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[RP] Roy & Reyne de Coeur

Arnaut_de_malemort
Un peu de silence ! On n'entend pas ce qu'on mange !

La passion du jeu, ses causes sordides, ses faux calculs, ses séduisantes amorces, et ses épouvantables résultats. Le jeune Malemort avait, a plusieurs reprises est-il nécessaire de le dire - déplumé les badauds et jeunes coq de Limoges au jeu légendaire de l'est sauvage qu'est le ramponneau. Il fit l'amusement des plus grands hommes ; c'est le prodige du quinzième siècle.

Si l'on en croit l'avéroïste Al Colique, le ramponneau viendrai de Ramaponulit, jeu romain qui ressemble plus à la tarentelle. Ramaponulit viendrait d'expression ramapo, prononcé par les joueurs qui auraient perdu leur peau en parie, et nulit, rien d'autre que la conséquence de cette défaite. Or, lors de l'invasion des barbares septentrionaux, ce mot fut remplacé par leur mot ; ramapodudo. C'est en mélangeant avec l'italien : Directedanslepanneau, que put naître le mot : Ramponneau. Tout va bien sûr, si on en croit l'Al Colique... Le Malemort lui, y croyait dur comme fer ! Autant qu'à l'existence des sorcières, des démons, ou plus communément, du batman.

Tandis qu'à diverses époques lointaines, nos moines inventaient des règlements et des croisades, trouvaient la poudre à canon et des hétérodoxies, brûlaient des hérétiques et des livres, arrangeaient des cas de conscience, des légendes, un jeu de Ramponneau prouvait allégoriquement qu'un roi, par les cartes, n'est rien sans sa dame, son valet et sa suite.

Le dîner n'est pas seulement un besoin primordial de l'humanité, il est aussi un plaisir de l'esprit, une école de tolérance, un foyer perpétuel d'idéal, et, par instants, une confession. Ce soir, il ne manquait rien. Des invitées chiquos avaient même étaient dégotées pour le Prince qui ferait peut-être ce soir, sa première expérience des femmes. Pénétrant dans le Salon Olympe, le Malemort fut introduis par un huissier :

- Son Altesse Royale, le Beau Prince Arnaut de Malemort !

Et en plus, ce soir, il avait la royale autorisation pour baizoter. Mais pas non plus d'y perdre sa virginité ! Une deux bêtises avant le mariage, c'est de bonne guerre. Quand on se marie à un Malemort, on prend tout. Ses richesses, son honneur, et même ses gênes ! De sorte que toute femme épousant un fils Malemort gagnera inévitablement une propension non négligeable à la tromperie, et à engendrer de futur bâtards. C'était une sorte de pré vengeance.

- Bonsoir belles dames et beaux sirs !

Par chance, il y avait quand même plus de Dame que de Sir... Lui qui avait pourtant inviter exclusivement des femmes... Intérieurement, il se demanda s'il était nécessaire faire fouiller les convives, à la recherche d'une carte dominante caché dans un pli qui ressortirait à un moment propice. Si une d'elle avait osé faire ça, elle gagnerait immédiatement l'indéfectible respect du Prince, et aurait droit à une verre dans le salon du 7ieme ciel, mitoyen de l'Olympe.
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Camille.
- Son Altesse Royale, le Beau Prince Arnaut de Malemort !

Voici donc son altesse royale. Si des invités de dernière minutes arrivaient, Camille se chargerait de les introduire avec discrétion pour leur éviter la gène de se présenter après ces altesses. En attendant, il était temps de lancer les festivités. L'intendante des Menus Plaisirs vint donc s'incliner devant Elisa et Arnaut et avec déférence leur fit signe de s'installer.

Vos Altesses Royales, c'est un plaisir insigne que de pouvoir vous organiser avec l'aide de la Chambre et de la Bouche cette soirée de festivité. Nombre de vos invités sont arrivés. Un buffet de délices et de fromages divers a été préparé par le Premier Maitre d'Hotel, et le Gobelet est là pour vous servir vins et alcools à déguster.

Si vous avez la moindre préoccupation, nous sommes avec la Dame de la Chambre disponibles pour vous agréer. La table de Ramponneau est prête. Qui désire s'y installer?

Je rappelle qu'il me faut 3 nombres entre 1 et 52 par participant par missive privée au ramponneau afin de pouvoir simuler les parties.

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Elisa.
    « Rétines et pupilles. Les garçons ont les yeux qui brillent. Pour un jeu de dupes : Voir sous les jupes, des filles. »
        [Alain Souchon – Sous les jupes des filles]


Si elle avait espérait pouvoir faire une entrée discrète et bien cela était raté… Après tout cela n’était qu’une soirée avec d’autres membres de sa famille et quelques amis. Où était l’officiel là dedans ? Pourquoi vouloir à tout prix tout faire compliqué alors qu’ils auraient pu faire une soirée simple entre amis ?
Tout simplement car ils étaient au Louvre… Tout simplement car l’office organisait cette soirée. Et que tout simplement les formes avaient été mises, ainsi ils devaient les suivre.

Il était donc entré le premier, il l’avait annoncé sans retenue et sans gêne. Elle l’aimait le voir ainsi, sur de lui, conquérant sans rien ne pouvant l’arrêter. Oh ça oui quand il avait une idée en tête il n’était pas prêt de la lâcher, pour tout, pour rien, buté comme un âne… Est-ce un défaut ? Sûrement pas non.
La princesse Malemort vient donc le rejoindre dans la salle qui allait les accueillir pour la soirée… Olympe, montagne où les dieux se réunissent…
Son bras vient rapidement rejoindre celui du Carsenac. Ses yeux parcourent l’assemblée. Voyant dans un coin le gascon et sûrement sa fiancée à côté de lui.
Entamée un premier pas pour aller les rejoindre, quand une nouvelle arrivée se fait. La malemort se retourne… Elle la voit, dans sa robe de lin avec un ventre commençant à s’arrondir. La Malemort se stoppe net. Elle fait demi tour et sans lâcher le Rumet-Carsenac, elle va rejoindre la rouquine Carsenac…

Ma douce amie, j’étais persuadée que les robes vous allez à merveille. Hors de question de vous revoir en braies de Capitaine, la robe vous colle à la peau désormais.

Finir sa phrase en collant un sourire sur ses lèvres. La princesse savait très bien que ce genre de phrase tomberait dans l’oreille d’une sourde. Pour sur la rouquine allait grogner, puis ferait comme si de rien n’était en se sentant mal à l’aise puis enfin elle allait lui sourire…
Parole de Malemort… Si je perds, j’offre la moitié de la cave du Pavillon au mendiant un matin de Dimanche devant l’église…

Son jeune frère fait son arrivée, un coq dans son poulailler, cela fit sourire la Malemort. Et la Vicomtesse tourangelle qui vient devant eux. La Malemort l’écoute, hoche la tête en entendant parler de vins et alcools, pour son bon plaisir n’est-ce pas… Regard vers Aldraien. Regard vers Bruenor à qui elle tenait toujours le bras.

Merci Monseigneur, pour ma part, je ferais parti des joueurs pour le Ramponneau.

Un sourire. La Malemort attend la réponse de la rouquine et du blondinet pour pouvoir aller prendre place à la table. Cherchant bien évidemment à prendre les meilleures places… les meilleures places pour quoi d’ailleurs…


[Mp envoyé]
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Camille.
Tandis que ses Altesses Royales saluaient leurs amis et commençaient à lorgner sur le buffet, Camille commença à tenir le compte des personnes qui participeraient au Ramponeau afin de s'assurer :

- Axel de Fersen
- Mahaut
-Aldrian
-Arnaut
-Elisa

Se tournant vers les autres présents, Camille leur sourit avec douceur.

Personne d'autre ne désire tenter sa chance?Si tout est bon, que chacun s'installe à table, le temps que les cartes soeint battues et vous recevrez chacun votre main. Il ne vous restera plus qu'à analyser. Son Altesse Royale par galenterie commencera la partie.
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Aldraien
Pas trop de monde, voilà qui satisfaisait la rousse Carsenac. Elle n’avait pas encore cette habitude qui finirait certainement par prendre le dessus, de n’être pas affectée par la foule ou les événements trop mondains. L’ambiance ici, malgré qu’il s’agissait d’une soirée en compagnie de la Haute Société, semblait être sereine et propice à la détente. Exactement ce qu’il fallait à la Capitaine du Limousin & de la Marche pour pouvoir mettre de côté le temps de quelques heures ces devoirs et obligations, ainsi que la guerre qui faisait rage à l’extérieur de ces murs. Le temps s’arrêtait au Louvre, le sang ne coulait pas, les cris ne fusaient pas de tout côté, et personne ne semblait prêt à sauter à la gorge de l’autre pour l’étriper avec fureur.

Tant mieux, du repos, le temps d’un court moment de plaisir, le premier depuis de longues semaines. Dommage qu’il ne fut pas passé en compagnie de son presque époux, toujours absent. Et toujours l’éternelle question : allait il venir ou resterait il dans ses appartements afin de se reposer ? La rousse ne l’avouait pas, mais la santé fragile de son jeune fiancé avait tendance à l’inquiéter. Depuis quelques temps elle n’avait pas eu de réponse à ses courriers, et cela l’inquiétait plus qu’elle n’osait le dire.

Le regard acier se perd un instant, avant de revenir sur la Princesse qui a fait son entrée et qui, déjà, vient vers elle. Elle semble sereine, heureuse, la présence de Bruenor n’est peut-être pas une si mauvaise chose, finalement. Que ne donnerait-elle pas pour la voir sourire, après tout ? Une fois les deux devant elle, elle se permet d’incliner légèrement la tête. Après tout, l’endroit n’est-il pas propice à faire appliquer les convenances ?
C’était aujourd’hui ou jamais.

- Vous êtes sublime, mon amie. Je gage que mon cousin a bon goût en vous offrant son bras.

Regard vers le cousin, du genre « Regarde comme je fais des efforts », avant de revenir à la Princesse Malemort. La voilà qui lui faisait des compliments sur sa robe alors qu’elle était très loin d’égaler la beauté des autres présentes dans la pièce. Mais enfin, elle savait mieux que quiconque prévoir les réactions de la Capitaine en entendant ce genre de phrase, d’ailleurs le pari qu’elle avait pris n’en était pas vraiment un, et si la Carsenac avait pu l’entendre, elle se serait certainement contentée de lever les yeux au ciel. Puisque c’était elle-même qui remplissait la cave du Pavillon, c’était bien facile de vouloir en faire don de la moitié à l’Eglise ! On voit que ce n’était pas elle qui envoyait des messagers à l’autre bout du Royaume pour chercher des alcools rares, ou qui écrivait des dizaines de courriers pour effectuer quelques échanges.

Elle grogna, bien entendu, à cette pensée. Comme à celle de devoir porter des robes à la place de sa tenue de Capitaine. Un Capitaine en robe…Elle risquerait de légèrement perdre en crédibilité là quand même. Elle n’avait pour ainsi dire jamais porté de robe, hormis lorsqu’elle n’avait pas eu le choix, pourtant plusieurs fois on lui avait fait remarqué qu’une Diplomate devrait s’habiller plus élégamment. Mais qu’importe.
Se sentir mal à l’aise, ça oui…Mais comme toujours quand c’était le cas, elle afficha un sourire de circonstance, alors que l’idée même de porter des robes tous les jours avait fait une fois le tour de son esprit pour en ressortir aussitôt. Le sourire s’accentue lorsqu’elle voit Arnaut débarquer, après s’être fait annoncer comme…comme un Prince en fait.
Retour vers la Brune.

- Je serai ravie de participer à cette partie de ramponneau, après tout, Elisa, ne devions nous pas vérifier si l’élève à dépasser le maître, en la matière ?
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Arnaut_de_malemort
L'office de la chambre royale exécutait son métier à merveille. Depuis son élévation parmi le saint des saints, le Malemort fils avait même récolté quelque kilo - sûrement imputé aux trop nombreux fromages qu'il se faisait servir ; pardon, mais c'est trop bon. Il manquait encore une invitée, mais peut-être avait-elle renonçait à se joindre à la royale tablée ? Le Prince en serait très meurtrie, et une rencontre plus personnelle s'imposerait alors.

Il reconnu avec joie son ancienne surveillante du Collège Saint Louis de France, Axel de Fersen. Le lien hiérarchique - s’il on peut aussi le étiqueter – c’était inversée, laissant au Malemort un goût de victoire. Elle n’en demeurait pas moins d’une compagnie de rare qualité, et c’est un peu elle, à plus d’un égard, qui l’avait initié aux goûts des belles femmes blondes. A ses cotés se tenait sûrement la jeune Mahaut, encore inconnu du prince. Sa réputation l’avait précédé. La soirée était le moment choisi par le Malemort pour faire connaissance avec cette femme aux atouts insolites.

- Bonsoir demoiselles. Votre présence à cette soirée ravie mon cœur. Dame De Fersen, il m’est très plaisant de pouvoir vous retrouver dans des conditions moins strictes. Restez tout de même éveillé, cette partie de carte s'annonce des plus ardues. J’espère que vous êtes aussi bonne comme joueuse de ramponneau que vous l’êtes comme gardienne du Collège Saint Louis.

Comme la coutume le veut, rire aux plaisanteries royales, les plus salaces soient-elles, est obligatoire.

- Quant à vous Dame Mahaut, je suis fort aise également de vous rencontrer. Il paraitrait que vous lisez l’avenir avec des tranches de saucisson. Etant moi-même un amateur de charcuterie, j’espère bénéficier d’une séance par vos soins.

Les autres convives étaient malheureusement de lui inconnu, sauf Aldraien, est-il nécessaire de le dire ? Se tournant vers sa sœur, sa confidente, il l’interpella ainsi :

- Elisa, ma chère sœur, je vous présente mes invités : Axel de Fersen et Mahaut de Bonobo. Maintenant que j’ai dévoilé mes cartes, auriez vous l’amabilité de me présenter les votres ?

Oh oh ! L'allusion implicite aux cartes était tout à fait exquise et dénotait de la grande intelligence du morveux.
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Damian.
    [Quelques jours plus tôt à Limoges, Pavillon des émissaires]
      Confortablement assis dans un fauteuil, un verre à la main...Ambiance chaleureuse entretenu par des sourires, des rires qui venaient égayer une discussion portant sur les biens faits des grands vins. Point de doute possible ! Le Vice Chancelier de Gascogne passé un bon moment d'autant plus que son interlocutrice n'était autre que la Grande Chancelière du Limousin & de la Marche, la Princesse Elisa. La visite diplomatique du seigneur de Mugron perdait peu à peu son caractère officiel et c'est ainsi que la Princesse l'invita au Louvre pour une soirée jeux qui aurait lieu quelques jours plus tards...une telle offre ne se décline pas, d'une part car cela ne se fait pas quand il s'agit d'une invitation royale et d'autre part cela permettait à Damiàn anoblie depuis peu de faire ses premiers pas à la Cour.

    [Allez hop en voiture simone !]
      De retour en Gascogne, Le seigneur de Mugron se rendit sans détour au domaine familiale pour préparer son voyage parisien...préparer c'était un bien grand mot car il se contenta de donner quelques ordres et son fidèle serviteur Giovani s'exécuta. Pendant ce temps le jeune homme s’apprêtait à choisir lui même sa tenue. Pour beaucoup cet acte n'était que perte de temps mais quand on se rend au Louvre, il fallait accepter les règles des faux semblants, le dehors prenait le dessus sur le dedans, l’éphémère régnait. Damiàn s'employa à sélectionner ses plus belles tenues, conscient tout de fois que le petit seigneur du sud qui l'était ne devra pas se contenter d'habits pour rivaliser avec les plus grand nobles du royaume qui séjourné à la cour. Une fois le choix fini le seigneur de Mugron se délassa dans son bain le temps que Giovani finissait de charger le carrosse.

      ...Quelques minute plus tard, il était enfin prés. Les dernières consignes pour s'occuper de ses terres furent donné et Damiàn monta enfin dans le carrosse...Un claquement de fouet se fit entendre et le véhicule se mit en branle.

      Traversée de la Guyenne:

      zzzzz

      Traversée du Périgord:

      ZZZZZ

      Traversée du Limousin:

      ZZZZZ

      Traversée du Berry:

      ZZZZZZ

      Traversée de l'Orléans:

      ZZZZZZ

      Paris ! Allez hop on arrête de téter son pouce et son se réveil !

      Le voyage s'était déroulé dans un calme étonnant, ça l'était d'autant plus quand on sait que le royaume est en Guerre. De toute façon maintenant qu'il était arrivé ce n'était pas le plus important, il devait se rendre au Louvre au plus vite car malgré tout il se pourrait bien qu'il arrive en retard.....Aprés deux accrochage de carrosses, une ribambelle d'insulte entre cocher, Le jeune seigneur arriva enfin à destination.

      Ah ce n'était pas trop tot, ce voyage m'a donné un de ces mal de cu..
      Maître, pardonnez moi de vous interrompre mais je pense qu'il serait bon de modérer vos familiarités de langage.
      Euh oui, Eh bien dans ce cas là mon cher Giovani, je dis que mon séant est dès plus douloureux.

      Damiàn fit un sourire amusé à son serviteur puis se dirigea vers l'huissier qui gardait la porte.

      Bonsoir, Damiàn de Castel Vilar, Seigneur de Murgon. Je suis invité par son Altesse Royale Elisa Sophie Mathilde De Lahaye Malemort

      ...Le jeune homme fut conduit dans un salon où se trouvait déja un petit comité de personnes. Ne connaissant quasiment personne, Damiàn se mit immédiatement en quête de la princesse...Mais sa recherche fut stoppée nette quand son regard croisa celui de François. Damiàn luit fit un clin d'oeil. Il ne s'attendait pas à voir son ami ici, la surprise était de taille mais elle était tout ce qui avait de plus agréable, il se sentait moins seul. Damiàn ira le saluer un peu plus tard pour l'instant il se remettait en quête de la princesse... et il l'aperçu enfin. Le jeune homme resta un instant à l'observer, rien que pour ce spectacle ça valait la peine de traverser le royaume....Leurs regards se croisèrent enfin, le seigneur de Mugron la salua d'un signe de tête accompagné d'un sourire chaleureux et il fit quelque pas dans sa direction mais il resta en retrait pour la laisser poursuivre sa discussion avec les convives qui l'entouraient.
Axel2fersen
Axel accrochée à Mahaut attendait la réponse de Camille d'Anclair, répondant dans un souffle au murmure.

Ah non je n'y suis pour rien je pensais même que c'était vous qui... croyez-vous que ce serait Phyloctère de Bruges qui nous aurait tendu un piège ?

La prise de la brune se resserra sur la main de la blonde, peut-être qu'elle aussi pensait qu'elles ne ressortiraient pas vivante du Louvre. Axel reconnut Della et lui adressa un grand sourire, la voir c'était un peu revoir Béa, et revenir au Louvre sans sa cousine était de moins en moins dur à présent qu'elle se sentait entourée. Et ce n'est pas l'entrée d'Aldraien qui allait lui faire changer d'idée. La Carsenac lui sourit doucement, Axel se retint de lui sauter dessus car celle-ci n'était plus la petite Ald d'antan, elle était la grande capitaine du Limousin à présent et puis... elles n'étaient pas dans un tripot , mais au LOUVRE !!

Le défilé de personnalités se poursuivit avec deux altesses royales, la grande classe quoi ! Enfin... mais mais ce n'était pas possible...c'était lui qui l'avait invitée !! Le sale gosse du collège .... oh mais bien sûr Arnaut Malemort était le fils de sa majesté et il voulait se venger car elle avait dû le punir lui et ses comparses quand elle était intendante à Saint-Louis... Comment la Irissarri avait pu laisser passer cela... Elle essaya de ne pas paraitre effarée mais quand il s'adressa à elle en lui donnant du demoiselle de Fersen et en la jouant grivoise, elle eut du mal à se contenir. Elle parvint à se retenir tout de même et lui sourit offrant à l'altesse royale qu'il était une révérence des plus gracieuses.

Je vous remercie de l'honneur que vous me faites votre altesse. J'espère que je serai à votre mesure durant la partie...

Arnaut se détourna vers sa sœur qui portait sans aucun doute un modèle de Valériane, Axel lui sourit poliment détaillant la robe dont la couleur corail jurait à ses yeux avec le bleu de sa cape. Mais bon la jeune fille avait encore le temps d'apprendre un jour elle serait probablement une icône de la mode , mais pour l'heure au goût de la Irissarri ce n’était pas encore cela!
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Béanours forever!
.mahaut.
- Son Altesse Royale, le Beau Prince Arnaut de Malemort !

Target engaged.
A la simple mention d'altesse royale, elle avait relevé la tête. Après tout, elle devait s'habituer au terme si elle voulait devenir impératrice. Et là, le mot l'avait frappée de plein fouet. Prince. Comme dans "quand je serai grande j'épouserai un prince et après j'écrabouillerai la poupée d'Orka". Elle était devenue grande, elle avait depuis longtemps écrabouillé toutes les possessions de sa demie-soeur (qui n'était cependant pas sans défense dans ce petit jeu) et... Ben elle était prête pour le Prince quoi. Noble, veuve, pucelle (oui, le secret des mariages réussis c'est de trouver des maris mourants) et prête à tout pour du fric, des titres et à boire. C'était sa soirée qui se préparait.
Rentrant le ventre, oubliant un instant comme son bras et sa jambe la lançaient, elle fixa le jeune homme. Mince, déjà il était jeune. Les princes avaient le droit d'être jeunes dans les contes, mais dans la réalité les maris âgés étaient préférables. Sinon comment vouliez-vous faire ce qui vous chantez en dépensant tout son argent s'il était constamment là, à portée de voix et d'expert comptable, hein ? Bon, tant pis, elle n'aurait pas tous les jours des princes sous la main, alors vieux ou pas, elle ferait de son mieux.

Elle réalisa que l'organisatrice venait de leur proposer de participer à une partie de ramponneau. Le ramponneau n'était pas la spécialité de Mahaut, qui préférait nettement les dés (surtout ceux qu'elle avait pipés), ou le cul de chouette ("mais si, je vous dis que j'ai gagné, c'est marqué dans les règles") ou tout simplement le papier-caillou-ciseaux, étant convenu que le puits était interdit parce que c'était de la triche et qu'à ce compte là, on pouvait tout aussi bien inventer le "couvercle magique qui renvoie tout" et donc elle avait encore gagné. Mais après tout, le ramponneau, pourquoi pas ? Elle avait essayé quelque fois et un jeu basé principalement sur la parlotte et le "je t'en mets plein la vue", ça pouvait être intéressant. Surtout qu'une carte, ça se coinçait facilement dans un éventail.

Elle regarda brièvement Axel, afin de s'assurer qu'elle allait participer également. Rien de tel qu'une équipe pour bluffer, quitte à partager les gains après. Sauf pour un prince, quoi, mais bon...
En parlant de prince, il était en train de parader, il s'agissait donc de tendre l'oreille.

- Quant à vous Dame Mahaut, je suis fort aise également de vous rencontrer. Il paraitrait que vous lisez l’avenir avec des tranches de saucisson. Etant moi-même un amateur de charcuterie, j’espère bénéficier d’une séance par vos soins.

Lire l'avenir dans des tranches de saucisson ? Quelle déconvenue. Il était prince, mais il était un peu con. Lire l'avenir dans des tranches de saucisson... Dans le petit salé à la limite, mais le saucisson c'était beaucoup trop gras, on n'y lisait rien de correct ! Elle soupira intérieurement. Il était jeune, limousin et croyait n'importe quoi. Les princes n'étaient plus ce qu'ils étaient. Allez, quelque part ça restait porteur d'espoir.

- Ce serait avec plaisir Votre Altesse. Je sens déjà que les augures sont avec vous en cette soirée.

Tu m'étonnes. Il venait de rencontrer celle qui allait lui piquer tous ses titres et tous ses écus (sans parler de la cave) dans les années à venir... Enfin si tout se passait bien. Elle répondit donc avec un petit sourire, tout en s'appliquant dans sa révérence.

- Elisa, ma chère sœur, je vous présente mes invités : Axel de Fersen et Mahaut de Bonobo. Maintenant que j’ai dévoilé mes cartes, auriez vous l’amabilité de me présenter les votres ?

Elle s'étrangla à moitié. Mahaut de Bonobo ? Ben voyons. Et pourquoi pas Marie-Charlotte des Vaches De Salers tant qu'on y était ? Sans offense pour les vaches de Salers. Elle serra le poing dans les plis de sa robe avant de relâcher et de continuer de sourire. Jeune, limousin, naïf et mal renseigné. Une proie toute indiquée. En piste.
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Elisa.
    « Vivre c’est accepter la douleur, les échecs mais c’est aussi plein de bonheur, on va l’trouver en insistant et pour ça il faut du cœur et un mental de résistant. »
        Grand Corps Malade


Ténèbres contre l’acier. La Malemort est tellement heureuse d’être près d’elle… voir même près d’elles… Les ténèbres se baissent légèrement, regardant avec un doux sourire ce ventre arrondi… Catherine Aliénor Elisa de Malemort… Petite merveille qui sera chérie comme le plus grand des Saints. Qui aurait cru que dans plusieurs jours ce petit être ne serait plus… Que sa mère serait dans un piteux état… Et que la Malemort ferait les cent pas pour tenter de se calmer… ravagée par la colère de savoir la Capitaine blessée… Ravagée par la colère de savoir que sa nièce n’aurait même pas eu le plaisir de connaître le goût de la vie…
Mais ça… Personne ne le sait encore…

L’élève a déjà dépassé le maître… Dois-je vous rappeler notre première partie ensemble et mes gains ? Dois-je également vous rappeler que même le pauvre Bali Balo s’est vu mettre au tapis… Oui oui… le propriétaire de la table lui-même…

Un sourire… Mélange entre de la nargue et de la pitié… Pourvu qu’elle ne perde pas aujourd’hui… Pourvu pas aujourd’hui…. ! Mais nul le temps pour la rouquine d’en dire plus… Son frère était déjà venu la rejoindre, un sourire en le voyant… Son petit Naut qui n’était plus si jeune que ça… Celui qui lui avait demandé de lui apprendre quelques insultes… Celui qui lui avait demandé d’être toujours présent pour lui… Juste lui… Son Naut… Si fragile de l’intérieur… Mais ça personne ne le sait vraiment.

Ravie de faire votre connaissance mes dames…

Regard vers les deux convives… Puis retour vers son frère lui lançant un regard du style : « Tu m’expliques l’intérêt là… »… Puis un nouveau sourire…

Dévoiler déjà mon jeu… Pour sure je suis gagnante.
Je vous présente Monseigneur François Von Wittelsbach et sa fiancée la Baronne Lilly Cardinal d’Eirbal. Mais peut-être connaissez vous déjà François, il est un ami de notre mère et désormais le mien
Je ne vous présente pas Aldraien, évidemment… Mais voici son cousin, Bruenor Rumet-Carsenac qui a eut l’amabilité de me prêter son bras pour m’accompagner jusqu’ici et….

Les yeux de la Malemort son surpris entrain de dériver vers la porte. Deuxième Gascon en vue… C’est l’invasion au Louvre… Un sourire rapidement alors que leurs regards se croisent. Il a donc tenue parole, son goût des bons vins est bien présent… La princesse Malemort ne s’est pas trompée…
Une main tendue vers lui, pour lui faire comprendre qu’il peut s’approcher d’eux.

Et voici mon dernier invité, Damiàn de Castel Vilar.

Durant sa phrase ses prunelles noires s’étaient partagées entre son frère, les autres convives et Damiàn. Puis, restant un peu plus sur lui.

J’espère que votre route fut agréable, Excellence, et sans encombre surtout. Vous joignez vous à nous pour la première partie de Ramponneau ? Ah moins d’avoir peur de ne pas être à la hauteur…

Un nouveau sourire, attendant sa réponse, regard vers François et Lilly, enfin de savoir si eux aussi participeront à la partie.
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Della
Ce qui est long, dans ce genre de soirée, ce sont toutes ces arrivées qui se font au compte-goutte, doublées des présentations par ici et par là, les sourires faux le plus souvent même si certains sont parfois vrais, les voix qui répètent les mêmes mots de salutations, de bienvenue et puis, l'attente qui n'en finit pas, attente de l'épisode II de la saga de la Cour, lorsque les invités ne savent plus très bien ce qu'ils doivent faire et attendent qu'on les dirige, comme les moutons vers la bergerie.

Della, Premier Maître d'Hôtel de la Couronne, reste stoïque, observe les uns et les autres, discrètement, se faisant quelques réflexions tout à fait personnelles, amusantes parfois, l'obligeant à se mordiller les joues pour cacher la joie qui menace de la dénoncer.
De temps en temps, un coup d'oeil vers Lucie lui apprend que son amie est très certainement dans le même cas et qu'en plus de son rôle d'Echanson qu'elle tient par intérim, elle aussi doit penser certaines petites choses drôlettes sur tel ou tel...Et Dieu sait s'il y en aurait à écrire !

C'est encore long, Grand Schtroumpf ?
Non, plus très long.

C'est encore long, Grand Schtroumpf ?
Non, plus très long.

C'est encore long, Grand Schtroumpf ?
Oui ! très long !


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Camille.
Camille écoutait, discrète pour voir où en étaient les arriver et pouvoir lancer la soirée proprement dite. Toutes les personnes ayant répondu à l'invitation étaient présents et si des retardataires se présentaient elle se chargerai de les accueillir elle même. Le jeu des discussions, présentations et jaugeage des invités entre eux était à son point culminant et ne voulant pas faire baisser l'ambiance s'approcha discrètement des altesses pour murmurer à leur oreille.

Vos Altesses, la table de ramponneau est prête, le buffet et la dégustation de vins n'attendent également que vous. Je vous propose de vous installer de ce pas que la soirée puisse commencer.

Camille se retourna alors vers le croupier engagé spécialement pour l'occasion qui se chargea de préparer la table de jeux. Jeux de cartes neufs, jetons pour les enchères, d'une main professionnelle chaque place fut préparée avec soin et professionnalisme. camille pourvoyait à contrôler le tout, petite abeille discrète et sourit aux Dames de la Bouche pour que celles ci lance le buffet et les boissons et que cette soirée puisse prendre son envol.
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Francois_wv
Quand Ramponneau rime avec Entremetteur

C'est ainsi que le jeune couple découvra la beauté de ce salon:feuille doré incrustée sur les hauts des plafonds,tableaux de maitre parcourant le salon,tapis des manufactures des plus réputés....Un cadre idyllique pour de jeunes nobliaux.

Je suis ravis de vous rencontrés tous !

Quelques mots permettant dans un meme temps de s'installer à la table de ramponneau.François n'était pas là par hasard,investi d'une mission de la plus haute importance confiée par la reyne.Il se devait donc d'etre à la hauteur afin de mener la partie tant au ramponneau que dans la discussion de salon.

Léger regard remplis de malice envers son ami Damian:
Allons Mugron venez donc montrer votre talent au ramponneau !!

Puis inclinant sa tete vers la princesse.

Votre Altesse,je vous présente en chair cette fois ci le seigneur de Mugron,celui ci sera bientot notre vassal d'ailleurs.

Regardant sa future femme,comme il languissait cette union....

Puis dans un air grave il se prépara au jeu du ramponneau,bleuf ou pas bleuf,il fallait dès ce soir qu'il puisse réussir son coup.
Lylla
Paumée ... Larguée... Déboussolée... Les termes auraient pu être nombreux pour désigner l'état d'esprit de la blonde. Le "soit belle et tais toi" semblait ce soir de rigueur.
Sourire ultra brite pour celle qui allait se dévouer au rôle de plante verte que lui avait attribué le d'Armantia voilà bien longtemps.

Epaules droites, menton relevé, signe de tête à droite, sourire à gauche, révérence à leurs illustres hôtes, regard vers le buffet qui malgré ses mets harmonieusement disposés n'arrivaient point à desserrer son estomac fatalement noué par ces entrée en matière. Voilà une soirée qui risquait d'être des plus drôles. N'ayant jamais rien compris au Ramponneau et pas amatrice de cartes pour deux sous, ceux qui d'ailleurs semblait satisfaire totalement son futur époux, la Lylla rebaptisée Lilly pour la soirée par Son Altesse, pris place à la table de jeu.

Dames, Sires je vous présente d'avance les excuses d'une novice à ce jeu. Mais bon qui ne tente rien n'a rien m'a t on appris. Sourire d'excuse et prunelles malicieuses.

Bon et bien comme ça au moins tout le monde savait à quoi s'attendre d'elle, sauf son promis à qui elle réservait une petite surprise au retour. Foi de Lylla, tout Vicomte qu'il puisse être, le François allait passer un sale quart d'heure. Et les raisons ne manqueraient pas, derrière ses boucles blonde la Baronne en dressait déjà la liste : ne même pas avoir pris la peine de lui adresser un mot, ne point avoir eu la galanterie de l'aider à prendre place, ni même de lui présenter les personnes de sa connaissance. Et il disait se languir du mariage ? Ha ça pour sur qu'il allait entendre parler du pays le coq gascon !

Petite vengeance toute féminine que le coup de pied faussement maladroit à l'abri des regards sous la table, et accompagnait d'un ravissant sourire aussi hypocrite que prometteur pour qui la connaissait un tant soit peu.
Oups toute mes excuses mon cher, quelle maladroite je fais.

Même pas sur qu'il eu senti ou entendu quoique se soit d'ailleurs tout occupé qu'il était à présenter le Seigneur de Mugron à la Princesse. Son futur vassal.. Ben tiens donc, voilà, si elle n'apprenait point à jouer au ramponneau, grâce à cette enrichissante soirée elle aurait au moins appris cela... Et un point de plus sur la liste tandis que le sourire allait en s'élargissant, bluff ou pas bluff, la note allait être salée.
De plus, Monsieur s'étant porté détenteur de ses biens pour la soirée, si elle gagnait elle empocherait mais si elle perdait... héhé, il faudrait bien qu'il s'acquitte pour elle.

Et voilà comment une blonde apprend à apprécier le ramponneau !

[MP envoyé]
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Damian.
    [Je te plumerai la tête...]

      Le jeune homme prenait ses repères dans ce nouveau lieu...Il compta le nombre d'invité, repéra les portes de sorties...Il n'y avait pourtant pas de quoi se sentir en danger mais ses réflexes militaire étaient toujours présent bien que ces derniers temps le creux de sa main avait plus souvent eu l'occasion de côtoyer une plume, qu'une épée.

      Sur invitation de la princesse, le jeune seigneur fit quelques pas en direction du petit groupe qu'il l'entourait. Damiàn salua tout le monde comme il se doit

      J’espère que votre route fut agréable, Excellence, et sans encombre surtout.
      Le voyage s'est très bien passé, il s'est même déroulé très vite ce qui n'est pas pour me déplaire car j'avais hâte de vous revoir, ainsi que découvrir le Louvre
      Vous joignez vous à nous pour la première partie de Ramponneau ?
      Avec plaisir !
      Ah moins d’avoir peur de ne pas être à la hauteur

      Le jeune home sourit

      Je me sens tout à fait à la hauteur. Et il me tarde de vous le prouver !

      Apres avoir dit ça, le jeune homme espérait ne pas se rendre ridicule d'autant plus qu'il n'avait que très peu joué au ramponneau par le passé.

      Ils se dirigèrent vers la table, et furent rejoint par Francois.

      Allons Mugron venez donc montrer votre talent au ramponneau !!
      Sachez que j'ai hâte de vous plumer, Vicomte !

      Un petit sourire moqueur se dessina sur les lèvres du Castel Vilar.

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