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le chalet d'Anne et Tristan

Tristan_masselet
Le' voila qui remonte de sa cave , le T . Il a trouvé de derrière les fagots un vieux fût , avec un liquide doré et un peu sucré .

Il remonte son pichet , pas trop vite , égayant chaque marche d'un peu de cette liqueur des dieux . Autant dire que plus il monte , plus les marches sont hautes , moins que le pichet est lourd . par contre il avait pas remarqué que l'escalier était si tortueux .....


Tu vas m'gouter ça , Anne , jt'dis , ya pas mieux que ce nectar ...

S'affale loudement sur le banc de chêne , le nez tombant près de la soupe fumante ...
Anne_cyrella
Anne entendit son époux qui remonté de la cave son pas résonnait bizarrement dans l'escalier, elle servit la soupe fumante....

Quand elle vit la bouteille Anne comprit, T en avait bu une bonne parti!!!!
Il était tellement ivre qu'il piqua du nez dans la soupe, si il avait pu voir les yeux d'Anne cela l'aurait dégrisé de suite, les yeux gris bleus lançaient des éclairs ....

Anne mangea sa soupe, débarrassa la table mais laissa son époux comme il était c'est a dire le nez dans l'assiette ...

Elle pensa a mettre une buche dans la cheminée et puis non le froid lui tiendrait compagnie, elle se dirigea dans la chambre et se coucha ruminant sa vengeance

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Clarrissia
De retour à Saint-Claude, la mésange voulut honorer ses amis d'une petite visite. En ces temps quelque peu moroses, elle aurait bien voulu leur montrer combien elle se sentait épanouie et heureuse avec sa nouvelle compagne Lisa. Mais les pigeons merdeux qui s'accumulaient sur ses épaules ne lui donnèrent pas l'occasion de se montrer sous son meilleur jour.

Elle pointe son museau par la fenêtre et s'arrête. Béate de surprise. Tristan rouge comme un coquelicot, faisant des bulles dans sa soupe. près de lui une bouteille renversée. Saoul comme un cochon l'animal.

N'écoutant que son devoir, elle saute par la fenêtre et dégage le nase de Tristan afin de lui donner encore un peu d'espérance de vie.
Mais où était donc Anne ?

Une porte entrouverte. Elle s'y engage timidement et voit la belle assise sur son lit, les bras croisés, l'air pas content du tout.


- Bonjour mon amie...ah bah, je vois que les temps sont durs pour vous aussi hein ? Tristan a reçu ses avis de paiement également ? Non mais regarde dans quel état cela nous met...



- On nous plume ma chère Anne ! Non mais quand même, avec toutes les personnes que nous avons à charge, tu crois pas qu'en haut lieu ils auraient pu être reconnaissants en nous octroyant une petite remise d'impôts ? Quand j'ai biffé la case "Avez-vous des gens sous votre responsabilité ", j'ai posé ma croix ! Bah oui hein ! Les fainéants, les vagabonds, les pleurnichards, les brigands, les prisonniers, les fraudeurs, le Parlement, les branleurs, l'Hydre, la Camorra et autres débris du genre.

Ben tu sais ce qu'ils m'ont répondu ? Irrecevable...oui oui t'as bien entendu, irrecevable. votre demande ne sera pas prise en considération. Comprends pas là...pourtant je suis sincère !

Pfff, Pendant que nos braves gouvernants gémissent devant les affres d'une crise épouvantable qui s'abat sur le pauvre peuple dont ils ont la douloureuse charge. Pendant que nous autres, pauvres villageois, supportons jour après jour, le poids déraisonnable des tas de factures reçues, Fichtre ! Comment veux-tu rester honnête dans cette triste vie...

Elle jette un oeil vers Tristan soul comme un Teuton, puis se retournant vers son amie lui fait un clin d'oeil et dit.

- L'essentiel c'est de toujours garder...la tête haute !!! Allez va, aide-moi à le coucher dans la grange, là au moins t'auras la conscience tranquille et puis il risque de se geler le réservoir à marmots le bougre...quand même, ça peut encore servir.
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Tristan_masselet
Une odeur de poireau et de carrottes flatte sa narine ....C'est doux et chaud , comme les rêves qu'il fait .... De temps en temps , il soupire , faisant monter des bulles épaisses et un peu gluantes dans l'assiette de soupe ...

Il entend Anne ronchonner , donc pas de risque qu'il ouvre un oeil . Il aurait l'image , mais le son pourrait être déréglé . Il l'imagine déjà en train de hurler :
"ma mère me l'avait bien dit que t'étais un pourceau , que j'allais gâcher ma vie avec un bon a rien qui désaoule pas , que je méritais mieux que ça ! "...

Donc il reste la tête dans la soupe ... après tout il suffit de tendre les lèvres et d'aspirer un peu du liquide , pour être rassasié . Et puis , il se sent pas la force de porter une couillère , encore moins de se tenir droit ...

Tiens une femme est entrée ...manquait plus que ça !

Il les entend parler des temps difficiles , des impots , des dégrèvements , du parlement , de l'hydre , de la camora , de la culotte de sa grand mère .... Discussions féminines par excellence . bientôt elles parleront du régime poisson pour avoir la ligne , puis du prix des hardes , puis de untelle qui a une vie dissolue , puis viendrait son tour à lui ... N'empêche que Anne était incapable de mener la charette sans revenir avec une rayure sur la caisse , et elle était incapable de la garer sur les creneaux !

Mais lui , il s'en fout , il dort dans sa soupe .... il sourit même ! Il s'imagine comme un gros rat qui aurait fait son nid dans une meule de Comté ....Peuvent causer , lui il a gîte et couvert , il suffit de verser deux louches dans la gamelle deux fois par jour et il sera heureux !


Citation:
Allez va, aide-moi à le coucher dans la grange


Instant fatal ...Moment terrible . L'homme inquiet sentit qu'entre ses joues la soupe se dérobait . Il eût voulu dire non , mais empêtré dans le liquide qui épaissisait en refroidissant , ce qu'il eut voulu mouvement , ne fut que convulsion légère . Un bout de poireau entra dans sa narine ...

L'éternuement fut violent !
: AAAAAAA.... TCHAAAAAAAA !!!!!!

Alors que les deux femmes se penchaient pour le soulever , un éclaboussement de légumes bouillis , de viande grasse et de choses qu'on savait même pas qu'il y en avait dans la soupe , les firent reculer , bien mieux que tir de trébuchet ....
Anne_cyrella
Anne furibonde ruminait dans la chambre quand son amie Clarri qu'elle croyait a Dole entra dans la pièce, elle lui sourit malgré sa fureur ...

- Oui je pense que sa place est la bas, mais si cela ne tenait que de moi il irait dans la bauge des cochons pour cuver , allez hop hop sortons le de la cuisine

Aussitôt dit aussitôt fait, les deux femmes vont pour le prendre une par les épaules l'autre par les pieds

- Il est lourd le bougre, avec tout ce qu'il a bu en plus ...

Au même instant sortait un éternuement prodigieux de la bouche de T., Clarri et Anne reculaient d'un bond pour être épargnées par ce qui devenaient un jet puissant sortant de la bouche de T.


- En plus il salit ma cuisine allez on va le mettre vite a l'écurie

Après de gros efforts conjurés enfin T. fut déposé près de son cheval

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Tristan_masselet
Se sent porté , soutenu , brancardé ... Jetté tel un fardeau trop lourd dans la paille auprès de son cheval , relégué tel une bête de somme qui a fait sn travail . Il attend qu'elles partent , puis se serre contre les flancs chauds de l'étalon comtois .

Rooooo mo ptit Maldessu , toi t'es gentil hein ?

L'animal tourne sa tête vers lui , la chaleur des naseaux lui flatte le cou , Tristan dépose une caresse sur le chanfrein .

Ah entre mâles on se soutient hein ? Tu as vu ces deux pouliches comme elles m'ont viré de leur cavalerie ? Quand c'est pas la saison de la monte , elles nous virent à grand coups de sabots , mais elles disent pas toujours ça .. Hein mon ptit Maldessu , qu'on est bon qu'à ça nous les étalons ...

il serre l'encolure musclée tandis qu'il l'embrasse en pleurant

Regarde les , elles nous ont collé hors de leur chalet , pendant qu'eles doivent bavasser sur notre dos ! Ah maudites fumelles !!!

Tristan se lève et tente de seller le cheval tant bien que mal . Il le détache , monte péniblemet dessus et les voila qui partent vers la forêt , au petit pas .
Anne_cyrella
Anne papotait avec Clarri dans la cuisine au coin de la cheminée, elle vit passer une ombre mais n'y prêtât pas attention ....
Elle offrit un verre de lait a son amie, fouilla dans le garde manger et ramena un morceau de tarte confectionnée ce matin ....

Clarri décida de partir et Anne l'accompagna jusqu'au bout du chemin, en rentrant elle passa voir a l'écurie pour donner a manger aux chevaux.

Stupeur il manquait celui de son époux, il fit le tour de l'écurie, il y avait juste Éclair et la mule et puis rien d'autre mis a part les chèvres ...

Ou était ce cheval, elle eut beau réfléchir elle ne voyait pas ....
Puis elle ne vit pas T. la ou elle l'avait déposé plus rien ....

Son sang ne fit qu'un tour, il avait pris son cheval, Anne bondit dans la maison prit deux capes une pour elle qu'elle mit sur ses épaule l'autre serrait pour lui quand elle l'aurait retrouvé.
Anne sella son cheval et partie au galop direction la forêt, il n'avait pas pu aller loin dans l'était d'ébriété ou il était !!!!!!
!!!!!!!!
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Tristan_masselet
Maldessu , surpris de se retrouver sellé avec un cavalier qui avait perdu de sa superbe , commença par renifler l'air frais de la nuit . Il avançait d'un pas lent mais sûr , mais , au fur et mesure que l'air frais lui piquait la peau , il se mit à trotter puis galoper d'un petit galop de chasse .

Tristan fut lui aussi réveillé par cet air frais , il tourna le dos à la forêt d'Avignon à l'ouest pour se diriger vers le Mont Bayard , cette étrange montagne au sud est de Saint Claude qui domine deux vallées , la vallée de l'Abîme au nord , et au sud la vallée de Chaumont .

Pourtant , il n'emprunta aucune des deux vallées . D'une main sûre il engagea son cheval dans un petit chemin qui gravissait le Mont Bayard . Le cheval passa alorsinstinctivement au pas , et s'engagea sous la voûte sombre des arbres qui cachaient la lune et sa lumière diaphane .

Ils montèrent à mi hauteur du Mont . Là , tristan guida sa monture vers un endroit un peu caché , une énorme vôute de pierre dans laquelle il s'engagea le long d'un petit ruisseau qui bruissait doucement .

Il s'arrêta dans cette grotte , descendit à bas de son cheval et s'adossa à la roche , face à l'ouverture . Demain matin , lorsqu'il se réveillerait , il aurait le plus beau spectacle du monde quand le soleil éclairerait la scène . Un spectacle pour lui tout seul , pour personne d'autre ... même sa femme ... car le savait elle , que cette grotte se nommait ....La grotte Sainte Anne !


Anne_cyrella
Anne faisait marcher Claire au pas, T. ne pouvait pas faire galoper son cheval si non il se retrouverait dans un fossé, aussi elle regardait attentivement les talus ...

Elle avait parcouru pas mal de chemin et revenait au chalet quand un hennissement retentit dans la forêt ....

Éclair répondit joyeusement alors Anne sut que son époux n'était pas loin ....

Elle le laissa aller seul il savait ou il conduisait sa maitresse...

Après avoir suivit un petit ruisseau, il trouva enfin le cheval de son époux près d'une grotte .

Anne sauta a terre et entra doucement a l'intérieur, couché sur de la paille son amour l'a regardé venir, elle se mit a genoux et l'embrassa avec passion, puis s'étendit contre lui murmurant


- Ne me laisses plus jamais seule ...je t'aime trop mon ange

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Clarrissia
Elle est d'une humeur de dogue enragé Anne lorsqu'elle regarde la trombine de son poivrot d'homme avec sa belle trogne patinée, la truffe violette en guise de nez, gelée de groseilles autour des yeux et lèvres émaillées par le vin rouge.
Elle cherche dans le regard de Clarri sa compréhension, son assentiment du genre : "dis-moi que j'ai raison de lui en vouloir".
La mésange n'ose pas lui suggérer qu'elle a peut-être tort et que l'émancipation de l'homme, sa liberté débute peut-être par le pardon. Elle pense que la conjoncture actuelle fait que tout le monde s'entremerde de façon constante et à outrance, que l'on subit et que l'on fait subir et que ça n'épargne personne, que même le Très-Haut est emmerdé par sa bonne femme, voire par son médicastre et qu'elle se demande la jeune fille pourquoi elle n'est pas née crétine ou demeurée. Au choix. Qu'elle y est passée près mais qu'elle en a réchappé.

Bref. Elle embrasse son amie et conseillère de toujours, lui dit de ne pas s'en faire et que tout s'arrangera, et que nanani et nananère...

Clarri s'incline. Génuflexion de la jambe droite. Elle joue la petite fille modèle que lui a apprit...elle ne sait plus qui, mais sans doute une bordelière qui guérissait les morsures de chien avec du vin aigre et que on était en droit de se demander si quelqu'un un jour aurait la sublime idée d'inventer un antidote contre la rage. (sic).

La laissant à son sort de femme esseulée, l'oiselle se calte, malheureuse quand même. Tous les deux étaient ses amis et leur malheur était le sien.

Quelques longs instants plus tard sur le chemin tortueux qui menait au Mont Bayard, un bruit de sabot. Se retournant surprise, elle se tapit très vite derrière un buisson éteignant sa torche.
Tristan, cahotin cahotant sur un cheval qui en avait vu d'autres. Il baille le bougre. Quand il est saoul il baille comme un four de forge. C'est l'alcool qui lui donne sommeil. mais il ne dort pas, maugrée qu'il aurait dû passer du vin rouge à la bière sans coup férir.

Derrière, sa douce qui chantonne des " Reviens ! Je t'aime ! Tu m'aimes !..."
Elle porte une admirable chemise de nuit et même dans le noir elle exalte ce qu'elle est censée dissimuler. Au gré de la lune, on voit tout et on devine. Clarri en égosille du regard. Fallait voir ses rondeurs et sa façon trémoussante d'escalader la pente façon verticale. Elle a tout le temps de la détailler ; ah c'est une ardente Anne, avec de somptueux accessoires...on devinait à quel point elle l'aimait son diable de Tristan. Elle lui pardonnera tout. Assuré. Craché, juré !

Deux trois lacets plus loin, ils disparaissent. La grotte Sainte-Anne...quelques larmoiements, du pardon. De Profundis ! Deux victimes de l'Amour. Une morte au chat d'honneur, l'autre, héros de la minette. Un grand cri sauvage...ah mes biquets ! L'un dit 'T'as les plus beaux lampions du monde", l'autre répond "joue-moi la ballade du p'tit ramoneur"...

Allez comprendre...

Puis silence nocturne, silence tout court. Et soudain le grand tremblement.

RHANNNNNNNNNNNNN ARRRRRRR FFFFFFF PFFFFIIIOUUUUUUU ! (textuel).

Amateurs de ronflements, rendez-vous à la grotte Sainte Anne.

Et voilà, c'est tout. Y'a des cas qu'on peut pas imaginer. Celui-là finit bien.

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Starkel
En passant dans le secteur du chalet d'Anne et Tristan il vit que c'était plutôt animé, il décida de leur laisser un petit mot pour qu'ils n'oublient pas leur prochain voyage et s'esquiva sur la pointe des chausses....
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Starkel, Bléiste, Forgeron
Anne_cyrella
Revenant de leur voyage à Genève Anne invita sa jeune belle à sœur a vivre au chalet avec eux, il y avait de la place, le chalet était triste sans les enfants aussi un peu de vie ne ferait pas de mal a cette batiste ...

Elle laissa Coccy se reposer un peu, elle avait fait le voyage avec eux ...Anne se rendit a l'étage pour nettoyer la chambre de Claude afin qu'elle soit accueillante pour Coccy ....

Elle changea les draps, mis un gros édredon en plume qu'elle avait confectionné avec les plumes des canards qu'elle élevait, déposa sur la table un bouquet de branchages avec du houx, puis satisfaite alla se reposer dans sa chambre, Coccy dormait sur un fauteuil du salon près de la cheminée ...

Tristan était parti pour vendre son maïs elles pouvaient faire un petit roupillon tranquilles ....

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--Biglulu



Mandatée par l'avoyer de Genève, Biglulu ne manqua pas de faire un détour par Saint-Claude pour embrasser sa vieille compagne de campagnes amoureuses et de fornications : son amie Ober.
Partie qu'ils disaient les villageois, partie vers d'autres cieux bourrés de lubricité. Arf la gueuse, elle aurait pu lui faire savoir quand même.
Haussant les épaules elle repartit par la route des montagnes pour tenter de vendre son lot de marchandises.

Elle arriva devant un agréable petit chalet, en plein coeur d'une sapinière. Tout se prêtait à l'amour dans ce coin là. Trois jeunes femmes semblaient converser et les rires fusaient.


- Youhou les fiiiiiiilles ! J'suis Biglulu de G'nève ! Marchande ambulante. Y'a-t-y pas un z'hom chez vous ? J'ai quelques marchandises à peu cher à vous proposer...mais y'a moyen d'marchander hein.

Elle a un certain âge Biglulu, cheveux bleu-clématite, genre vieille bourlingueuse retraitée, pipeuse de marins Genevois, épongeuse de soulards comateux. Elle est bien flétrie, mais exempte de véroles exotiques malgré tous ses amants meurtriers. Brave femme, prête à aider son prochain comme toujours.
Elle repère l'homme de la maison et s'avance de sa démarche de cétacé en souriant, laissant découvrir d'honorables chicots.

Clarrissia dans son coin trouve la situation cocasse et s'appuie sur la barrière de bois en souriant doucement, prévoyant une situation des plus comiques.
Coccy, la petite soeur, se dit qu'une drôle de béchamel est en train de se préparer, surtout qu'elle remarque les braies de la brave femme avec de larges ouvertures à la poupe. Si l'un avait des aérations devant, l'autre les avaient à l'arrière.
La jeune fille prend le bras d'Anne et le serre fort. Celle-ci a le regard furieux et est à deux doigts de faire goûter le cuir de ses bottes sur le séant de la Baleine.

La Lulu est pétrifiée d'espoir, elle sourit au beau Tristan en se disant que la journée commence à ravir. Se pourrait-il qu'un mâle de toute beauté, en vigueur absolue, à l'oeil consécrateur et aux braies surdilatées succombe à ses charmes éléphantesques ?

Alors sans complexes, l'énorme, plus énorme encore que Tristan clame...


- 'jour Monseigneur, sans m'vanter vous êtes tombés sur la meilleure du coin, marchande hein, je précise. Quoique, j'ai d'autres atouts dans ma culotte. Suffit de d'mander. Une professionnelle ayant toutes les qualités requises, alors z'êtes le Masselet hein ! Ah ben dites-moi, vous avez renouvelé le cheptel on dirait. Jolies les trois mignonnes là-bas. Dites...j'ai plein plein de belles choses à vous faire découvrir, bib'lots, denrées rares et autres...p'tit coquin...j'connais toutes les combines et positions. Celle qui voudrait me faire découvrir du neuf, ben faudra qu'elle se lève tôt le matin.
Savez bel Apollon, quand on a eu un ami nommé Raoul comme ami de la famille, on a fait l'tour complet d'la question. Raoul c'est un terrible. Un trans à l'pine qui disait. On a beau dire ou beau faire, c'est d'la nervouze dans l'sang. ça vous dit de voir la Genevoise au plumard ? A quoi qu'ça r'ssemble ? J'vous jure qu'personne n'en saura rien. J'vous mettrais une telle ferveur que t'en louchera mon chéri, et à me voir aller et venir sur tes reliques tu t'diras à quel point c'est du vécu c'que j'te chantais. ça t'feras une tranche de vie dans ton existence.

Alors...on s'la fait cette feuille de rose ? Tu vas en râler de bonheur tu vas voir. Ensuite j'te ferai l'escouade seigneuriale. On assure la monte, promenade en forêt, j'fatigue pas la bête, mouvement de va et vient, tu laisses aller, pfffitt un 'tit coup de poussette, yop v'là l'escarpolette.
Pendant c'temps tu m'la fais à la paresseuse, on al'temps. Pour terminer on fait l'embroque du ramoneur, l'jour de gloire est arrivé, ton attribut part vivre sa vie, on précipite, tu vas sentir comme on estrapolera tout ; enfournée complète...tu vas aimer Bigulu mon lapin.


Clarri est pliée de rire, se dit qu'il ne manque plus que Starkel dans le lot et ce serait le bouquet.
Coccygrue fait ce qu'elle peut pour apaiser sa douce belle-soeur, enfin douce...pas en ce moment. Elle lui dit que Tristan va l'envoyer promener, qu'elle ne s'inquiète pas et que sinon elle s'en chargera elle-même de la renvoyer en Helvétie.


Elle est belle la Lulu quand elle courtise le client. Les braies commencent à se détacher et ne tiennent plus que par une agrafe. Elle est affublée de bas rose avec des fleurettes bleues brodées, une culotte d'un bleu indéterminé, langoureuse.
Ses splendides cheveux lavasses et décoiffés, composent autour de sa citrouille des mèches furibondes.
Elle gémit la gourmande, poitrine surabondante qui enfle, elle ferme les yeux et attend d'ensevelir sous son poids l'énième homme de sa vie.
Anne_cyrella
Anne réveillé en sursaut par des gens qui parlent fort arriva près de Cocccy et Clarri qui se tordaient le ventre de rire, elle écouta ce que disait une grosse bonne femme .....
- Pendant c'temps tu m'la fais à la paresseuse, on al'temps. Pour terminer on fait l'embroque du ramoneur, l'jour de gloire est arrivé, ton attribut part vivre sa vie, on précipite, tu vas sentir comme on estrapolera tout ; enfournée complète...tu vas aimer Bigulu mon lapin;

La jeune femme passa par toutes les couleurs de l'arc en ciel qui va du rouge au jaune en passant par le blanc ....

Elle se redressa elle n'était pas très grande, mais en faisant ce geste elle paraissait encore plus noble et comme une furie s'adressa a la meilleure marchande du coin;


- Vous êtes peut être la plus grande marchande du coin mais vous allez déguerpir vite, ici nous sommes des honnêtes personnes, et votre commerce vous allez le faire dans un autre endroit.
Face a vous se trouve mon époux, je pense que je lui suffis pour satisfaire son appétit sexuel.



Anne outrée ne trouvait plus ces mots, elle alla vers son époux et l'embrassa sur les lèvres passionnément , se collant a lui


- Cela vous va ou je vais plus loin
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--Biglulu


Biglulu regarde la Belle Dame tout en se curant une molaire en forme de cuvette d'un ongle riche en calcium. Elle examine le résultat de son extraction, puis l'estimant impropre à la consommation immédiate la dépose sur ses fesses affriolantes.

La protestation de la jolie pouliche ne la rebute pas. Elle sourit. Elle change juste son flambeau de paluche, manière de se libérer la dextre et se met à gratter ses miches à grandes onglées fourrageuses. Puis elle se met à penser Lulu...d'abord tout haut.


- Bah, pas la peine d'vous énerver comme ça M'dame. Si maint'nant on peut plus chatouiller les pinceaux des hommes de ses amies, ben l'amitié ne ressemble plus à grand chose... vous voulez pas vous voulez pas !...et vous savez pas c'que vous perdez ! Oubli total, furia sexuelle, j'emménage en trombe. J'suis partout à la foi.

Lulu lui adresse un sourire...elle est gentille la matrone, elle tente mais n'impose rien. Dans l'fond c'est une sentimentale Lulu. Alors elle adresse un regard...mammifère à Anne, un sourire protecteur mais fatigué. On sent sa solitude quand elle se met à parler. Malgré sa fatigue éperdue elle en jette Lulu. Cette gosse de province, cette petite salopiote, égérie des rejetés, des ramassis de perdus, des vermines en tous genres, des miséreux, des gueux tombant d'inanition, mais aussi couvant et alimentant les gamins tristes parce-que trop maigres, trop résignés, prenant du temps avec les femmes sans bonheur...la résignation c'est la plaie du monde, une lente agonie.
Lulu c'est un havre de câlins...de câlins oui, mais aussi de cahins, de cahas et de cahots. Ah ! Lulu, femme experte, tâcheronne du membre actif bon sang !
Jamais elle ne subira la moindre panne de cul, partie comme elle est, sûre d'elle et dominatrice...

Bizarrement Coccy et Clarri eurent un petit sourire affectueux pour la vieille désoeuvrée, cette sainte chérie d'hommes, parce-que la baleine elle s'écrase jamais, pas comme les autres qui croyant servir le Très-Haut, rampe devant Lui en s'humiliant alors qu'au contraire la seule manière de le servir c'est de dresser la tronche, bomber la poitrine et foncer. Arf, y'a qu'une vertu en ce monde : la charité...la charité ? Mais c'est quoi la charité ?
Ben de la colère, uniquement de la colère ; de l'intolérance...et ça, Lulu elle aime pas. Chialer sur la misère du monde...pfff ben non...faut la combattre la misère, pas s'agoniser dessus. La charité elle est pas humble mais belliqueuse. La charité c'est de l'amour, et en amour faut pas s'aplatir ; même sodomisé, on se doit de remuer pour l'agrément de la chose.


Alors Lulu faire la carpette ? Jamais, au grand jamais...

Lulu adresse un clin d'oeil à Anne. Clarri et Coccy se placent chacune d'un côté et de l'autre de Anne pour l'apaiser, lui faire comprendre que ce n'est pas une mauvaise femme....Elles l'aime bien leur belle soeur et amie...c'est tout. Elles l'aime bien.
Biglulu les regardent, allonge ses bras de déesse obèse, puis s'en retourne dans sa misère auprès de ses petits protégés...

Ainsi Lulu l'Enorme, Lulu première du nom, Lulu la Grande...dans sa splendeur magnifique fit irruption un jour, un instant, dans la vie intime d'un groupe de personnes unies. Tranche de vie tragi-comique.
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