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[Rp] Le dispensaire du bois de Chesne

Grimoald
[Le lendemain, à l'aube...]



...Et Grim', assomer par la douleur et par les vapeurs d'alcool, finit la nuit auprès des chèvres qui, apparemment, étaient tombées sous son charme. A son réveil, la douleur s'en était allé. Il ne mourrait pas, et, ayant totalement recouvrés ses esprits, il se releva, non sans peine, et chercha une de ses fameuse bouteille de vinasse bon marché. Mais la veille, le nain avait laissé son baluchon à l'auberge.

Après s'être dépoussiéré, il regarda la chèvre qui avait veillé sur lui. Tout en la caressant, il ne put s'empêcher de le dire :



_"Tu es une bien brave bête..."


Puis, ne voyant aucun humain autour de lui... il quitta le dispensaire sans faire de bruit... Mais avant de partir, il déposa un petit mot sous la porte...


Citation:
Je tiens à vous remercier des soins que vous m'avez apporter. Vous m'avez certainement sauvé la vie. Je vous en suis reconnaissant...

Que le Très-Haut vous bénisse.


Grimoald



Puis, il fila. Il viendrait sûrement, un autre jour, voir ces gens et ces animaux. Peut-être en adoptera t-il même un. Il filait donc, loin de se douter que, la prochaine fois qu'il verrait cette homme et cette femme, il serait entrain de rouler sous table, incapable de les reconnaitre, ivre mort et hallucinant...
Petitemary03
[Le lendemain au petit matin]

La journée n’avait pas très bien commencée, seule sans son tendre amour, cela faisait tellement longtemps que cela ne lui était pas arrivée, se retrouver seule sans lui, sans personne d’ailleurs, elle comprenait bien le but de sa retraite, oui, demander son pardon… pouvoir recommencer une nouvelle vie… et avec elle en plus… mais bon, la voila seule quoi, le moral au plus bas à vrai dire… surement les hormones, un coup elle rit… un coup elle pleure…

C’est accompagnée de sa louve qu’elle revint au dispensaire, pour nourrir les bêtes et apporter un ptit repas au sieur blessé. Au moins la bas elle y retrouverait un peu de compagnie mais en poussant la porte et jetant un œil directement sur la couche où il devait s’y trouver, elle s’aperçut que plus personne n’y était installé, sauf les biquettes qui avaient dues trouver ce petit coin fort douillé.

Un soupire se fit entendre, et en allant poser sa besace et son châle sur le coin de table qui lui servait de plan de travail, elle y trouva un petit mot.
En lisant ce qui s’y trouvait elle esquissa un sourire puis le calla entre deux bouteilles d’alcool pour éviter qu’il ne s’envole le temps qu’elle vaquerait à ses occupations.

Un autre soupire se fit entendre dans cette grange occupait uniquement par des animaux, décidément pas motivée elle ne savait pas par où commencer sa journée aujourd’hui, quand elle vint se faire mordiller le bout des bottes par les louveteaux entrain à vouloir jouer.

Une petite caresse par ci par la, de les voir si petits et déjà si plein de vie, rien de mieux pour motiver la jeune femme à aller saluer le reste de la bande. Elle prit la miche de pain destinée à Grimoald et l’émietta dans le pigeonneau.

Avec une grande inspiration comme si cela l’aiderait à retrouver le sourire, elle ouvrit les deux grandes portes de la grange pour y laisser entrer les rayons du soleil qui chauffait déjà surement les toitures Lochoises.

Ainsi les animaux pouvaient vagabonder dehors comme dedans. Mary commença sa journée par la traite de la vache et des biquettes et ira ensuite rendre visite au reste de la troupe.

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--.bertha


Au travers de ses promenades quotidiennes,ben oui hein faut chauffer les rhumatismes, la Bertha tombe nez à nez comme qui dirait avec tout plein d'enclos avec des joulies bebêtes sur pattes
Pourquoi qu'elle irait pu loin alors qu'elle a son garde manger non loin d'sa ferme hein et avec ca l'économie de zigouiller ses bestioles à elle! pace que l'air d'rien Ligueil c'pas à coté
Hop elle enjambe...
reusement qu'elle s'ballade toujours avec son couteau eheh vont rien sentir ou presque les ptits agneaux

allez les ptiots, v'nez voir mémé, un bon ragout eheh dans l'gamelle de c'soir eheh

Son grand sourire édenté et un mollard plus tard........elle s'approche de sa future victime...tadam...
Grimoald
Un peu plus tôt dans la journée, le nain avait rencontré Mary, la dame qui l'avait sauvé d'une mort lente, douloureuse et humiliante. Il était tombé sous le charme de la chèvre qui l'avait veillé la nuit de son supplice. Cela tombait bien, Mary cherchait quelques bonnes âmes prêtes à adopter une de ses braves bête.

Le soir, après une dure journée dans les champs et en taverne, le nain auvergnat qui avait décidé d'adopter la brave chèvre blanche s'en allait en direction du dispensaire. Là-bas, il tomba nez-à-nez avec... la Bertha !
Elle était sur le point de zigouiller l'animal, et le nain avait sans doute décidé qu'il ne devrait pas en être ainsi !

Tenant sa pioche à deux mains, il courut aussi vite que ses coutes jambes le lui permettaient vers la femme.



_" Hey ! Laisse cette animal en paix, bougresse ! Touches-y un poil et je te taille l'arrière-train à grands coups d'pioches !"


Et voilà ! Il pouvait pas réfléchir cinq secondes avant de parler cet imbécile de nain ! Pourquoi faut-il toujours qu'il se mêle de tout ? Pourquoi faut-il toujours qu'il s’attire de nouveaux ennuis ?
Petitemary03
La journée avait été longue, pas une visite, rien, personne, remarque non pas qu'en s'en plaignait la blonde, au moins elle avait pu travailler tranquillement, finissant d'installer les plantes destinées aux soins par exemple, de toute façon vu son humeur valait mieux pas venir la gratter aujourd'hui !

Elle apportait le soin nécessaire à la patte de la petite biche blessée quelques jours plus tôt quand elle entendit du ramdam dehors. S’arrêtant un instant pour tendre l'oreille, pensant d'abord aux louveteaux qui se bagarraient, elle ne mis pas longtemps pour comprendre qu'il s'agissait de voix humaines et non pas de grognements de bête.

Elle stoppa toute activité pour sortir jeter un œil sur qui pouvait bien s'adresser à ses bêtes alors qu'aucunes réponses n'auraient pu sortir de leur gueule !

Elle vit d'abord Grimoald, le nain soigné la veille, la blonde se demanda bien qu'est ce qui faisait là, lui, il savait pas que les animaux ça parlait pas !?!?! fronçant les sourcils et plissant les yeux pour voir plus clairement, tout ça en s'approchant de lui, elle aperçut une vieille gueuse aussi laide que le vêtements qu'elle portait, un couteau à la main s’apprêtant à faire je ne sais quoi à un petit agneau !

Elle mit pas longtemps à réagir la ptite, main sur le manche de son épée, celle ci sortie à vive allure de son fourreau attachée à sa ceinture, tellement vite qu'une fois arrivée à la hauteur de la vieille, elle lui avait déjà pointé le bout de son épée dans le dos !


Lâche tout de suite cette bête espèce de sale vipère !

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--.bertha


Sacré nom d'une bouse de vachoune! la lame entre les lèvres gercées et même pas le temps d'laplanter dans la bidoche qu'un gnome s'pointe!

eh l'nabot de quoi qu'tu mêles hein? pis c'est pas qu'pour toi la bouffaille non mais oh! vas donc t'taper une chèvre et laisse moi faire l'marché

fallait pas qu'il allait croire qu'il allait lui fout' la trouille avec sa ptite piochette! surtout pas à l'bertha!
elle en a vu d'aut' et c'tait pas lui qu'allait l'empêcher d'faire sa besogne

pis t'as pas d'aut' choses qu'à fout'? fais gaffe à ton fion sinon j'en fais des tranches de sauciflard

l’œil méchant et la lèvre retroussée la vieille se dirige à grand pas vers l'pecnot
Grimoald
Évidement, la bougresse répliqua :


_"eh l'nabot de quoi qu'tu mêles hein? pis c'est pas qu'pour toi la bouffaille non mais oh! vas donc t'taper une chèvre et laisse moi faire l'marché...


Puis, s'avançant vers le nain...

_"pis t'as pas d'aut' choses qu'à fout'? fais gaffe à ton fion sinon j'en fais des tranches de sauciflard "


Le nain, exedé, courbait son dos, ses yeux, écarquillé, lançait des éclairs à la fermière. Fallait pas l'traiter de nabot !


_"Approche ! Veille sorcière ! J'men vais de l'enfoncer, c'te pioche, si fort qu'elle te r'sortira d'par les narines !"


Le nain allait faire un pas en avant lorsque qu'un cris strident résonna dans l'air...


_"Lâche tout de suite cette bête espèce de sale vipère ! "


Le nain n'eut même pas le temps de faire volte-face que Mary avait déjà sa lame pointé sur le dos de la chasseuse !



_"Mazette ! Voilà qui est plus convainquant ! Et maintenant ? Qu'est-ce qu'on fait ???"


Puis, il ajouta aussitôt...


_"J'suis d'avis qu'on lui taille le cul en rondelle et qu'on la jette à bouffer aux louveteaux ! Non ?"
--Burchard
Le Burchard sur les traces de la vieille Bertha, enfin n'allez pas croire qu'il était désespéré à ce point là, simplement, la Bertha, elle avait une fille qui n'était pas spécialement un laideron, même du point de vue de Burchard.

Ce dernier espérait donc que la fille ait pu rejoindre sa mère de manière à la reluquer légèrement, complètement...

En tout cas, il n'aurait jamais imaginé tomber au milieu d'une ménagerie et réussir ainsi à retomber sur ses pieds, car si le serviteur était en ville, c'était sous les ordres du maître-queux Gervais afin d'acheter quelques tendrons pour le prochain repas de ses maîtres.

Il va sans dire que Burchard avait trouvé le moyen d'égarer la monnaie confiée près d'une taverne ou deux.... Dès lors, à sec mais tout de même bien plein, c'était pour lui fort béni que de tomber sur une ferme aussi bien approvisionnée!


Et puis, lui contrairement à la Bertha qu'était en train de se faire assassiner par le garçon de ferme et la paysanne, il pourrait toujours promettre un prompt remboursement, c'était bien connu que ses maîtres, ils étaient supers riches.




Attention le nain! Va pas te la mettre à dos! T'aurais peut-être une chance avec sa fille! Quoique t'es bien petit le nabot!

Et toi, la patronne, combien qu'tu veux pour quelques chevreaux?
.bertha, incarné par Titoukiki


Elle commençait légèrement à en avoir ras la caftière la bertha non mais lui refuser pitance et la traiter comme une mal propre! non qu'elle ne fut pas hein après tout l'bain c'est une fois par s'maine faut pas gâcher
Mais avant d'mettre le compte à la donzelle et au nabot enragé, la pouilleuse soupira en reconnaissant Burchard


allons donc s'pèce d'poivrot!ah! t'croyais qu'la Cunégonde s'rait lo hein? ben non qu'elle est po lô
elle est à l'ferme à ramasser les légume pour m'dame la baronne
et c'est pour m'dame la baronne qu'chuis lô à vouloir zigouiller c'truc qui fait bèèèèèè

Parce que bon même pour elle, la viande avant surement meilleur gout que les légumes pis à force d'en bouffer elle avait la dentelle de sa culotte, amidonnée par la matière
erf et sans parler d'l'odeur ...

La bertha s'adresse à la matronne avant d'ressortir un de ses fameux et épais crachat

chuis sure qu'la baronne donnerait l'pu bon prix pour s'bestioles, pis c'pas faux que si j'dis qu'elle préfrait qu'ca soit gratis

pis toi s'pèce d' sagouin, qu'je te reprenne pas à lorgner ma Cunégonde sinon tu pourras pu engendrer d' mouflets
Petitemary03
Mais qu’avaient-ils tous à venir lorgner ses bêtes ! Bien qu’elles savaient que certaines étaient destinées à être manger, voulait pas qu’elles soient abattues sous ses yeux, bon sang de bon sang, fallait que’ça tombe sur elle, fallait qu’ils ramènent tous leurs fesses bien crades chez elle !

Elle commença par répondre à Grimoald qu’elle ne ferait aucunement de rondelle avec le cul de la gueuse ne voulant pas prendre le risque de tuer ses louveteaux d’une mort par asphyxie !

Son épée toujours en direction de la vielle, elle posait son regard un coup sur Burchard un coup sur la gueuse, désespérée de voir de telles personnes tourner autour de chez elle !

Tous les animaux ici sont traités avec soin dit elle d’un regard noir, l’éclat de ses yeux verts pétillants disparu par la colère ! Il n’est aucunement question de me voler et encore moins de les tuer sur ma propriété ! Elle ne pouvait se résigner à leur laisser ses bêtes même contre quelques écus, ne sachant que trop ce qu’ils seraient capable de leur faire ! Bon les chèvres à la rigueur, ça ne se mange pas une chèvre hein ? On s’en sert juste pour son lait, non ?
Bon c’est vrai qu’elle ne pouvait pas garder toutes les bêtes sans en recevoir de l’argent pour continuer à les nourrir, pas riche a ce point la blonde, loin de là, seulement son amour pour les animaux l’avait menée jusqu’ici.


Les chèvres, 30 écus par tête, elle grimaça un tantinet, se disant qu’après tout 30 écus ça l’aiderait bien à faire tourner son dispensaire. Par contre elle hésita longtemps pour les agneaux, avant de lancer avec froideur qu’elle les laisserait partir à 40 écus l’un et pas moins !

Fixant avec dégout la vieille, elle baissa un peu son épée, reprenant son calme petit à petit.

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Grimoald
Le nain, déçut d'apprendre que l'on découperait point la bougresse, se faisait néanmoins plus menaçant avec sa pioche. Il allait raconter je ne sais quelle conneries aux deux paysans lorsqu'il entendit, sortant de la bouche de Mary :

_"Les chèvres, 30 écus par tête" , s'en fut trop pour un seul nain. Non seulement, les deux affreux personnage s'était mis en tête de découper un animal sur le champs, mais voilà que dame Mary s'y mettais à se déclarait prête à céder... une chèvre !!


Or, le nain s'était découvert quelques jours plus tôt un véritable amour des chèvres. Il ne pouvait point, dès lors, laissez faire cela. De fait, il répliqua, ou hurla, tout de go :


_"Heeey ! Pas les chèvreuuh ! Vous n'allez tout de même pas céder d'aussi braves bêtes à ces deux ignobles personnages ? Savez-vous ce qu'il vont leur faire ? Je suis sûr qu'il vont les égorger, leur couper les pattes et s'en faire des collier ! Ensuite, il les feront griller sur un tapis de braises et danseront autour en chantant ! S'il-vous-plait... pas les chèvres."


Le nain, pétrifié à l'idée que la brave chèvre blanche qui l'avait veillé finissent en brochette, finit par lancer, le regard suppliant.


_"Il y a plein d'animaux qui donnerait à ces bougres bien meilleurs viande. Les chèvres, ça ne se mange pas. Ça ce soigne. J'étais justement venu pour adopter la blanche. Cette chèvre qui veilla sur moi cette nuit où vous m'avez sauvé d'une mort certaine, et où j'étais dans un bien triste état.... J'adopterai les deux si cela peut leur épargner une telle destinée ! Je saurai en prendre soin et, outre le fait de leur épargner une fin atroce, je leur offrirai un belle vie !"


Le nain était avare et, sa maigre bourse serrée contre lui, il finit, à contre-coeur bien entendu, par lâcher :
"Votre prix sera le miens..."
.bertha, incarné par Titoukiki


ahahahahah tu m'plais la matrone! 30 écus pou'la chèvre? pour sur qu'j'la prend! comme ca qu'avant qu'j'lui fais couic j'vais lui tirer l'lait pou'm'dame la baronne qu'elle aime ca pour ses ptiots

elle n'allait pas oublier le ptit nimbus avec sa piochette qu'on aurait cru qu'il allait brayer eh oh on rentre du boulot!!!! dans l'genre simplet y s'posait lô
son rire gras résonnait dans l'champ

et pourquoi qu'tu veux adopter ces ptites bestioles hein? tu sais qu'même avec ta trogne tu pourrais t'faire du moins poilu, ahahahah ohohohoh pis comme chuis bonne poire, tu pourras d'taper en silence la blanchette dès qu'la dépouille s'ra disponible
rrhhaaa ahahahahah


La bertha attendait de voir si l'burchard allait surenchérir et elle attendait également d'pouvoir s'glisser un agneau sous l'coude
pis c'tait quoi c' boucan d' clébards qui gueulent à la mort? nom d'une vachoune qu'ca d' bousille les tympans!
Grimoald
Le nain bouillait intérieurement. Rouge de colère, il en devenait, bien qu'il le fut déjà bien assez naturellement, ridicule. Il n'allait pas se laisser faire !


_"Vieille sorcière ignoble ! Va t-en manger les chats et laisses ces pauvres chèvres en paix ! Tu vas goûter de ma pioche !!"


Mais le nabots était trop en rogne pour se limiter à de simple menaces. Il fallait qu'il agisse, c'en était trop !
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Le nain jeta sa pioche à terre et bondit sur la paysanne. C'était ridicule. Cramponné à son cou, le nain essayait de lui tiré les cheveux en hurlant :



_"Je m'en vais t'arracher les yeux ! vipère ! bougresse ! Friponne ! Bouffeuse de chèvre ! Je ne te lâcherai pas ! M'entends-tu ? Jamais ! Je te lâcherai point !"



Le nain essayait vainement d'en découdre avec la femme. Tout cela était vraiment ridicule. D'autant plus que, comme d'habitude, le nabot devrait finir le cul par-terre et bougonnant.
Donotach
Donotach était revenu plus tôt que prévu après la messe. Sa douce et sa petite louve lui manquait trop.

En arrivant a proximité du dispensaires il entendit des voix plutôt connu mais aussi une qu'il n'avais jamais entendu. Puis voyant à coté l'Burchard, Dono sortit son épée sur le champ et s'avance.


Attention le nain! Va pas te la mettre à dos! T'aurais peut-être une chance avec sa fille! Quoique t'es bien petit le nabot!
Et toi, la patronne, combien qu'tu veux pour quelques chevreaux?


Puis de voir sa douce donner un prix pour les biquettes a cette ignoble chose et surtout à Burchard cela ne lui plus pas du tout. De voir renchérir la sorcière en plus pour l'acheter cela n'allait plus du tout.

Lorsqu'il vit le nain sauter sur la sorcière il s'avança donc vite fait du coté de burchard épée pointé, menassante même.

Tiens tiens comme on ce retrouve tout les deux. Vous n'este pas un peut beaucoup loin de vostre domaine ici? Je suppose que vostre maitre est au courant que vous este ici?

Se rapprochant de sa douce, tenant bien l'burchard en respect, prêt a réglé ses comptes avec même.

Tu ne vas pas leurs cédé tes biquettes, tu sais qui il est?
C'est l'homme de main de Line de Gerfault et de Pierre du Val de loire et tant que je serai vivant rien d'ici ne sortira pour eux. S'il le faut je te paieraie tout tes animaux jusqu'au dernier écus mais jamais ils ne partirons avec un seul. Ils ont leur propres élevages ils n'ont donc rien a faire icelieu.


Toujours gardant sa garde contre Burchard prêt a foncer au moindre mouvement de sa part Dono attendait et espérait une réponse favorable de sa douce. De toute façon sa décision était prise, le nain aurait ses chèvres et ces deux énergumen n'auraient qu'a aller chez le boucher s'ils voulaitent quelques choses à ce mettre sous la dent
--Burchard
Un nain s'attaquant à une vieille, d'habitude le Burchard serait resté bien tranquille à profiter du spectacle, voire même en criant quelques encouragements aidé par le reste de l'assistance ou à défaut par sa dernière chope.

Sauf que là, y'avait peut-être une donzelle en jeu, pas la vieille on vous le répète mais sa fille, et dans les contes des vieux, sauver la mère, ça aide pas mal. Ces héroïques pensées suffirent à expliquer pourquoi Burchard se jeta sur le nain pour l"en décrocher.

Chose normalement aisée: bien que d'une taille fort moyenne, le Burchard était tout de même plus grand que le nabot. Il fallut néanmoins prendre en compte le fait que le nain s'agrippait aux cheveux de la vieille qui hurla de plus belle puisqu'à son âge, on y tient c'est bien connu aux vestiges de sa tignasse. Qui du nain ou de la blanche grisâtre grasse chevelure céda en premier? Aucune idée.

Toujours est-il que les deux se séparèrent et que comme la force de Burchard était encore moins à la hauteur de son courage, ils se retrouvèrent tous les deux le cul dans la boue et Burchard se désintéressa très vite de ses malheurs partagés avec le nabot puisqu'il eut la surprise de se voir menacé par Donotach qu'il connaissait il y a encore fort peu de temps sous le nom du Tertre.

Les deux hommes se connaissaient donc. Le serviteur respectant Donotach par devant et même un peu par derrière lorsqu'on ne le voyait pas, le jalousant même, lui qui avait la chance d'être dans la mesnie de Pierre du Val de Loire comme seigneur et non comme homme à tout faire.

Un autre jour, une épée en moins plantée sur sa gorge, il aurait même pu considérer que se faire qualifier d'homme de main était un compliment, lui qui n'était, malgré ses auto-congratulations, que le dernier des domestiques.

Donotach le connaissait aussi. Et il savait bien que sorti de sa bravache, l'homme était davantage menteur, ivrogne, froussard, affabulateur que prompt bretteur.

Il le savait mais avait pourtant sorti son épée et la pointait contre un ennemi si terrible, si dangereux, même dessoulé, qui, toujours vautré dans la boue était à deux doigts de se pisser dessus.

Un autre que lui aurait relevé l'insulte faite à ses maîtres, et il était certain que si le pleutre s'en sortait, il se hâterait de répéter comment le propriétaire de cette masure en forêt, bien à l'écart des hommes, frayant avec les créatures du diable qu'étaient les loups, osait dénigrer Montlouis. L'homme qui avait été son suzerain.

Un autre oui, mais pour l'heure, tremblant, le Burchard se demandait bien qui pourrait le sortir de ce mauvais pas. Le nain? La vieille?
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