[Campement: tente du Duc de Jouarre]
Il venait de voir le tirage au sort et était vert de rage. Il ne manquait plus quelle. Tout mais pas elle.
Légolas son écuyer était la pour laider à se préparer et a enfiler cette très lourde armure. Ronchon nallait pas contrarier sa réputation il était dune humeur de chien a qui on a volé un os à moelle.
"Comment ils vont la hisser sur sa monture? Hein tu peux me le dire toi? Comment déjà avec une telle poitrine elle peut arriver à rentrer dans son armure. Elle a du en faire faire une sur mesure. Sorcellerie je te dit il aurait fallu trop de fer.
Je te jure les joutes devraient être histoire de Messire pas de dame. Pauvre cheval il va être bien méritant à la porter, que dis je, à la trainer. Et moi comment je vais pouvoir bouger pareil pachyderme? Franchement Légolas je ne suis pas hercule rien quen poitrine y a déjà au moins dix kilos de gras alors dans son popotin jen parle même pas. Ca sera un miracle quils la hissent sur sa monture, mais une fois fait je ne vois pas comment je vais la déloger de la. Il me faudrait prendre au moins 1000 mètres délan.
La peste mais quelle est cette main innocente qui a fait pareil tirage. Quon me le livre que je le pende et le découpe en petits morceaux. Coincé dans un fauteuil à Airain jai eu toutes les peines du monde à len sortir il ma fallu laide dAldric et dYsa tu imagines la sans aide et avec si peu d élan."
Il narrêtait pas de ronchonner faisant honneur à son surnom. Il tournait en rond et Légolas avait toutes les peines du monde à laider à se préparer.
Il se laissa aidé puis mis lui-même ses cuissots de son armure, puis les brassards, puis attacha le fourreau . Il finit par mettre son heaume et fit signe quon lui amène son cheval.
Monter lanimal ne fut pas chose facile avec pareil équipement. Il avait limpression de peser une tonne. Il se mouvait très difficilement. Une fois fait il se dirigea vers le terrain de joute tranquillement. Il essayait de rester concentrer mais difficile cétait ses premières joutes.
[lice]
Des rafales de vents faisaient claquer par à-coups les fanions au bout du terrain et les guirlandes tendues au-dessus des tribunes. De temps en temps, on percevait des gloussements et des rires difficilement réprimés. Il la vi enfin arriver et se placer en face de lui. Il fronça les sourcil sous son heaume.
"La peste grinça-t-il entre ses dents. Elle na pas bue comme dhabitude et ils sont parvenue à la hisser sur son percheron."
Il la saluât puis ferma sa visière et prit sa lance de tournoi que lui tendit Légolas.
Le héraut proclama le nom des deux combattants:
Amory De Lucas, Duc de Jouarre, Baron de Coulommiers, Seigneur de Brainville vs Maltea Wagner Di Favara, Duchesse de Brienne et de Rethel, Baronne de Beaufort, Dame de Menneville . Veuillez vous mettre en place je vous pries.
Il se dirigea vers lextrémité du terrain de joute obéissant à lannonce.
Les deux cavaliers tournèrent presque en même temps, le cheval de la Duchesse étant plus lourd de pas sa race. Ils braquèrent leur lance lun vers lautre. Le signal de la corne retentit. Depuis les tribunes quelques cris dencouragement dispersés par le vent parvenaient aux deux combattants qui eux éperonnaient déjà leur monture. Ils se mirent lourdement en marche avec leur fardeau cliquetant et, par réflexe se mirent au grand trot. Ils fonçaient lun vers lautre comme sils étaient tirés par des cordes. Amory souleva son bouclier et pointa sa lance, par-dessus la tête de son cheval, vers le plastron de Maltea. Alors il laissa filer les rênes, écarta son bouclier et croisa la lance derrière le cou de son de son animal.
Sa lance percuta le plastron de la Blonde Duchesse, mais comme il sy attendait cela lui fit leffet de rencontrer un mur. Il avait réussit à éjecter maltea mais le choc fut si violent quil se retrouva derrière son cheval le fondement dans le sable.
Il avait faillit réussir mais le sort sacharnait. Il avait manqué délan comme il lavait prédit. Maintenant le pire restait à venir. Selon les règles ils devraient se battre à lépée. Le gagnant étant le premier arrivant à quatre touches.
Avec sa hanche brisée lépée était larme qui lui allait le moins bien à pied. A cheval il pouvait compenser son handicape mais sur la terre ferme cétait peine perdue, rapidement il se fatiguait et ne se déplaçait pas assez rapidement.
Mais le plus difficile pour le moment était de se relever. Il tenta une première fois, mais retomba bien vite sur son fondement. Une seconde tentative toute aussi infructueuse qui cette fois le fit rouler tel un gros vers de terre. Il se contorsionna puis finit par entendre les rires qui émanaient de la foule. Il jeta son heaume de rage et pu voir que la Blonde nétait guère plus douée que lui. Il finit par sen prendre au jeune page qui était venu lui apporter son épée.
Abrutios Donne moi cette épée.
Il larracha de rage des mains du gamin et tente de se redresser a genoux. Quand se fut fait non sans mal il planta lépée dans le sol puis saida de celle-ci pour se retrouver sur ses deux jambes, enfin une jambe un quart.
Il du attendre que Brienne, arrive a se relever. Il hésita à aller laider puis pensa quelle risquait de mal le prendre. Il fit donc son rustre et assista au spectacle qui étonnamment ne le fit pas rire vu quil avait subit pareille humiliation.
Elle y parvint enfin et le combat sengagea. Sur une patte pas facile de se mouvoir après avoir laissé des forces dans la joute et le rôle de vers de terre.
Citation:Un déjeuner sur l'herbe, Jouarre, ça vous tente?
Elle avait choisit la tactique de l'énervement et pour bien le connaitre elle savait que cela allait marcher.
Il tourna autour delle boitant bas mais rageusement, on aurait dit un crabe qui se déplaçait. Elle le toucha donc une première fois et de rage lui rendit son coup.
Citation:Oh regarde Amory, Ysa te fait signe!
Rhoo qu'elle l'agaçait, Ysa n'était point la elle venait d'accoucher. Il lui aurait bien cloué le bec à la blonde. Mais avant qu'il ne puisse répondre elle le toucha une nouvelle fois.
Citation:T'inquiète pas le poussin à Zaza, je vais essayer de te pas trop te déplumer! Ça c'est pour la cellule pourrie que t'as voulu me refiler lors de mon court passage au châtelet! A l'attaaaaaaque...
"C'est elle le poussin, grrrrrrrrrrr pas moi." Et voila qu'elle le retouchait une nouvelle fois. La colère était telle qui frappait dans le vide. Brassé du vent aurait dit son père.
Citation:Laisse toi donc toucher une dernière fois, admet que je suis plus douée que toi, c'est la vie, et on peut rien y faire. Allez faut toujours faire plaisir à une femme, galanterie oblige! Amory, attention derrière toi, y a une guêpe qui essaie d'entrer dans la fente de ton armure...
Il se jetais en avant sans vraiment être dangereux ce n'est plus avec sa tête qu'il se battait mais comme un bourin en colère. Avec le vent il n'entendit pas la fin de la phrase de la Duchesse mais compris "derrière toi, y à une guêpe qui essaie d'entrer dans la fente de ton an**" Il faillit s'en étrangler et serra les fesse comme un idiot. C'est alors qu'elle le toucha une dernière fois. La fourberie avait gagné contre la colère. Il salua la Blonde et parti vexé comme un pou._________________