Grimoald
Le bruit se répandait dans la ville qu'un dispensaire venait d'ouvrir ses portes. Cela tombait à pic ! Le nain en avait bien besoin. Battant le pavé avec le manche de sa pioche, il avançait en boitant, l'arrière-train en sang. C'est que le nain était borné. Pas de pommade gentillement offerte par la bourgmestre... si sa situation ne s'était point empirée, il aurait sans doute gardée son épine des années !
En fin d'après-midi, justement, il avait eu le malheur de s'assoir sur la vieux tronc situé près de l'entrée de la mine. Sauf que... le tronc n'était plus tout jeune et partait en lambeaux. Le malheureux se vit décorer d'une grosse épine. Une épine qui, d'ailleurs, n'avait rien d'une petite épine mais qui ressemblait plutôt à ces vieux clous rouillé de charpente qui, si comme Grim' la poisse vous poursuit, se cache sous la terre et refont surface, transperçant les meilleures chausses, au moment où vous vous y attendez le moins !
Le nain s'en allait donc à travers les champs, hurlant, gémissant, jusquau village. Là, il trouva la taverne municipale où se trouvaient la bourgmestre et une gamine d'une dizaine de printemps à peine... qui semblèrent très amusées par toutes cette histoire ! Faut dire, d'un autre côté, qu'il y avait de quoi ! Agité comme un bougre qu'il était, il se cogna à la porte, aux murs et au plancher... c'est là que ça se gâte ! L'épine s'était enfoncée dangereusement, gagnant du terrain dans la chair de sa miche. Celle-ci s'était mise à saigné. Quelque peu poussé par la bourgmestre, le nain, borné, s'en était finalement allé vers le fameux dispensaire... non sans grommeler!
Et quelle ne fut pas sa stupéfaction lorsqu'il aperçut, aux abords du fameux dispensaire, une véritable arche de Noé à terre, au beau milieu de la campagne touraniennes ! Le nain, réticent à la base, ne fut pas vraiment convaincu de la nécessité de se rendre en un tel lieu afin de s'y faire retirer sa foutue écharde. Ce dispensaire, apparemment, ne prenait en charge que nos braves amis les bêtes...
Dans un dernier élan de courage, il poussa la porte et, trouvant la responsable de ce dispensaire, lança tout de go :
_"Le Bonsoir, 'dame... Je... Je suis Grimoald et j'ai eu.... une sorte d'accident assez étrange... Dites... C'est.... C'est bien un dispensaire ici, non ?"
Pâle comme un vieux linge, le cul en sang, ses boucles d'or se plaquant contre son crâne sous le poids de la sueur, le jeune nain vit son courage le quitter. Il en faudrait peu pour que cet imbécile ne prenne ses jambes à son cou et ne s'en aille crevé au bord d'un chemin, la langue pendante, avec son épine dans le derrière.
Grimoald
Grimoald suait comme un boeuf à l'idée de se faire charcuter la miche. Si la bourgmestre ne l'avait point poussé et si l'épine ne s'était point enfancée, il n'aurait sans doute jamais mis un bout de chausse dans ce dispensaire...
_"
un dispensaire pour les animaux." qu'elle dit !
Bigre ! Il n'en fallut pas plus au nain pour que le courage ne le quitte définitivement !
_"Je... euh... C'est que... j'ai cru que vous pouviez m'aider. Maiiis... Si c'est pour les chèvreuuuh....
J'ai un petit problème... mais c'est.... assez spécial ! Et.... Je... Je dois m'en aller !"
A ce moment-là, à la vue de son agitation, pris soudain par la panique, il devait certainement se dire : "Oh mon Dieu ! Maintenant c'est sûr ! J'vais crever seul avec mon morceau de bois dans l'cul !"
Alors, le nain fit volte-face et oubliant qu'il y avait une porte, se la prit dans la figure. Il se sentait déjà faible, prêt à tomber. Cette dernière mésaventure avec la porte finit de l'achever. Il s'écroula, face contre terre, le derrière bien en vue avec sa tache rouge s'étendant peu à peu sur ses braies verte, au dessus de la miche droite... Il gisait-là, sa langue touchant presque le plancher, auprès des chèvres impatiente de dame Mary.
Donotach
[Avant que le dispensaire ouvre ses portes]
Dono savait que sa douce préparait en grand le nouvel emplacement pour tous les animaux quelle recueillait. Voulant lui faire plaisir et sachant que cela lui occupait les idées en ce moment assez difficile pour elle, il avait décidé de la laisser avancer seule dans son projet pour le moment, et lui soccuper du sien de son côté.
Il suivait bien le projet, mais de loin. Pour lui cétait un bonheur de la voir revenir radieuse à la maison mais sans jamais vraiment parler du projet ensemble. Alors il passait chaque soir jeter un il furtif avant daller rejoindre des amis en taverne pendant quelle dormait.
[Le jour J de louverture]
Puis sentant maintenant que le projet tirait à sa fin, une journée quil eut fini de faire son travail sur un champ plus tôt, il décida daller lui faire une surprise en lui rendant visite et cela lui permettrait de savoir comment le tout avançait et surtout sassurer quelle ne forçait pas trop.
Une fois arrivé sur les lieux il vit que tout avait bien avancé, au point que les animaux y étaient maintenant rendus. Il ne sétait pas rendu compte quelle pourrait en estre déjà là. Mais oui elle avait fait le grand déménagement, peut-estre lui avait elle réservé une surprise.
Ne la voyant nulle part il sapprocha du bâtiment. Puis sourire aux lèvres il y entra doucement pour ne pas la faire sursauter.
Poussant la porte il entra. Il perdit facto son sourire. Du sang gisait sur le sol. Il chercha sa douce du regard craignant le pire mais la vit, lame sur le feu zieutant plus loin. Son regard rejoignit le siens pour apercevoir un fessier nu, ensanglanté dans le stalle que semblait estre celui de biquette.
Que ce passe t-il ici non d'Aristote. Qu'as-tu fais à cette chose? Avait-il dit sur un ton sec ne cachant pas son déplaisir de ce retrouver devant cette surprise, lui qui pensais en faire une il était bien servi.
Grimoald
Il était dans son petit village perdu au coeur de l'Auvergne. C'était l'automne, les feuille rougeoyante s'envolait dans l'air humide... Une femme le regardait... C'était... c'était sa mère ! "Mon petit ! N'avez-vous donc aucune honte à vous promener ainsi dans tout le royaume... Mon enfant ! Votre mauvaise humeur vous perdra !"... Puis la mère disparue, laissant place à la rosée... une petit pluie fine qui mouillait son visage. Ici, pas d'écharde, point de souffrance. Des feuilles, la pluie, lAuvergne et puis sa mère...
Soudain, une lumière aveuglante. Une sorte de brume épaisse s'estompant peu à peu... Quelque chose lui léchait le visage. Son brave poney... Non ! Une chèvre ! Mais où était-il ? Qu'est-ce qu'elle foutait-là, dans son rêve, cette chèvre ???
Mais le nain ne rêvait plus, il se trouvait sur la paille, un bout de miche à l'air, nez-à-nez avec une chèvre qui semblait l'apprécier. Aucun humain en vue, le nain ne se souvenait plus de rien après son arrivée devant la porte du dispensaire.
Un bruit d'eau sur le feu, des bruit de pas... que pouvait t-il bien se passer ici ? Puis, la douleur revint. Il se souvint de l'écharde et de sa miche en sang... Le dispensaire ! Il devait être... Ah bah non ! C'était une étable ! Mais que pouvait-il bien foutre ici ?!
Le voilà qui essaye de bouger... il est beaucoup trop faible, impossible ! Le voilà maintenant qui remue les lèvres... quelques petit son rauque, puis, quelques mots qu'il articulait avec peine :
_"Où... Où... Où suis-je ? Eh... Y'a... Y'a quelqu'un ?"
Il ne voyait pas Mary. Il entendait seulement le bruit de l'eau sur le feu. Il ne se doutait absolument pas du dispensaire un peu spécial dans lequel il se trouvait. Il se doutait encore moins qu'un bout de fer rougissait pour lui. S'il l'avait su, le nain aurait sans doute bondit et hurler, recouvrant par la même occasion et en un quart de seconde, tout ses esprit. C'est, assurément, ce qu'il va se passer lorsqu'il verra Mary et le fer rouge s'approcher de sa miche. Voilà qu'une voix masculine se faisait entendre... Mais que pouvait-il bien se passer ici ?!
Donotach
Dono toujours aussi surpris voyait la chose, euh le sieur bouger un peu écoutant le résumé de la situation. Cétait bien elle cela toujours à porter aide à ceux qui en avait besoin. Il fit donc ce quelle lui demanda.
Prenant le tissus imbibé de vin il se mit aussi à genoux et le fourra sur son nez et le maintien assez solidement pour ne pas que le sieur bouge ou lenlève. Espérant que sa douce savait ce quelle faisait car elle ne pratiquait pas vraiment sur des humains. Mais soigner, humain ou animaux cela devait se ressembler.
Voilà tu peux y aller maintenant je crois mais jespère que tu ne te trompe pas hein sinon il va souffrir le martyr.
La regardant faire il prit malgré tout un malin plaisir à la voir faire. Cest quil était en fait habitué à ce genre de traitement sur les champs de bataille.
Lorsquil vit quelle cherchait comment arrêter lhémorragies il lui sourit
Je ne connais quune façon, ton couteau nest pas assez chaud, il faut quil soit rouge vif. Viens je vais lui faire la compresse en attendant et va le rougir cela le cautérisera et arrêtera le sang de couler
La regardant aller faire ce quil lui avait demandé il prit des linges et poussa autant quil pouvait pour diminuer le sang
Ne vous en faite pas sieur, on va vous cautériser cela en moins de deux.
Grimoald
Comme je le disais auparavant, le nain se demandait ce qu'il pouvait bien foutre-là. Il n'eut pas vraiment le temps de creuser la question. Très vite, il sentit un poids s'abattre sur son corps. Il compris bien vite que c'était la voix masculine, et qu'il ne pourrait dorénavant, même par un formidable élan de lâcheté devant le fer rouge, plus bougé. Les souffrances de Grim' firent également très vite abrégées. Le type vint lui collé un chiffon imbibé d'alcool sous le nez, ce qui pour effet de lassommé aussi sec !
Pendant ce temps, Mary arriva et... retira l'épine de son derrière. La douleur fut si forte qu'elle fit bouillir le nain de l'intérieur. Il ne put bouger, mais toute sa douleur fut exprimé à travers ce formidable cri :
_"AAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIEEEEEE !!!!!!!!"
Le nain pissait le sang et tremblotait. Ses petit yeux suppliant essayaient en vain de distingué le visage de l'homme qui le tenait fermement. Il savait, au fond de lui, que le supplice était nécessaire et vital même. Mais le courage lui faisait faux-bon, et avant même la cautérisation de plaie sanguinolente, il aurait préférer crevé au bord d'un chemin. Mais il n'en serait point ainsi, et Grim' le savait. Sonné par l'alcool et la douleur, les yeux entrouvert, il peina à saisir quelques mots de la conversation qui suivie :
_"Je ne connais quune façon.... Viens je vais lui faire la compresse en attendant et va..." Puis, s'adressant à lui cette fois "Ne vous en faite pas sieur, on va vous cautériser cela en moins de deux."
Quentendait-il par cautériser ? Grim' lignorait. Tétanisé par la peur, il ne se doutait pas un instant qu'un lame chauffait. Il se doutait encore moins qu'elle était destinée... à son derrière !
Donotach
Dono eut presque envie de ce boucher les oreilles tellement le cri dur assourdissant. Mais non pas lâcher, pas lâcher surtout. Il réussit donc à le retenir assez longtemps pour ne part quil parte à courir par réflexe. Puis tout en regardant sa douce chérie du coin de lil il avait tenté de le calmer de son mieux en lui parlant calmement et arrêtant tant bien que mal le sang de couler.
Je ne sais pas ce que vous faites ici, mais vous este tombé sur la plus merveilleuse dame de nostre contré. Elle va finir de vous arranger cela et vous serait en meilleur état par la suite.
Lorsquelle revint sassoir il fut surpris quelle lui remestre le couteau. Mais bon quand il faut il faut. Il se rappela sa couche en Provence lorsquil fut blessé, il revit toutes ces blessures ce faire soigner et il se rappela un détail oublié quelques minutes plus tôt. Il sortit donc sa dague et mit le manche en bois dans la bouche du dit sir et avant quil nest le temps de se demander ce qui se passerait par la suite il passa la lame rouge vif sur la plaie. Ceci eu finalement leffet escompter, soit les vaisseaux sanguins furent cautériser donc le sang sarrêta.
Voilà une bonne chose de faite il ne reste plus quà désinfecter le tout
Comme il allait remettre le couteau Mary pour aller chercher sa flasque de rhum pour désinfecter le tout, il vie lune des plus belles choses se produire. Une magnifique petite louve se trouvait à côté de sa belle. Oui, oui une authentique petite louve. Ben cétait peut-etre un louveteau aussi il nen savait rien à vrai dire, mais cette boule de poile était si petite si jolie blottie contre elle. Oubliant presque le triste sir heureux comme il était de la
euh le voir
Bien cest lune des belles choses qui mont été donné de voir dans ma vie, après ta grande beauté bien entendu. Il sourit a belle dent simaginant voir cette boulle de poile avec une boucle Bien on pourra toujours lui mestre une boucle plus tard tu sais.
Puis le regard de Mary le ramena bien malgré lui à la réalité. Il se leva sans lâcher la boule de poile des yeux et alla chercher sa flasque
Bon surveille-le quelques seconde que je lui désinfecte cela maintenant.
Arrivant avec la flasque il sourit et en mit un peux sur la plaie pour la nettoyé et fit un bandage de fortune. Puis il releva la braie de cette chose qui gisait sur le sol. Mit quelques linges sous lui et le retourna de côté. Il versa quelques goute de rhum sue ses lèvres et le déposa par terre.
Voilà voilou que fait-on de lui maintenant?
Puis son attention se reporta sur ce magnifique animal, mais il ne tenta pas de lapprocher sachant quil fallait lui donner le temps de se faire à lui, la patience du premier contact été la clé de la réussite
Grimoald
Grimoald compris soudain, en voyant la lame rouge, qu'il allait morfler. Et il morfla bel et bien. Si bien, même, qu'un cris plus rauque et plus insupportable encore sorti de sa bouche au moment où la lame toucha la plaie...
_"MMMMMOOOOOOOOOOOOAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRR !!"
Le jeune nain tomba dans les pommes juste après pour ne se réveiller qu'au contact de quelques gouttes de rhum sur ses lèvres. Elle lui brulèrent d'abord le gosier, mais celle-ci lui firent le plus grand bien. Gémissant, il était tout de même rassuré que tout cela soit enfin terminé....
_"Voilà voilou que fait-on de lui maintenant?"
Grim' n'irait pas bien loin dans son état. Peinant à articuler, il réussi tout de même à formuler ces quelques mots :
_"Merci... Merci pour tout. Lais..."
Le nain n'eut pas le temps de finir sa phrase. Il perdit conscience à nouveau. Dans cet état, l'homme et la dame pourrait le déposer n'importe où. Vu son état, il ne se réveillera sûrement pas avant l'aube.
Donotach
Venant de terminer le nettoyage de tout ce sang Mary revint vers lui. Il trouvait sa difficile de la voir estre malade régulièrement mais bon il ny pouvait rien sauf laider et la supporté. Il lui donna donc un verre deau au cas où elle en aurait besoin pour shydrater un peu.
La petite Louve avait semblé le suivre partout. Il riait de la voire ainsi se faufiler dans ses pattes. Il failli même trébucher une fois. Puis lorsquil sétait arrêté pour lui donner le verre deau elle sétait mise à le renifler. Il la laissa faire ne sachant trop quoi faire et surtout toujours surpris de la voir.
Oh pour moi, vraiment? Et euh cest une femelle et non un mâle cest bien cela? Il sourit Oui je pense pas quon est bien le choix en fait il a besoin de retrouver un peu de force. Et puis où il est cela lui fait tout de même une couche et tes biquettes semble bien en pendre soins en plus
Pendant que sa douce travaillait dans son dispensaire il se mit à jouer avec la louve enfin probablement sa louve. Comme presque toujours quand il passait du temps avec sa fiancée, il avait le cur heureux et en plus il allait soccuper de cette boule de poile. Ny connaissant que ce que Laya lui avait enseigné, il écoutait avec attention tous les conseils que Mary lui donnait. Tant de chose a apprendre, mais il ne sen fit pas il mettrait tout en pratique ti peu par ti peu.
Daccord alors nous allons avoir de petit cadeau ici et là à ramasser de temps à autre. Donc ce sera facile de lui trouver des jouaient mais en même temps je devrais lui montrer les choses avec laquelle elle peut jouer et non.
Pour ce qui es de la dresser par contre tu as plus dexpérience que moi, ja vais donc suivre ton enseignement et tenter de la dresser au mieux pour quelle devienne grande et obéissante comme Laya.
Il limita donc Mary dans un premier temps et lui ébouriffa la ptite tête. Elle semblait apprécier en fait mais ne mit pas longtemps avant dessayer de le manger. Il en rit bien quelle marquait quelques peux sa peut de ses canines. Mais cela ferait parti du dressage et chaque chose en son temps. Il la laissa un moment faire puis dinstinct elle alla se chamailler avec le reste de sa petite meute.
Ah bien ç a alors elle nest pas la seule. Je sens que je vais mamuser ici tiens.
Il embrassa ensuite sa belle avec tout lamour quil lui portait. Je taime mon ange. Et si jallais chercher un peu de pain et le donnait à ce triste sir si on veut quil reprenne des forces au plus vite Il la regardait avec des yeux parsemé détoile