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[RP] Le parfum entêtant de la vérité...

Sherynne
- Mais vous n'y pensez pas !

Sherynne les yeux écarquillés n'en croit pas ses oreilles... C'est complétement ahurissant... ça ne veut rien dire.. Donner la dague à ... ? ça jamais... Elle se le refuse. Mais alors tout ceci n'est qu'une sinistre comédie. Son géniteur est bien tombé de l'autre côté ?

- Je refuse. Après tout ce que vous m'avez dit sur.. LUI .... comment pouvez-vous lui donner ce pouvoir, tout ceci n'est que tromperie alors ? *Se tournant vers Buhr * Vous m'avez encore dupée.. C'est pour cela que l'on vous a engagé ? Me pourrir l'existence ? Me mentir ? Vous êtes donc tous les deux du mauvais côté ... Décidément, je suis bien idiote..

La brunette a un rire de gorge, rauque étranglé et retenu. Encore une fois il se joue d'elle. Non, elle ne peut pas accéder à cette.. forfaiture ! Sherynne pense à sa mère qui s'est sacrifiée pour elle, comment pourrait-elle la trahir ? Ainsi tout ce qu'ils veulent au fond, c'est la magie, la donner à Robert pour qu'il plonge le royaume dans un monde noir.. Peut-être qu'à cet instant elle s'imagine le pire et qu'il n'en est rien.. Non. La dague est entre les mains du grand mage, devant elle.. Ils lui ont surement menti sur toute l'histoire.

La jeune femme, les paumes sur la table, ferme les yeux en penchant légèrement la tête. Il est évident que son refus ne changera rien. Ils ont la dague à présent, et elle... Sherynne soupire... Elle est à leur merci. Tous les gens qu'elle a croisé en traversant le domaine savent-ils ce qui se trame ici ? Sont-ils eux aussi du mauvais côté ? Quelles sont ses chances de fuite, de vie ?
Elle plisse les paupières et fixe la dague de son regard vert, presque noir. La jeune femme ne prête aucune attention au bruit derrière elle.
Elle tend la main vers Magus.

- Rendez-moi la dague de ma mère.
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Buhr
Buhr regardait Sherynne lui parler, presque l'attaquer, puis le supplier, sachant très bien que ce serait en vain. Dans ses yeux, on pouvait pourtant presque y lire de l'incompréhension. Bien sûr, sa réaction était légitime, et il savait bien qu'il ne pouvait pas attendre autre chose d'elle. Il avait toujours tout fait pour éviter d'attirer sa sympathie. Pourtant, au plus profond de lui même, il savait aussi qu'il avait pris des risques, de gros risques pour elle et sa famille. Aussi, il se leva, sous le regard d'un Magus toujours très silencieux, se rapprochant d'elle. Il posa d'abord doucement sa main froide, glaciale, sur la joue de Sherynne, puis leva sa tête, de façon à ce qu'il puisse la regarder droit dans les yeux. Tout en laissant sa main, il lui répondit le plus simplement possible, presque sur le ton de la justification :

Sherynne... le mauvais côté... Finalement, qu'est-ce que ça veut dire ? Etre bon, être mauvais ? la vérité, le mensonge ? Le bon ou le mauvais côté ? Tout cela n'est qu'une création des esprits humains. Tout ce que nous devons faire, c'est ce pourquoi nous avons été créé. Et là, nous pourrons dire que nous sommes du "bon côté", comme vous dites... Ce que j'ai fait, je l'ai fait pour l'Ordre. J'ai toujours obéit à ce qu'on m'a dit, je n'ai jamais déçu. Il lança à ce moment un regard vers Magus, cherchant comme une caution à ce qu'il disait, puis revint à la jeune femme, faisant une allusion à demi cachée à des épisodes dont elle devait se souvenir. Du moins la plupart du temps... Aujourd'hui, la dague doit être apportée ici, et gardée par le prêtre. Voilà ce qui doit se passer. Sherynne, je suis conscient de ce que je vous demande, mais s'il vous plaît, pour cette fois-ci, faites nous, faites moi confiance.

Il était difficile d'expliquer l'attitude de Buhr. L'hypothèse la plus probable, celle à laquelle devait penser Sherynne, était qu'il cherchait maintenant, après toutes ces années, à apaiser son âme, lui aussi. Et pourtant, il était plus qu'étonnant qu'il tienne ce genre de propos. A vrai dire, qu'est-ce que l'approbation de la fille changerait ? Elle savait très bien qu'elle n'a que très peu de poids. Sur ces mots, Buhr vint se rasseoir, se saisissant de l'objet, et le tendit cette fois-ci à son ancienne propriétaire. Il la regarda droit dans les yeux, cherchant à la convaincre de sa bonne foi, ne prêtant finalement aucune attention à ce qui se passait dans le couloir, et à ce silence devenu presque inquiétant.

Si vraiment vous y tenez, prenez la, elle est encore à vous après tout.

Sa main, tenant le bout de lame tremblait alors qu'il attendait la réponse de Sherynne.
Sherynne
Sherynne pince les lèvres. Que de belles paroles... Mais elle n'y croit pas, ou plus.. Buhr prend son air convainquant.. Combien de fois s'est-elle faite avoir ? Une fois ? deux .. ? Elle ne les compte plus. La jeune femme parait hésiter mais il n'en est rien. Elle jure en cet instant ne plus jamais chercher à le revoir. Elle jure de ne jamais plus donner sa confiance à qui que ce soit.

Cette prophétie elle n'y comprend rien, certes, bon côté mauvais côté.. Elle se positionne en neutre, bien qu'ayant une préférence envers Alemona.


- Vous devez penser que je suis bien stupide.. Buhr. Je vous ai écouté tant de fois..

Elle se tourne vers Magus, les yeux légèrement plissés.

- Vous disiez il y a un instant que Robert est le mal. Cautionnez-vous ce qu'il a fait ? C'est ça votre ordre ? .. Et c'est quoi cet ordre d'abord ? En quoi il consiste hein ?
Vous êtes tous les deux ici pour l'ordre et uniquement pour ça. Vous voulez le pouvoir. Si pour cela vous devez garder la dague, alors je suis au regret de vous dire : ..non.. Si ma mère me l'a confiée ce n'est certainement pas pour que je vous la rende, prophétie ou non.


En prononçant ce "non", elle fait un pas vers Buhr et pose les mains sur la dague. Sherynne ne tremble pas, la colère qui l'a étreint auparavant s'est estompée. Elle lève le visage vers Buhr, les yeux vides d'expression plongés dans les siens et lui retire l'objet des mains. Trop facile sans nul doute.. Elle fait un pas en arrière, son autre main s'emparant du grimoire. Sa voix vacille légèrement..

- J'aimerais rentrer chez moi maintenant..
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--Robert_de_molay
Alors que Sherynne prononçait sa dernière phrase, trois hommes pénétrèrent dans la pièce, par le couloir d'où avait volé le bouclier. Robert était au centre, auréolé d'une grande lumière qu'on ne pouvait pas vraiment expliquer. Il était entouré de deux de ses hommes de main, au physique très avantageux, et qui portaient une lourde hache chacun. Il s'avançait vers le petit groupe attablé, sous le regard visiblement des plus surpris de Buhr, alors que Magus ne laissait transparaître aucune émotion particulière, il était toujours difficile de lire dans les yeux du sage. Désignant Sherynne du doigt, il s'adressa à Buhr, puis à ses sbires :

Bien Buhr, tu auras mis le temps, mais voilà la quête accomplie. Sherynne et la dague ici, je vais enfin pouvoir terminer ce que j'avais commencé.
Toi, apporte moi cette dague.


Sans ménagement, le garde prit l'objet de la main de Sherynne pour l'apporter à son maître. Une fois en sa possession, un large sourire machiavélique se dessina sur son visage. Il marcha alors lentement vers la jeune fille. L'homme était aveugle, mais il avait le pas assuré, habitué qu'il était à son handicap, mais surtout comme porté par une force mystique soudaine. Plus il se rapprochait, et plus il semblait fixer Sherynne.

Eh bien, ma fille, on est venu rendre visite à son père ? Et on voulait partir sans même me saluer ? J'en attendais plus de ta part, mais il semblerait que tu aies aussi hérité cela de ta mère. J'espère pourtant pour toi que je t'ai transmis mon sens de l'obéissance, elle s’avèrera ici plus qu'utile.

D'un geste direct, comme s'il avait la faculté de voir sa fille, il se saisit de son bras gauche, et le serra fortement, marquant ainsi son emprise. Plus il serrait, et plus des traits presque haineux s'affirmaient sur son visage.

Allons, ma fille, viens donc embrasser ton père. Ensuite, tu iras, en paix.

Derrière Robert, ses gardes semblaient particulièrement attentifs aux réactions de chacun dans la pièce, tenant bien haut leur hache, en signe d'avertissement, pour éviter tout acte héroïque. Don son côté, Buhr ne put qu'assister à la scène, sans pouvoir agir. Pourtant, il était très difficile de savoir s'il avait envie d'intervenir, ou s'il était de mèche depuis le début.
Sherynne
Sherynne détourne les yeux de Buhr et les fixe vers le couloir. Son corps se raidit, un frisson glacé l'envahit, ses lèvres s'entrouvrent sans qu'aucun son n'en sorte. Elle reste figée, regardant Robert s'approcher d'elle aussi surement que s'il y voyait puis la désigner du doigt. Ce simple geste est comme une main qui s'empare de son coeur, le broyant avec une force surnaturelle. Elle blêmit quand il la pointe du doigt. Elle suffoque presque quand il s'exprime. Un garde lui arrache la dague des mains. Tout semble se passer au ralenti alors qu'il n'en est rien. Tout va très vite.

Il est devant elle, les iris voilés presque inexistants se posent sur elle, le visage de Robert est partagé entre un rictus infâme et une paralysie guerrière. Sa bouche même ne semble pas s'ouvrir lorsqu'il prononce ces paroles qui la paralysent.


Eh bien, ma fille, on est venu rendre visite à son père ? Et on voulait partir sans même me saluer ? J'en attendais plus de ta part, mais il semblerait que tu aies aussi hérité cela de ta mère. J'espère pourtant pour toi que je t'ai transmis mon sens de l'obéissance, elle s’avèrera ici plus qu'utile.

Un mélange de peur, de dégoût et de colère l'étreint, elle se mord la lèvre quand il saisit son poignet gauche. Le rictus s'accentue à mesure qu'il lui serre avec force.

Allons, ma fille, viens donc embrasser ton père. Ensuite, tu iras, en paix.

Comment ose t-il l'appeler " sa fille ".. Comment ose t-il la toucher.. Sherynne plisse les yeux relève le menton tout en essayant de lui faire relâcher la pression qu'il exerce sur son bras. Alors la colère sort du plus profond d'elle. Son bras droit se lève et elle le frappe au visage du plus fort qu'elle peut en hurlant.

Ne m'appelez pas "votre fille " ! Jamais JAMAIS ! J'irais en paix quand je marcherais sur votre tombe !

Alors il tourne son visage plein de haine vers elle, Sherynne dans un profond dégoût lui crache au visage. Elle ne voit pas ce qui se passe autour, elle s'en fiche, son regard fixe Robert. Si elle doit mourir, là maintenant il mourra avec elle. Le coutelas toujours dans sa botte deviendra l'arme de la vengeance de sa mère par son entremise. Et elle le fera avec plaisir. Elle relève le menton le fixant des ses prunelles, son coeur battant la chamade..
C'est le moment..

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