Aranelle
Restée en retrait en attendant que les arrivées prennent fin, Aranelle inclinait le buste à l'intention de chaque arrivant qui se présentait, ou se faisait présenter. Pour que cette attente paraisse moins longue et monotone, la Dame de la Chambre vérifiait chaque détail de la décoration qui revêtait le Salon Olympe, le temps dune soirée. Et alors que les amis de la famille royale affluaient, une autre arrivée retint l'attention de la Dame de Cheny. Rectification : deux arrivées...
Le regard de la jeune femme se durcit à l'arrivée de sa Marraine. D'abord effarée et perdue, Aranelle eut un arrière-goût amer. Le goût de la déception. Et Cheny de s'avancer vers les officiers de la Bouche Royale, d'adresser un sourire très vif à son amie Lucie, puis de regarder Della. Ou du moins son ventre. Sa Marraine était grosse. Pourquoi n'avait-elle partagé cette nouvelle avec sa vassale ? Elle qui pensait être proche de l'Amahir-Euphor, se trompait-elle à ce point ? Le front se relève doucement, le regard est impassible. Les iris de la Ried se posent sur les prunelles de len cloquée. Devait-elle être heureuse ?
- Quelle surprise ! Une once de colère, assez perceptible, avait ponctué la dernière expression de la Ried. Aucun sourire ne se posa sur ses lèvres, ce qui était rare, quand on connaissait la jeune femme. La blonde tourna les talons, et expira un soupir, qui extériorisait son agacement. Pour finir, la Dame de la Chambre rejoint sa collègue des Menus-Plaisirs pour tenter d'oublier "la nouvelle du jour". Elle se plaça à ses côtés, à proximité de l'ensemble des invités et de la famille royale.
- Nous sommes effectivement à l'écoute de la moindre de vos doléances, dit-elle, en souriant. Un sourire mi-forcé évidemment. Ce soir-là, elle ne voulait pas sourire.
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Le regard de la jeune femme se durcit à l'arrivée de sa Marraine. D'abord effarée et perdue, Aranelle eut un arrière-goût amer. Le goût de la déception. Et Cheny de s'avancer vers les officiers de la Bouche Royale, d'adresser un sourire très vif à son amie Lucie, puis de regarder Della. Ou du moins son ventre. Sa Marraine était grosse. Pourquoi n'avait-elle partagé cette nouvelle avec sa vassale ? Elle qui pensait être proche de l'Amahir-Euphor, se trompait-elle à ce point ? Le front se relève doucement, le regard est impassible. Les iris de la Ried se posent sur les prunelles de len cloquée. Devait-elle être heureuse ?
- Quelle surprise ! Une once de colère, assez perceptible, avait ponctué la dernière expression de la Ried. Aucun sourire ne se posa sur ses lèvres, ce qui était rare, quand on connaissait la jeune femme. La blonde tourna les talons, et expira un soupir, qui extériorisait son agacement. Pour finir, la Dame de la Chambre rejoint sa collègue des Menus-Plaisirs pour tenter d'oublier "la nouvelle du jour". Elle se plaça à ses côtés, à proximité de l'ensemble des invités et de la famille royale.
- Nous sommes effectivement à l'écoute de la moindre de vos doléances, dit-elle, en souriant. Un sourire mi-forcé évidemment. Ce soir-là, elle ne voulait pas sourire.
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