Ewaele
[Avant propos] *
- [ ]Je regarde, ma petite Suzanne, si ce beau lit que Monseigneur nous donne aura bonne grâce ici.
- Dans cette chambre ?
- Il nous la cède.
- Et moi je n'en veux point.
- Pourquoi ?
- Je n'en veux point.
- Mais encore ?
- Elle me déplaît.
- On dit une raison.
- Si je n'en veux pas dire ?
- Oh ! quand elles sont sûres de nous
- Prouver que j'ai raison serait accorder que je puis avoir tort. Es-tu mon serviteur, ou non ?
- Tu prends de l'humeur contre la chambre du château la plus commode, et qui tient le milieu des deux appartements [ ]
[Préambule] (Jsais cest la même chose !)
Après que les combats aient fait rage. Quatre licorneux ont eu lautorisation de prendre congé le temps dune journée afin de conduire une blessée en sa demeure. La scène se passe en Touraine dans le domaine de Maugasteau. Une brune, un brun, un barbu et une rousse vont se croiser et se décroiser dans les pièces juxtaposées à lantichambre de la propriétaire des lieux. Qui a besoin de voir qui? Seul le dénouement de cette histoire pourra nous le dire
[La rousse]
Alors quelle galopait à brides abattues dans les plaines tourangelles, donnant la possibilité à sa monture de se défouler un peu, son esprit à elle vagabondait Que de souvenirs éparpillés ici est là au gré des missions qui lui avait fait fouler ce sol Sol quelle avait limpression de ne plus avoir quitté depuis des mois et des mois déjà, et pourtant ils en étaient tous partis pour mieux y revenir. Son dernier séjour avait eu un évènement marquant à bien des niveaux La venue au monde de Merlin, et tout ce qui en avait découlé Merlin fils de sa suzeraine qui avait failli trainer sa pauvre mère dans une tombe Mais ce ne fut pas le cas et encore heureux !!!
Mais cétait lors de cet accouchement qui avait failli mal tourner, que quelque chose dinexplicable sur le moment sétait produit, un rapprochement dont elle naurait pas imaginé quil puisse arriver un jour, ou du moins se reproduire Là, tous les deux, si proches de perdre un être cher, si contemplatifs de la mort qui venait leur enlever celle quils pensaient perdue, tout en essayant de faire en sorte que son dernier souffle ne la quitte pas Sans un mot, un lien encore plus fort, du moins différent cétait noué, lien déjà vécu mais là les dimensions en étaient différentes. Lien déjà existant mais jamais perdu ? Juste enfoui pour mieux avancer dans la vie, sans se retourner sur celle de lautre pour navoir aucun regret ni remord ? Peut-être Toujours est-il que ce jour marqua un nouveau tournant dans leur vie à tous les deux.
La brune leur avait proposé de profiter de ce jour et daller un peu souffler en ses terres afin de se détendre complètement avant de ne devoir retourner à Chinon et enfiler les armures qui étaient leur lot quotidien. La rousse avait imaginé pouvoir parler à son amie, suzeraine, sur, fin toussa, toussa quoi Oh sans doute allait-elle faire quelque chose de peu courant, mais en même temps quest-ce que la rousse faisait comme les autres ?
Donc ils étaient partis de bon matin, tous les quatre, et voyaient les abords de Maugasteau, alors quils en foulaient ses terres déjà Arrivés, on prit en charge leurs chevaux et le coche, puis la brune les invita à rentrer et à se rafraichir avec un bon verre de vin avant de prendre possession des pièces de la demeure et de se délasser dans un bain ou toute autre chose à leurs convenances La journée se voulait simple mais légèrement festive en ces moments troubles. Juste quelques heures oublier les combats et tout ce qui les entouraient habituellement.
La rousse essayant de tout suivre dans les échanges et proposition faites, mettait en parallèle au point son plan tout en ne laissant rien paraitre, mais chose relativement difficile sachant que son nez malgré elle se mettait à tortiller montrant que sa réflexion était intense Et son petit cerveau de continuer à échafauder comment coincer son amie rien que pour elle pour un moment plus ou moins court selon la tournure des évènements. Elle ne savait pas pourquoi mais elle pressentait que rien ne serait comme elle le voudrait et que cette simple demande allait prendre des proportions quelle ne maitriserait pas.
Elle porta le verre de vin à ses lèvres évitant ainsi de pousser un soupir qui aurait pu attirer lattention des autres. Il fallait quelle chasse cette nervosité qui sétait emparé delle et quelle laisse lhistoire sécrire comme elle devait lêtre sans forcer plus que cela le destin, mais tout en lui donnant quand même un coup de pouce Le sien ! Bah oui on nétait pas mieux servi que par soi-même nest-ce pas ? Alors pourquoi pas aujourdhui, maintenant. On lui avait toujours appris que cela ne servait à rien de remettre au lendemain, et des lendemains il y en avait eu plus dun, espérant chaque jour que ce quelle allait faire un autre laurait fait, avant, à sa place Mais rien, et pourtant ce quelle allait entreprendre ne la concernait pas elle seulement Et, que ce qui allait en découler, elle nétait pas la seule à le vouloir
Oui tout cela peut vous sembler bien flou pour le moment, mais il ne sert à rien de courir Tout vient à point a qui sait attendre Alors attendons.
*[extrait des noces de Figaro]
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- [ ]Je regarde, ma petite Suzanne, si ce beau lit que Monseigneur nous donne aura bonne grâce ici.
- Dans cette chambre ?
- Il nous la cède.
- Et moi je n'en veux point.
- Pourquoi ?
- Je n'en veux point.
- Mais encore ?
- Elle me déplaît.
- On dit une raison.
- Si je n'en veux pas dire ?
- Oh ! quand elles sont sûres de nous
- Prouver que j'ai raison serait accorder que je puis avoir tort. Es-tu mon serviteur, ou non ?
- Tu prends de l'humeur contre la chambre du château la plus commode, et qui tient le milieu des deux appartements [ ]
[Préambule] (Jsais cest la même chose !)
Après que les combats aient fait rage. Quatre licorneux ont eu lautorisation de prendre congé le temps dune journée afin de conduire une blessée en sa demeure. La scène se passe en Touraine dans le domaine de Maugasteau. Une brune, un brun, un barbu et une rousse vont se croiser et se décroiser dans les pièces juxtaposées à lantichambre de la propriétaire des lieux. Qui a besoin de voir qui? Seul le dénouement de cette histoire pourra nous le dire
[La rousse]
Alors quelle galopait à brides abattues dans les plaines tourangelles, donnant la possibilité à sa monture de se défouler un peu, son esprit à elle vagabondait Que de souvenirs éparpillés ici est là au gré des missions qui lui avait fait fouler ce sol Sol quelle avait limpression de ne plus avoir quitté depuis des mois et des mois déjà, et pourtant ils en étaient tous partis pour mieux y revenir. Son dernier séjour avait eu un évènement marquant à bien des niveaux La venue au monde de Merlin, et tout ce qui en avait découlé Merlin fils de sa suzeraine qui avait failli trainer sa pauvre mère dans une tombe Mais ce ne fut pas le cas et encore heureux !!!
Mais cétait lors de cet accouchement qui avait failli mal tourner, que quelque chose dinexplicable sur le moment sétait produit, un rapprochement dont elle naurait pas imaginé quil puisse arriver un jour, ou du moins se reproduire Là, tous les deux, si proches de perdre un être cher, si contemplatifs de la mort qui venait leur enlever celle quils pensaient perdue, tout en essayant de faire en sorte que son dernier souffle ne la quitte pas Sans un mot, un lien encore plus fort, du moins différent cétait noué, lien déjà vécu mais là les dimensions en étaient différentes. Lien déjà existant mais jamais perdu ? Juste enfoui pour mieux avancer dans la vie, sans se retourner sur celle de lautre pour navoir aucun regret ni remord ? Peut-être Toujours est-il que ce jour marqua un nouveau tournant dans leur vie à tous les deux.
La brune leur avait proposé de profiter de ce jour et daller un peu souffler en ses terres afin de se détendre complètement avant de ne devoir retourner à Chinon et enfiler les armures qui étaient leur lot quotidien. La rousse avait imaginé pouvoir parler à son amie, suzeraine, sur, fin toussa, toussa quoi Oh sans doute allait-elle faire quelque chose de peu courant, mais en même temps quest-ce que la rousse faisait comme les autres ?
Donc ils étaient partis de bon matin, tous les quatre, et voyaient les abords de Maugasteau, alors quils en foulaient ses terres déjà Arrivés, on prit en charge leurs chevaux et le coche, puis la brune les invita à rentrer et à se rafraichir avec un bon verre de vin avant de prendre possession des pièces de la demeure et de se délasser dans un bain ou toute autre chose à leurs convenances La journée se voulait simple mais légèrement festive en ces moments troubles. Juste quelques heures oublier les combats et tout ce qui les entouraient habituellement.
La rousse essayant de tout suivre dans les échanges et proposition faites, mettait en parallèle au point son plan tout en ne laissant rien paraitre, mais chose relativement difficile sachant que son nez malgré elle se mettait à tortiller montrant que sa réflexion était intense Et son petit cerveau de continuer à échafauder comment coincer son amie rien que pour elle pour un moment plus ou moins court selon la tournure des évènements. Elle ne savait pas pourquoi mais elle pressentait que rien ne serait comme elle le voudrait et que cette simple demande allait prendre des proportions quelle ne maitriserait pas.
Elle porta le verre de vin à ses lèvres évitant ainsi de pousser un soupir qui aurait pu attirer lattention des autres. Il fallait quelle chasse cette nervosité qui sétait emparé delle et quelle laisse lhistoire sécrire comme elle devait lêtre sans forcer plus que cela le destin, mais tout en lui donnant quand même un coup de pouce Le sien ! Bah oui on nétait pas mieux servi que par soi-même nest-ce pas ? Alors pourquoi pas aujourdhui, maintenant. On lui avait toujours appris que cela ne servait à rien de remettre au lendemain, et des lendemains il y en avait eu plus dun, espérant chaque jour que ce quelle allait faire un autre laurait fait, avant, à sa place Mais rien, et pourtant ce quelle allait entreprendre ne la concernait pas elle seulement Et, que ce qui allait en découler, elle nétait pas la seule à le vouloir
Oui tout cela peut vous sembler bien flou pour le moment, mais il ne sert à rien de courir Tout vient à point a qui sait attendre Alors attendons.
*[extrait des noces de Figaro]
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