Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 15, 16, 17, ..., 26, 27, 28   >   >>

[RP]Cathédrale de Tours

Ellana
La brune s'était assise, droite comme un piquet, le regard sans expression rivé vers le centre de la nef où des cierges avaient étés allumés pour Dastan.
Elle se fichait éperdument de ce à quoi elle pouvait ressembler, et à vrai dire n'y pensait même pas, elle attendait. Que le temps sans fin passe et que la cérémonie commence, elle attendait que le calvaire se termine, qu'elle puisse se terrer dans un coin et pleurer avec elle même, elle attendait et tout en elle s'était arrêté, jusqu'à son coeur qui ne battait plus qu'en de rares occasions.

Genièvre s'approcha et la prit dans ses bras, le corps d'Ellana comme un pantin désarticulé suivi le mouvement sans aucune résistance, elle s'assit ensuite en lui prenant la main, Ellana ne détourna pas le regard, elle savait qu'il n'y avait pas besoin, et combien même elle aurait voulu la regarder ses muscles n'en auraient pas étés capables. Elle resta donc immobile.
Quand Genièvre se pencha enfin pour lui demander de prononcer quelques mots, la soldate ne pût que hocher de la tête positivement. Elle ne se connaissaient pas vraiment depuis longtemps mais la Guêpe l'aimait bien, celle qui était devenue la femme d'Aragorn était douce et gentille, c'était donc tout naturellement qu'elle avait accepté.

Ce fut le tour de Camille de venir la saluer, le ballet des condoléances avait commencé, mais qu'importe il lui fallait bien passer par là. Ellana ne releva la tête vers elle qu'à la vue linge appartenant à Dastan. Son fils avait passé du temps avec Camille, elle ne le regrettait pas, même avec les tensions présentes en Touraine ces derniers temps. Il avait trouvé avec Camille une mère de substitution aimante et affectueuse qu'il méritait, alors qu'importe si cela ne plaisait pas, qu'importe si les dents devaient crisser, elle avait le droit elle aussi d'être présente à cette messe et de partager la peine de la perte d'un être plus ou moins cher.
Un semblant de sourire s'apparentant plutôt à une moue indescriptible vint se plaquer sur le visage de la mère en deuil pour la remercier d'être venue alors qu'elle la voyait déjà repartir.

_________________
Zebracolor
Quelle tristesse... Ellana n'étais plus que l'ombre d'elle-même. Fière guerrière courageuse, portant le fer en même temps que son enfant... ce petit Dastan si souvent présent avec elle sur le chemins... presque une mascotte... bien petite... certe, mais qui avait mené campagne avec eux...

Et puis.. son décès... chez lui... au chaud... quelle tristesse pour sa mère.

Il avait reçu un pigeon de Mumbly, le père, qui allais venir et qui vérifiait qu'il pouvait passer et entrer à Tours... Le minimum a faire... oui...


En passant devant Paysans, il entendis une belle prière ... Ellana est aimée de tous...


Il s'assit et pria pour le salut de l'âme du petit et pour le réconfort de sa mère.

_________________
Joachim_
[Avant la cérémonie]

Bloqué la moitié du temps à Chinons, c'est dans la Tours où il avait installé son bureau qu'il reçut la missive d'Ellana. C'est Guillemin qui lui avait ramené. Son nouvel aide personnel lui était d'une grande utilité depuis quelques temps.

- Sergent ? Une missive pour vous.
- Ha ! mon Guillemin ! Merci. Prends donc de quoi te réchauffer mon ami.
- Merci Messire.


Joachim avait alors ouvert le courrier et resta bouche ouverte à sa lecture.
Alors voilà. Nous y sommes.

Quand il avait écrit à la prévoté et à Mumbly pour que ce dernier puisse rester auprès de son fils, il avait espéré que ce soit pour toujours. Mais le très haut en avait décidé autrement.

[Le lendemain]

Joachim s'était habillé avec soin. Pour une fois, il ne portait pas d'arme. Pas aujourd'hui.
S'avançant dans l’édifice, il cherchait les mots. Des mots. Mais que dire ? Il s'agissait là d'une douleur incomparable. Une douleur qu'il ne connaissait pas, si peut qu'il puisse connaitre de tels mots. Qui dire ?
Ses pas l’emmenaient bientôt au devant de sa soeur adoptive. Il se mit face à elle, et non plus comme à une noble ou à un soldat, il ne put s'empêcher d'agir comme si les rangs n’existaient plus. Joachim s'accroupit, lui prit la mains et, sans aucune barrière la serra d'un bras avant de reprendre distance. Pas besoin de mot. Croisant son regard vague, il lui délivra le sien qui pouvait en dire long et posa une main sur son épaule en essayant d'esquisser un sourire.

_________________
Furette
C'est la tête basse et le coeur lourd que Furette entre dans cette grande cathédrale.
L'endroit lui semble encore plus froid que d'habitude.
Beaucoup de monde déjà et un silence pesant d'émotion.

Que dire, que faire devant une telle souffrance ? Rien...à part être présent.

_________________
Boudicca
Il ya des lieux en certaines circonstances qu'on préfèreraient éviter mais par respect à son ami on fait un effort. Le coeur lourd d'avoir eu à annoncer à une mère qu'Aristote avait emmené l'ame de son fils, Boudicca se rendit à la cathédrale. Quelques personnes y été déjà installé par cette froide journée. La tristesse glacée les ames tandis que l'édifice glaçait les corps. La jeune femme trouva une place derrière Zebra et s'assit attendant que la célébration commence.
_________________
Tayabrina.reudi
La châtaigne avait gagné le cathédrale en ce jour triste. l'enfant qu'elle avait aidé à naître venait de partir vers le paradis. Quand elle eut la nouvelle, elle avait pensé à Mum qui devait ce jour être complètement chamboulé, lui qui aimait tellement cet enfant. Un enfant auquel sa présence fut privée. Non pas que la Lochoise elle n'avait pas pensé à voir des temps en temps le fils de ses amis. Mais l'écho de où se trouvait l'enfant lui était parvenu et elle n'avait jamais insisté ni demandé à le voir, pensant qu'il était entre de bonnes mains. Voilà où elle le reverra...inerte et complètement sans vie. Quelle tristesse...elle était venue pour soutenir son amie et espère que Mum viendra...

Prenant place auprès de son époux, elle fixa le vide balaya en une seconde les gens présents dans la cathédrale. Un jour de deuil, une mémoire pour cet enfant qui était parti dans l'âge même de l'innoncence réjoindre les morts.

_________________
Bannière en cours...
Il faut le dire, au cas où. Je ne donne aucun droit à diffuser une conversation MSN, même si ça concerne la régul.
Lladrane
Lladrane s'approcha du lutrin, tourna la tête vers Ellana et Mumbly puis commença la cérémonie

Si nous sommes ici, c'est pour entourer de notre amitié une famille qui est dans la peine. C'est aussi pour nous rappeler que le Très Haut Tout Puissant se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la courte vie de Dastan et de lui demander de lui faire bon accueil.

Elle alluma un petit cierge à la flamme du gros cierge et en silence mit flamme à ceux disposés autour du cercueil

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur. Quelle éclaire maintenant la route de Dastan qui le conduit maintenant au Royaume du Très Haut


Lladrane dépose une croix d'argent sur l'enfant

Dastan nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.Elle est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle...


Elle se tourna vers Princedusud, pour la première prière
_________________
Princedusud



Il y avait beaucoup de monde et le silence qui régnait était l'expression d'une douleur exacerbée et intérieure.

Prince approcha de l'autel pour une première prière:




                                                                        



Seigneur, nous avons du mal à comprendre

Que l’on puisse mourir si jeune,

Qu’une vie soit brisée

Alors qu’il commençait à s’éveiller.

Tu nous vois déchirés et abattus ;

La mort de Dastan

Nous semble une injustice.

Alors, nous nous tournons vers toi

Pour te dire toute nostre peine.

Ne nous laisse pas seuls

Au fond de nostre tristesse ;

Aide-nous à supporter le vide

Qui s’est creusé parmi nous ;

Fortifie nostre espérance

Au-delà de notre souffrance.

Accueille Dastan

Comme un père accueille en sa maison ;

Donnes-lui le bonheur que tu promets

Au paradis solaire



Il laissa ensuite la place à Mère Lladrane
_________________
† Seigneur de l'Abbaye de la Virginité †
Mylena_di_mancini
Dans la cathédrale le silence régnais alors que Prince pris la parole pour une prière . Mini étais entrée en toute discrétion , les lieux de prières n étaient pas ceux qu elles affectionnaient particulièrement , mais ce jour n étais pas comme les autres .

Du plus loin qu elle se souvienne Mini avait connu Ellana soldat au service de son duché et excellente combattante . Il est un combat pourtant que nul ne devrais avoir a livrer . Celui de survivre a son enfant , un combat inégal et l un des plus dur a mener ! Un combat que personne ne gagne si ce n est que la mort qui viendra un jour soulager le calvaire des parents meurtri a jamais .

Le blanc remplissait le lieux Saint ou beaucoup étaient venu soutenir la jeune maman en deuil . Leurs silence étais assourdissant et tous étaient abasourdit par le drame . La perte d un enfant vous plonge dans le marasme le plus total . Le présent est insoutenable et le futur impensable . Le temps s arrête et rien ni personne ne peut soulager la douleur qui vous ravage les entrailles . Mini le savait ... pour avoir elle aussi perdu l enfant qu elle avais recueillis , le petit Mathias qu elle adorais . Puis son fils Connor avait lui aussi rejoint les cieux ! Ses deux anges étaient aux portes du paradis solaire et elle espérait de tous cœur qu ils saurais accueillir le petit ange de la cathédrale .

Mini pouvait comprendre la souffrance de son amie Ella . On ne se remet jamais de la mort d un enfant , on vis avec tous en espérant un jour le serrer de nouveau dans ses bras . Elle n écoutais que d une oreille les prières de Prince sachant parfaitement que rien ne vous soulage dans ses moments la . Alors Mini fixait son amie , elle ne la quittait pas des yeux retenant ses larmes . Il faudrait a son amie un soutient inébranlable pour l aider a vivre de nouveau . L empêcher de sombrer et de tenter de rejoindre son fils ... C est un combat titanesque qui attend son amie car survivre a son enfant n est pas dans l ordre des choses . Elle devras lutter toute sa vie et la bataille serais terriblement destructrice .

Ella devra réapprendre a sourire !

_________________
Constantin
Constantin tenait entre ses doigt un chapelet composé de petites perles de bois. A chaque crédo, il laissait s'écouler une perle, et recommençais. Prière pour les enfants, rappelés trop tôt par Dieu le Très Haut, pour peupler le Paradis Solaire. Installé non loin de l'autel, il sentait la tristesse des gens autour de lui. Il ne connaissait pas Dastan, il savait juste que Soeur Lladrane était très affectée par cette disparition et par la tristesse de parents, alors, étant clerc comme elle, il souhaitait ardemment la soutenir.

Regard fixé sur le pavement du sol, il engagea mentalement un nouveau crédo. Il savait que les enfants, pures créatures, n'étaient point touchées par le péché comme les adultes. C'étaient des innocents réclamant la bénédictions des cieux. Il pria aussi pour l'universalité de l'amour du Très Haut.
Lladrane
Lladrane remercia Prince et espèrait qu'il reprendrait la parole plus tard...
Il était temps maintenant de faire devoir de mêmoire...

Cette cérémonie nous rappelle plusieurs choses : Le souvenir d'un enfant aristotélicien qui vient de nous quitter.
D'un enfant qui avait une histoire, unique, avec le Très Haut, qui était entouré de tendresse par Lui, qui aura fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette cathédrale, autour de Dastan pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni au Tout Puissant, qui unit celui-ci à chacun de nous, à tout instant.

La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur Lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimé... Notre présence est prière ! Et nous invoquons Aristote et Christos pour qu'ils intercèdent auprès du Seigneur pour qu'il reçoive Dastan en son paradis solaire... Je demande à ceux qui l'ont bien connu de nous parler de Lui.

_________________
Felian
Félix s'était installé derrière un pilier de la cathédrale. Il était à la fois caché et visible, trahissant par cette demie dérobade son état d'inconfort intérieur. Il n'avait pas l'impression d'être à sa place et pourtant son cœur l'avait poussé à se rendre à la cérémonie. Pour Ellana ? Peut-être. Quoiqu'il eût refait sa vie, son esprit errait parfois avec nostalgie sur cette époque révolue où l'évêque du Puy lui proposait d'être son archidiacre, où il servait Montrésor comme son écuyer, où il aimait Ellana, son premier amour.
Pour Dastan, sinon ? Cet enfant mort si jeune, que lui Félix, avait vu si rarement. Cet enfant qui aurait pu être son fils, s'il était resté. Cet enfant qui gisait, blanc sans doute, si blanc, comme du marbre. Et bientôt qui retournera à la terre.


    Memento quia pulvis es, et in pulverem reverteris.

_________________
Mumbly
Mumbly avait suivi Ellana légèrement derrière elle.Il saluait son courage,sa force face à l'épreuve.Lui,laissait couler ses larmes en silence,ne quittant pas son fils des yeux.Les cloches de la cathédrale sonnaient le glas.Ce bruit résonnait dans la tête de Mumbly.
Peu à peu,il s'approchait du parvis de la cathédrale;il voyait les portes de l'édifice grandes ouvertes pour accueillir son fils.
Aristote se devait de l'accueillir auprès de lui,un enfant si pur,n'ayant pas connu le mal ne pouvait être écarté.
Cerbère plaça le petit linceul au centre de la nef.Ellana prit place au premier rang.Mumbly fit de même ,tout en laissant de la place entre Ellana et lui.Il savait qu'elle préférerait se reposer sur un de ses amis que sur celui qui l'avait abandonnée.
Ses pensées furent stoppées par une voix qui perça le silence.La cérémonie commençait.Il releva la tête,le visage gris les yeux humides et écouta.
Ellana
Des gens entraient encore dans la Cathédrale, Ellana y restait impassible et c'est à peine si elle les voyait. Perdue dans ses pensées elle était ailleurs et pour avoir une "chance" qu'elle leur adresse le moindre regard il fallait s'approcher à moins de 30 centimètres d'elle pour qu'elle sorte de sa chape de détresse. Le moins qu'on puisse dire était qu'elle faisait peine à voir et que quiconque ne l'aurait pas vue depuis des années aurait eu du mal à la reconnaître, si émaciée, ne gardant plus aucune marque de son accouchement depuis déjà bien longtemps, le visage empli des marques de son malheur, ses yeux noirs délavés, profondément cernés et rougis, les mains abîmées par ses moments d'angoisses où les doigts s'étaient vus tordre dans tous les sens, palpés, écorchés, griffés, elle apparaissait devant eux comme une jeune femme frêle et abattue.

Au milieu de ses pensées sans fin et sans l'ombre d'une éclaircie, elle failli ne pas voir Joachim qui s'était accroupit devant elle en lui prenant la main, et lorsqu'elle s'en aperçut enfin cela failli lui tirer un sursaut. Son corps en avait cependant décidé autrement, si peu réceptif ne pensant pas cette attention nécessaire il avait totalement ignoré l'ordre transmis par le cerveau.
A peine avait elle eu le temps de réaliser ce qui se passait qu'elle se retrouvait serrée dans les bras du soldat, n'ayant sans doute pas trouvé d'autre moyen pour s'exprimer. Comme plus tôt lorsque Genièvre l'avait prise dans ses bras, son corps suivi sans aucune résistance ni aucune réaction.
Il s'était ensuite relevé et Ellana l'avait regardé, derrière son écran de fumée, jamais il ne s'était permis un geste si familier, mais elle comprenait que c'était pour lui signifier qu'elle pouvait compter sur lui comme pour toutes les batailles qu'ils avaient eu à faire ensemble. Elle comprenait que malgré l'immense vide qu'elle ressentait au fond d'elle même elle n'était pas si seule qu'elle le croyait, qu'il lui restait encore des amis pour l'épauler, des amis qui étaient venus là pour la soutenir et rendre un dernier hommage à son fils.
Elle adressa un hochement de tête de remerciement à Joachim.

Puis la cérémonie commença et le calvaire reprit, comme avant, se retrouvant de nouveau seule face à la vérité de la mort de celui qu'elle avait aimé plus que tout, de celui à qui elle avait donné la vie, de celui elle avait survécu, de celui qu'elle n'aurait jamais du voir mourir, de celui qu'elle continuait d'aimer profondément et qu'elle aimerait éperdument toute sa vie.
Les prières s’enchaînaient, les une après les autres, lentes et profondes, meurtrissant à chaque phrase un peu plus le coeur de la mère en deuil. Il lui fallait tenir, ne pas pleurer, rester droite, les larmes seraient pour plus tard, la chute serait pour plus tard, pour l'instant il lui fallait assister à cette messe lui broyant les entrailles sans faillir.

_________________
Genievre_derosebourg
Genièvre se leva, même si elle ne connaissait pas vraiment Dastan, son message resterait universel.
Elle se racla discrètement la gorge, et regarda l'assemblée, nombreuse.

Un enfant est un être innocent, pur et intact de tous les pêchés.
On ne peut imaginer plus pure "créature", si vous me permettez le terme.
Personne ne sait quand Aristote rappelera les bonnes âmes.
Dastan fut une de celles qui fut rappelées plus tôt que les autres.

Je partage, et je connais la douleur que cause la perte d'un être cher.
Inversément, j'ai perdu mes parents, et je suis restée sans grand espoir de revoir mon grand frère, Phyll.
Quoi qu'il en soit, une voix est une voix.

La voix symbolise la vie, et lorsque l'une s'éteint, on pense alors que plus aucun son ne sera beau, audible même.
Mais il faut, comme à chaque épreuve imposée par le Très-Haut, se relever, et continuer.
Purger son âme des mauvais souvenirs et ne garder que les bons côtés.

Car même si en ce moment, il semble n'y en avoir que peu ou prou, vous verrez qu'avec le temps, le coeur cicatrise et les peines s'effacent.
J'aimerais simplement vous citer quelques mots, qui pour moi sont pleins de sens:

"La mort n'est rien, je suis simplement passé de l'autre côté,
Je suis moi,
Vous êtes vous,
Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours,
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait,
Ne prenez pas d'air solennel, ou triste,
Continuez à rire de ce qui nous faisais rire.

Priez, souriez, pensez à moi,
Que mon prénom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été,
La vie reste ce qu'elle a été, le fil n'est pas coupé!
Pourquoi le serait-il?
Pourquoi serais-je hors de vos pensées?
Simplement car je suis hors de votre vue?
Je ne serai jamais loin, je vous attendrai,
Même si je serai toujours là, dans votre coeur..."


Elle posa son poing sur son coeur à sa dernière phrase.
Puis sa voix s'éteint, et elle reprit sa place.
Elle avait dit ce qu'elle avait à dire, tout simplement.
Ses doigts fins et graciles saisirent le pendentif ouvrable qui contenant à l'intérieur le portrait de ses parents, un par face, et une mèche de cheveux de feue sa mère, Adèle Accacia.

Elle songea à la façon dont sa famille avait rejoint le Paradis Solaire, et qu'il lui restait à présent son époux et ses enfants.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 15, 16, 17, ..., 26, 27, 28   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)