Milo
[HRP] Les personnages évoqués dans ce RP ne sont décrits que du point de vue de Milo, la réalité est bien sûr différente.
Les Rps présentés comportent quelques incohérences avec le RP actuel de Milo, mais ça, ce sont les aléas comme on dit : le fait qu'il sache nager (alors qu'en réalité il ne sait pas), le bouche à bouche, etc... Mais j'assume.
Je précise que les Rps mis en lien n'ont jamais été finis, ne soyez pas étonnés s'il en manque des bouts (ça, c'était notre spécialité, huhu).[/HRP]
- Adieu.
Vous que j'ai aimé, qui m'avait fait découvrir le vrai sens du mot vie.
Il se tenait devant les arbres qu'il avait planté à leur mémoire, préférant ces autels naturels à ceux mornes et froids que ses contemporains avaient dû ériger à leur souvenir.
Trois arbres que sa senestre vint effleurer, pour sceller ce que ses lèvres avaient murmuré dans un son rauque.
Trois femmes, qui ont le plus marqué sa vie ici. Rien ne les prédestinaient à se rencontrer pourtant. Origines sociales trop différentes, occupations tout aussi opposées. Pire, leur rencontre avait failli mal tourner.
Maharet, tout d'abord, rousse mélancolique, chevalier de la Licorne. Tempérament de feu parfois, qu'il aimait à emmerder le plus possible, tant la voir se mettre en colère était si délicieux. Il ne l'avait que peu côtoyé, pourtant, c'était elle qui lui avait offert Grani.
Daresha de Jeneffe Riddemark, brune perdu dans un monde rempli de messes basses, de coup d'états et de mariages arrangés. Celle qu'il avait sauvé, lorsqu'elle était au plus bas. Celle qui, alors qu'elle sombrait petit à petit dans la folie, lui avait offert les gants en cuir noir qui protégeaient sa main gauche.
Ilmarin, panthère blonde au grand cur, celle qu'il aimait le plus, inconsciemment. Longues soirées au coin du feu, à parler de tout et de rien, à effacer les doutes et les interrogations. Marquée par la vie et une accoutumance aux drogues, elle était pourtant celle qui lui avait reprendre confiance en lui. Sorti la tête de l'eau quand il ne croyait plus en rien, si ce n'est la lie humaine. Entre rires et larmes, elle l'avait beaucoup influencé.
Ces femmes, il les aimait. Plus qu'un amour charnel ou platonique, elles avaient une place particulière dans son cur. Amies, confidentes, surs, mères. Peu importait le qualificatif dont on les affublait, elles n'étaient ni femmes ni amantes. Mais bien plus.
Elin s'agita dans ses bras, le tirant de ses pensées. Il déposa un baiser sur son front pour la calmer et s'inclina une dernière fois devant ces trois drôles de dames, laissant un soupir glisser le long de sa joue, avant de tourner les talons pour s'en retourner vers son autre famille.
Ils l'attendaient pour partir, dans ce pays qu'il ne connaissait pas mais dont la nostalgie avait réveillé en lui un besoin pressant de le revoir. Un retour aux sources pour montrer à sa fille ses origines et ses racines. Voir les grandes étendues blanches, les forêts à perte de vue et sentir la chaleur réconforter les joues malmenées par le froid.
Il claqua de la langue et mis la roulotte en branle, après s'être assuré que tous étaient bien installés et que rien n'avait été oublié. Même son vieux chien blanc, Fenris, récupéré après la mort d'Ilmarin. Le voyage allait être long, mais il ne regrettait rien. Plus aucune attache ne le retenait vraiment ici. Juste des souvenirs qu'il continuerait de chérir jusqu'à sa mort.
Rouquine, Dragon et Boucle d'Or.
Ce n'était qu'un au revoir, en fin de compte.
Les Rps présentés comportent quelques incohérences avec le RP actuel de Milo, mais ça, ce sont les aléas comme on dit : le fait qu'il sache nager (alors qu'en réalité il ne sait pas), le bouche à bouche, etc... Mais j'assume.
Je précise que les Rps mis en lien n'ont jamais été finis, ne soyez pas étonnés s'il en manque des bouts (ça, c'était notre spécialité, huhu).[/HRP]
- Adieu.
Vous que j'ai aimé, qui m'avait fait découvrir le vrai sens du mot vie.
Il se tenait devant les arbres qu'il avait planté à leur mémoire, préférant ces autels naturels à ceux mornes et froids que ses contemporains avaient dû ériger à leur souvenir.
Trois arbres que sa senestre vint effleurer, pour sceller ce que ses lèvres avaient murmuré dans un son rauque.
Trois femmes, qui ont le plus marqué sa vie ici. Rien ne les prédestinaient à se rencontrer pourtant. Origines sociales trop différentes, occupations tout aussi opposées. Pire, leur rencontre avait failli mal tourner.
Maharet, tout d'abord, rousse mélancolique, chevalier de la Licorne. Tempérament de feu parfois, qu'il aimait à emmerder le plus possible, tant la voir se mettre en colère était si délicieux. Il ne l'avait que peu côtoyé, pourtant, c'était elle qui lui avait offert Grani.
Daresha de Jeneffe Riddemark, brune perdu dans un monde rempli de messes basses, de coup d'états et de mariages arrangés. Celle qu'il avait sauvé, lorsqu'elle était au plus bas. Celle qui, alors qu'elle sombrait petit à petit dans la folie, lui avait offert les gants en cuir noir qui protégeaient sa main gauche.
Ilmarin, panthère blonde au grand cur, celle qu'il aimait le plus, inconsciemment. Longues soirées au coin du feu, à parler de tout et de rien, à effacer les doutes et les interrogations. Marquée par la vie et une accoutumance aux drogues, elle était pourtant celle qui lui avait reprendre confiance en lui. Sorti la tête de l'eau quand il ne croyait plus en rien, si ce n'est la lie humaine. Entre rires et larmes, elle l'avait beaucoup influencé.
Ces femmes, il les aimait. Plus qu'un amour charnel ou platonique, elles avaient une place particulière dans son cur. Amies, confidentes, surs, mères. Peu importait le qualificatif dont on les affublait, elles n'étaient ni femmes ni amantes. Mais bien plus.
Elin s'agita dans ses bras, le tirant de ses pensées. Il déposa un baiser sur son front pour la calmer et s'inclina une dernière fois devant ces trois drôles de dames, laissant un soupir glisser le long de sa joue, avant de tourner les talons pour s'en retourner vers son autre famille.
Ils l'attendaient pour partir, dans ce pays qu'il ne connaissait pas mais dont la nostalgie avait réveillé en lui un besoin pressant de le revoir. Un retour aux sources pour montrer à sa fille ses origines et ses racines. Voir les grandes étendues blanches, les forêts à perte de vue et sentir la chaleur réconforter les joues malmenées par le froid.
Il claqua de la langue et mis la roulotte en branle, après s'être assuré que tous étaient bien installés et que rien n'avait été oublié. Même son vieux chien blanc, Fenris, récupéré après la mort d'Ilmarin. Le voyage allait être long, mais il ne regrettait rien. Plus aucune attache ne le retenait vraiment ici. Juste des souvenirs qu'il continuerait de chérir jusqu'à sa mort.
Rouquine, Dragon et Boucle d'Or.
Ce n'était qu'un au revoir, en fin de compte.