Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] 4 d'un coup faut fêter ça!

Kilia
Dans le campement Ponantais ce jour là, il y avait comme un air de fête. Après s'être remis des combats, après avoir soigné leurs blessés. Personne n'arrivait à aller se reposer. Il y avait dans l'air une envie chope levée, une envie de faire exploser la joie de désorganiser 4 armées de suite. Plus d'un trainait dans le campement sans oser, par respect aux morts et au blessés, crier leur joie de cette grande victoire.
Il suffit d'un rien, il suffit d'un mot pour que les sourires et les cris de joie s'élèvent dans le campement. Il suffit de deux personnes après grande discussion sur l'état de santé de soit sa fille, ou de l'époux ou encore de X et Y ou d'une amie... et d'un soupire dans un.

Oui, mais quand même aujourd'hui on leur a mis une bonne patté. Allez! Faut au moins trinquer pour cela.

Kilia voit Joffrey lever son verre, et fait de même.

Au Ponant à cette Victoire!!!

_________________

Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! FORUM GUERRE
Joffrey
Et oui , Jo avait envie de boire , de décompresser et de fêter cela ...

Ainsi après avoir visité quelques amis blessés , elle n'avait pu s'empêcher de crier :

Au ponant , à nous .... trinquons tous ensemble ... qu'on améne les civières et le vin , que tous nous buvions à ceux qui ne sont plus là et fêtons notre victoire ...


Jo et Kilia espérait par ce cri , amener les soldats du Ponant à se réunir autre part que sur un champ de bataille .
_________________

Garzimlebo
[Quatre - zéro, à qui l'Tours ?!]

On lui avait dit qu'on allait arroser ça... Le duc, même s'il ne l'était sans doute plus pour longtemps vu les crevards qui régnaient sur la Guyenne désormais, il savait faire, arroser. En quittant la Guyenne à la tête de 'Veneratio vel nex!', il avait tout emmené. Isambre et lui n'avaient rien laissé derrière eux que les charognes puissent se partager, même la puissante forteresse de Blanquefort avait été partiellement détruite afin que nul ne siège jamais en lieu et place des Ducs de Blanquefort.
Or Blanquefort était terre de vigne et les caves étaient pleines lors de leur départ pour rejoindre leurs amis et alliés du Ponant. Et la colonne de chariots qui s'était mise en branle au départ de Guyenne les avait suivi jusque sous les murs de Tours... Pas question de ne pas garder un oeil sur ses précieux fûts pour le semi-manchot !

Et c'est donc à la tête d'un sérieux contingent de tonneaux poussés par des soldats que Garzim se pointa à la petite sauterie organisée pour fêter la destruction des quatre armées Malemortiennes qui avaient eu l'audace de croire défaire les forces ponantaises massées aux portes de Tours.


Mettez-en trois ou quatre en perce, le reste suivra lorsque nous serons plus nombreux ! ordonna le renégat guyennois à ses hommes, avant de répondre aux cris des deux femmes :
C'est nous les plus forts !
Et de rajouter, après un bref éclat de rires...
Ca leur apprendra à nous prendre à revers. Z'ont eu ma femme les salauds ! J'sais même pas si elle va pouvoir venir fêter ça avec nous...
_________________
Letiti
Sa marraine, des angevins et son duc. Non mais vous croyez que le Maje allait rater une si belle occasion de se mettre minable?!
D’autant plus que malgré une lettre pour sa femme, il n'avait reçut aucune nouvelle depuis. Il se remettait à déprimer après ce regain d'espoir et cet effort pour renouer des liens. Apparemment elle l'avait complètement oublié.

Et puis fallait fêter son invention qui marchait du tonnerre grâce à Millie! 5 en une seule soirée. C’était le moment de fanfaronner, d'oublier.
oublier ceux qui étaient tombé, oublier que du coup il devrait ériger une statue en Anjou à Tiss:


A boire!!!
A nous!!!


Et de se mettre à chanter:


S'il faut aller au cimetière,
J' prendrai le chemin le plus long,
J' ferai la tombe buissonnière,
J' quitterai la vie à reculons...
Tant pis si les croque-morts me grondent,
Tant pis s'ils me croient fou à lier,
...


(le testament, Brassens)
_________________
Joffrey
ils arrivaient , ils arrivaient au compte-goutte mais chacun aurait droit à son verre ...

C'est donc pour ça que Jo attrapa une bouteille qu'elle garderait . Ce soir pour une fois , elle roulerait sous la table ...

Elle salua les arrivants en avalant à chaque fois une goulée à même la bouteille ..

Santé à tous et bravo.
_________________

Kilia
Chope levée qui rejoind celle du duc Garzim.

Aux plus forts!
Un gorgée avalée mais elle ne peut s'empêcher de penser à eux. Ils ont eu aussi ma fille cette nuit mais elle a l'air de surmonter bien ses blessures et mon époux, mais lui il viendra pas il est encore attaché au lit, histoire qu'il reste tranquille.


Et une grande gorgée pour faire passer la crainte pour les siens.
Regarde vers Letiti qui entre en criant.
Elle se dépêche de lui remplir une chope et lui met dans la main.

Buvons à cette journée mémorable.

A NOUS!!!


Après le timbre des épées qui s'entrechoquent, qu'il est bon d’entendre celui des chopes pleines.

_________________

Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! FORUM GUERRE
Fanch.


Fanch, malgres son état et sa blessure profonde, ne voulait pas manquer la fête donné en l'honneur des fiers combattants ponantais.
Mais bon, il devait protéger le Duc coute que coute, enfin il ne pouvait plus se battre.

Il arriva juste à côté du Duc.

Bonsoir votre Grâce, je suis toujours là, blessé, sans armes, enfin hormis ce petit bâton, mais toujours la pour vous protéger de mon mieux.

Il fit une grimace en signe de sourire, la douleur était la, pfff, il allait l'endormir avec l'alcool.

Il se mit donc, lui aussi, à encourager les soldats présent.

Hourra combattants, certain d'entre nous sont comme moi, blessé, mais ce fput une belle victoire cette nuit, nous arriverons à vaincre le suppôt du mal incarné dans cette Reyne!
Je souhaite lever mon verre en votre honneur, à vous combattant du Ponant!!!!


_________________
Asophie
Épuisée, lasse, harassée, elle entend au loin comme un flon-flon et des cris de joie. Bha ça...! Y a de la joie, ici? genre, "bonjour, bonjour les hirondelles, toussa..."? Guidée par les exclamations et les tintements de gobelets, elle arrive enfin au lieu des réjouissances... Ben, c'est qu'elle connait du monde. Y a même le blond-duc, la ducho-comtesse, manque plus que giorgio le fils maudit et toute la smala...

Moi, z'ont eu ma Crys et Félina... Mais je crois qu'on les a sévèrement dérouillés quand même... Croyez qu'on peut inviter les tourangeaux à boire un coup avec nous? Ptet qu'au fond, ils nous sont reconnaissants de les avoir débarassé des pince-sans-rire d'Ordres Royaux, nan?
_________________
Mai
Non loin de là, dans la tente du Chef des Myosotis, Marie venait de finir les bandages sur la cuisse de son époux. Son époux… Il s’était marié il y a à peine une semaine et pour seule lune de miel, la jeune dame de Buzay n’avait eu le droit qu’à la guerre. La Guerre, le sang, les campements boueux et la Tourraine. Ah...! La Tourraine, dans des temps plus propices elle y était ambassadrice. On la recevait avec sourire et protocoles. Le regarde de la jeune blonde, se posa sur le décor qui l’entourait. Comparé aux tentes des soldats de base celle de Cassius était plutôt confortable. C’est l’avantage d’être l’épouse du Mestre de Guerre de Bretagne. Mais pour Marie ce n’était quand même pas assez, la vie de château lui manquait. Buzay lui manquait. La Bretagne lui manquait. Délicatement, la Bretonne déposa un baiser sur les lèvres de son chevalier blessé au combat.

Repose-toi, je reviens dans une heure et je compte bien consommer notre union !!
Namého !



* * *

La Platine poussa le lourd tissu de la tente du boulet rouge, et tout son mal être disparu en une seconde. Cette nuit, les armées ponantaises avaient anéantie 4 armées ennemies en provenance de Chinon. Une belle victoire qui avait mis de bonne humeur l’ensemble des alliés, faisant oublier les blessés, les morts, l’éloignement et les combats.

Demat !!

Marie de Montfort prit place au côté de Killia et Joeffrey qu’elle connaissait déjà un peu et fit un bref signe de tête aux inconnus. Pour rien au monde, elle n’aurait manqué de passer une heure en taverne tous les soirs. C’était l’avantage de la guerre, les rencontres, les connaissances… Lorsqu’on se bat côte à côte, un lien étrange se créer entre les gens. Quelque chose d’étranges, d’unique et d’indéfinissable. Une choppe d’alcool apparue devant la bretonne, qu’elle leva aussitôt.

A nous ! Au Ponant ! A notre Victoire !
_________________
Gromwell
Ce soir là, tout arriva très vite. Je ne compris que trop tard l'erreur que j'avais commise. Sans rien demander a personne, où plutôt, sans savoir ce que je demandais vraiment, j'étais venu de bon matin, pour savoir s'il y avait une place de libre a la Maréchaussée. Grand bien (ou non) m'en fasse, c'était le cas. Je sautais sur l'occasion. La journée fut calme et rien ne vint troubler l'ordre de mes tours de gardes, que j'effectuais sur le mur d'enceinte de la cité Touraine. Très vite, la nuit tomba, et c'est alors que je les vis s'aligner, comme un mur de feu, bercé dans le dos des derniers rayons de soleil. Des dizaines d'hommes marchaient, les armes a la main, vers la cité, vers le mur, vers moi...

Personne ne m'avait mentionné le fait qu'une guerre avait éclaté. Pour le coup je maudissais chaque tourangeau de leur ignominie, et me résignait a mon funeste destin. Le bruit était effroyable, l'ordre de marche était donné. On entendait que les bruits des pas qu'un surplus d'exercice avait rendu unique et tonitruant. La peur me saisit en un instant. Nous n'avions aucune chance, pauvre maréchaux que nous étions.

Et pourtant, muni d'un bâton, je ne fuis pas, car jamais l'on ne m'avait inculqué pareille bassesse. Les moines du Vallon de la Prée, seraient au moins fier que leur fils se fasse trucider l'arme a la main, que pourchassé comme un lâche. La consolation était maigre. L'image de ma douce me vint en tête, me rappelant au pire moment a quel point ma vie touchait a sa fin. Je voulais vivre! Je voulais la revoir! L'embrasser encore, la toucher plus! l'aimer toujours! Comment vivrait-elle?

J'étais prêt a me battre, je devais survivre. Mais c'était peine perdue.. je ne pouvais pas me leurrer...


La nuit fut abominable.
Au petit matin, je me réveillais. Je n'étais plus sur le mur et sans me souvenir de grand chose, un premier regard autour de moi me fit comprendre que je n'avais pas tenu la nuit. J'étais étendu sur sommier de fortune, torse nu. Un large bandage recouvrait mon abdomen, et bougeait me semblait impossible. Le moindre mouvement m'arrachait une grimace et un cri de douleur a en faire pâlir un mort. Seule ma tête pouvait se permettre le luxe de regarder autour d'elle et je vis ainsi que mes braies avaient été déchiré au niveau de la cuisse droite, et qu'un autre bandage plus petit l'enserrait...

Une infirmière passa tout près de moi, et je l'interpelais. Je lui demandais ce qu'il s'était passé, et elle m'avait répondu avec un air dédaigneux que j'avais été lamentablement défait par les armées du Ponant. J'étais arrivé ici au seuil de la mort, la cuisse tailladée et le torse transpercé. J'avais perdu beaucoup de sang cette nuit, et le fait que je respire encore tenait plus du miracle que du savoir faire des médicastres.

Je les maudissais tous, hommes et femmes, du Ponant où d'ailleurs. Cette nuit avait changé ma vie. Elle venait de ternir l'image que j'avais de la société, de notre monde. Désormais, je fis le serment de ne vivre que pour deux personnes. Ma compagne et moi-même. Les autres pouvaient crever que je n'en serais pas plus ému..
Henri_de_plumaugat
Du campement des armées Ponantaises s'élevait une clameur. Henri s'en approcha pour en connaître l'origine. Fraîchement arrivé, il apprit que le Ponant venait de mettre une sévère raclée à leurs adversaires. Tout heureux de cette bonne nouvelle, Henri trinqua avec eux.

- Vous ne me connaissez pas, je me nomme Henri de Plumaugat. Je me permets de rendre hommage à tous les combattants, pour leur courage et leur ténacité. Sachez qu'il y a des gens qui même s'ils ne combattent pas, vous soutiennent et sont fiers de vous.

Henri n'insista pas plus car il avait un peu mauvaise conscience d'être resté inactif jusque là. Inactif, pas tout à fait, mais quand même...
_________________
Marvailh
Pouh... Enfin, les "Boulets Rouges"... Quelle idée de la planter si loin, cette tente, diabhal* ! M'enfin, peut-être aussi qu'une patte éraflée, ça aide pas. S'aidant d'un bâton chipé à un cadavre tourangeau, Marvailh entre sous la tente, et s'affale sur un banc, laissant tomber près d'elle l'étui de cuir où reposent les deux moitiés de son épée. Malgré qu'elle ne serve plus à rien, et qu'elle n'ait pas assez d'écus pour se payer un forgeron assez aimable pour la reforger, elle ne se décide pas à la laisser à son campement, il faut qu'elle l'emmène partout, elle a besoin d'elle. Et puis, finalement, la première moitié fait un excellent couteau !
Les gens trinquent, elle reconnaît quelques visages. Tendant péniblement son bras valide, elle attrape une chope, miraculeusement pleine, et la brandit pour féliciter Kilia et tous les autres.


- Quatre armées d'un coup, dit-elle, bravo à vous ! Puissiez-vous continuer sur cette belle lancée !

Les quatre armées, ça, elle les a vues ! Elle a quand même eu le temps d'abattre une jeune avant de se faire à son tour écarter de la partie. Un sacré coup, mais heureusement, ses blessures ne sont pas si graves. La fille devait être pressée d'aligner les victimes pour crâner plus tard. Marvailh secoue la tête en soupirant. Quel manque de conscience professionnelle, chez les recrues d'en face ! Vraiment désolant...


Diabhal : "Diable", en gaélique d'Ecosse.
_________________
Cassius
Vaut mieux mourir couvert de sang que de mourir dans un lit couvert de pisse.
[Randall Wallace]



Cette nuit de pleine lune avait été le théatre d'un massacre, au petit matin les terres tourangelles étaient parsemées de corps mêlés les uns aux autres, l'odeur était pestilentielle, le Ponant avait remporté une écrasante victoire décîmant l'intégralité des armées ennemis présentes au nombre de quatre sur le champs de bataille.

Le Montfort, commandant de l'armée *Myosotis*, l'une des armées Ponantaises, avait suivi le combat en retrait, sa blessure de la veille lors de l'attaque des murailles de la capitale de Tours ne lui avait permis de se retrouver aux côtés de ses hommes lors de cette bataille, mais cette satané blessure ne lui empêchait point de continuer à commander cette armée.

Lors du repli désordonné des quelques survivants ennemis, les hurlements victorieux des forces ponantaises se laissèrent entendre à moultes lieues aux alentours faisant trésaillir chaques gardes présents sur les murailles de Tours, simple spectateurs de la défaite des seuls renforts pouvant sauver leur castel. Le Montfort, lui, ne laissa point éclater sa joie sur le moment, il se dirigea vers sa tente de fortune où son épouse le rejoignit quelques instants plus tard, il se décrassa le visage dans un baquet situé dans un coin de la pièce, s'installa sur la couche laissant son épouse changer les bandages de sa blessure s'étant réouverte durant la nuit

Il laissa glisser ses doigts le long du visage de son épouse pendant que cette dernière s'afférait à cette tâche, peu de mots s'échangèrent car Marie savait que dans ces moment Cassius avait besoin de solitude, son armée avait remporté une large victoire mais nombres de ses hommes étaient tombés cette nuit, non pas qu'il les pleurait, il n'était point homme à cela, non pas qu'il s'en voulait, ils savaient tous les risques qu'ils encourraient et ce pourquoi ils se battaient, mais par respect il honorait en silence la mort de ces hommes et de ces femmes qui avaient combattus sous son étendard pour une cause qui leur parraissait juste et qui l'était


Repose-toi, je reviens dans une heure et je compte bien consommer notre union !!
Namého !


Léger sourire de l'homme d'armes

Reviends moi en forme en ce cas mon amour!

Le Chevalier suivit du regard la sortie de son épouse laissant traverser la clarté du jour à travers la pièce, à ce même instant, l'intendant du Montfort pénétra les lieux

Herbert, je veux connaître le nombre de pertes et de blessés dans mes rangs, fais le tour de chacune de mes sections! Et fais ravitailler les hommes en nourriture et donne leur de quoi boire, ils ont bien combattus! Un homme repus est un homme qui combattra avec fougue demain!
Tu peux disposer!


Le Montfort se leva et se dirigea ensuite vers la fosse commune où les corps commençaient à s'amonceler, trés peu face aux pertes ennemis mais il resta là un instants à prier pour le salue de leurs âmes, tel était le prix d'un meneur, ne pas se contenter du plaisir de la victoire, ne jamais oublier ceux qui sont tombés, ils seront l'honneur et la fierté de leur famille au pays une fois cette guerre terminée

Un homme se présenta à ses côtés, lui non plus n'avait point le coeur à festoyer, une légère tape sur l'épaule et le Monfort lui tind ces quelques mots avant de quitter ce lieu mortuaire


Nous avons tous perdu un proche cette nuit, honorons leurs mémoires car les vivants sont seuls témoins de leur héroïsme et de la fierté que nous ramènerons dans leurs chaumières au pays!

Sur ces mots, il continua son chemin en direction des vivants car eux aussi avaient été héroïque cette nuit et méritaient que l'on boive à leur santé ainsi qu'à cette victoire d'hommes et de femmes venant de tout horizon ponantais
_________________
Bogueur


Bogueur entendait les soldats joyeux d'avoir mis une déculottée monstrueuse à ses gamines de "Tourainains" comme il les appelait. Allongé sur son mantel, recouvert de sa cape, l'épaule soignée d'une flèche, sa hanche frappée d'une épée, la femme de son capitaine l'avait soigné.

Qu'il était heureux, Tours était à genoux, Tours allait subir le sort que l'on réserve aux félons, enfin c'est que Bogueur pensait. Ce vieux brigand recyclé en soldat loyal à son grand duc n'avait pas peur de tuer. Le sang était même agréable à contempler, et pourtant cette nuit, bloqué, blessé, il n'avait pu qu'entendre les cris de ces fiers bretons, de ces fous de guerre ne craignant que de mourir avant d'avoir emporté un ennemi avant lui.

Bogueur aperçut une jeune femme venu nettoyer ses blessures. L'homme au visage brulé l'observait, si jeune, si belle, si délicate dans ses soins, elle n'osait observer ce visage déformé, ceci fit sourire le soldat.
-Vous n'êtes pas bretonne vous! Lança-t-il de sa voix abîmée par les flammes.

Elle recula faisant tomber l'eau par maladresse et brisant le pichet de terre sur le sol.
-Non je suis bien d'ici, mais je sers le seigneur, je n'ai pas de camp.

Le regard sadique se changea en regard de contemplation.
-Alors je vous en supplie priez!

La jeune femme sourit.
-Je ne cesse de prier, mais je prierai aussi pour vous soldat.

Bogueur lui saisit la main avec ardeur sans la lâcher du regard, la faisant sursauter.
-Non, ne priez que pour mes frères au combat, priez pour qu'ils survivent et écrasent cette vermine, priez pour que ma prochaine épée fasse couler le sang de nos ennemis, priez... priez sans vous arrêter!

Bogueur semblait agressif.
-Messire vous me faites mal!

Bogueur relâcha et annonça en murmurant.
-Qu'est-ce que je fou là, dans un lit alors qu'il y a des tonnes d'insectes à écraser dehors?

_________________
Kiklan
Il y avait grand bruit dans le camp, on fetait les quatre victoires... Pour lui ca n'avait été qu'une étape, vers la recherche de la perfection. On l'avait prit par derrière lors de cette bataille, la lame avait fait un trou dans son dos et était ressortie sur son coté droit sans toucher aucun des organes important. Miracle? Il n'y croyait pas, il avait juste eu de la chance ou son adversaire était aussi nul que lache. Il effleura les bandages du bout du doigt et réussit à réprimer la grimace de douleur qui resta dans sa gorge. On l'avait battu, mais pas achevé, il se releverait et continuerai à se battre.
Mais pour l'instant, il fallait fêter ça! Il chercha Lavatar avec qui il partageait sa tente mais ne le trouva pas. Sans doute parti boire ou manger!
Il se releva tant bien que mal en prenant appui sur un morceau de bois, le baton de Lav'! Toujours avec son baton il sortit et vit tous les soldats avec une choppe ou un morceau de viande...

Se dépèchant de faire de même, il pensa tout fort:

Qu'ils nous voyent faire la fête, ce serait un coup pour leur moral! En plus ils savent qu'on repartira de plus belle!
A quoi sert de faire la guerre? La liberté triomphe toujours!

_________________
Kentoc’h mervel eget bezañ saotret!

Plutôt la mort que la souillure!
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)