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[RP] Lorsque le père paraît (Tome 2)

Senorita_fantasia
Pourquoi devait-il justifier son présent? Le présent qu'il ne partage plus avec les enfants, ni avec elle. Ils devaient s'y faire, ils s'étaient détruit, ne se reverraient plus, et les enfants resteraient avec leur mère, parce que, quoi qu'il en pense, elle était stable et ne s'était jamais reposé sur les épaules d'un homme, et ça ne commencera pas.

"Ne dis rien pour Temary, vis ta vie, mais ne t'attends pas à voir les enfants souvent, parce que moi, je veux les protéger de votre relation, je veux les protéger, si je t'avais quitté, c'était pas à cause de ma folle imagination... Et que j'avais, encore une fois, raison... Alors ne m'en veux pas, mais les enfants resteront avec moi. Ils ont toujours vécus avec moi, tu as mit du temps à reprendre contact, et je t'en ai voulu..."

Lorsqu'elle était partie à cause de la peur que tout ça amenait, il n'avait pas su la rassurer et était resté en taverne avec d'autres personnes. Il ne l'avait pas recontacté, ni même rassurée une fois de plus. Il était resté là, muet comme une tombe, et lorsqu'elle avait récupéré ses affaires aux Rosiers elle ne l'avait pas vue, il était trop occupé...C'était toujours un fait. Il n'avait jamais écrit aux enfants, et c'est toujours facile de reprendre contact avec eux, ils approchent des cinq ans...

"Ne me demande pas d'être amie avec toi non plus parce que j'ai toujours envie de te ... Non je ne vais pas dire ce genre de parole devant mes petits anges. Tu n'as pas prit contact avec eux quand ils en avaient le plus besoin, que tous les soirs, ils réclamaient leur père et que je n'avais aucune réponse à leur donner...Crois-moi, tu n'as jamais vécu ça.."

Elle s'était calmé et avait retrouvé son sourire, ses enfants savaient comment faire, plus que quiconque, et leur complicité était si grande que ça lui réchauffait le coeur.

"J'ai dis que j'allais en Guyenne, mais pas que je m'y arrêterai, j'ai des amis là bas pour nous protéger, mon nom y est connu, comme le tien ici.
Tu as toujours fait passer ta carrière, et oui tu as voulu aller trop vite...Même si j'ai vécu l'une de mes plus belles relations, c'est certain, mais maintenant chacun doit passer à autre chose..."

Elle fit une pause en récupérant enfants et sacs. Ils reviendraient avec eux...Et...Si par chance, elle rencontrait un homme susceptible d'aimer ses enfants et de l'aimer elle. Oui, elle autoriseraient à ses anges de l'appeler "papa"... Fanta cicatriserait comme ça, ça sera plus simple pour elle et pour les enfants. Ils devaient passer à autre chose, oublier ce chaos qui les entoure.

"Non Killi, pour moi, tu n'es pas leur père, car si tu avais été un père, tu m'aurais écris, tu serais venu à Saumur, ou tu m'aurais rattrapé, au moins pour le bonheur des enfants...Leur père n'existe pas, tu n'as été là que pour m'aider à les faire, c'est tout..."


Voilà, tout était sorti, comme on dit, on vient de percer l’abcès. Elle projetait même de faire un papier au tribunal pour que les enfants soient en paix...

"Ne parles pas de tes filles à mes enfants, parce qu'elles sont rien pour eux également. En fait, y'a les Dénéré et les Nansac, voilà. Maintenant, mes amours, on rentre, on va laisser papa aller roucouler et nous on va préparer nos valises, direction la mer mes chéris.
Dîtes au revoir à Killijo, comme je vous ai appris."


Aucun regard vers le géniteur de ses enfants...Elle avait été claire, dure mais claire. Il avait osé lui mettre dans la figure que tout était sa faute, et que c'est la suite logique, que comme il était célibataire, il était allé dans ses bras...Foutaise! Connerie! Ânerie!

_________________
...Une femme de fer au cœur de pierre...
...Son amour était sincère, mais si éphémère...
Elandra.
Il était là, enfin. Tout près d'elle, il était là. Elle n'avait plus peur, elle arrêta même de sucer son pouce.
Collée contre Spray, elle regardait se poursuivre l'échange entre ses parents.

Bien sûr qu'ils allaient partir, sur un grand bateau elle avait dit maman, un grand bateau qui la rendrait pas malade. Son frère, il voulait devenir un marin, un pirate ou un corsaire, elle savait plus trop, mais forcément, c'était une bonne idée et ça demandait plein de force et de courage.

Elle retint cependant un nom, celui de Temary qui revenait souvent. Un nom qu'elle n'aima pas dès le début, vu la façon dont sa mère le disait. Les Temary, ça devait être d'affreuses bêtes hideuses et méchantes, oui méchantes, ça ne pouvait être que cela. Faudrait qu'ils fassent quelque chose un jour, Spray et elle, contre les Temary.

Puis, elle ne fit pas attention au reste, la famille, tout ça, ça voulait rien dire de toute façon, la famille c'était Spray et maman, et puis Louis et Phé.. et puis papa aussi, mais papa, fallait pas le dire trop fort pour pas gêner maman, ni Spray. Pis, y'avait Kilia... et Clotaire.. son ami qu'elle cherchait désespérément depuis quelques jours. Elle n'avait même pas eu de dessin envoyé ces derniers jours, il n'était décidément pas gentil.

Il fallut dire au revoir, alors Elandra quitta quelques secondes la chère et tendre main de son frère pour aller dire au revoir. Elle répondit à l'invitation, aux bras tendus devant elle. Un petit câlin de quelques minutes, un petit "j't'aime papa" murmuré dans le creux de l'oreille de son père avant de lui faire un bisou mouillé et de rejoindre les deux qui partaient déjà.

Elle glissa de nouveau sa main dans celle de son frère qui la serra bien fort en signe de protection. Elle se remit à sucer son pouce, se retourna une dernière fois en dépliant ses petits doigts autour de son nez en signe d'au-revoir... ou d'adieu.
Spray
Spray se laissa faire quand son père le prit dans ses bras, mais ne passa pas ses bras autour de son cou comme il faisait avec sa mère.
Il l'écouta, mais n'en pensa pas moins. Il était gentil lui, avec les dames et tout, et il faisait pas de bêtises. Et même quand il serait grand ça serait pareil.

Il se retint d'essuyer la trace du baiser de son père sur sa joue d'un revers de la main, parce qu'il savait que ce n'était pas poli.

Et il retourna parler avec Elandra serrant fort sa main dans la sienne. Il n'écoutait pas ce que disaient Maman et Killi, de toute façon si il y avait quelque chose d'intéressant, sa soeur le lui dirait.

Il regarda Killi qui leur tendait les bras. Et sa mère qui leur demandait de lui dire au revoir. Le regard passant de l'un à l'autre, sans savoir quoi faire. Et puis Elandra alla se serrer contre leur père, alors, avec plein d'hésitation, Spray s'approcha aussi, doucement.

Il regarda son visage. Il semblait un peu triste aussi. Cétait bien la preuve qu'il valait mieux être sage. Apparemment, faire des bêtises ça rendait triste aussi. Spray prit un air très sérieux et attrapa la grosse main de son père dans les siennes, pour lui serrer la main comme un grand.


'R'voir Killi... euh...

Petite hésitation. Le dire ou pas. Un coup d'oeil vers Maman. Elle semblait être moins triste. Sûr que c'était parce que lui, le petit grand chevalier, était arrivé pour la protéger. Alors autant le dire.

... Papa.

Voilà, c'était dit, une fois et pas deux. C'était un peu pour Elandra aussi, parce qu'elle aussi avait été en colère contre lui, puis elle avait un peu oublié, mais Spray, lui, n'oubliait pas. Ce papa avait été vilain puis c'est tout. Mais fallait savoir c'que ça fait de l'appeler Papa. Et.. ça fait bizarre.

Spray lui lâcha la main et courut rejoindre sa mère, laissant un peu Elandra avec Killijo.
Puis quand elle revint, il lui serra fort la main, et suivit sa maman sans se retourner.
Killijo_de_denere
Senorita_fantasia a écrit:
"Ne dis rien pour Temary, vis ta vie, mais ne t'attends pas à voir les enfants souvent, parce que moi, je veux les protéger de votre relation, je veux les protéger, si je t'avais quitté, c'était pas à cause de ma folle imagination... Et que j'avais, encore une fois, raison... Alors ne m'en veux pas, mais les enfants resteront avec moi. Ils ont toujours vécus avec moi, tu as mit du temps à reprendre contact, et je t'en ai voulu..."


S'ils viennent me voir et qu'elle est là, je crois bien que je devrais leur dire qui elle est. Mais pour l'instant, nous n'en sommes pas là. Tu sais bien que si tu étais restée, je serais simplement resté ami avec elle. Ne mets pas tout sur ses épaules. Elle n'est en rien responsable de notre rupture. C'est toi qui a décidé de partir, toi qui m'a abandonné une fois de trop. Je n'ai plus eu la force, Fanta, la pression
était trop forte, je ne tenais plus. Quand à reprendre contact... Comment ? Où ? En pleine guerre ? Ils étaient jeunes, ils n'avaient point besoin de moi mais d'une mère. Une mère qui est allée se réfugier au couvent.

Il écoutait chaque parole. Pour certaines, elle avait raison, à quoi bon répondre ? De toute manière, il était trop occupé, d'un côté à panser ses plaies, de l'autre, à s'occuper de la mairie pour oublier tout le mal qu'il avait fait autour de lui. Ses filles, sa mère, Fanta, les deux petits...

Senorita_fantasia a écrit:
"J'ai dis que j'allais en Guyenne, mais pas que je m'y arrêterai, j'ai des amis là bas pour nous protéger, mon nom y est connu, comme le tien ici. Tu as toujours fait passer ta carrière, et oui tu as voulu aller trop vite...Même si j'ai vécu l'une de mes plus belles relations, c'est certain, mais maintenant chacun doit passer à autre chose..."


Il soupira.

Juste une chose, je ne t'ai pas laissée partir pour avoir Temary, ou reprendre ma liberté ou autre. Tu m'as brisé le coeur, Fanta, j'y tenais vraiment à tout ça. Mais... il est trop tard de toute manière. Nous nous sommes fait mal, et j'espère qu'un jour, nous arriverons à nous reparler sans nous agresser.

Mais là, premier coup de poing, direct dans l'estomac

Senorita_fantasia a écrit:
"Non Killi, pour moi, tu n'es pas leur père, car si tu avais été un père, tu m'aurais écris, tu serais venu à Saumur, ou tu m'aurais rattrapé, au moins pour le bonheur des enfants...Leur père n'existe pas, tu n'as été là que pour m'aider à les faire, c'est tout... Ne parles pas
de tes filles à mes enfants, parce qu'elles sont rien pour eux également. En fait, y'a les Dénéré et les Nansac, voilà. Maintenant, mes amours, on rentre, on va laisser papa aller roucouler et nous on va préparer nos valises, direction la mer mes chéris.Dîtes au revoir à Killijo, comme je vous ai appris."


Deuxième coup, upercut pour l'achever.

Je ne pouvais plus subir tes attaques, tes reproches, et non, je ne t'ai pas suivie, tu savais que je ne pouvais pas. Qu'attendais-tu ? Que je me jette à tes genoux ? Les attitudes chevaleresques, c'est pour les autres, pas pour moi. Et de toute manière, tout était allé trop loin, bien trop. Je ne vais pas te refaire l'histoire, nous campons sur nos positions. Nous nous sommes fait mal, bien trop mal. Je te l'ai dit, chacun a ses torts, mais il faut reconnaître quand ce n'est plus possible.

Elle n'écoutait plus. De toute manière, elle ne pensait qu'à une chose, emmener leurs enfants loin de lui, le vilain tombeur qui passait d'une femme à une autre. Et qui oubliait la précédent avec la suivante. Si c'était si facile... Son petit trésor vint lui faire un câlin, qui lui arrache un sanglot, caché contre sa fille, car il se demandait s'il la reverrait un jour. Il lui murmura aussi

Je t'aime mon trésor, et si tu as un problème, tu m'écris, je t'aiderais. Ne m'oublie pas, parce que moi, je t'écrirais. Les Rosiers te sont ouverts, parce que pour moi, tu seras toujours ma fille.

Il l'embrasse tendrement à son tour, se retenant de la garder contre lui encore. Son autre trésor désiré arrive vers lui aussi. Il le regarde, ému, et lui serre la main comme à un homme

Spray a écrit:
'R'voir Killi...


Bing ! Coup de grâce... Killijo est au tapis

Spray a écrit:
euh... Papa.


Il le regarde intensément.

Au revoir mon fils. Prends bien soin de ta soeur et de ta maman, car elles ont besoin de toi. Tu es l'homme de la famille, maintenant, sois-en digne. Je t'écrirais. Parce que je ne t'oublierais pas. Et si un jour tu veux venir prendre ta place aux Rosiers, ta chambre t'y attend.

Il fit un dernier signe à son trésor qui le regardait encore, cachant avec grand peine son émotion, tandis que son autre trésor tenait fermement la main de sa mère. Il repartit, les épaules basses, en se demandant pourquoi ils en étaient arrivés là.

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Chez moi
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