de guerre, par exemple pour faire interdire les armes biologiques ou de pestilence massive. Ca rendrait les champs de bataille plus humains.

Puis comme leurs adversaires approchaient.

Ca ne va pas être facile, nous ont est bien amochés et eux ils ont l'air tout frais. Maintenant les proies faciles c'est nous.

Nous aimerions dire que le combat fut bref et brutal, mais bien que leo... et caméliane aient été rapidement mis hors de combat il ne fut pas du tout bref.
Nous aurions aussi aimé jeter un voile pudique sur cet épisode d'une rare violence qui nous réprouvons. Tout comme ils auraient aimé sombrer dans l'inconscience plutôt que d'assister en témoins impuissants à toute l'horreur qui allait déferler sur eux. Malheureusement pour eux comme pour nous, cela ne fut pas possible.

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