Aimelina
« You are my sunday lover
Rive me before I lose the countenance
Baby, we have nothing to lose »*
Comment résister à un ordre si doux ?
Comment résister à un ordre si indécent ?
Comment résister à ses principes ?
Aimelina eut soudain l'impression de mal faire ; et c'est étrange à dire d'elle, qui ne distingue pas, pour son propre malheur, le bien du mal. Elle eut l'impression de mal faire, elle eut le sentiment que la société lui en voudrait.
Pourquoi en serait-elle affectée ? C'était impossible de mal faire, quand on se sent si bien ; c'était impossible que la société le sût, n'est-ce pas ? Cela resterait entre les murs de cette chambre ; elle comprenait soudain pourquoi il avait dit « Pas dans la rue. On va te voir. »
Elle comprenait qu'il avait toujours voulu l'outrager, et loin de l'effrayer, cela l'exalta, pauvre folle ! Sa croupe frémissait, mais elle se redressa, elle était dos à lui, elle délaça la ceinture, elle tortilla son corps pour que le tissu du corset arraché, de la jupe, des épaules profanées, du jupon, glisse sur le lit. Elle rampa hors de cette loque de robe comme le serpent glisse hors de son ancienne peau. Elle était le serpent, sournoisement lisse, sournoisement froide, et agressive, et chaude et dangereuse. Ses yeux clairs comme le nord était plissés en deux fentes, comme les paupières se closent sous les assauts du plaisir, et de ses lèvres sifflaient le souffle du plaisir qui vient à la seule imagination... que serait alors le plaisir accompli, celui qu'un vit donne à un con !
Elle mua, d'Aimelina de Sìarr à Linèta la Petite Fleur de Lin, dont le blond bourdon visite l'intimité. Son doigt déjà a trouvé un pistil inondé de nectar... Elle rampa hors de cette loque de robe, et soupira :
-« Rossinhòl, il ne me reste plus rien à te donner ! »
« Oh, I cannot wait
I gotta have you by my side... »**
*Tu es mon amant du dimanche
Déchire-moi avant que je perde la face/que je perde contenance
Chéri, nous n'avons rien à perdre
**Oh, je ne peux pas attendre,
Il faut que je t'aie à mes côtés
_________________
Rive me before I lose the countenance
Baby, we have nothing to lose »*
Comment résister à un ordre si doux ?
Comment résister à un ordre si indécent ?
Comment résister à ses principes ?
Aimelina eut soudain l'impression de mal faire ; et c'est étrange à dire d'elle, qui ne distingue pas, pour son propre malheur, le bien du mal. Elle eut l'impression de mal faire, elle eut le sentiment que la société lui en voudrait.
Pourquoi en serait-elle affectée ? C'était impossible de mal faire, quand on se sent si bien ; c'était impossible que la société le sût, n'est-ce pas ? Cela resterait entre les murs de cette chambre ; elle comprenait soudain pourquoi il avait dit « Pas dans la rue. On va te voir. »
Elle comprenait qu'il avait toujours voulu l'outrager, et loin de l'effrayer, cela l'exalta, pauvre folle ! Sa croupe frémissait, mais elle se redressa, elle était dos à lui, elle délaça la ceinture, elle tortilla son corps pour que le tissu du corset arraché, de la jupe, des épaules profanées, du jupon, glisse sur le lit. Elle rampa hors de cette loque de robe comme le serpent glisse hors de son ancienne peau. Elle était le serpent, sournoisement lisse, sournoisement froide, et agressive, et chaude et dangereuse. Ses yeux clairs comme le nord était plissés en deux fentes, comme les paupières se closent sous les assauts du plaisir, et de ses lèvres sifflaient le souffle du plaisir qui vient à la seule imagination... que serait alors le plaisir accompli, celui qu'un vit donne à un con !
Elle mua, d'Aimelina de Sìarr à Linèta la Petite Fleur de Lin, dont le blond bourdon visite l'intimité. Son doigt déjà a trouvé un pistil inondé de nectar... Elle rampa hors de cette loque de robe, et soupira :
-« Rossinhòl, il ne me reste plus rien à te donner ! »
« Oh, I cannot wait
I gotta have you by my side... »**
*Tu es mon amant du dimanche
Déchire-moi avant que je perde la face/que je perde contenance
Chéri, nous n'avons rien à perdre
**Oh, je ne peux pas attendre,
Il faut que je t'aie à mes côtés
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