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[RP] La Cathédrale

Jeromator
Jeromator avait revêtue ses plus beaux atours. En effet, il était rare pour lui de participer à des évènements dans cette grande cathédrale.
Il salua l'archidiacre, entra dans la cathédrale et alla s'installer au fond de la salle.
Il attendit l'arrivée des autres invités et le début de la cérémonie.

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Maryse
Comme à son habitude Guichard avance à grand pas , tirant son épouse qui rit de bon coeur .Elle sait maintenant que cela l'amuse autant qu'elle de la voir courir.
Ils ont comme à leur habitude en retard pour la cérémonie , mais leur surprise est grande quand ils pénètrent dans la cathédrale: ils sont dans les premiers .

Maryse se penche sur son époux


-Finalement cela ne valait pas la peine que je te demande de te presser mon homme , tu avais tout ton temps pour finir de te préparer .


La jeune femme lui fait un sourire malicieux , rit doucement .

Guichard la regarde et l'invite à s'asseoir en levant les yeux au ciel.


- Et après, il paraît qu'on exagère lorsqu'on dit qu'on passe notre vie à attendre les femmes... ,
murmure-t-il probablement plus à l'attention de Christos - chez lui en ces lieux, qu'à l'attention de son épouse.
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Krystel_martin
En retard.

C'était tout ce qu'elle avait à dire pour sa défense : elle était en retard. Comme d'habitude. Le message, pourtant, avait été largement diffusé au Conseil. La Comtesse était couronnée par l'archidiacre.

Ce n'était pas compliqué pourtant, de s'apprêter : toujours les mêmes atours ou presque - dame de Paradis n'était pas un titre qui rapportait. Et entre nous, s'il fallait à chaque fois se faire confectionner un vêtement et passer de longues heures à se faire piquer le dos par les couturières, autant reprendre à chaque fois la même chose et le parer différemment. Cette fois-ci, elle avait opté pour un ajoute floral sur la coiffe, et une nouvelle aumônière. Ce n'était pas grand-chose, mais enfin, cela ferait bien l'affaire. Le Très-Haut reconnaîtrait là une bonne intention et savait à qui Il avait affaire.

Arrivée en courant ou presque en ayant à peine eu le temps de répondre à quelques courriers, la demoiselle arriva sur le parvis, les joues rougies par la course et la honte d'arriver, une fois de plus, alors que la cérémonie était bien avancée. Elle fut alors surprise de voir les portes ouvertes en grand, l'archidiacre sur le parvis.


Oh !

Où était la Comtesse ? Et les conseillers ? Hormis le sieur Jeromator et les seigneurs de Rimbaucourt, que la jeune fille vit rentrer, il n'y avait pas foule. Aurait-elle manqué la cérémonie de couronnement ? A quel genre de cérémonie allait-elle, si le couronnement était terminé ?
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Karlheinz
En ce vendredi après-midi, je me rendit en la Cathédrale Saint-Sauveur, profitant du répit accordé au Conseil en l'absence de Comte pour réfléchir en ce saint lieu et adresser une prière en l'honneure de Sainte Illinda, Sainte Patronne des Flandres.

Entrant dans l'Eglise, je me signais et me dirigeais tout naturellement vers le premier banc. Prenant place, je récitais le credo à voix basse...


Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Je me signais à nouveau à la fin du credo, et, joignant les mains, j'entamais une profonde réflexion sur mon passé, mon présent et mon avenir, ma relation avec le Très-Haut et avec les autres Hommes.

Au bout d'une heure d'intenses réflexions, je finis par me lever et par me rendre à l'autel, en face duquel je m'agenouillais et m'adressais à Sainte Illinda, lui demandant d'insufler la Raison aux Conseillers et de les guider dans l'élection du nouveau Comte. Je terminais en lui adressant une prière avant de me relever et de quitter les lieux...


Citation:
Dieu est mon berger.
Je ne manque de rien.
Dans les paysages verdoyants…
Il rassérène mon âme.
Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains
pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me
consolent.
Mon verre déborde.
C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

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Golthier
Arrivé devant le grand édifice religieux, Golthier leva les yeux et lança un regard ébahi. Dans ses souvenirs, il n'avait jamais vu d'église aussi grande. Et maugrès l'habitude de venir quémander quelques pièces sur le parvis des églises de la région, il était intimidé. Sans vraiment savoir pourquoi il dit à voix haute.

éh bèh! Ca doit-être ici la maison d'Haris Tote! C'est tellement grand qu'on pourrait y mettre tout un village dedant!

Puis, s'asseyant sur les marches, il observa des gens vêtus de riches étoffes se rendre à l'intérieur. Alors comme à son habitude, il se fit pleurer tel un acteur de théâtre et se prépara à jouer son rôle favori : Celui d'enfant perdu... Un rôle, pas vraiment de composition car c'était sa réelle condition.

Tendant la main, il regardait les gens en disant:


Z'ai faim! Vous zavez pas des écus pour moi manzer?

Puis simulant une tristesse infinie, il ajoutait

Ayez du coeur! Moi ze suis perdu et z'ai peur!

A cinq ans seulement, il maitrisait déjà l'art de la comédie et formé par ses amis de la rue, il arrivait toujours à ses fins.
Karlheinz
Sortant de la Cathédrale, j'apperçu un jeune gamin pleurer sur les marches de l'Eglise, demandant l'aumône. J'entrepris donc d'ouvrir une de mes bourses [Celles qui contiennent de la monnaie] et y saisit quelques pièces.

Je sifflais le gamin, lui faisant signe de venir quérir quelques pièces auprès de moi.

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Golthier
Golthier observe l'homme et s'approche. Il l'observe et le détail. Bien habillé, bien peigné, une allure noble. Pour sûr cet homme est riche pensa l'enfant.
Ouvrant la main, il sourit et demanda.


Bonzour M'sieur, vous z'avez une 'tite pièce?
Karlheinz
Alors que le gamin s'approchait, je conservais les pièces en ma main, décidé à ne les lui donner qu'après avoir obtenu réponse à mes questions

N'as-tu donc point de parent ou de tuteur ? Qui veille sur toi ?

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Golthier
Golthier regarde la main de l'homme et scrute les pièces avec envie. Cependant, la tâche semble plus difficile qu'il n'y paraît puisque la main reste fermée sur son trésor.
L'homme lui pose une question que d'autres déjà lui ont posé sans qu'il ne sache quoi répondre.
Dans la rue, on n'a ni tuteur, ni parents... On s'élève en regardant les autres et on copie ce qu'ils font.

Golthier, fils de marchands, était devenu l'enfant des rues. Il ne se rappelait déjà plus des courbes du visage de sa mère et encore moins de la voix de son père.

Alors regardant le noble sire, il dit


Un tuteur? Des parents? Non z'en ai pas. Mais bon ze veille sur moi. Les z'adultes y sont pas touzours gentils avec moi... Alors... Golthier repense aux vagabonds qu'il avait rencontré quelques jours auparavant et qui l'avaient battu. Il repense aussi aux gens qui avaient voulu le vendre... Il était devenu méfiant par la force des choses. … Ze préfère rester seul.
Karlheinz
Regardant le petit après avoir écouté la réponse, je restais songeur quelques instants avant de lui donner les quelques écus que j'avais en main. Lui ébourrifant les cheveux, je m'éloignais de la Cathédrale, un projet pointant dans mon esprit...
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Golthier
Golthier ouvrit la main et remercia l'homme. Quelques écus de plus ne lui feront pas de mal et peut-être pourrait-il acheter un peu de viande ce soir.

Il regarda l'homme s'éloigner. Puis une fois assis sur les marches, il espéra trouver d'autres personnes de son type aujourd'hui... Ce qui lui permettrait de passer quelques jours à l'abri du besoin.
Beeky
Après midy de grisaille, pluie fine qui tombe et rend le parvis de la cathédrale gadouilleux, la dame hasarda une poulaine sur le sol et grimaça. Fichtre de diantre, quel temps de chien ! Maugréa-t-elle en descendant du coche.

Oncques la vicomtesse n’avait franchi les portes de la cathédrale, aussy, c’est emplie de curiosité qu’elle se dirigea d’un pas allègre vers le grand porche. Assis sagement sur les marches, le nez levé et l'oeil vif, un jeune miochard semblait attendre quelque chose ou quelqu’un...

La main gantée de cuir poussa la lourde porte qui grinça en un son lugubre. L'écho résonna en l’édifice, troublant ainsy le silence des lieux. Silence absolu, silence éternel et pesant, silence de mort d’une Flandre abandonnée de Dieu. Les clercs disparaissaient en de troublantes circonstances et jà la rumeur enflait et désignait le bras du Sans-Nom s’abattant sur les membres de l’EA.

La dame s’engouffra en l’édifice comme happée par une gueule béante et vorace. L’humidité perlait sur les dalles froides du sol, rendant glissant chaque pas et pourtant l’archidiacre remonta tranquilement la nef et alla s’agenouiller sur le prie-Dieu faisant face à l’autel.

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Shalymar


Le temps n'était pas terrible ce matin là.

La jeune femme avait du prendre une couverture pour se protéger de l'humidité et cacher ses haillons pour se rendre à la Cathédrale.

Elle s'arrêta sur les marches pour secouer sa longue chevelure ondulée.

Elle était trempe de chez trempe !

Son regard fût attiré par un petit garçon.

Il ne devait pas avoir chaud lui aussi.

Elle le salua de sa fine main et elle poussa la porte de l'édifice majestueux.

Elle se signa naturellement.

Son regard vert se ballada et elle admira l'architecture.

Les mains de l'homme pouvaient faire de si belles choses.

Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle alla s'installer tout en frissonnant.

L'humidité aurait sa peau.

Elle ferma les yeux et pria le Très-Haut :


Je suis venue à toi le Très-Haut pour te remercier d'avoir était bon envers moi.
Je ne suis pas encore baptisée, mais mon parrain va m'aider dans les démarches.
Je suis heureuse d'avoir retrouvé ma soeur, et je te promets de prendre soin d'elle
.

La jeune femme resta quelques instants de plus repliée sur elle-même.
Chemaeya
Chemaeya entra sur le parvis de la cathédrale, majestueuse, envoûtante et effrayante à la fois. Écrasante en fait.

Elle resta au fond discrètement, s'agenouilla et resta longuement pensive la tête entre les mains.

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Chemaeya, une vie de Louve. Attention, je mords parfois.
Tibere


DING DONG DING DONG DONG DING DONG DING DONG DING

[i]Il était sur le parvis dans l'attente des premiers fidèles et du personnage central de la cérémonie du couronnement, la comtesse Malycia.
Il y avait une petite pluie fine et un ciel tourmenté de nuages. Le genre de temps qui ne déplaisait pas à l'archevêque.
Il attendait les cloches derrière lui qui sonnaient fort dans le ciel. A chaque fois, il se sentait parcouru de frissons qu'il ne pouvait s'expliquer.
Les membres du clergé de Brugges étaient à ses côtés. Ils avaient consigne de placer les gens dans l'église.
Quant à lui, il se dirigea à l'intérieur, dans la petite pièce derrière le choeur qui lui servait de vestiaire. Et il commença à revêtir ses habits de cérémonie.

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Tibère d'Arcis, Archevêque de Malines.
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