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[RP] Lorsque le cadet rejoint l'Église Aristotélicienne

Elizabelle
Elizabelle ne fit même pas attention aux gens qui entraient dans l'Eglise pour assister à la cérémonie, toute plongée dans ses pensées pour essayer d'échapper à ce piège qui se refermait sur elle. Tout avait été joué avec adresse, elle ne s'était douté de rien... Et c'est trop tard qu'elle s'était apperçue du pot aux roses. Elle ne pouvait quitter les lieux sans faire un esclandre, et déjà qu'elle était compromise de par son déshonneur, elle n'aurait plus aucune chance de rédamption auprès du Très-Haut.

Aussi baissa-t-elle la tête avec soumission quand débuta le prêche de la Religieuse. Mais derrière le voile de boucles brunes, son esprit travaillait à toute allure pour trouver une échappatoire... Elle ne devait pas lui parler, l'éviter un maximum... peut-être qu'il renoncerait en la voyant si peu agréable... Serrant ses mains si fines sur les pans de sa cape, elle se contenta de lancer des regards furibonds à sa tante sous le couvert de ses longs cils.

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Axel2fersen
C'est apprêtées le plus délicieusement qu'Axel et Jénifael pénétrèrent dans l'édifice religieux, Elizabelle n'était pas avec elles car une fois de plus, la jeune mère c'était éclipsée et avait annoncé qu'elle se rendrait seule à la cérémonie après avoir marché un peu sur la lande.
La dame d'Alix ne cherchait ni à la brusquer ni à la contrôler de quelque manière que ce soit, elle la laissait donc libre de ses mouvements. Lui avoir menti depuis de si longs jours était bien suffisant . Qu'allait-il se passer quand elle le verrait et le reconnaitrait serait-elle peinée, mortifiée , en colère... La blonde craignait et redoutait cet instant mais pour l'heure, seul le recueillement comptait.
Glissant une main sur la longue chevelure brune de la petite princesse, Axel lissa une mèche qui s'était prise dans les plis de la capeline. La petite leva les yeux vers elle lui offrant un de ses magnifiques sourires puis elle désigna une frêle silhouette qui entrait à son tour. "C'est ELi !"murmura la fillette toute heureuse de voir son ainée. La Irissarri acquiesça et accueillit la jeune femme à son côté. La cérémonie allait commencer, l'église s'était quelque peu remplie et un jeune homme accompagnée 'une demoiselle s'avança. Leur visage n'étaient pas inconnus à Axel, surtout celui de la petite Hélène qui visiblement avait bien changé , elle avait tant grandi... Elle était presque une femme à présent. Le cœur de la blonde se serra en pensant à Nennya, qui n'avait pas eu le bonheur de voir s'épanouir ses trésors.
*Elizabelle baisse les yeux ne le regarde pas *.... la prière intérieure de la dauphinoise n'eut aucun écho et le regard de sa nièce changea instantanément lorsqu'elle reconnut Enzo... Il se fit plus sombre et sévère, il était acide, terrible. Axel le reçut en pleine face, mais elle continua de feindre , comme si elle ne saisissait pas le pourquoi de la noirceur des prunelles. Après tout Enzo était bien le fils de Nennya... alors... pourquoi ne pas continuer un peu la comédie, du moins le temps de la cérémonie, qui ne tarda pas à commencer.
Les azurs se reportèrent vers l'autel où la mère à l'accent très particulier officiait. Tout débuta par le serment du jeune homme qui allait entrer dans la communauté des croyants.

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Béanours forever!
Ecm
L'abbesse remercia le Blackney d'un signe de la tête, puis se tourna vers sa sœur:

Helene.blackney, tu as été choisie par Marsou pour le guider sur le chemin de la foi.

T'engages tu donc devant cette assemblée et devant le Seigneur à respecter cet engagement spirituel?

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Alcalnn
[Hrp : à prendre avec des pincettes, ce RP est écris sous l’emprise d’un délire mystique]

Le duc dormait dans un joli oustau bourgeois de Montauban, dont les propriétaires avaient fuis ou péris, au choix… Cela avait été un bain de sang. La milice bourgeoise, galvanisée par les prêches hérétiques s’était fait massacrée sur place par les troupes loyalistes. Tel un Sent Miqueu terrassant les démons, le Chat avait eu son quota de sang, tripailles, cervelets, membres déchirés et gueules fracassées… Des torrents de sang s’écoulaient dans les ruelles de la cité jusque dans le Tarn qui empestait désormais la mort. Cela n’avait pas empêché Alcalnn de s’affaler dans les draps de soie de cet oustau réquisitionné. Son oustal militaire avait pris la salle à manger du bas et seul son page partageait la chambre du bourgeois ainsi spolié mais qui, mangeant les pissenlits par la racine, ne risquait pas venir troubler ce repos…

D’autant plus qu’il n’avait pas quitté son harnois maculé de boue et de fluides d’origine anthropique. Mais c’était avec l’esprit du preux et pieu qu’il s’était assoupi, car bon nombre d’hérétiques avaient à faire face au jugement de Sent-Pey grâce à lui. C’est peut-être d’ailleurs à cause de ces bonnes actions de zélé fidèle qu’on pourrait expliquer ce qu’il advint alors.

En effet, alors que son corps physique demeurait à Montauban, l’âme du duc de Mortain s’éleva dans le ciel très haut, si bien qu’il pu saisir l’ecclésia dans son ensemble, tel une multitude de petits points brillants de foi. Au dessus de lui il sentait que les portes de Sent-Pey étaient proches et qu’au-delà se dressait le paradis. Si il n’avait pas été certain d’avoir survécu aux batailles des jours précédents, il aurait pu penser qu’il était mat et que son âme s’envolait vers les cieux. Or ce n’était pas le cas, probablement que le Sant Esprit, lui accordait là quelque bienfait en guise de récompense pour sa dévotion. C’est alors qu’il se souvint que c’était en ce jour que son cadet devait confirmer son entrée dans le monde aristotélicien. D’ailleurs, le Mont Sent Miqueu apparaissait dans l’ecclésia comme un point très attirant et lumineux, à tel point qu’il en éblouissait Rome, preuve de la Sainteté du lieu.

Aussitôt, telle une plume, l’âme du Chat se dirigea vers la Merveille de l’Occident. Il passa à travers la toiture comme l’aurait fait un spectre et soudain, apparu aux mortels assemblés, tel qu’il était dans son corps charnel, tout habillé de son harnois, un halo au dessus de sa tête et des ailes blanches dans le dos. On aurait pu le confondre avec Sant Miqueu, patron de la Merveille, ce qui n’était surement pas un hasard. Le moment semblait bien choisi puisque son fils, en pleine ferveur, venait d’exprimer son choix : voilà comment se réalisent les miracles…

Les présents dans la nef pourraient attester qu’ainsi, l’Esprit Saint, incarné dans la figure paternelle, c’était manifestée pour placer sous le signe de l’exceptionnel et du miracle cette cérémonie…

Alcalnn se réveilla l’esprit serein, dans le lit du bourgeois de Montauban, dans son harnois qui ne le faisait plus souffrir de fatigue. Il se souvint de son rêve et se dit qu’il était plaisant. Son jeune escuyer au pied du lit dormait profondément, le visage angélique lui aussi. Non vraiment, ce rêve était curieux, dommage que l’on manquât de prêtre dans cette citée lavée par le fer et le feu de l’hérésie pour qu’il puisse en faire part. Les conseils de Donhà Eglantine aurait été précieux…

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Helene.blackney
Alors que je priais ardemment pour que mon père arrive à nos côtés, un vent s'engouffra dans la chapelle. Je frissonnais et me retournais vers l'origine venteuse, père? Une lumière m'éblouit, des ailes se dessinaient en contre jour. Saint Michel? L'heure du combat final était venu? Mon cœur s'accéléra à ces idées.

Puis Mère m'interpela, je la regardais, mon réflexe fut de demander:


-Qui est Marsou?


J'affirmais évidemment être là pour mon frère:


-Mère Eglantine, je m'engage devant tous à tenir ce rôle auprès de mon grand frère

Je me tournais à nouveau, la lumière divine avait disparut...
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Ecm
Qu'était-il arrivé à l'abbesse? Une lumière un peu trop forte? Il fallait dire que cette scène lui rappelait un vieux baptême... Le jeune Marsou, accompagné de sa marraine...

Enzo ressemblait à Marsou, mais cela n'était pas une raison pour les confondre!


Hum... Pour guider Enzo.blackney je veux dire...

Eglantine aurait tout le temps de parler de Marsou une autre fois. Cette fichue lumière l'avait dérangée dans son discours, et elle devait reprendre ses esprits.

A défaut de vous lire un texte que vous avez déjà entendu dix fois, j'ai choisi un passage que vous n'avez peut-être jamais entendu auparavant...

Chapitre V de la Vita de Christos:




Alors la créature sans nom dit : " Dieu nous a faits ses enfants car nous sommes les plus fortes de ses créatures. Parmi nous, je suis sa préférée, car je suis le plus fort de nous tous. J’ai compris que le fort devait dominer le faible, comme vous les hommes, dominez les vaches, les cochons et les moutons. Dieu nous a donné Sa création pour nous apporter les mille plaisirs du corps et de l’esprit que nous méritons. Y a-t-il un meilleur moyen de Lui rendre hommage autrement qu’en sachant apprécier les plaisirs de Sa création? "

Mais Christos lui rétorqua : "Va-t’en, tentatrice! Ta présence parmi la création est une injure faite à Dieu. Sache que tu n’es pas Sa préférée. Il t’a reléguée dans l’ombre, car tu t’es détournée de Sa lumière. Il ne t’a laissé la parole qu’afin d’éprouver la foi des humains. "

et il ajouta: “Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les seuls à savoir aimer sans rien attendre en retour. Il ne t’a pas donné ce titre, vile créature, car tu n’as pas de cœur, car ton âme est noire comme le jais. Certes, le monde, créé par Dieu, est source de mille plaisirs. Certes, c’est lui rendre hommage que de savoir les apprécier à leur juste valeur. Mais ces plaisirs doivent être dégustés et non dévorés. Seule la vertu, telle que nous l’a enseignée le prophète Aristote nous permet d’apprécier les plaisirs du monde sans tomber dans le vice et le péché.”

Il conclut enfin: “Car le péché est la négation de la perfection divine. L’abandon total aux mille plaisirs s’accompagne du détournement de l’amour de Dieu, alors que le goût simple et mesuré de la création divine ne peut se faire que dans l’amour de son créateur. Alors va t'en!"


Cela nous explique donc, par la bouche de notre prophète, pourquoi Dieu nous a choisi, et pourquoi il est bon d'avoir la foi, et donc de se faire baptiser, comme Enzo aujourd'hui. Il a décidé de tourner son amour vers Dieu, et Dieu lui rendra comme il lui a toujours rendu dès le jour de sa naissance.

Pour être original, cela était original! Eglantine se tourna vers l’intéressé:

A présent, Enzo.Blackney, récite après moi le serment d'entrée dans l'Eglise Aristotélicienne:


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Enzo.blackney
Une lumière était venu ébranlé l'assemblée, sous le choc, Enzo avait cru distinguer les traits familier de son père, mais l'image des ailes était-ce un signe de mort ? Il déglutit, puis il vit cette lumière s'apaiser pour finalement disparaître. La sensation que son père est pu le voir accepté son entré dans l'Église Aristotélicienne, plutôt que de penser à l'idée de mort, le fit sourire retournant son attention vers la cérémonie, plus serein. Ainsi le miracle s'était produit, seulement il semblerait qu'Enzo avait changé d'identité sans le savoir, il faillit éclater de rire face à l'erreur de l'abbesse, mais se retint. Après, tout l'erreur était humaine et quoiqu'elle est destiné sa vie à Dieu, Mère Eglantine ne restait pas moins humaine. Ceci dit, il fit semblant de se regarder comme pour s'assurer qu'il était pas une nouvelle personne, puis arrêta de faire le pitre se concentrant sur les paroles de sa cadette, suivit ensuite d'un passage fort intéressant qui permit à Enzo de réfléchir un instant à ces propos. Puis vient ensuite le serment. Il se racla la gorge, prenant une respiration, jetant un oeil sur l'assemblé. Décidé de faire la confirmation était facile, faire le serment était souvent source d'angoisse. Pas qu'il ne croyait pas aux saintes écritures et à Dieu, au contraire, seulement ce n'était pas chose facile de faire serment. Il fallait être sur de soi et avoir la volonté de tourner son amour vers le Très-Haut.



Ainsi il l'avait récité haut et fort à la suite de l'abbesse, respectant les pauses. Il prenait le droit chemin et était fier de lui. Il acceptait donc fervent croyant en ce serment.
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Ecm
Eglantine s'approcha du baptistère, et demanda à Enzo de s'agenouiller.

Une fois ceci fait, elle commença à lui verser l'eau bénite (glacée) aromatisée au Saint-Radis Aristotélicien:




Enzo.blackney, je te baptise au nom de l'Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.



Je te souhaite la bienvenue en la grande famille Aristotélicienne, aujourd'hui et pour toujours.

Daigne recevoir ce cierge. Il est le symbole de ton âme purifiée par l'eau du baptême. Puisse la lumière qu'il diffuse éclairer ta vie et te guider sur le chemin de la foi et le Paradis Solaire.




Et reçoit également cette médaille. Elle symbolise la parole d'Aristote, et il t faut l'arborer avec fierté.



Proclamons à présent notre Foi!



A présent, je pense que la famille Blackney va nous inviter à une petite festoierie... me trompe-je?

Allez dans l'Amitié Aristotélicienne!


Eglantine était heureuse que cette fois-ci, elle ne se sente point mal... Elle allait pouvoir profiter de ce jour de fête pour la famille des croyants.
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Elizabelle
Elizabelle écouta la cérémonie un peu distraitement, répétant par reflexe les prières au Très-Haut. Elle espérait qu'il ne lui en voudrait pas trop pour son inatention... Mais elle n'arrivait pas à se concentrer sur le prêche, tout occupée à essaye de s'échapper. Sauf qu'elle avait vu la marée monter et qu'aucun bâteau ne la prendrait à son bord pour partir, encore moins avec un bébé... Tout en sachant qu'elle n'aurait peut-être même pas le courage de s'aventurer seule sur les routes...

Sitôt les derniers mots prononcés, après un dernier regard furibond lancé à sa tante, l'adolescente se glissa sur le côté de l'Eglise, dans l'ombre, d'un pas rapide, bien décidée à sortir avant tout le monde et à aller se trouver une cachette... Ne prenant même pas la peine de remettre sa capuche, elle sortit dans le vent froid qui semblait s'être levé entre temps.

Frisonnant, elle s'engagea sur le chemin pour essayer de retrouver la route du bâtiment où était censé loger les invités. Peut-être pourrait-elle se faire porter malade et ainsi s'épargner le banquet et la fête qui suivrait... Tante Axel ne serait peut-être pas dupe, mais elle ne pourait rien dire sans traiter Elizabelle de menteuse ouvertement, ce qui serait assez ennuyeux pour l'honneur de la famille...

Seulement le joli plan tout ficelé se trouva mis à mal par le simple fait qu'après des mois de réclusion, la jeune fille ne savait plus guère s'orienter, surtout qu'avant déjà, elle se perdait facilement... Elle se retrouva donc seule, plantée au milieu d'un jardin endormi, pas très loin de la mer puisqu'elle en entendait le fracas des vagues sur les rochers, mais incapable de retrouver le chemin par lequel elle était venu et encore moins celui de la loge des invités.

Laissant le vent froid caresser la peau livide de son visage émacié et jouer avec ses lourdes boucles brunes, elle eut soudain envie de pleurer... Rien ne lui serait donc épargné... Elle voulait vivre loin de tout... Loin des gens qu'elle avait connu... Elle ne voulait pas qu'on voit ce qu'elle était devenue... Et encore moins voir ce qu'elle aurait pu devenir...

Restant debout, droite au milieu de ce jardin qui semblait mort, endormi plus vite que ceux du sud où l'hivers était retardé, les yeux gris laissèrent s'échapper quelques larmes, mélange de son déséspoire, de ses regrets et de sa colère impuissante.

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Helene.blackney
J'applaudissais mon frère, qui en ce jour, était baptisé et faisait partie comme moi de la communauté. La communauté, j'étais attirée par elle, j'avais envie de m'y consacrer, parfois même plus que la chasse au dragon. Évidemment, je savais que de mon jeune âge je ne pouvais prétendre à tout faire, ni à tout comprendre. J'avais préparé une petite surprise pour mon frère, j'étais très anxieuse, je dis à Enzo:

-J'ai préparé un poème pour toi


Je m'éclaircissais la voix, j'avais peur de trembler lorsque j'allais ouvrir la bouche.

Citation:
A tout jamais, d'un amour immuable,
La veuil servir, comme la plus notable
Qui soit vivant, et du plus beau maintien.
La raison est : car son coeur et le mien
Ne sont plus qu'un par un vouloir semblable.

La laaaaaaa


Elle, voyant mon mal estre importable,
M'a dit ce mot qui tant m'est agréable :
"Mon coeur avez ; et le vostre retien
A tout jamais."

La laaaaaaaa

Serois je doncques bien miserable
D'estre vers luy traistre ni variable,
Considéré le plaisant entretien
Qu'elle m'a faict ? Je servirai si bien
Que de ma part l'amour sera durable
A tout jamais.


Quand tout fut récité et terminé, j'annonçais la couleur car trop rouge pour fixer la plupart des gens invités.

-On va festoyer maintenant?



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Enzo.blackney
Le voilà qu'il se retrouvait à genou, soumis au Très-Haut en ce jour bénis, entrant officiellement dans la communauté aristotélicienne. Il sentit l'eau glacé glissé sur ses cheveux, ce qui eu pour effet de le faire frissonner, se demandant presque si cela amusait mère Eglantine de martyrisé ainsi les pauvres croyants avec une eau aussi froide. Toutefois, Enzo tenta de ne pas trop le démontré, prenant sur lui et se disant que c'était le prix à payé pour être pardonner du pêché originel et entrée dans la communauté. Il sourit, se relevant et prenant ce que lui tendit mère Eglantine. Ainsi, il porterait sa médaille fièrement, et se tourna vers l'assemblé tenant son cierge dans les mains fièrement. Il proclama ainsi sa foy avec les autres, avant que son visage se change quand son regard se perdit dans le déplacement des boucles brunes vers l'extérieur. Toutefois, la question de mère Eglantine lui fit reprendre le chemin de ses responsabilités.

« - Effectivement, il y a banquet. J'espère que vous allez rester, ma Mère. Il y a produits normands ce jour, faudrait pas y manquer. »


Et il sourit, jetant un œil vers l'entrée de l'abbaye. Elle s'était déjà éclipser. Il eu un pincement au coeur qui fut automatiquement disparu devant les mots de sa sœur. Elle lui dicta des mots qui fit afficher un sourire au jeune Blackney, presque ému de ses vers qu'elle lui offrait gratuitement. En effet, l'amour qu'il portait envers sa sœur, resterait à jamais immuable.

« - Hélène. C'est le plus beau cadeau que tu puisse m'offrir. C'était magnifique. »

Du fait qu'il était grand, il alla à sa hauteur, quoique pour ses douze ans il la trouvait de plus en plus grande, et la prit dans ses bras, la serrant fort comme un frère pouvait le faire envers sa sœur cadette. Il afficha un sourire ému, et lui embrassa le front avant de garder sa main dans la tienne, tel des frères et sœurs à jamais liés.

« - Tu as raison, allons festoyer maintenant ! »

Et plus bas.

« - Si je peux retrouver la jeune fille qui s'est éclipsé, j'aimerais bien te la présenter...»

En ce jour gaie, Hélène avait droit de savoir que son frère portait plusieurs personnes ans son cœur, dont une jeune fille aux boucles brunes.
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Ecm
Bien entendu, si vous voulez bien m'offrir l'hospitalité mon fils, c'est avec grand plaisir que je m'inviterais au banquet.

Il y avait toujours une abbesse de Lourdes là où il y avait à boire et à manger disait t-on...
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Helene.blackney
Mon frère avait l'air content de ma prestation de chant, j'en étais ravie et ragaillardie de fierté. Je lui tenais la main, direction le logis seigneurial pour festoyer dignement. Il souhaitait me présenter une personne mais je n'avais pas vraiment compris qui c'était, tout ce qui m'importait c'était de manger et d'être avec lui.

-Mère, bien sûr que l'hospitalité vous ait donné au Mont Saint Michel, j'ai fait préparé des produits du Mont pour ce jour

Je n'oubliais pas que sommeillait la confrérie des gourmands et que j'en étais la digne reine. J'avais appris tôt avec mère à savoir recevoir nos invités comme il se doit, qualité parfaite chez une épouse, c'est à ce moment que je m'aperçus que jamais je n'aurais d'époux et que cette qualité serait seulement mienne.

Le logis était plutôt sobre, un blason sur la cheminée, quelques pièces d'armure exposées par notre père, des tentures de laine pour se prémunir du vent qui sévissait au Mont. La pièce était chaude par sa cheminée. Au centre, notre vieille tablée en bois de chêne, ramenée de Montgommery à ce que m'avait dit mon père.
Et sur cette table...Moules du Mont Saint Michel à la persillade, poulet aux pruneaux, soupe verte, poisson en croûte dorée, entremets de fruits secs.


- Messieurs Dames, bienvenus au Mont Saint Michel


Me tournant vers mon frère:


-Tu pourrais peut être me présenter ceux que je ne connais pas où je resterais éternellement "la marraine d'Enzo" dans mon nom

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